In an interview with Il Sole - 24 Ore, economist Nouriel Roubini estimates that the “real rebound” is still a long way off. Although he sees some positive developments, such as a slower rate of decline, he finds that “the level of debt is so high that we will still have about two years of very weak growth.” For banks, Roubini considers that the systemic risks are already past: “I don’t see any more ugly intensive care situations. But there is still a possibility of local blood clots.”
Michael John Lytle, director of marketing at Source, says in an interview with Le Temps that two issues are holding back the development of ETFs in Europe: a high level of fragmentation in the liquidity of products, due to large numbers of ETFs based on the same index, and risks of default. According to Hector McNeil, managing partner at ETF Securities, banks combine the roles of issuer, promoter and underwriter. “But if they run into trouble, the ETF will suffer as well,” he points out.
Peter J. Eichler Jr, CEO et CIO d’Aletheia Research & Management, gérant du compartiment Nordea 1 - North American Equity Fund depuis le 1er juillet 2008. (1)Newsmanagers : En quoi votre style «croissance» se différencie-t-il de celui de vos concurrents ?Peter J. Eichler Jr : Ce que nous recherchons ce n’est pas la perception, mais la substance, de la croissance dans les valeurs «growth». Notre processus de gestion est «tiré par les idées», et cela ne se traduit pas par des investissements limités à de grandes capitalisations. Nous avons généralement autour 55 lignes en portefeuille, mais leur nombre fluctue en fonction de nos convictions. Nous sommes capables d’identifier des actions «growth» avec des multiples faibles. Nous recherchons des sociétés qui aient de bons processus et qui versent durablement des dividendes, même si ce ne sont pas de grandes entreprises.NM : Vous avez en portefeuille des titres qui peuvent surprendre…P.J.E. : Nous n’hésitons pas à acheter des entreprises que les autres trouvent ennuyeuses, non sans avoir effectuée une analyse approfondie de leurs comptes. Ainsi, nous avons investi dans Whole Foods une fois que le marché ne s’y intéressait plus : nous l’avons payé dix fois les bénéfices, pas 92 fois comme lorsqu’elle était la favorite de tous les analystes. Et nous avons également acheté Bank of America quand elle était tombée si bas, qu’elle cotait en dessous de la valeur de son réseau.NM : Comment construisez-vous votre portefeuille?P.J.E. : Il n’a jamais été écrit nulle part que ceux qui achètent des compagnies «growth» doivent être stupides». «Nous préférons bien sûr les actions «growth» de sociétés qui vont continuer de croître et pas celles qui ont leur croissance derrière elles». C’est d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles nous ne faisons pas confiance aux analystes, parce qu’ils tiennent un langage de vendeurs, pas d’investisseurs. Nous refusons aussi de parler avec les dirigeants des entreprises, parce qu’ils cherchent à vendre leur titre. En revanche, nous nous entourons des conseils de professionnels des différents secteurs et nous analysons en continu le comportement des dirigeants des entreprises tel qu’il s’exprime par les achats et les ventes d’actions de leur société déclarés à la SEC. Nous avons même un programme informatique spécifique pour le suivi de ces données.NM : A propos d’informatique, vous ne semblez guère apprécier les valeurs technologiques ?P.J.E. : Elles sont certes revenues à la mode, mais sans raison financière valable. De fait, les technologiques sont devenues une sorte de matière première, c’est même la pire classe d’actifs, dont le rendement n’a pas cessé de diminuer pendant des années. Cela dit, nous en aimons certaines, un peu, comme IBM qui a le meilleur business model et qui s’est le mieux adaptée au changement d’environnement des affaires.NM : Quels seraient alors vos secteurs favoris ?PJE : Nous n’avons pas de secteurs favoris en tant que tels, car nous n’opérons qu’en sélection de valeurs : l’investissement en Bourse n’a rien, ou pas grand chose, à voir avec la conjoncture. En revanche, il faut examiner la micro-conjoncture de chaque société. Nous achetons une société, pas une action. La plupart des sociétés du portefeuille (Suncor Energy, Transocean, J&J, Wal-Mart, Monsanto ou McDonald’s) sont passées au travers de la crise relativement sans encombre.NM : Combien gardez-vous de liquidités ? Et êtes-vous fidèle aux valeurs que vous avez choisies ?P.J.E. : Nous n’avons que très peu de cash (environ 1 %) parce que notre