Depuis la nomination d’Eric Lombard au poste de directeur général de Generali France, la place de Stéphane Dedeyan au sein du groupe italien n'était pas encore clairement définie. Une incertitude révolue depuis le 18 décembre, date à laquelle il a été nommé officiellement directeur général délégué de la compagnie française. Stéphane Dedeyan vient d'être nommé directeur général délégué de Generali France. Alors qu’il était en charge de la direction de l'épargne patrimoniale, du développement et de la distribution de Generali France, son nom avait notamment circulé pour prendre auparavant la direction générale française, avant l’annonce officielle de la nomination d’Eric Lombard. Numéro deux au niveau opérationnel L’arrivée de l’ancien PDG de BNP Paribas Cardif aurait pu, selon certains observateurs, rendre un tant soit peu instable la situation de Stéphane Dedeyan au sein de Generali France.Par cette nomination, le groupe italien mené par Mario Greco montre au contraire compter sur ce membre du comité de direction générale en faisant ainsi de lui le numéro deux de la supervision des opérations France.
In a video interview with Bluerating, Paolo Sarno, who has been appointed as country head of Financière de l’Echiquier in Italy, says that he is aiming for EUR1bn in assets under management in the country. The French firm, which has EUR7.5bn in assets, has just opened an office in Milan, which is also its first office abroad. Italy is its second-largest country in terms of assets, after France. The Italian experiment by La Financière de l’Echiquier began nearly 10 years ago, with the distribution of the firtst funds via an Italian insurance firm. Sarno joined the firm in 2006, and there are now three people covering the Italian market for the French boutique. Sarno says that if the Italian experiement is a success, La Financière de l’Echiquier will open other offices in other countries, such as Switzerland, Belgium and Germand, where the firm already has its funds on sale.
Le président du conseil d’administration d’UBS, l’Allemand Axel Weber, estime que le groupe suisse se trouve à mi-chemin de sa transformation. Sa mission sera achevée notamment lorsque l'établissement répondra aux nouveaux défis posés par le législateur. Parmi les objectifs fixés par l’ancien patron de la Bundesbank figure encore la concrétisation de la nouvelle stratégie, indique-t-il dans une interview accordée à l’hebdomadaire allemand Die Zeit. Pour mémoire, la stratégie d’UBS vise à se concentrer sur la gestion de fortune, tout en réduisant les risques dans les activités de banque d’investissement.
A l’occasion de l’Emerging Manager Day 2013, organisé par Morningstar, une table ronde institutionnelle s’est tenue mercredi matin au Centre Paris Victoire sur le thème « Comment et pourquoi les institutionnels sélectionnent les nouveaux gérants ? » Actuellement, 630 sociétés de gestion agrées par l’AMF se disputent le marché et environ une cinquantaine se crée chaque année. La preuve que le développement des nouvelles sociétés de gestion est possible parmi les plus anciennes. Roland Laskine, rédacteur en chef du Figaro Bourse, était en charge d’animer la table ronde. Etaient présents : Jean Eyraud, président de l’AF2i Philippe Desfossés, directeur de l’ERAFP Philippe Dutertre, directeur du développement de l’ISR du groupe AG2R La Mondiale Louis Péponnet, directeur général de la Caisse de Retraite des Notaires (CRN) Jean-Tristan Parodi, responsable de la gestion déléguée compte propre de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) Alain Leclair, président d’Emergence Isabelle Reux-Brown, directeur général délégué de Vega Investment Managers
Les réformes que vise la Commission européenne vont-elles bien dans le sens d’une meilleure protection de vos investissements ? Pas si sûr, et pour plusieurs raisons. Le projet va créer une sur-réglementation qui s’ajoutera à celle de la directive Ucits et qui aura comme inconvénient fondamental d'être difficilement modifiable, compte tenu de la complexité et de la longueur du processus législatif européen. C’est pourquoi nous préférerions que la régulation des fonds monétaires reste dans le « scope » des régulateurs nationaux et de l’Esma. La réforme de 2010 de ce dernier allait dans le bon sens. Le projet de la Commission va créer différents surcoûts de gestion, pas vraiment justifiés alors que les perspectives de rendement des fonds monétaires sur les années prochaines resteront, on le sait, très faibles. Ces surcoûts vont conduire à raréfier l’offre et à une concentration des acteurs de la gestion monétaire, avec les conséquences tous azimuts que l’on peut imaginer. Enfin, à vouloir trop réglementer, il va en fait réduire les capacités de liquidité des fonds de trésorerie, pourtant essentielles pour les investisseurs et les trésoriers. Les institutionnels français ont-ils encore besoin ou envie d’investir dans les fonds monétaires, au regard de la chute des rendements ? Oui. Notre enquête annuelle montre que le poids des liquidités chez les investisseurs oscille, en moyenne, entre 6 et 10 % de leurs encours, avec des écarts bien plus importants selon la nature des institutions, ce niveau pouvant atteindre parfois 100 %. Chez les trésoriers, les fonds de trésorerie restent un outil incomparable de placement du fait des différentes sécurités qu’ils apportent. Leur poids dans le bilan des entreprises et les modes de placement dépendent des rendements offerts, mais également d’autres éléments comme le volume de la trésorerie disponible, les anticipations en besoins en fonds de roulement (BFR), la situation de la courbe des taux. Cela peut être pour les uns un placement récurrent, pour d’autres un placement d’attente ou un moyen pour ajuster la duration d’un portefeuille. Ces simples exemples montrent que vouloir restreindre la gestion de fonds de trésorerie à un seul modèle de gestion réglementaire serait totalement inapproprié et même absurde. Contrairement à ce que la Commission écrit dans l’exposé des motifs du projet de règlement, les fonds monétaires et de trésorerie ne servent donc pas qu'à régler la paie du personnel ! Laissons les gérants développer des gammes de fonds avec différents objectifs de performance et de risque de taux ou de crédit.
