Les performances enregistrées par la gestion traditionnelle durant la crise ont déçu de nombreux investisseurs, qui ont de ce fait scruté les résultats affichés par la gestion alternative. Dans le même temps, les évolutions réglementaires récentes ou à venir font converger les caractéristiques juridiques des deux univers. Ce contexte soutient l’intérêt des investisseurs, mais certains freins subsistent. Afin d’analyser en profondeur cette tendance, Instit Invest a réuni quatre spécialistes : Xavier Lattaignant, responsable « Equities & Alternative » chez SCOR Global Investments, Jean-Marc Stenger, directeur des investissements alternatifs, en charge du département multi-managers investment solutions de Lyxor AM, Julien Tizot, responsable multigestion alternative de AG2R La Mondiale et Jean-Christophe Wibault, chargé du suivi des investissements pour Aviva France. Les échanges de ce panel sont disponibles sous plusieurs supports : podcast et compte rendu Téléchargez le compte rendu complet de la conférence-débat Ecoutez le podcast de la conférence-débat
Par lettre de mission du ministre du travail, de l’emploi et de la santé, L’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) a été saisie d’une mission de contrôle des placements des régimes complémentaires obligatoires (RCO). Cette mission visait à : présenter un état des lieux des placements des RCO et de leur gestion : existence, qualification et adaptation des politiques de placement ; qualité de l’organisation de la gestion des placements par les organismes ; résultats de la politique de placement (composition des portefeuilles, rentabilité, risques) ; évaluer le cadre réglementaire et les modalités de suivi et de contrôle par l’Etat ; formuler des propositions en vue de l’amélioration du cadre réglementaire et du dispositif de suivi et de contrôle. La mission a conduit six contrôles sur pièces et sur place, contradictoires, dans les organismes suivants : la Caisse de retraite du personnel navigant de l’aviation civile (CRPN ou CRPNPAC) ; l’Institution de retraite complémentaire des agents non titulaires de l'État et des collectivités publiques (IRCANTEC) ; la Caisse d’assurance vieillesse des pharmaciens (CAVP) ; la Caisse autonome de retraite des médecins de France (CARMF) ; la Caisse de retraite des notaires (CRN) ; les fédérations AGIRC (Association générale des institutions de retraite complémentaire des cadres) et ARRCO (Association pour le régime de retraite complémentaire des salariés). L’IGAS a publié un rapport portant sur le contrôle des placements de régimes de retraite complémentaires obligataires (RCO). Daté de juin 2013, le document est plutôt critique sur la façon dont les placements des réserves - estimées à 110 milliards d’euros - ont été réalisés. Dans le détail, la mission a contrôlé 52 % du total des placements représentatifs des réserves des régimes complémentaires obligatoires - soit un ensemble représentant 54 milliards d’euros - d’où il ressort que certains portefeuilles comportent des produits risqués que les caisses ne sont pas autorisées à détenir en direct. En outre, l’adossement aux engagements est criticable, note le rapport. Concernant l’allocation stratégique des caisses, l’IGAS pointe une forte exposition au risque actions qui vient de la croyance que celles-ci présentent toujours à long terme un rendement plus élévé que les obligations, ce qui demeure discuté (...). A ce titre, la perte en capital n’est qu’une forme du surcroît de risque pris. En matière d’allocation stratégique, l’IGAS attribue cependant un bon point aux organismes d’assurance facutaltive comparables aux caisses ayant recours à une gestion par capitalisation. Elles font une part moindre aux actions et sont globalement plus prudentes, indique-t-elle. La mission a aussi constaté que des caisses détiennent des placements risqués et sans lien avec les besoins des régimes gérés. Après avoir relevée que les établissements choisissent une gestion active de leurs fonds dans l’attente d’une rentabilité supérieure qui n’est pas prouvée, l’IGAS note que certaines caisses investissent parfois dans les pays émergents, en contravention avec la réglementation qui limite la zone d’investissement aux pays de l’ OCDE. En outre, indique-t-elle, on trouve dans les portefeuilles des produits complexes et risqués que les caisses maitrisent mal tant en termes de valorisation que de suivi des risques (produits dérivés; titres structurés, FCPR, hedge funds). Autre grief, selon l’IGAS : les modalités de gestion ne sont pas à la mesure des sommes gérées et de la complexité des instruments financiers utilisés. Par manque de formation, les organes délibérants n’assument pas toujours leur rôle de contrôle de la direction, et les administrateurs, concentrent souvent leur attention sur l’allocation tactique et sur l’immobilier. Enfin, le rapport note que la gestion financière des réserves est marquée par un recours important aux OPCVM, essentiellement dédiés - ils représentent 85 % des fonds détenus en 2011 - qui ne doivent pas dispenser les caisses de mener un pilotage resserré de leurs gérants. Les conventions de gestion et les prospectus des fonds devraient être plus précis, rappelle la mission, qui considère que les caisses, de manière générale, ne disposent pas en interne des compétences adaptées à la complexité des instruments financiers qu’elles gèrent. Pour finir, la mission constate que les règles de déontologie sont largement améliorables dans les organes délibérants et parmi certains personnels des caisses, et que cette absence accroît les risques de gestion...