travail est de trouver de «l’alpha» et que nous avons besoin de tout cet argent pour cela. Le taux de rotation annuel de notre portefeuille, pour sa part, se limite à environ 35 %. Il est probablement inférieur si l’on déduit les ajustements entre positions. Nous sommes des investisseurs de long terme si aucun changement n’intervient dans les perspectives prometteuses de la société. Mais nous sortons très vite s’il se produit quelque chose de sérieux… ou alors si le marché commence à se rendre compte des atouts que nous avions décelés avant lui.NM : Votre portefeuille comprend des aurifères et des pétrolières …P.J.E. : Nous considérons que l’argent de nos clients doit être en sécurité. Donc, nous devons essayer de le protéger de l’inflation. C’est pour cela que vous pouvez trouver dans notre portefeuille des Newmont Mining, Agnico Eagle ou Murphy Oil, qui ont toutes d’importantes réserves. Et, de plus, nous choisissons nos aurifères et nos pétrolières dans des pays politiquement stables.(1) Au 22 mai, l’encours du compartiment Nordea 1 - North American Equity Fund se situait à 93,6 millions de dollars contre 28,8 millions fin août (lire notre article du 29 septembre 2008). Depuis le début de l’année, la performance au 20 mai se situe à 30,07 % contre 8,08 % pour le Russell 1000 Growth et 1,13 % pour le S&P 500 Composite total return US . Et, depuis qu’Aletheia a pris en charge la gestion du fonds, la perte a été de 18,16 % contre 27,11 % pour le benchmark et 27,96 % pour le S&P 500.
Dans une interview au Financial Times Fund Management, Edouard Carmignac, directeur général et actionnaire principal de Carmignac Gestion, se dit surpris d’avoir enregistré des souscriptions à la fin de l’année dernière lorsque les marchés étaient horribles et que l’affaire Madoff était tombée. «Je ne dirais pas que nous apprécions les périodes difficiles, mais c’est dans ces moments là que nous montrons que nous sommes bons pour gérer les risques», indique-t-il. Même si Carmignac Gestion est focalisée autour d’une personne, cela ne signifie pas qu’Edouard Carmignac fait tout lui-même, ajoute le FT fm. Selon ses collègues, le dirigeant veut créer un deuxième Fidelity.
The BdB association of private sector banks has laid out a voluntary code of conduct consisting of ten items, to help the sector to regain the confidence of the public, the Frankufrter Allgemeine Zeitung reports. The first point requires establishments to place the needs of the client at the centre of their advising activities. The second requires firms to test products internally before offering them to clients to ensure that they are appropriate for retail clients. The third point requires that firms verify in an interview that the investment corresponds to the needs of the client to which it will be sold.
Pierre-Olivier Pourcelot, CEO of Robeco (Suisse) SA, states in an interview with Le Temps that he is “highly prudent on European equities,” particularly “out of fear of a very turbulent summer” in labour and public relations. But on the stock markets, equities will not fall back as far as their low point in March, as the market now has more information about the banking system, he says. In geographical terms, Pourcelot prefers the United States and China to Europe, the newspaper says. In terms of bonds, on a horizon of 12 months, Robeco recommends “bonds with a duration that may change, or with a negative duration” in order to avoid the risk of rising rates, Le Temps adds.
Thomas Baumann et huit membres du desk «key clients Germany» de Zurich ont quitté l’UBS, rapporte la Börsen-Zeitung. Dans une interview récente, le nouveau président du conseil d’administration, Kaspar Villiger, a reconnu que le groupe souffre d’une fuite des cerveaux dans la gestion d’actifs et de fortune, et que le phénomène prend une ampleur préoccupante aux Etats-Unis, alors qu’il est moins dramatique en Suisse. La banque risque de plus d'être handicapée par l’instruction de la Finma qui interdira aux banques qui ne sont pas bénéficiaires de verser des primes.
Thomas Baumann and eight member of the Germany key clients desk in Zurich have left UBS, the Börsen-Zeitung reports. In a recent interview, the new chairman of the board, Kaspar Villiger, admits that the group has been suffering from a brain drain in asset and wealth management, and says that the phenomenon is particularly serious in the United States, though it is less serious in Switzerland. The bank is in danger of being handicapped by a Finma ruling that will forbid banks from paying premiums.
