Le Label ISR Novethic 2013 a été attribué à 104 fonds. Unique en Europe à ce jour, ce label de qualité garantit que les processus de gestion ISR (pour Investissement Socialement Responsable) sont transparents et pédagogiques pour les souscripteurs et que l’analyse des entreprises sur des critères Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance (ESG) a un impact significatif sur la sélection des portefeuilles. L’innovation 2013 proposée par Novethic est le premier label vert français pour les fonds environnementaux. Il atteste que ces fonds thématiques sont réellement investis dans des entreprises dont les activités apportent des bénéfices environnementaux. Cette démarche expérimentale a permis de labelliser 6 fonds. Les fonds candidats accompagnent la montée en gamme de l'édition 2013 Les 38 sociétés de gestion candidates ont déposé cette année 106 dossiers de candidature (140 en 2012). Seuls deux fonds n’ont pas obtenu le Label ISR en 2013. La qualité des dossiers remis et le choix des gérants de ne présenter que les fonds les plus exigeants en termes d’ISR sont les deux principales explications de ce très faible taux de refus. Par ailleurs l'édition 2013 du Label témoigne d’un bon taux de renouvellement des candidats : 20% des labellisés l’ont obtenu pour la première fois cette année. Ouverture européenne : 13% des fonds labellisés ne sont pas « made in France » Un fonds européen qui n’est pas distribué en France est désormais éligible au Label ISR Novethic. 13 % des fonds labellisés sont d’ores et déjà proposés par des sociétés de gestion qui ne sont pas françaises. C’est un signal important pour un marché en quête de repères puisque la croissance de l’investissement responsable s’accompagne d’une très grande hétérogénéité des pratiques de gestion ISR. La possibilité de proposer à l’investisseur final un gage de qualité ISR et de transparence pour ses placements a donc tout son sens pour améliorer la lisibilité et la visibilité de l’ISR en Europe. Un label vert pour être sûr d’investir en faveur de l’environnement Près de 200 fonds sont vendus avec une étiquette verte en Europe. Pourtant, l’analyse de ces portefeuilles montre le risque de décalage entre ce marketing environnemental et les entreprises investies. Le Label Fonds Vert proposé par Novethic atteste des bénéfices environnementaux de ces placements et garantit une explication claire sur leur objectif environnemental. Première initiative de ce type en France, le Label Fonds Vert Novethic a été attribué à 6 fonds sur 8 candidats. Pour en savoir plus sur le Label ISR Novethic La liste des fonds labellisés ISR Les interviews vidéo des experts de Novethic Pour en savoir plus sur le Label Fonds Vert Novethic La liste des fonds labellisés « Fonds Vert » L’interview vidéo des experts de Novethic
Oddo Asset Management a recruté Luc Varenne, actuellement responsable de la gestion convertible de Neuflize OBC Investissements et Frédéric Hertault, gérant convertibles au sein de la même société, pour occuper les postes laissés vacants par Xavier Hoche et Murielle Blanchier, a confirmé à Newsmanagers la société de gestion parisienne suite à des informations parues sur le site H24 Finance.Le duo spécialisé dans les convertibles avait quitté Oddo AM mi août afin de créer leur propre structure de gestion, AltaRocca Asset Management (lire Newsmanagers du 06.09.2013), adossée au groupe Primonial.Luc Varenne et Frédéric Hertault rejoindront l’équipe Fixed Income de Oddo AM, dirigée par Alain Krief et composée de 14 gérants et analystes, au début du mois de novembre. Ils prendront en charge la gestion des fonds et mandats d’obligations convertibles, notamment les trois fonds Oddo Convertibles Taux, Oddo Convertibles et Oddo Commodities Convertibles. Alain Krief est en charge de la gestion des fonds datés Oddo Haut Rendement Monde 2018, Oddo Haut Rendement 2017 et Oddo Rendement 2017 qui représentent 1 milliard d’euros d’encours sous gestion.Le départ des deux gérants intervient alors que Neuflize OBC Investissements avait récemment confirmé la fusion de ses pôles taux et obligations convertibles dans un seul département (lire Newsmanagers du 9 septembre). Cette nouvelle équipe composée de 10 personnes et gérant 11 milliards d’euros d’encours sera pilotée par Xavier Chapon, responsable de l’obligataire au sein de la société.
L’indice de prix EDHEC IEIF Immobilier d’Entreprise France s’effrite de 0,2% en août après avoir baissé de 0,3% en juillet. Sa volatilité annuelle sur longue période (depuis 1980) est de 7,2%. L’indice de performance globale affiche une hausse de 4,6% en année glissante. Le rendement du dividende de l’indice sur le deuxième trimestre s'élève à 5,3 %.