Franck Dussoge, 53 ans, prend la Direction Générale de Macif Gestion, en plus de ses responsabilités de Président du Directoire d’OFI Mandats. Franck Dussoge Macif Gestion est la ?liale du Groupe OFI, dédiée notamment à la gestion des mandats des sociétés d’assurance du Groupe Macif, premier actionnaire du Groupe OFI. Spécialiste de la gestion ISR, Macif Gestion compte 22 collaborateurs et gère plus de 28 milliards d’euros au 31 octobre 2013. Franck Dussoge, SFAF et CPA, a rejoint le Groupe OFI en qualité de Président d’OFI Mandats en mars 2012. Il a débuté sa carrière en 1985 au sein du Groupe Apicil où il a exercé diverses fonctions, la dernière en qualité de Directeur Technique et Financier. Il est Directeur Général Adjoint de la Mutuelle Drôme/Arpica Groupe EOVI de 2006 à 2007 puis Directeur Général Adjoint en charge de la comptabilité et des placements de la Matmut.
In an interview with Bluerating, Enrico Trassinelli, head of DNCA Finance for Italy, has announced that he has posted record inflows since the beginning of the year: EUR1.2bn. He says: “Italy is one of our preferred markets.”
Fundweb rapporte que Bank of America Merrill Lynch a été chargée par Lloyds Banking Group de placer auprès d’investisseurs institutionnels le reliquat de 21 % que le groupe britannique détient encore dans St James’s Place (SJP), placement qui devrait générer une plus-value de l’ordre de 95 millions de livres.Cette annonce intervient à l’expiration du délai de 180 jours que devait respecter Lloyds Banking Group avant de vendre d’autres titres de SJP.
GDF Suez et Crédit Agricole Assurances ont signé un partenariat stratégique de long terme dans l'éolien terrestre en France. A travers sa filiale Predica, Crédit Agricole Assurances entre à hauteur de 50% au capital de Futures Energies Investissement Holding (FEIH), filiale du géant français de l'énergie. Cette opération devrait se réaliser dans le courant du premier trimestre 2014 et permettra à GDF Suez de réduire son endettement net d’environ 400 millions d’euros. Le groupe dirigé par Gérard Mestrallet pourra grâce à ce partenariat stratégique concilier des objectifs ambitieux de croissance industrielle et d’optimisation de sa solidité financière, tout en privilégiant un fort ancrage au sein des territoires. De son côté, Crédit Agricole Assurances poursuivra ses investissements dans les infrastructures, en particulier énergétiques. En Europe, le Groupe GDF SUEZ s’est fixé pour ambition de développer son portefeuille dans les ENR et d’augmenter ses parts de marché dans l’efficacité énergétique. En France, il a l’ambition d’accélérer son développement afin d’accroître son parc de production en particulier dans l'éolien terrestre, pour le porter de 1 200 mégawatts (MW) installés aujourd’hui à plus de 2 000 MW à l’horizon 2016.