In an interview with Il Sole - 24 Ore, Elizabeth Corley, CEO of Allianz Global Investors Europe, says institutional investors remain prudent, but that they have some inclination to invest in higher-risk investments. She says “the big question at the moment is the implications of the financial crisis for the real economy, while from a mid-term perspective, the largest fear is the return of inflation … To combat inflation, managers will need to guarantee capital growth and increase the level of risk in their portfolio.”
Le président, Raymond Baer, a annoncé la séparation de ses activités de banque privée et de gestion d’actifs en deux entités cotées distinctes, indique la Tribune, afin de faire disparaître « le risque de conflit d’intérêts » pour le client. En outre, « les deux entités seront totalement indépendantes en termes de gouvernance, de stratégie [] et d’organisation et préservera ainsi « les intérêts des actionnaires sur ces deux métiers, qui n'étaient pas toujours alignés » jusqu’alors. Dans la pratique, Julius Baer Group gérera les activités de la banque privée et gérera ainsi 119 milliards d’euros, et GAM Holding incluant Julius Baer Asset Management Europe, se consacrera à la gestion d’actifs. Cette décision intervient alors que « une forte consolidation dans la gestion d’actifs est prévisible a estimé le président de Julius Baer. Toute l’industrie de la gestion d’actifs est aujourd’hui dans la tourmente et « GAM fera de meilleurs choix en étant indépendant », a d’ailleurs estimé le président de Julius Baer. L’opération sera soumise au vote des actionnaires lors de la prochaine assemblée générale du 30 juin.
Dans une interview donnée à la Tribune, le numéro deux du Crédit Foncier s"est félicité des conditions dans lesquelles la banque a lancé un emprunt de 9,5 milliards d"euros. Actuellement 7,8 milliards d’euros ont été empruntés dont 5 milliards par émission d’obligations foncières. Le 12 mai, a expliqué le numéro deux de la banque, un milliard d’euros devait être émis avec un spread indicatif de 125 points de base. La demande excédant rapidement l’offre, 1,25 milliard ont été émis à un prix de 123 points de base. Soit un taux d’intérêt ressortant à 4,91 %. « Devant ce succès, a t’il précisé,nous avons abondé cette émission dès le lendemain pour 250 millions d’euros à un spread encore plus bas. » A noter que 80 % des titres ont été souscrits par des investisseurs institutionnels dans une optique long terme.
Though they lost an average of 27% in 2008, Bank-loan funds have posted the best performance of all fixed income funds since the beginning of this year, the Wall Street Journal reports. They had gained 19% as of last Thursday. Managers interviewed by the journal say these funds will be likely to be more volatile than in the past.
Selon une estimation du cabinet de consultants Hewitt Associates, le marché des swaps de longévité pour franchir l’an prochain le volume des 5 milliards de livres, rapporte Professional Pensions. Cette annonce intervient au lendemain de la conclusion du premier swap de longévité impliquant un fonds de pension britannique, Babcock International ayant passé un accord de principe avec les administrateurs (trustees) de deux de ses fonds de pension à prestations définies pour plafonne l’exposition à la longévité de pratiquement la totalité de ses versements de retraites qui représentent acutellement environ 800 millions de livres sur un total d’engagements de 1,7 milliard de livres. Selon Martin Bird, responsable des #solutions de longévité# chez Hewitt, il faut maintenant s’attendre à une demande importante de swaps de longévité maintenant qu’un premier acteur (first mover) a sauté le pas. D’autant que les opérateurs proposant ce genre de transactions affichent des tarifs très compétitifs pour attirer la clientèle.