La Cour des comptes a rendu public, le 29 août 2013, un référé de son Premier président sur les conditions d’exercice des missions de la Caisse de garantie du logement locatif social (CGLLS), dont elle a examiné les comptes et la gestion pour les exercices 2002 à 2011. La CGLLS est notamment chargée de gérer un fonds de garantie de prêts au logement social et de contribuer à la prévention des difficultés financières et au redressement des bailleurs sociaux. La Cour considère qu’une réforme des modalités d’octroi des garanties et la diminution de la trésorerie destinée à faire face aux engagements pluriannuels d’aides aux bailleurs sociaux permettraient d'éviter une immobilisation excessive des fonds de la CGLLS. Conditions d’exercice des missions de la Caisse de garantie du logement locatif social Réponse du ministre de l'économie et des finances
Directeur des avantages sociaux chez Carrefour, René Thomas a pris en charge les destinées de l'épargne salariale de Carrefour, en 2004, peu après la fusion du géant de la distribution avec son concurrent Promodès.
Dans une interview à l’hebdomadaire Sonntagsblick relayée par finews, le nouvel ambassadeur d’Allemagne en Suisse, Otto Lampe, indique que, «pour certains membres du gouvernement fédéral, l’achat de données fiscales sur cédérom est clairement du vol. L’Allemagne ne veut ni ne doit devenir receleur». Et le diplomate d’ajouter qu'à sa connaissance «il n’y a actuellement en Allemagne aucune acquisition de CD avec des données bancaires en cours».
Gagnez un séjour au Sri Lanka ! Le lot est offert par l’agence Au Coeur du voyage et sera remis lors de la cérémonie des Couronnes Instit Invest, le 28 novembre 2013. Le Ski Lanka bénéficie d’un engouement lié à la richesse culturelle et de sites classés à l’UNESCO. Il s’agit d’un circuit pour deux personnes avec chauffeurs privés. Le quiz hebdomadaire se déroule en 8 étapes. Chaque semaine, nous enverrons un courriel avec la vidéo mystère d’un investisseur institutionnel, dans son bureau. Le jeu consiste à deviner l’identité des 8 décideurs financiers. A vous de jouer et bonne chance.. Pour participer : cliquez ici
Les financements bancaires vont-ils devenir une composante marginale de la dette des corporates français ? L’analyse des rapports annuels publiés au printemps par les 103 sociétés non-financières de l’indice SBF 120 d’une part, et la multiplication des opérations de placements privés sur la première partie de 2013 d’autre part, accréditent fortement cette thèse. La tendance à la désintermédiation des financements des grands groupes français se confirme et concerne désormais un univers plus large d’entreprises. En proie à de graves difficultés et en prévision d’une nouvelle réglementation prudentielle présentée comme nettement plus exigeante en termes de fonds propres, les banques européennes ont mis ces deux dernières années un coup d’arrêt à la distribution de crédit aux entreprises. Après que les seniors bankers aient martelé pendant des mois que jamais la situation ne reviendra à celle d’un crédit bancaire abondant et bon marché, les directions financières des grands groupes ont définitivement tourné leurs regards vers les marchés pour assurer leurs financements. En chiffres, la part des financements obligataires (cotés et privés réunis) dans la dette brute des principales sociétés non-financières cotées françaises est passée de 58 % fin 2010, à 60 % fin 2011 et 64 % fin 2012. Tandis que les principaux groupes du CAC 40 se financent depuis longtemps pour l’essentiel auprès des marchés, la progression de l’obligataire dans la structure de la dette des corporates du SBF 120 n’appartenant pas à l’indice CAC 40 ressort plus marquée. Sur les trois derniers exercices, la part a progressé de 11 points, pour ressortir à 48 % fin 2012. Les banques ne représentent plus que 33 % des sources de financements, sous forme de lignes de crédit à moyen / long terme, un chiffre en recul de 11 points sur trois exercices (ndlr, les banques restent néanmoins un intermédiaire indispensable sur la mise en place de titrisations, programmes d’affacturages, crédit-bail, etc). Pour lire la suite : cliquez ici
In an interview with Funds People, Lee Freeman-Shor, the mastermind of the Old Mutual European Best Ideas (formerly Skandia European Best Ideas) fund, has announced that Nicolas Walewski, the founder of Alken Asset Management, has been selected after a year of observation to join the management team for the fund. He joins at a time when Old Mutual is removing Cédric de Fonclare (Jupiter) and Raj Shant (Newton).The other eight managers on the team are: Damien Lanternier (Financière de l’Echiquier), James Inglis-Jones (Lion Trust), Crispin Odey (Odey AM), Dirk Enderlein (Wellington), Daniel Nickols (Old Mutual GI), Richard Plackett (BlackRock), Marc Renaud (Mandarine) and Henrik Husted Knudsen (Danske).