La « Silver économie », concept récent qui désigne le marché né du vieillissement de la population avec l’entrée des babyboomers dans une tranche d'âge au-delà de 60 ans, sera une opportunité de croissance et de création d’emplois, prévoit un rapport publié par le Commissariat général à la stratégie et à la prospective (Cgsp) début décembre 2013 (« La Silver économie, une opportunité de croissance »). Ce marché est aujourd’hui évalué à 424 milliards d’euros et pourrait croître de 150% au milieu du siècle compte tenu des projections démographiques. Le ratio de dépendance économique » (nombre de personnes de plus de 65 ans rapporté au nombre de personnes en âge de travailler) devrait passer de 28% en 2013 à 46% en 2050, souligne le rapport. Simultanément l’espérance de vie devrait « passer de 81 ans aujourd’hui à 86 ans en 2050 ». « Avec la production d’appareillages de domotique et de dispositifs d’assistance, la Silver économie sera aussi génératrice d’emplois industriels et techniques (...). De nombreux secteurs seront largement impactés : le tourisme, les loisirs, le BTP (adaptation des logements), et plus largement tout ce que l’on appelle la « e-autonomie » (téléassistance active ou passive, géoassistance, vidéovigilance, télémédecine, chemin lumineux, etc...)». Mais la Silver économie « englobe aussi les transferts intergénérationnels, la consommation des seniors, ou encore les placements des âgés dans des produits d'épargne plus productifs et davantage orientés vers l’industrie ». Le 24 avril 2013, le gouvernement a lancé une filière spécialisée, la Silver économie, avec l’objectif d’aider le secteur à atteindre une « taille critique de rentabilité », explique le rapport. Pourtant la silver économie a encore du mal à émerger, indiquent les auteurs. Pour lire la suite, cliquer ici
A Dutch asset management firm from the 1990s, Kempen Capital Management, an affiliate of the bank Kempen & Co, now manages about EUR30bn. A few years ago, the structure took on markets other than the Netherlands, including France, where it is managing two mandates for the French pension fund, the Fonds de réserve pour les retraites (FRR). In an interview, Paul Gerla, CEO of Kempen CM, presents his company.
In an interview with Financial News, Pascal Duval, CEO of Russell Investments for Europe, the Middle East and Africa, has announced that “we have aggressive plans for 2014.” For institutionals, the asset management firm is heavily pushing fiduciary management and liability-driven investment. Duval also announced the opening of an office in Milan a few days ago, where six people are based, a number which will increase to eight in the next two months. “We will recruit more personnel for Italy and expend our retail activity in Italy.”
Paul Abberley, qui était responsable des investissements et a aussi été directeur général par intérim chez Aviva Investors, a quitté la société fin novembre. Son départ serait indépendant des nombreux autres départs qui ont touché la société de gestion.Ce départ intervient alors qu’Euan Munro doit rejoindre Aviva Investors en tant que CEO en janvier.
Quel institutionnel possède plus de 4000 CD de musique classique ? Qui a géré un night-club dans ses jeunes années ? Vous le saurez bientôt grâce à Instit Invest. D'ici là, et avant d'entonner gaiement les chants de Noël, nous vous proposons de télécharger la playlist des zinzins... ou de puiser dans leurs passions quelques idées de cadeaux de Noël. Jingle bells !
le FRR a lancé une procédure adaptée visant à sélectionner un prestataire d’analyse des risques extra-financiers de son portefeuille. A l’issue de cette procédure, le FRR a retenu l’offre présentée par la société EIRIS Ltd. Le marché a été attribué pour une durée de deux ans renouvelable une fois pour une période d’un an. La sélection de ce prestataire s’inscrit dans le cadre de la mise en oeuvre de la stratégie d’investissement responsable du FRR. La mission du titulaire du marché est de permettre au FRR de prévenir et de suivre les risques extra financiers susceptibles d’avoir un impact sur sa réputation par l’analyse systématique de la totalité de son portefeuille et par la mise en place d’un système d’alertes. Un risque d’image pourrait en effet apparaître dès lors qu’un émetteur, dans lequel le FRR est investi, aurait enfreint, de par ses agissements, une norme ou une convention internationale ratifiée par la France. Cette vigilance, qui s’applique de façon transversale à l’ensemble du portefeuille du FRR, s’ajoute à celle que doivent exercer les gérants du FRR en la matière. Pour superviser l’ensemble de ce dispositif, un comité de l’investissement responsable, émanation du Conseil de surveillance a été créé en 2008. Il se compose du Président du Conseil de surveillance, d’un membre du collège représentant les organisations syndicales de salariés et d’un membre du collège représentant les organisations syndicales d’employeurs, auxquels sont adjointes deux personnalités externes qualifiées et, en tant que de besoin, le prestataire sélectionné. Le comité dispose d’une palette d’actions allant du dialogue avec les émetteurs jusqu'à, en ultime recours, la décision d’exclure l'émetteur d’un titre du portefeuille du FRR dans les cas de violations répétées auxquelles il aurait refusé de mettre fin. La décision d'éviction intervient toujours en concertation avec les gérants d’actifs du FRR et au terme d’une analyse approfondie et contradictoire de la situation.