DNCA Finance (Gruppo Banca Leonardo) vient d"annoncer la commercialisation de DNCA Convertibles, un compartiment logé dans la sicav luxembourgeoise Leonardo Invest et géré par Jean-Charles Mériaux, Philippe Champigneulle et Igor de Maak depuis la fin 2008. Selon la société de gestion, le lancement de DNCA Convertibles intervient à un moment favorable compte tenu de la récente baisse des marchés d"actions et de la hausse des marges de crédit, etc, préjudiciables à cette classe d"actifs. Dans un environnement bancaire délicat, les gérants croient au potentiel de rebond ces titres, et soulignent le succès de récentes émissions comme celle d"Arcélor Mittal ou celle de Cap Gemini. Dans la pratique, le portefeuille du compartiment affiche un profil défensif. Il est composé au minimum pour moitié d"obligations convertibles ou échangeables de la Communauté Européenne ? 10 % maximum hors de la zone euro. A 50 % minimum les titres sont notées « investment grade ». Les produits monétaires peuvent également occuper la moitié du portefeuille. Les frais de gestion de DNCA Convertibles sont de 1,60 % (part A) et 0,90 % (part I). Le montant de la part est de 100 euros avec un minimum de 100 000 euros pour les parts I. L"indice de référence est l"Exane Eurozone Convertibles Index.
Dans une nouvelle étude intitulée « Impact of Regulations on the ALM of European Pension Funds », l"EDHEC analyse l’impact des contraintes prudentielles et comptables sur la gestion actif-passif - l"ALM - des fonds de pension aux Pays-Bas, au Royaume-Uni, en Allemagne et en Suisse. Entre autres enseignements, il ressort que le système des retraites gagnerait en stabilité si les régulateurs étaient plus enclins à tolérer les risques de court terme. En outre, les fonds de pensions devraient construire des modèles internes afin de gérer les risques de manière optimale. Selon Noël Amenc, directeur de l’EDHEC Risk and Asset Management Research Centre, l"étude plaide « pour une amélioration des stratégies de gestion actif-passif et l’utilisation de l'état de l’art des techniques de gestion comme la gestion ALM dynamique ». Ce constat intervient tandis que les règles prudentielles se durcissent, avec une plus grande attention accordée à la volatilité du surplus et une tolérance moindre pour les déficits.
Le secrétaire au Trésor Timothy Geithner a reproché dans une interview télévisée à la Réserve fédérale d'être en partie responsable du fait d’une politique monétaire erronée de la constitution de la bulle de l’immobilier et de la crise économique, rapporte la Frankfurter Allgemeine Zeitung. Tim Geithner, qui a été président de la Fed de New York de 2003 à 2008, prend ainsi le contre-pied des déclarations de Ben Bernanke et d’Alan Greenspan qui ont argué que la Fed n’avait d’influence que sur les taux courts et par sur le taux longs qui conditionnent les investissements.
Feri EuroRating Services on 20 April conducted a survey of the investment fund market, with interviews with 57 asset management firms, of which 61% are involved in active management, 5% in passive management, and the remainder in both active and passive management.The study finds that this year, 38% of managers surveyed are planning to extend their product ranges, while 32% are planning to trim them back. This is in contrast to responses they give for the industry as a whole: 70% estimate that product ranges will shrink or strongly contract in 2009.For sales outlooks, 69% of managers consider the prospects good or very good for sales of bond funds, and 64% think the same for diversified funds. Optimistic outlooks also prevail for real estate funds (58%), money market funds (55%), and convertible debt funds (50%). Pessimists have the majority, however, for the equities fund (44%) and hedge fund (34%) categories.As for ETFs, 89% of specialists surveyed consider it likely or highly likely that growth in the segment will continue, while 61% also think that commission levels for these funds will remain unchanged, compared with 30% who predict a decrease, or a very strong decrease.For actively-managed funds, 32% of respondents predict that commissions will increase, and 66% predict that they will remain unchanged.
Dans une interview à la Börsen-Zeitung, Uwe Schroeder-Wildberg, président du directoire, indique qu’au premier trimestre 2009 le volume de primes d’assurance retraite intermédié par MLP s’est situé au niveau des 900 millions d’euros de la période de correspondante de 2008, alors qu’il avait gonflé d’un milliard supplémentaire en janvier-mars 2008. D’autre part, le manager indique que MLP cherche des entreprises à acheter.