Dans une interview à Funds People, Lee Freeman-Shor, l’initiateur du Old Mutual European Best Ideas (anciennement Skandia European Best Ideas), indique que Nicolas Walewski, le fondateur d’Alken Asset Management, a été sélectionné après un an d’observation pour faire partie de l’équipe de gérants du fonds. Il entre au moment où Old Mutual fait sortir Cédric de Fonclare (Jupiter) et Raj Shant (Newton).Les huit autres gérants de l’équipe sont: Damien Lanternier (Financière de l’Echiquier), James Inglis-Jones (Lion Trust), Crispin Odey (Odey AM), Dirk Enderlein (Wellington), Daniel Nickols (Old Mutual GI), Richard Plackett (BlackRock), Marc Renaud (Mandarine) et Henrik Husted Knudsen (Danske).
Jean-Pierre Jouyet, directeur général du groupe Caisse des Dépôts, a nommé Odile Renaud-Basso directrice générale adjointe du Groupe et directrice des Fonds d'épargne, à compter du 1er septembre. Elle est également membre des comités de direction du Groupe et de l'Établissement public. Odile Renaud-Basso contribuera notamment à l’organisation des fonctions opérationnelles de l'établissement public dans le cadre des récentes évolutions dues au plan stratégique dont le Groupe s’est doté. Cette nomination complète celle de Franck Silvent, directeur du pôle Finances, stratégie et participations du Groupe depuis mai 2013. Odile Renaud-Basso, conseiller maître à la Cour des Comptes, est diplômée de l’Institut d'études politiques de Paris et ancienne élève de l’ENA (promotion Jean Monnet). Après avoir débuté sa carrière en tant qu’auditeur à la Cour des Comptes (1990-1994), Odile Renaud-Basso rejoint la direction du Trésor où elle occupera de 1994 à 2005 des fonctions en relation avec les problématiques internationales, industrielles et financières. Elle est nommée en 2005 directrice à la Commission européenne (DG Ecfin) et poursuit sa carrière dans les sphères européennes en devenant en 2010 chef de cabinet adjoint du Président du Conseil européen. Elle était depuis mai 2012 directrice adjointe du cabinet du Premier ministre.
En Europe, les assureurs ont dépensé 9Mds d’euros face aux nouvelles réglementations, estime Deloitte. Dont environ 200M d’euros pour des leaders comme Axa ou Allianz. Selon une étude du cabinet Deloitte, publiée jeudi 5 septembre, l’adaptation aux nouvelles obligations réglementaires appliquées après la crise financière ont coûté plus de 200M d’euros pour chacune des plus grandes compagnies du secteur, comme Allianz ou Axa. Au total, Deloitte estime ce coût à environ 9Mds d’euros entre 2010 et 2012 pour les assureurs européens, rapporte l’agence de presse Reuters qui cite l'étude. Les nouvelles dispositions réglementaires incluent les règles dites FATCA, qui obligent les institutions financières à dévoiler aux autorités des États-Unis les noms des citoyens américains figurant parmi leurs clients, ainsi que les normes de solvabilité «Solvency II» et de nouvelles normes comptables. Deloitte, dont l'étude repose sur des entretiens avec des dirigeants d’un échantillon des 40 principaux assureurs européens, explique que la complexité croissante de la régulation a fait de celle-ci un élément déterminant de la gestion des compagnies d’assurance. Il ajoute que la plupart des grands acteurs du secteur s’attendent à voir les coûts liés à cet effort de régulation rester élevés au moins jusqu’en 2015.
Les prémices de la reprise économiques se dessinent en zone Euro Les tourments des marchés émergents cet été ne doivent pas occulter l'évènement central pour les investisseurs qui est la reprise économique qui s’amorce en zone euro. Début août la publication des PIB au T2 avait déjà permis de constater que la zone euro dans son ensemble sortait de la récession, mais sur la période l’Italie et l’Espagne subissaient encore une légère récession. Les chiffres les plus récents montrent une amélioration de la diffusion de la croissance au cours de l'été avec, pour la première fois depuis de longs trimestres, une convergence de l’activité manufacturière de chaque pays vers une croissance synchronisée, notamment grâce à une progression sensible des carnets de commande en Espagne et en Italie. De plus, le nombre de chômeurs en zone euro recule en août pour le 2e mois consécutif, ce qui n'était pas arrivé depuis avril 2011. Au final, un ensemble d’indicateurs converge pour signaler que l’activité économique en zone euro tourne la page de deux ans de récession. Lire la suite en pièce jointe.
