Un an après le tremblement de terre, le Japon a retrouvé ses capacités productives et devrait profiter cette année des effets liés à la reconstruction. Au-delà d’un rebond conjoncturel, les prémices d’un modèle économique plus porteur sont perceptibles même si des réformes structurelles restent nécessaires. Les entreprises, en particulier, sont aujourd’hui mieux gérées et positionnées pour gagner des parts de marché. Compte tenu de valorisations attractives, quelques gestionnaires ont revu à la hausse leur exposition au marché japonais dernièrement, notamment pour jouer la croissance des pays émergents.
Dans cette période post-électorale, les gestionnaires de fonds d’investissements de proximité (FIP) et de fonds communs de placement dans l’innovation (FCPI), pourtant habitués aux revirements législatifs, sont plus que jamais en proie aux incertitudes. Les sociétés du secteur, très actives sur le segment des investisseurs particuliers, préparent aujourd’hui des relais de croissance aussi bien via l’élargissement de leur clientèle -en s’adressant à la fois au grand public et aux institutionnels- que par l’exploration ou le développement d’activités connexes, comme la gestion d’obligations convertibles, la multigestion ou l’immobilier.
Les Etats ou territoires non coopératifs (ETNC) sont traités dans un texte qui ajoute à la pression fiscale existante - Elle reprend le contenu du projet publié en juillet 2011 dont la présomption de détention dans un ETNC.
La nouvelle législation américaine Fatca impose aux acteurs de la finance de coopérer avec le fisc américain. Les pouvoirs publics français négocient des assouplissements.
D’après la note de conjoncture des notaires de France, le nombre de ventes est en baisse depuis février notamment sur l’Ile de France avec -14% pour le seul mois de février 2012 par rapport au mois de février 2011. Aussi, alors qu’ils ont comptabilisé 858.200 mutations de logements anciens en 2011, les notaires anticipent, dans le cas où les taux d’intérêt restent à leur niveau actuel (scénario privilégié), des volumes compris entre 700.000 et 740.000 ventes et un recul des prix de l’ordre de 5 % à 10 %.
Selon l’insee, en avril 2012, l’indice des prix à la consommation (IPC) est en hausse de 0,1 %, après un accroissement de 0,8 % en mars. Sur un an, il augmente de 2,1 %. Hors tabac, l’indice est également en hausse de 0,1 % (+2,0 % sur un an). Corrigé des variations saisonnières, l’IPC est stable (+2,1 % sur un an). La légère hausse des prix du mois d’avril provient de l’augmentation des prix des services, en partie saisonnière et de la hausse modeste des prix des produits manufacturés et de l’énergie.
D’après l’Institut de l'épargne immobilière et foncière (IEIF), avec 23 milliards d’euros d’actifs bruts sous gestion, les OPCI ont progressé de près de 12 milliards d’euros en 2011, soit un doublement de leurs encours.Une croissance due aux OPCI RFA qui représentent la quasi intégralité des encours sous gestion. La disparition de l’avantage fiscal conféré par l’article 210 E du CGI fin 2011 permettant aux propriétaires utilisateurs d’externaliser leur immobilier à des conditions favorables a notamment contribué à ces succès.En revanche, les OPCI grand public ont connu un démarrage très lent. Ils étaient au nombre de 7 fin 2011 et représentent un encours de seulement 220 millions d’euros. A l’exception d’un OPCI qui a été dissout début 2012, tous sont en phase de collecte d'épargne.
L’arrêté liste les dispositifs de prévoyance complémentaire auxquels peut s’appliquer la faculté de dispense d’affiliation d’un salarié à un système de garanties de prévoyance collectif et obligatoire pour l’application des exonérations prévues par le Code de la Sécurité sociale (CSS).
Au titre de quelle année, le contribuable qui a souscrit au capital d'une PME via une société holding, bénéficie de sa réduction à l'impôt sur le revenu, dans le cas où l'exercice de la société ne coïncide pas avec l'année civile?.
D’après Jones Lang LaSalle, l’assouplissement des loyers se confirme : la tendance est à la stabilité ou à la baisse, légère,dans la plupart des secteurs. «Face à la persistance du climat économique incertain, les bailleurs préfèrent réviser leur stratégie tarifaire, plutôt que de laisser vacant leur patrimoine».
La Cour de Justice de l’Union européenne (CJUE) vient de décider, par une décision du 10 mai 2012, que la retenue à la source de 30 % prélevée par la France sur les dividendes versés à des OPCVM étrangers est contraire au droit de l’Union. Elle a considéré que « le droit de l’Union s’oppose à la réglementation française qui impose à la source les dividendes d’origine nationale, lorsqu’ils sont perçus par des OPCVM résidents dans un autre Etat alors que de tels dividendes sont exonérés d’impôts pour les OPCVM résidant en France ».
- Grâce à son statut, sa proximité avec la famille et son rôle majeur dans de nombreux actes déclencheurs comme les successions et donations, le notaire est totalement légitime dans le conseil patrimonial.