Les fonds gérés activement créent bien de l’alpha, mais cette surperformance n’est pas durable. C’est la conclusion d’une étude menée par iShares, société spécialisée dans les ETF (actuellement en cours de vente par Barclays). Ainsi, en 2000 près de 39 % des fonds actions et taux analysés par iShares (représentant 750 milliards d’euros) ont battu leur indice de référence, les fonds actions affichant un meilleur score de surperformance, à 42 %. Entre 2000 et 2008, entre 25 % et 39 % des produits sous revue surperforment les indices. Mais cette surperformance n’est pas toujours durable. iShares prend l’exemple de 2005 où 24 % de tous les fonds avaient fait mieux que l’indice. En 2002, 57 % avaient réussi à maintenir cette surperformance, et l’année d’après ils n'étaient plus que 30 %. En ces temps agités, la démonstration est encore plus frappante. Ainsi, en prenant les fonds actions de 2006, 38 % avaient dépassé leur indice. Mais seuls 51 % de ces fonds ont surperformé en 2007 et 14 % seulement en 2008. iShares montre ensuite que les ETF (et en l’occurrence les siens) ont plutôt tendance à surperformer, et que cette surperformance se tient dans le temps. Cela amène tout naturellement iShares à prôner l’inclusion d’ETF dans les fonds de fonds, du moins comme c?ur de portefeuille, comme commencent d’ailleurs déjà à le faire certains acteurs de la gestion (lire l’interview de Bernard Aybran, d’Invesco). Pour Eric Wohleber, directeur d’iShares France, c’est d’ailleurs par ce biais que les ETF pourront toucher les clients «passifs».
Actively-managed funds may create alpha, but this outperformance is not sustainable, concludes a study by iShares, a firm specialised in ETF funds (currently up for sale by its owner, Barclays).In 2000, nearly 39% of equities and fixed-income funds analysed by iShares (representing EUR750bn) outperformed their benchmark, while equities funds scored even better, with 42% doing so. Between 2000 and 2008, between 25% and 39% of the products under review outperformed their benchmarks.But this outperformance is not always lasting. iShares cites the example of the year 2005, when 24% of all funds performed better than their indexes. In 2002, 57% of all funds managed to outperform their benchmarks, and the following year, only 30% did so.In these turbulent times, the demonstration is even more striking. Taking equities funds in 2006, 38% did better than their index. But only 51% of these funds outperformed their benchmarks in 2007, and only 14% in 2008. iShares goes on to demonstrate that ETFs (in this case their own) have a tendency to outperform, and that this outperformance is sustained over time.This leads iShares naturally to recommend that ETFs be included in funds of funds, at least in the core portion of the portfolio, as some management actors are already beginning to do (see interview with Bernard Aybran of Invesco). Eric Wohleber, director of iShares France, says this is a means by which ETF funds will be able to reach ?passive? clients.
Eleanor Squillari, la secrétaire de Bernard Madoff pendant plus de 20 ans, pense que ce dernier protège d"autres personnes, rapporte le Wall Street Journal. Dans une interview à Today de NBC, elle pense que son ancien patron a soigneusement orchestré son arrestation et qu"il protège d"autres personnes impliquées dans la fraude en ne coopérant pas avec les enquêteurs.
Les fonds gérés activement créent bien de l’alpha, mais cette surperformance n’est pas durable. C’est la conclusion d’une étude menée par iShares, société spécialisée dans les ETF (actuellement en cours de vente par Barclays). Ainsi, en 2000 près de 39 % des fonds actions et taux analysés par iShares (représentant 750 milliards d’euros) ont battu leur indice de référence, les fonds actions affichant un meilleur score de surperformance, à 42 %. Entre 2000 et 2008, entre 25 % et 39 % des produits sous revue surperforment les indices. Mais cette surperformance n’est pas toujours durable. iShares prend l’exemple de 2005 où 24 % de tous les fonds avaient fait mieux que l’indice. En 2002, 57 % avaient réussi à maintenir cette surperformance, et l’année d’après ils n'étaient plus que 30 %. En ces temps agités, la démonstration est encore plus frappante. Ainsi, en prenant les fonds actions de 2006, 38 % avaient dépassé leur indice. Mais seuls 51 % de ces fonds ont surperformé en 2007 et 14 % seulement en 2008. iShares montre ensuite que les ETF (et en l’occurrence les siens) ont plutôt tendance à surperformer, et que cette surperformance se tient dans le temps. Cela amène tout naturellement iShares à prôner l’inclusion d’ETF dans les fonds de fonds, du moins comme c?ur de portefeuille, comme commencent d’ailleurs déjà à le faire certains acteurs de la gestion (lire l’interview de Bernard Aybran, d’Invesco). Pour Eric Wohleber, directeur d’iShares France, c’est d’ailleurs par ce biais que les ETF pourront toucher les clients «passifs».