SCOR Global Investments (SGI) prévoit un potentiel d’accroissement de la contribution financière au groupe grâce au positionnement actuel de son portefeuille d’investissements et à son rééquilibrage progressif vers une nouvelle allocation stratégique et sa duration cible. L’entité prévoit un rendement des actifs supérieur à 3 % d’ici 2016. SGI investit de manière sélective sur le segment des loans. Depuis deux ans, la société de gestion a privilégié les corporate loans. Elle s’intéresse aujourd’hui à une diversification sur la dette infrastructure et immobilière.
Depuis plus de 20 ans au service de la Carac, le directeur du patrimoine, Robert Gravil, a fait valoir ses droits à la retraite et devrait quitter l’institution au mois d’octobre. Après avoir obtenu une maîtrise de Sciences Économiques, Robert Gravil commence sa carrière en 1976 à la banque financière et industrielle Finindus où il occupera successivement pendant 15 ans les fonctions suivantes : adjoint du directeur de l’exploitation, directeur d’agence, inspecteur et enfin trésorier du groupe bancaire. Une ascension remarquée qui poussera l’ancien directeur général de la Carac, Pierre-Henri Thaon à le recruter en juillet 1990 au poste de gérant obligataire. Selon nos informations, le poste de directeur du patrimoine devrait échoir à Guillaume Ville, l’actuel responsable ALM et Solvabilité II de la Carac.
La société de gestion Zencap Asset Management qui investit dans l’univers du crédit sur les opportunités issues de la crise de 2007-2009 et du deleveraging bancaire a annoncé, mardi 4 septembre, avoir lancé cet été un fonds visant à investir en dette mezzanine immobilière en Europe de l’Ouest. Le FCP contractuel intervient sur le segment mezzanine, indique un communiqué. Constatant que de nombreux opérateurs immobiliers voient des opérations parfaitement saines bloquées pour cause de raréfaction du financement, le nouveau fonds a pour objectif de combler le vide qui existe entre investisseurs Equity et dette senior apportée par les banques ou les fonds de dette immobilière senior.Dans la pratique, la stratégie de Zencap Asset Management consiste à se concentrer sur des opérateurs « small » ou «mid cap », qui rencontrent le plus de difficultés pour le financement de nouveaux projets, et de nouer avec eux des partenariats à fort alignement d’intérêts visant des rendements en mezzanine autour de 10 %.Le premier investissement réalisé au mois d’août par le fonds porte sur une opération en immobilier majoritairement résidentiel allemand, en partenariat avec un opérateur local spécialisé. Le fonds de Zencap Asset Management a apporté la dette mezzanine, qui vient combler le « gap » entre la dette bancaire disponible et l’apport en fonds propres du partenaire.Outre ce fonds, Zencap Asset Management qui est adossée au groupe OFI gère 6 fonds spécialisés sur l’investissement en dette décotée : dette structurée / titrisée, transactions de capital réglementaire et dette immobilière.
La proportion de ces instruments est passée à 15% des nouvelles émissions effectuées au 1er trimestre 2013, comparativement à une fourchette de 6%-9% sur les cinq dernières années, selon les données de Bloomberg. Avec le retournement du cycle des taux d’intérêt - faisant suite à des années de taux d’intérêt historiquement bas - le risque de duration est devenue une préoccupation croissante des investisseurs. De quoi alimenter la demande pour les obligations à taux variable (« Floating-rate notes - FRN ») parmi les investisseurs de « dette vanille », incapables de protéger leur exposition aux risques de taux d’intérêt à travers le marché des swaps. Cette demande pourrait pousser la part de FRN à des proportions encore plus élevées dans les années à venir, d’autant que le niveau actuel est encore bien en deçà de la moyenne de 24% pour le dernier cycle de hausse des taux d’intérêt au cours de la période 2004-2007, selon les données de Dealogic indique Fitch. Les émetteurs privés ont également la possibilité de recourir au marché des prêts bancaires pour leurs besoins de financement à taux variable. Mais l’offre est devenue de plus en plus rare dans certains secteurs et régions en raison de la nécessité pour les banques de renforcer leur capital et/ou de réduire leurs actifs pondérés par le risque. Les émetteurs peuvent facilement transformer une obligation à taux fixe en une exposition à taux variable et vice versa, en utilisant un swap. Le choix entre un taux fixe ou un taux variable et entre les prêts bancaires et les obligations sera donc déterminé par des facteurs tels que la flexibilité de remboursement, les covenants bancaires, les garanties et autres nantissements et le degré de complexité administrative nécessaire pour satisfaire les prêteurs bancaires. Cette année, les fabricants automobiles ont été les principaux émetteurs de FRN, avec des exemples comme le FRN émis en avril dernier par Daimler d’un montant de 250 millions d’euros sur 2 ans (notée ‘A-' ). L’appétit croissant des investisseurs pour les obligations à taux variable émises par les entreprises s’inscrit dans les initiatives récentes menées par certaines institutions financières, à l’image du fonds de 10 milliards d’euros, lancé en juin par AXA, dédié aux prêts, ainsi que dans la tendance croissante des souverains et des entités supranationales pour les émissions à taux variable.