La cérémonie de remise de prix récompensant les investisseurs institutionnels Les Couronnes Instit Invest a rassemblé plus de 350 personnes à la salle Wagram à Paris, jeudi 28 novembre. 9 prix ont été décernés en présence de Monsieur Stéphane Bern et du Prince Jean d’Orléans. Retrouvez les lauréats et les éléments marquants de la cérémonie dans ce diaporama.
Fort de l’expérience de ses experts, GENERATIONS E.R.I.C a procédé à une analyse approfondie de la situation de la participation et de l'épargne salariale, de laquelle il ressort les points suivants : Constat : la participation a perdu de son sens politique Entre ce qu’elle était dans l’esprit de son concepteur, le Général de Gaulle, et sa réalité aujourd’hui, la « participation des salariés aux fruits de l’expansion » a perdu de son sens politique. Lire la suite en pièce jointe
Trois facteurs apparus ces dernières années promettent de changer durablement la manière dont les directions financements-trésorerie de nombreux groupes opèrent. D’abord, la volonté de désintermédier plus largement la structure de la dette, en réponse à Bâle III, implique une spécialisation accrue des équipes en charge des financements. Ensuite, l’augmentation notable du niveau de volatilité observé depuis le début de la crise, tant sur les matières premières que sur les devises, accentue l’importance de la problématique risque et les ressources à y consacrer. Enfin, l’avènement d’un espace unifié pour les paiements en euros amène à repenser l’organisation de sa trésorerie en Europe pour raisonner désormais à l'échelle du Vieux Continent. Sur ces volets financements, risques et cash management, des décisions structurantes s’imposent. Mais lesquelles ? Comment aborder le changement ? Pour apporter des éléments de comparaison à chaque responsable curieux de calibrer la fonction financements-trésorerie au sein de son organisation, l’Association française des trésoriers d’entreprise (AFTE) et bfinance ont mené cet été une vaste enquête. Un questionnaire en ligne, centré sur les ressources allouées à chacune des grandes missions de la DFT, a été envoyé plus de 300 entreprises françaises. Un tiers d’entre elles ont répondu, permettant d'établir un panorama inédit de la diversité des DFT, qu’il conviendra de réactualiser dans le futur pour saisir les évolutions. En s’intéressant tant aux organisations mises en place au sein des PME-ETI qu’au sein des grands groupes, l’enquête distingue les différents seuils où les équipes de la DFT grandissent et s’ouvrent aux profils spécialisés. L’enquête permet également d’apprécier l’impact d’une série d’optimisations communément déployées par les trésoreries (harmonisation informatique, centralisation, mutualisation/externalisation des activités). Les enseignements de ce travail sont multiples. Ils ne se limitent pas à rappeler la nécessité de s’interroger régulièrement sur l'évolution des besoins de son entreprise en matière de financements-trésorerie. Ils invitent chaque responsable à ne plus attendre pour optimiser sa structure lorsque cela est possible, dans l’objectif de redéployer ses ressources vers de nouvelles missions comme la gestion des risques ou encore les territoires de complexité que représentent pour un trésorier les marchés émergents. Pour accéder à l'étude, cliquer ici
Novethic a lancé mardi le Cercle des institutionnels, censé rassembler des investisseurs « animés par la volonté d’identifier et de comprendre les risques environnementaux, sociaux et de gouvernance pesant sur leurs investissements pour mieux les maîtriser », selon le centre de recherche sur l’investissement responsable. Les deux membres fondateurs du groupement sont la Caisse des Dépôts, la maison mère de Novethic, et AG2R La Mondiale. Ils ont été rejoints par le Fonds de réserve pour les retraites (FRR) et bientôt l’Erafp. Deux autres acteurs institutionnels devraient également prochainement se manifester, a indiqué Anne-Catherine Husson Traore, directrice générale de Novethic, lors du colloque organisé par l’agence. « Nous comptons être une dizaine de membres d’ici à la fin de l’année prochaine ». Ce Cercle aura vocation à se réunir chaque trimestre autour d’un thème choisi par ses membres et éclairé par plusieurs experts. Il pourra s’agir de la bulle carbone, de la proportion de femmes dans les conseils d’administration, de l’huile de palme ou de l’accès à l’eau...