Eleanor Squillari, Bernard Madoff’s secretary for more than 20 years, thinks that he is protecting others, the Wall Street Journal reports. In an interview with NBC’s Today, she suggests that her former employer carefully orchestrated his arrest and that he is protecting other people implicated in the fraud by failing to cooperate with investigators.
Les augmentations de capital vont se multiplier en Europe avant l"été et elles concerneront surtout les groupes industriels, estime Bart Nuijten Directeur Corporate Finance & Capital Markets chez Fortis, dans une interview à L"Echo. «Les conditions de marché sont actuellement un peu moins mauvaises qu’il y a deux mois. Les décotes sont un peu moins importantes mais restent néanmoins très significatives», estime le responsable.
Dans une interview à La Tribune, Stéphane Janin, directeur des affaires internationales à l’Association française de la gestion financière, se réjouit du projet de directive européenne sur la gestion alternative, même si l"AFG aurait préféré «une directive-cadre définissant les conditions générales applicables à tous les types de gestion (...)». Concernant l"extension du champ d"application aux produits domiciliés hors de l"Union européenne, Stéphane Janin indique que «la solution finalement trouvée par Bruxelles nous satisfait à court terme (...)».
Dans une interview à la Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung (FAS), Edouard Carmignac se dit d’avis que la baisse des actions qui durait depuis 2007 est terminée et que «nous ne reverrons plus les plus bas de mars dernier» où le marché était trop bon marché. L’allocation aux actions du fonds diversifié Carmignac Patrimoine (6 milliards d’euros) est passée de presque zéro en février à 40 % à présent. L’exposition aux obligations d’entreprises a été augmentée, et élargie aux américaines. En revanche, Carmignac Patrimoine attend pour investir en obligations bancaires que le pessimisme augmente à nouveau. Et, comme les risques inflationnistes augmentent, le fonds a investis en TIPS. L’allocation aux obligations d’Etat a été réduite d’un tiers depuis le début de l’année et la poche de cash a été ramenée de 32 % à 10 %. Pour le fonds d’actions Carmignac Investissement (2,4 milliards d’euros), Edouard Carmignac indique que l’allocation aux pays émergents, notamment la Chine, l’Inde et le Brésil, a été augmentée. Le fonds a aussi acheté des actions de pétrolières et minières. Les capitaux correspondants ont été prélevé sur la poche de cash, qui est revenue de 26 % en début d’année à seulement 9 %. Edouard Carmignac indique aussi que le fonds a investi en actions de financières des pays émergents tout en précisant que le portefeuille comporte encore 37 d’actions défensives ou d’or.
Dans une interview à la Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung, Edouard Carmignac indique qu’il a maintenant 62 ans et que son activité continue de lui plaire, raison pour laquelle il reste à bord. Mais il pense naturellement à l’avenir. L’important est que la société de gestion (14 milliards d’euros dans 16 fonds) et, avec elle, son équipe reste indépendante dans ses décisions. L’an prochain, sa fille pourrait revenir dans l’entreprise. Pour Edouard Carmignac, elle est certainement une candidate à sa succession, mais d’autres aussi ont de bonnes chances.
Dans une interview au Financial Times, Daniel Och, le patron d"Och-Ziff Capital Management, un hedge fund de 20 milliards de dollars, déclare qu"il espère participer à la reconstruction de Wall Street. Ces dernières semaines, Och-Ziff a bâti des positions dans le domaine du crédit corporate. «Nous sommes récemment devenus plus agressifs dans les MBS», précise-t-il.
In an interview with the Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung, Edouard Carmignac states that he is 62 years old, and that his work still gives him pleasure, and that he is planning to stay on board. But he is naturally thinking about the future. The important thing is for the management firm (EUR14bn in 16 funds), and with it, the team, should remain independent in their decisions. Next year, his daughter may return to the business. Carmignac says she is certainly a candidate to succeed him, but that others also stand a good chance.
Efforts by the European Union to regulate hedge funds will affect other alternative investments such as real estate funds and trusts, say lawyers interviewed by the Financial Times. The new regulations, which will increase compliance costs for managers who sell their products in Europe, may also lead a number of offshore hedge funds to move back onshore within the EU.