Collecte nette Au cours du premier semestre 2013, les SCPI ont collecté un total de 1,10 milliard €. Si l’on constate un recul de ce flux d’investissement par rapport aux six premiers mois de 2012 (- 11,8%), le niveau atteint demeure dans la tendance forte des dernières années (+ 14,7% pour le premier semestre 2013 par rapport aux six premiers mois de 2011). A titre de comparaison, la collecte nette des SCPI atteignait 874 millions € en 2008 pour l’année entière et 869 millions € en 2009. Comme en 2012, le premier semestre n’a pas constaté de collecte en SCPI « Logement », l’agrément de la tout première SCPI Duflot ayant été annoncé le 18 juillet dernier. Marché secondaire Avec 243,9 millions € de parts échangées, le marché secondaire connaît une progression sensible (+ 47% par rapport aux six premiers mois de 2012) qui doit cependant être relativisée. Ce marché s'était monté à 403,29 millions € pour le total de l’exercice 2012 et il ne représente que 0,85% (taux de rotation semestriel) de la capitalisation des SCPI mesurée au 30 juin 2013. Surtout, les parts en attente se limitent à 0,17% de cet encours total. Le marché secondaire des SCPI ne connaît donc aucun signe de tension. Capitalisation Au 30 juin 2013, la capitalisation globale des SCPI atteint le niveau record de 28,55 milliards € (+ 4% par rapport au 31 décembre 2012). Cette capitalisation était de 22,3 milliards € à fin 2010 et de 17,3 milliards € à fin 2007. Pour Patrick de Lataillade, Président de l’ASPIM, « ces résultats sont très positifs dans un contexte économique qui complique la démarche d'épargne des particuliers et des investisseurs en immobilier. Dans ces circonstances, les récentes modifications du cadre juridique de ces fonds d’investissement, obtenues par le biais de l’ordonnance de transposition de la directive AIFM, constituent un encouragement fort pour les porteurs et les gestionnaires de SCPI. Ces derniers seront en mesure de renforcer leurs capacités d’intervention sur les marchés immobiliers afin d’en mieux saisir les opportunités ».
Associée gérante de Karente, société de consulting dans l'épargne salariale et l'assurance d'entreprise, Manuèle Pennera passe en revue l'offre faite aux salariés. Elle préconise la transparence et la simplicité dans les gammes et la professionnalisation de la surveillance des fonds.
Une étude sur l'épargne et le financement de l'économie, réalisée par l’institut d'études OpinionWay, révèle un très fort niveau d’attente des Français quant à l’orientation de l'épargne qu’ils confient aux établissements financiers vers le tissu productif français. Les Français trouvent légitime de conditionner la fiscalité avantageuse de l’assurance vie à ce qu’une partie de ses encours soit orientée vers le capital des PME françaises. Pour 3 Français sur 4, l'épargne des ménages placée à moyen ou long terme a non seulement pour finalité de produire un rendement pour l'épargnant, mais doit aussi permettre de créer de l’emploi et de soutenir l'économie française et régionale. 67% d’entre eux considèrent aussi que cette épargne devrait financer les entreprises nouvelles ou technologiques. (Question 1 - Slide 6 du sondage) Alors que l’assurance vie est le plus important placement financier des Français, avec près de 1.500 milliards d’euros, une majorité des souscripteurs d’assurance-vie (52%) estime normal que le maintien des avantages fiscaux attachés à ce placement soit conditionné à ce qu’une petite partie du contrat (5%) soit investie au capital de PME et d’entreprises innovantes, et ce même si cette fraction du contrat d’assurance vie n’est alors pas garantie. (Q6 - Slide 11) Cette proportion est même de plus de 60%, pour la population de Français dont le patrimoine financier excède 45K€, alors que cette population concentre à elle seule plus des 3/4 des encours de l’assurance vie. Plus les ménages sont aisés, plus ils sont favorables à cette mesure. Près de 9 Français sur 10 jugent également nécessaire que les banquiers et les assureurs, en tant qu’intermédiaires financiers, jouent un rôle plus actif pour soutenir le développement des entreprises. (Q2 - Slide 7) Alors que les épargnants français sont traditionnellement considérés comme peu enclins aux placements