Ambitieux. Le G20 veut faire basculer les paiements internationaux dans la modernité. Pour les petits montants et les particuliers, ils restent lents, chers et complexes, peu sûrs même. Le Conseil de stabilité financière (CSF ou FSB, Financial Stability Board), instance de régulation internationale agissant pour le compte du G20, vient de publier sa feuille de route pour changer les pratiques. Le programme d’action s’appuie sur un diagnostic des insuffisances en mars dernier par le CSF et les 19 pistes de réponses tracées par CPMI (Committee on Payments and Market Infrastructures) dans un rapport de juillet dernier. Le FSB organise à présent les actions à mener, avec quatre thèmes d’amélioration des dispositifs existants et un bloc de mesures pour la mise en place de nouvelles infrastructures (voir le graphique). Le CSF insiste sur l’interdépendance des actions et l’importance de la coordination des acteurs pour permettre à chaque train de mesures de produire tous leurs effets. Le calendrier prévoit les travaux en 2021 et 2022 essentiellement. Un programme très ambitieux sachant qu’il s’agit rien moins que d’harmoniser les régulations et les standards, interconnecter les systèmes, partager l’information…