Pierre Mie Le Conseil d’administration du Centre technique des institutions de prévoyance (CTIP) réuni le 17 décembre a élu à sa présidence Pierre Mie, issu du collège des employeurs (Medef). Membre depuis un an du Conseil d’administration du CTIP, Monsieur Mie, 53 ans, succède à Bernard Lemée. Conformément aux règles de la gouvernance paritaire, le Vice-président du CTIP est Bernard Daeschler (CGT). Directeur des affaires sociales du groupe Air France depuis 2007, Pierre Mie a effectué sa carrière au sein de la compagnie aérienne dans différentes directions (industrielle, opérations, ressources humaines). Il a notamment exercé les fonctions de responsable des relations avec les institutions représentatives du personnel et de directeur délégué protection sociale et santé. Très impliqué dans le dialogue social au sein du groupe Air France, il est également Vice-président du Conseil d’administration d’Humanis Prévoyance. « Je souhaiterais remercier Bernard Lemée pour le travail mené au service des institutions de prévoyance. Sous son impulsion, le CTIP a su accompagner la modernisation de nos institutions et de leur gouvernance leur permettant de s’adapter à un environnement en mouvement. Je suis reconnaissant de la confiance que me témoigne aujourd’hui le Conseil d’administration du CTIP. Les défis restent nombreux et de nature extrêmement diverse : généralisation de la complémentaire santé dans les entreprises, gouvernance des institutions, normes de solvabilité, compétitivité... Cette liste, non exhaustive, souligne la nécessité de rester collectivement mobilisés et de poursuivre l’effort entrepris», a déclaré Pierre Mie. Le Conseil d’administration a également choisi le futur délégué général du CTIP en remplacement de Jean-Louis Faure qui fera valoir ses droits à la retraite en 2014. C’est la candidature de Jean-Paul Lacam, actuel directeur général délégué d’Humanis, qui a été retenue. Les administrateurs ont choisi un grand professionnel du monde paritaire, actuaire et expert de la gestion des institutions de prévoyance et des groupes de protection sociale. Il intégrera le CTIP au premier semestre 2014 et prendra ses fonctions de délégué général au plus tard le 1er juillet 2014 selon un calendrier établi par le Conseil d’administration.
Alors que les grands réassureurs mondiaux ne consacrent à l'immobilier qu'une part minime de leurs actifs, la Caisse Centrale de Réassurance (CCR) a pris une option radicalement différente. Karine Robidou, Responsable du service immobilier, nous a expliqué pourquoi, et comment ces investissements sont gérés.
Pictet Asset Management is expected to finish the year 2013 with net inflows of nearly EUR2bn in Italy, “due to solid relationships with our partner distributors,” says Luca Di Patrizi, managing director and head of Italy at Pictet AM, in an interview with Bluerating. The Pictet-Global Megatrend Selection, a thematic equity fund, has been the most successful with distributors. For bonds, the preferred investment solution of clients is the Pictet-EUR Short Term High Yield.