actions (seuls 12% d’entre eux en détiennent), dans un contexte de baisse de rentabilité des placements dits sûrs (livret A à 1,25%), 2 sur 5 se déclarent toutefois prêts à consacrer une part plus importante de leur épargne à des placements à rendements variables pour financer les entreprises et avoir la possibilité d’un meilleur rendement. Dans ce cas, 3 sur 5 accepteraient d’y allouer plus de 6% de leur capital disponible. (Q3 et 4 - Slide 8 et 9) Les avantages fiscaux et une meilleure transparence sur l’utilisation et l’utilité des placements sont les deux principaux leviers identifiés pour que la population des épargnants accroisse ses investissements dans des placements aux rendements variables. (Q5 - Slide 10 du sondage) Louis Godron, Président de l’AFIC, souligne : « L’orientation de l'épargne en France est archaïque, avec des dispositifs fiscaux qui favorisent toujours des placements de rente (livret A, assurance vie en euros), qui eux-mêmes sont très peu investis dans le tissu productif français. Cela aggrave la situation de pénurie de fonds propres des entreprises, cet « equity crunch » qui frappe particulièrement les PME et les start-ups. Cette situation a été dénoncée par les rapports Gallois, Berger-Lefebvre et Beylat-Tambourin. Les Français, le sondage OpinionWay le montre, font preuve d’une maturité très supérieure à ce que certains peuvent penser ; ils comprennent bien qu’il est légitime qu’une petite fraction de l???épargne qu’ils confient aux banques et assureurs-vie soit investie dans ce carburant essentiel à la croissance qu’est le capital des PME et entreprises innovantes. Il n’y aura pas de reprise robuste sans réalimentation de l'économie en fonds propres. Il est donc absolument nécessaire que les pouvoirs publics traitent enfin ce sujet. Orienter 5% de l'épargne longue des Français vers le capital des PME n’aura aucun impact sensible sur les marchés financiers, mais aura un impact décisif sur la capacité de nos entreprises à se projeter à nouveau dans des projets d’avenir, qui seuls pourront relancer croissance et emploi. » Charles-Henri d’Auvigny, Directeur général délégué d’OpinionWay, déclare : « Cette étude démontre que dans une période agitée, les Français font confiance aux entreprises pour redresser la situation économique et pour cela, certains sont prêts (40% d’entre eux) à apporter leur contribution financière aux entrepreneurs français et donc à prendre certains risques. Près de 9 Français sur 10 souhaitent que les banques et les assureurs jouent un rôle plus actif pour que leur épargne soit utilisée pour le développement des entreprises. Les pouvoirs publics européens et français doivent en tenir compte pour la mise en place des mesures liées à Bâle 3 et Solvency 2. »
Les chiffres 2013 de l’assurance fournis par Insurance Europe présentent une hausse de 68% des investissements des assureurs en 10 ans dans l'économie européenne. Le marché européen de l’assurance demeure le premier au monde en 2012 avec 33% de parts de marché des primes émises ; conservant une courte avance sur le marché américain (30%) et le continent asiatique (29%). Les chiffres clés du secteur récemment fournis par la Fédération européenne de l’assurance (Insurance Europe) font état de 1.100 Mds d’euros de primes émises en 2012 en Europe, en hausse de 2,5%. En Europe, les bancassureurs tiennent le plus grand réseau en assurance-vie alors que les affaires en dommages sont d’abord réalisées via le réseau des agents et courtiers. La France constitue le 3ème marché européen après l’Angleterre et l’Allemagne. En France, on compte environ 1.700 euros de primes par tête en assurance-vie et 1.000 euros de primes par tête en dommages. 50% des actifs européens sous gestion Insurance Europe rappelle l’importance du secteur pour l'économie en tant qu’employeur (930.000 personnes) et investisseur avec 8.400 Mds d’euros injectés dans l'économie en 2012 contre 5.000 Mds en 2002, dans les dettes souveraines, les obligations d’entreprises, les emprunts hypothécaires...Soit une augmentation de 68% en 10 ans. Avec 50% du total des actifs sous gestion, les assureurs sont les plus gros investisseurs institutionnels, devant les fonds de pension et les fonds souverains.