Bouygues Telecom va intégrer prochainement la 4G dans ses offres mobiles low-cost B&You, indique l’opérateur sur son blog. Cette décision intervient deux jours après l’annonce par Free Mobile de l’intégration sans surcoût du très haut débit mobile dans ses forfaits. «Bouygues Telecom avait décidé, pour Noël, de transformer ses récents succès 4G en généralisant l’accès à la plupart de ses offres. Les récents mouvements de nos concurrents nous amènent à prendre la parole avec un peu d’avance», indique B&You. La date et les tarifs ne sont pas précisés.
Dans la période économique chahutée que nous traversons, une sévère rigueur budgétaire s'est imposée, couplée à une politique monétaire ayant consisté à déverser plus de 9000 milliards de dollars de liquidités dans les grandes économies depuis 2007.
Icade a signé un Contrat de promotion immobilière avec le Groupe AG2R La Mondiale pour la réalisation d’un immeuble de 15 000 mètres carrés de bureaux et 990 mètres carrés de commerces sur le lot T6C de la ZAC Paris Rive Gauche. En 2012, Icade avait remporté le concours de promoteurs-architectes lancé par la SEMAPA avec un projet innovant de Marc Mimram dont la qualité architecturale avait séduit le jury. L’immeuble-pont franchissant le faisceau ferroviaire de la gare d’Austerlitz sur près de 60 mètres sera réalisé en structures métalliques montées sur les ponts mitoyens et ripées progressivement sur les deux files d’appuis livrés par la SEMAPA. Il constitue en ce sens une prouesse technique jamais réalisée en Europe. Le permis est en cours d’instruction, le démarrage des travaux est prévu au 2ème trimestre 2014 pour une livraison 3ème trimestre 2017.
SAGALINK Consulting accompagne les sociétés de gestion dans leur stratégie de développement en Europe, Amérique Latine et Asie. Nos consultants aident ainsi les gérants d’actifs dans la définition de leur stratégie commerciale à l’international, de leur offre, de leur connaissance des types d’investisseurs, des obligations réglementaires, des canaux et plateformes de distribution propres à chaque pays. Pour la sélection de prestataires locaux et notamment le choix de distributeurs d’OPCVM, notre cabinet a rédigé il y a quelques mois un premier volet sur les bonnes pratiques pour la mise en ??uvre d’un partenariat avec un TPM. Lire la suite en pièce jointe
Following the sale of its private management activity to Standard Life Investments, Newton will revise its product strategy, Investment Week reports, based on an interview with Simon Pruke, chief investment officer. The firm will now be focusing its development on three types of products: absolute return funds, fixed income, and active management strategies. Newton also plans to build its presence in multi-asset strategies.
Olivier Grolleau, responsable de la gestion diversifiée à la CRPN, nous présente les choix de son institution en matière d'allocation d'actifs et détaille notamment le mode de gestion choisi pour le non coté.