La fiducie est peu exploitée en France depuis son introduction en 2007, faisant l’objet de réticences de la part des professionnels du patrimoine - Et pourtant, elle permet une réelle souplesse, le fiduciaire pouvant se voir confier des missions allant de la simple gestion jusqu’à l’arbitrage des biens.
Après avoir aménagé les obligations déclaratives en matière de souscription ou d’achat de titres au mois de janvier dernier (décrets n°2012-130 et 2012-131 du 30 janvier 2012), l’administration fiscale vient de préciser le régime fiscal de ces dispositifs dans un cadre de mobilité internationale au travers de deux instructions. La première revient sur la prise en compte des conventions internationales et les problèmes de double imposition, alors que la seconde précise l’application de la nouvelle retenue à la source spécifique aux gains de levée d’options, entrée en vigueur le 1eravril 2011 et exigible à partir du 15mai prochain.
L’imposition des gains sur stock-options posait des problèmes d’interprétation dans les cas de mobilité internationale. Résolues par un rapport de l’OCDE, ces divergences ont récemment fait l’objet d’une instruction de l’administration.
On croyait ce mot banni de nos tablettes: la croissance est de retour dans les discours officiels. A force d’entendre parler de crise et d’austérité depuis 2008, termes rabâchés jusqu’à la litanie, on avait fini par la croire enterrée. Et pourtant, en observant la prolétarisation de la Grèce et le déclin de l’Espagne, dont -cela fait froid dans le dos- un habitant sur quatre est au chômage, on se doute que la diète ne peut à elle seule permettre à un corps malade de se rétablir. Fait surprenant, la prescription de vitamines est venue de là où on ne l’attendait pas en la personne du président de la Banque centrale européenne, Mario Draghi, qui a souligné la nécessité d’un «pacte de croissance», sortant enfin l’institution de son orthodoxie sclérosante. Comme une surprise ne vient jamais seule, le président de l’Union européenne, l’ultra-médiatique Herman Van Rompuy, a lui-même mis l’accent sur «une liste prioritaire de mesures à même de nous ramener vers une croissance durable». Enfin, last but not least, Angela Merkel a de son côté parlé d’un agenda de croissance pour le sommet européen de juin. L’Europe a décidément besoin de côtoyer l’abime pour progresser, mais l’essentiel est bien là puisque l’on évoque une sorte de plan Marshall de 200 milliards d’euros d’investissements. Accessoirement, ces avancées contribueront à rapprocher les points de vue du nouveau président français et de la chancelière, ce qui n’était pas gagné.
Le projet de texte revisitant la directive Intermédiation en assurance dont nous offrons la primeur confirme la philisophie européenne - Il reprend les principes de transparence des rémunérations et de gestion des conflits d’intérêts édictés dans le cadre de la directive MIF II.
Historiquement positionnée sur l’immobilier résidentiel, la foncière Gecina voit dans la résidence étudiante une évolution logique de sa stratégie d’investissement.
Attentive aux demandes des professionnels, l’administration apporte dans une instruction un peu de souplesse dans l’appréciation des nouvelles mesures du dispositif Scellier. Elle repousse ainsi l’application des plafonds de prix de revient au mètre carré au 8 mars 2012 pour les biens réservés avant cette date, alors qu’elle entrait en principe en vigueur au 1er janvier dernier. De plus, les SCPI échappent purement et simplement à cette limitation. Par ailleurs, une instruction dédiée au dispositif Scellier Outre-mer précise assez tardivement des dispositions issues de la Lodeom de 2009.
Confrontés à des jours plus sombres dus à la forte diminution des aides fiscales à l’investissement locatif relatives au dispositif Scellier, les promoteurs allouent davantage de terrains à la construction de résidences pour étudiants d’une part et sont plus disposés, depuis six à neuf mois, à vendre en bloc (versus vendre à la découpe) à des institutionnels. Considérant la résidence étudiante comme un actif peu sensible aux cycles économiques et plus rentable que le logement traditionnel, ces derniers commencent à se positionner sur ce marché plus fréquemment que par le passé.
La loi de Finances pour 2012 met fin par anticipation au Scellier Outre-mer, lequel était prévu jusqu’en 2017 dans sa version intermédiaire. L’instruction dédiée au Scellier Outre-mer revient sur les mesures adoptées par la Lodeom en 2009 telles que l’éligibilité du régime aux collectivités d’Outre-mer (COM) à compter du 27 mai 2009, seuls les départements d’Outre-mer (DOM) bénéficiant du dispositif jusqu’à cette date (1). Aussi, l’administration revient tardivement sur les plafonds de loyer et de ressources à respecter en fonction de la date d’investissement, ce qui peut remettre en cause certaines acquisitions.
L’administration assouplit certaines dispositions de la loi de Finances pour 2012 - C’est le cas pour l’application des plafonds de prix et la justification du label BBC.