Aquico Wen, founder and chief investment officer at Esemplia Emerging Markets, an affiliate of Legg Mason which has recently been closed down, on Monday launched a joint venture in Hong Kong, in partnership with the Brazilian independent asset management firm Victoire Brasil Investimentos.The new structure, known as Victoire Asia Investments, will initially specialise in equities from emerging Asia. It is 50% controlled by the Brazilian asset management firm, and 50% controlled by Wen and his team. Wen will not be alone, and will work with a team of four people. “Aquico Wen (principal manager) is a senior analyst who will officially join VAI On 1 October 2013. Another senior investor and senior operational manager will arrive at VAI in early 2014. The fourth person will join the team in early 2014 as a senior analyst,” a spokesperson interviewed by Newsmanagers says.The association of Victoire Brasil and Wen, a Brazilian born in Taiwan, is not accidental: the two know each other well. Most members of the team at the Brazilian asset management firm worked with Wen for seven years at SSB Citigroup Asset Management.Victoire Asia Investments begins its activities with an Asian equity fund, which will invest in small and midcaps that are undervalued by the maket. The fund could eventually be launched in France. Victoire Brasil Investimentos (EUR800m in assets) has recently registered its first fund for sale in France.
Les banques espagnoles nationalisées pendant la crise n’ont plus besoin de fonds publics, a déclaré mardi le ministre de l’Economie, Luis de Guindos, dans une interview à la radio publique Cadena Ser. Le processus de vente de l’un de ces établissements - NCG Banco - a démarré et le gouvernement espère recevoir des offres avant la fin septembre, en vue d’enchères en octobre, a-t-il dit.
Une majorité de répondants pensent que des tendances telles que la gestion du capital, l’instabilité économique et les changements réglementaires impacteront significativement leur activité aussi bien sur les deux que les cinq prochaines années. Au cours des cinq prochaines années, l’intérêt se porte plutôt sur d’autres tendances, en particulier l’impact du changement démographique, le big data, la montée des médias sociaux, et les difficultés prévisibles dans le recrutement et la rétention des talents. Les entreprises sont essentiellement préparées à la gestion des tendances liées aux enjeux de l’assurance à savoir la gestion du capital et les évolutions réglementaires. Towers Watson, en collaboration avec l’International Insurance Society (IIS), a récemment mené une enquête auprès de plus de 500 experts de l’assurance pour déterminer quelles sont les tendances les plus préoccupantes pour les assureurs, et établir dans quelle mesure ils sont préparés à gérer leur impact potentiel sur les deux puis les cinq prochaines années. Les assureurs ont cité la gestion du capital et les changements réglementaires comme les deux tendances qui auront un impact significatif sur leur activité au cours de ces deux périodes et se sentent prêts à affronter ce défi. Mais le manque de préparation à d’autres tendances est plus inquiétant et permettra aux meilleures compagnies de se distinguer. Les répondants sont moins préparés à la montée des médias sociaux (29%), au « Big Data » (32%), et aux défis futurs liés au recrutement et à la rétention des talents (33%). Ce niveau inégal de préparation aux nouvelles tendances devrait faire réfléchir l’industrie - qui mériterait de se demander si une attitude de type déjà vu, déjà fait est une préparation adéquate pour ces tendances qui ne ressemblent à aucune de celles que nous avons connues jusqu'à présent. Pour télécharger l'étude : cliquez ici
Le Directoire de la société Immobilière Dassault, réuni le 23 juillet 2013 sous la présidence de Monsieur Olivier Costa de Beauregard, a arrêté les comptes semestriels clos le 30 juin 2013. Ces comptes semestriels ont été significativement impactés par la restructuration à venir de l’immeuble 230 bd Saint-Germain. Cet immeuble nécessite des travaux de réhabilitation importants indépendamment de sa destination finale. Un permis de construire et démolir a été accordé par arrêté en date du 15 mai 2013. L’orientation initialement donnée à cet immeuble, à savoir la création d’une opération hôtelière au travers d’une filiale n’a pas été poursuivie, entraînant ainsi la constatation en non valeur des frais d'études pour un montant d’un peu plus de 0,7 M€. L’estimation de cet immeuble, en valeur de marché, dans une perspective d’occupation commerce/bureaux a également conduit à une dépréciation proche de 6,2 M€, dans l’attente de la réalisation des travaux et de la location effective de l’immeuble. En sens opposé, la société Immobilière Dassault a repris une provision de 2,5 M€ sur l’immeuble Pierre 1er de Serbie, à la suite d’un accord avec le locataire sur le montant du loyer qui a permis de réévaluer significativement cet actif. Patrimoine L'évaluation semestrielle du patrimoine d’Immobilière Dassault fait ressortir une valeur hors droits au 30 juin 2013 de 330,2 M€, en progression constante (+0,31% par rapport au 31 décembre 2012). Les ajustements à la hausse des valeurs des immeubles, dont ceux du 23 Champs-Elysées et 36 rue Pierre 1er de Serbie, ont plus que compensé la baisse du 230 Bd Saint Germain. L’actif net réévalué (ANR) hors droits au 30 juin 2013 s'établit à 42,58€ par action, hors impact de la juste valeur des instruments financiers. Le cours de bourse au 28 juin 2013 (22,50 €) a progressé de +25% depuis le 1er janvier 2013 et fait encore ressortir une décote de 47,2% par rapport à la valeur de l’ANR. Structure financière Au 30 juin 2013, les capitaux propres d’Immobilière Dassault s'élèvent à 112,1 M€ contre 123,0 M€ au 31 décembre 2012. L’endettement financier net s'établit à 67,3 M€ au 30 juin 2013, contre 60,1 M€ au 31 décembre 2012. Le ratio loan-to-value s'établit à 19,4% de la valeur du patrimoine (droits inclus) au 30 juin 2013. Le ratio ICR de couverture du service de la dette s'élève à 4,7 au 30 juin 2013. Cette structure financière très solide confère à la Société une grande souplesse pour mener à bien ses projets immobiliers et continuer à revaloriser son patrimoine. Perspectives Comme annoncé récemment, la société Immobilière Dassault a mandaté les sociétés conseils Catella et Crédit Foncier Immobilier pour la vente en bloc de l’immeuble 6 place République Dominicaine, Paris 17e. Ce projet de vente s’inscrit dans la politique de cession d’actifs non-stratégiques d’Immobilière Dassault. Le conseil de surveillance de la Société se réserve néanmoins le droit de ne pas donner suite à cette opération en cas d’un prix non-conforme aux objectifs de plus-value attendus.