Lignes de force du scénario 2014 La fin de l’année est l’occasion de partager notre scénario 2014, qui se révèle proche du consensus alors qu’il y a un an notre scénario sur les marchés était, à raison, plus optimiste que le consensus. L'économie mondiale est vue en accélération, s’extirpant, grâce au retour de la croissance en Europe, du niveau bas de 3% auquel elle évolue depuis 2 ans, pour remonter vers 3.5%. Le G4 (USA, Europe, Japon, Chine) représente 80% de la production mondiale, or la croissance de chacune de ces zones est prévue soit en accélération (USA, Europe) soit stabilisée à un niveau plutôt élevé (Chine, Japon), ce qui arithmétiquement, fait plus que compenser l'éventuel poursuite du ralentissement dans certains pays émergents. L'énergie du Japon pour sortir de l’ornière ne peut être mise en doute, ni l’inflexion bienvenue de la politique économique chinoise pour rééquilibrer la croissance. Les USA renoueraient avec le rythme « sous-jacent » de leur économie, soit une croissance de 3%, jusqu’ici bridée par le conservatisme budgétaire du Tea Party. Dernier point mais non des moindres, l’Europe après deux ans de récession aggravée par ses dissensions internes, rattrapera en 2014 le wagon de la croissance mondiale, pour une raison simple : l’essentiel des efforts d’ajustement budgétaire est derrière elle, avec 1.5% du PIB en 2012, 0.75% en 2013 et 0.25% en 2014. La stagnation économique française est de ce point de vue logique, la France ayant entamé son effort après les autres. Lire la suite en pièce jointe
La Mutuelle Générale a été l’une des premières mutuelles françaises à annoncer, la semaine dernière, la délégation totale de la gestion de ses actifs à trois sociétés françaises. Dans le même temps, l’Erafp, chargé de faire fructifier les primes et participations pour la retraite des fonctionnaires, a annoncé la sélection de trois sociétés de gestion externe pour ses investissements dans les petites capitalisations françaises. Ces annonces soulèvent une question : pourquoi et comment nos caisses de retraite, assureurs ou mutuelles confient-ils notre argent à l’extérieur en attendant de nous le reverser ? Un devoir de transparisation « C’est une décision de bon sens, mais qui nous a aussi été dictée par la réglementation prudentielle Solvabilité II et le devoir de transparisation qu’elle impose », explique Christophe Harrigan, directeur financier de La Mutuelle Générale. Sous ce jargon technique, l’idée de la réglementation européenne est de contraindre les assureurs à savoir exactement quels risques sont contenus dans leurs portefeuilles d’investissement et à mettre en face suffisamment de fonds propres. Avant sa décision, La Mutuelle Générale comptait 15.000 lignes d’investissement réparties dans 60 sociétés de gestion. Ces chiffres vont baisser à respectivement 1.000 et 3 ! Le gain en termes de coût, de lisibilité et de gestion des risques paraît évident. L’Erafp de son côté délègue tout ce qui n’est pas obligations d'émetteurs publics, et le Fonds de réserve pour les retraites (FRR) a lui été soumis dès sa création en 2001 à une règle de délégation totale. Tous deux ont en outre l’obligation de le faire via le Code des marchés publics. Lire la suite : cliquez ici
Les institutionnels européens tardent à concrétiser leurs engagements d’intégrer des critères ESG dans leur gestion financière. En 2013, l’enquête unique en Europe menée par Novethic a permis de recueillir l’opinion de 165 investisseurs de long terme (caisses de retraite, fonds de pension, assureurs...) dans 12 pays, représentant plus de 5000 milliards d’euros d’actifs. Globalement, les institutionnels interrogés maîtrisent mieux le concept d’investissement responsable comparativement aux éditions précédentes. 