Monsieur Jean-Philippe Thierry, vice-président de l’Autorité de contrôle prudentiel depuis sa création en mars 2010, a souhaité mettre un terme à son mandat, à l'âge de 65 ans. M. Christian Noyer, Gouverneur de la Banque de France et président de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution, a vivement remercié M. Jean-Philippe Thierry et a rendu hommage à son action au sein de l’Autorité de contrôle : « En apportant à la nouvelle autorité tout son professionnalisme et sa grande connaissance du secteur de l’assurance, Jean-Philippe Thierry lui a permis d’atteindre les objectifs de la fusion et en particulier le renforcement d’un contrôle adapté à chaque secteur, contribuant ainsi au renforcement de la stabilité financière et de la protection de la clientèle ». Le Gouverneur de la Banque de France a saisi le gouvernement, conformément aux dispositions du Code monétaire et financier, pour pourvoir à son remplacement dans ses fonctions. Principales étapes de la carrière de Jean-Philippe Thierry : Diplômé de l’institut d'études politiques de Paris et d'études supérieures en sciences économiques, Jean-Philippe Thierry intègre GPA Assurances en 1978 où il occupe plusieurs fonctions avant d’en prendre la direction générale en 1985. De 1989 à 1998, il est directeur général puis président-directeur général d’Athéna Assurances et associé-gérant de Worms&Cie. En 1998, il rejoint le groupe Generali en tant que président-directeur général de Generali France puis président d’Europ Assistance. En 2001, il devient président-directeur général des Assurances générales de France (AGF) et président d’Euler-Hermes et de Mondial Assistance. Début 2006, il est nommé membre du directoire d’Allianz SE (Munich). De 1996 à 2008, il est également président de la Fédération française des sociétés anonymes d’assurance (FFSAA) et vice-président de la Fédération française des sociétés d’assurance (FFSA). En mars 2010, il est nommé par arrêté ministériel vice-président de l’Autorité de contrôle prudentiel, devenue Autorité de contrôle prudentiel et de résolution.
La Banque centrale européenne surveille attentivement les taux du marché monétaire et fera en sorte qu’ils ne montent pas trop, déclare Benoît Cœuré, membre du directoire de la BCE, dans une interview publiée ce week-end. Il se montre prudent sur le redressement de l'économie de la zone euro, insuffisant selon lui pour envisager à ce stade une hausse des taux directeurs de la BCE.
La plupart des sociétés du CAC 40 qui publié leurs résultats semestriels ont confirmé leurs prévisions annuelles ou les ont même relevées à l’image d’EDF ou de Safran. Une confiance d’autant plus notable qu’elle intervient après un premier semestre relativement difficile. Les stars du CAC 40 ont engrangé 32,1 milliards d’euros de profits nets en recul de 15,8 %, selon les données de Ricol Lasteyrie pour « Les Echos ». En excluant les valeurs financières, le repli atteindrait même 20 %. Les résultats sont globalement inférieurs aux attentes, selon Reuters. Il est vrai que la baisse des profits est due avant tout au recul de plusieurs mastodontes de l’indice vedette parisien, comme Total, BNP Paribas - qui affichent les plus gros bénéfices - ou encore GDF Suez, Sanofi et Orange. ArcelorMittal est passé dans le rouge. A l’inverse, Carrefour ou Accor, en perte au premier semestre 2012, se sont redressés.