60% combinent plusieurs stratégies - sélection d'émetteurs sur des critères ESG, accompagnement dans leur démarche de développement durable et exclusion de titres à risques - pour exercer une pression plus forte sur les émetteurs. La motivation principale d’un tiers du panel à intégrer des enjeux ESG est la maîtrise des risques de long terme. Pourtant, la mise en ??uvre de stratégies concrètes d’investissement responsable reste lente : peu sont déployées pour toutes les classes. De plus, les politiques restent des engagements généraux : seuls 10% du panel a déployé une ou plusieurs politiques sectorielles définissant les standards minimum en deçà desquels ces investisseurs ne vont plus sur des secteurs sensibles (mines, énergie nucléaire, huile de palme, etc). La grande hétérogénéité des convictions, des motivations et des pratiques des investisseurs institutionnels européens reste enfin un obstacle à la généralisation d’un investissement responsable efficace pour inciter les entreprises à faire plus et mieux sur le développement durable. Téléchargez l’enquête Les obligations environnementales et sociales, un instrument financier prometteur Avec cette nouvelle étude, le centre de recherche de Novethic analyse le développement rapide d’un nouveau type de produits financiers : les obligations environnementales et sociales. Ces émissions représentent près de 8 milliards d’euros dans le monde depuis le début de l’année 2013. Elles sont réalisées par des institutions financières comme la Banque Mondiale ou la Banque Européenne d’Investissement mais aussi par des collectivités locales ou encore des entreprises, à l’image d’EDF qui vient de lever 1,4 milliard d’euros sur les marchés financiers pour sa filiale dédiée aux énergies renouvelables. Cette nouvelle dimension de l’investissement responsable intéresse au premier chef les investisseurs de long terme qui se sont engagés à intégrer des critères ESG. Téléchargez l'étude qui décrit : L’objectif : trouver les moyens de financer la transition écologique. La cible : les investisseurs responsables en quête de fléchage environnemental et social de leurs placements. Les garanties : les émetteurs s’efforcent d’allier bonne notation financière et extra-financière et inventent de nouveaux modes de traçabilité et de garanties pour valoriser auprès des souscripteurs les qualités environnementales et sociales de leurs émissions obligataires.
Quels sont les actifs dont vous déléguez la gestion à l’extérieur ? Nous déléguons seulement 4 % des 75 milliards d’euros que nous gérons à long terme au sein de la section générale. Il s’agit d’actifs pour lesquels nous pensons ne pas avoir la masse critique suffisante pour les gérer en interne. Cela concerne par exemple la poche actions internationales qui s'élève à moins de 1 milliard d’euros et qui est investie sur les actions américaines, japonaises et émergentes. Nous déléguons également le « private equity » non français et quelques fonds immobiliers internationaux. Procédez-vous par appel d’offres ? Nous préférons investir directement en OPCVM ou en ETF, plutôt que d’octroyer des mandats pour plusieurs années par appel d’offres, une procédure longue et peu adaptée à la souplesse et la réactivité que demandent aujourd’hui les marchés actions internationaux. Mais analyser tous les OPCVM demande aussi du temps ? Dans cette gestion déléguée, la majorité de nos investissements se fait à travers des ETF (fonds indiciels cotés). Ce sont des instruments souples et moins chers qu’un fonds géré de manière active. Nous le faisons parce qu’il s’agit de petites poches. Nous avons en effet un biais très français et européen dans nos encours. Nous savons que la surperformance moyenne par rapport aux indices que nous générons sur notre portefeuille d’actions européennes (plusieurs centaines de points de base par an depuis cinq ans) géré en interne, ne peut pas être générée par les actions internationales et les ETF. Notre gestion active long terme, à faible rotation, a une vraie valeur ajoutée. Des évolutions en vue? Nous regardons les évolutions du marché essentiellement sur les fonds de dette. Avec le désengagement des banques du financement de l'économie, ceux-ci se développent et il y a peut-être des opportunités à saisir. Nous avons par exemple participé à la création du fonds Novo avec d’autres assureurs pour investir dans des ETI françaises. Dans ce cas précis, un appel d’offres avait été décidé pour sélectionner les gérants.
Free Mobile va facturer la 4G au même prix que la 3G, soit à 19,99 euros (15,99 euros pour les abonnés au fixe). L’opérateur, qui dit couvrir 1.000 villes en France en très haut débit mobile, espère ainsi couper l’herbe sous le pied de ses concurrents, qui tentent de restaurer leurs marges en proposant des offres plus coûteuses pour accéder à des services plus rapides. Une annonce qui intervient à quelques semaines de Noël et alors que ses trois concurrents, Orange, SFR et Bouygues Telecom ont déjà ouvert leur réseau 4G.