Le premier syndicat de médecins généralistes, MG France, a demandé lundi la démission de l'équipe dirigeante de la caisse de retraite des médecins dont la gestion a été épinglée par l’Inspection générale des affaires sociales (Igas). Dans un rapport publié la semaine dernière, l’Igas estime que les caisses de retraite des professions libérales placent l’argent des cotisants de manière risquée. Le portefeuille de la caisse des médecins (CARMF) est ainsi composé à 40% d’actifs « non admissibles » au sens de l’Igas, c’est-à-dire trop risqués compte tenu des enjeux financiers pour les retraités et futurs retraités. Les inspecteurs citent en exemple l’acquisition par la caisse d’un domaine viticole classé Saint-Emilion grand cru. « Le syndicat des généralistes rappelle que les réserves actuelles de la CARMF constituent les futures retraites des médecins » , écrit MG France dans un communiqué. Selon le syndicat, les risques excessifs pris par le président dans sa gestion de la CARMF ont eu pour conséquences des pertes importantes lors des krachs boursiers de 2008 et 2011 », entraînant « « une nouvelle augmentation des cotisations et « le blocage du montant des retraites servies ». « MG France estime que l'équipe responsable de cette gestion catastrophique doit en tirer les conséquences et présenter sa démission », est-il ajouté.
Joaquim Pinheiro, 46 ans, est nommé directeur général de Maaf assurances, à compter du 1er janvier 2014. Il succèdera à Etienne Couturier, qui a fait valoir ses droits à la retraite. Joaquim Pinheiro Diplômé de l’Ecole nationale de la statistique et de l’administration économique (Ensae), d’un DESS en marketing de l’université Paris-Dauphine et du Centre des hautes études d’assurances (Chea), Joaquim Pinheiro a démarré sa carrière en 1996, en tant que directeur du service clientèle de GMF Vie, société dont il est promu, cinq ans plus tard, au poste de directeur général. Ancien directeur général délégué du groupe Covéa Parallèlement à ses fonctions au sein de GMF Vie, il est nommé, en 2003, en tant que directeur produit, technique vie et offre financière d’Azur-GMF, fonction qu’il exerce jusqu’en 2006. En 2008, il rejoint le groupe Maaf en tant que directeur général délégué ressources et devient également directeur général délégué au sein du groupe Covéa, au sein duquel il est chargé des ressources humaines et de la mise en place de Covéa Achats.
In an interview with Il Sole – 24 Ore, Giuseppe Vegas, chairman of the Italian financial market authority Consob, expresses surprise at BlackRock’s investment in more than 10% of capital in Telecom Italia, without the Italian regulator being informed. Consob immediately sought to contact the asset management giant, unsuccessfully. At the same time, it launched a formal demand for information and, in line with the rules in force, blocked the voting rights for the undeclared stake. Vegas is speaking of “informative manipulation.”
Verrazzano Capital Management, the French hedge fund based in Paris and founded at the end of 2011 by the former Gartmore star manager, Guillaume Rambourg, is planning to open an office in London next year, Financial News reports. “It makes sense for us to be closer to our investor base, and so not to let opportunities pass,” Rambourg explains in an interview with the British website. From 2014, two or three Verrazzano employess will migrate to London, the director says. The firm has the wind at its back. Its asstes have increased from USD280m at the time of the launch of its first fund in March 2012, to USD625m currently.
Le groupe OFI doit détailler aujourd’hui sa nouvelle organisation. Gérard Bourret, son directeur général, devrait confirmer la fusion de Ofi Asset Management, Ofi Mandats et Macif Gestion qu’il avait esquissée il y a quelques mois, notamment dans une interview donnée à l’Agefi. Cette réorganisation intervient alors que l’on a appris le 11 décembre dernier la nomination de Franck Dussoge, président du directoire d’OFI Mandats, à la fonction de directeur général de Macif Gestion. Le nouveau promu conserve néanmoins son poste à la tête d’OFI Mandats.
Sauf événement exceptionnel, en 2014, le CAC 40 suivra la tendance des Bourses mondiales, a précisé Pierre Guillemin, directeur allocations d’actifs et actions chez Swiss Life Asset Management dans une interview donnée à L’Agefi. Selon lui, les mouvements observés aujourd’hui sont davantage liés à des prises de bénéfices «prudentielles» après une excellente année boursière plutôt qu'à un retournement durable de la tendance qui serait en contradiction avec les données économiques actuelles.Mais, a prévenu le responsable, les investisseurs tiendront compte des objectifs de réduction de la dette des Etats par rapport au PIB. Ils se positionneront davantage sur les pays montrant les signes de progrès les plus manifestes sur leurs niveaux d’endettement car ce sont - et seront - les meilleurs soutiens à la croissance, a indiqué Pierre Guillemin.
Jean-Claude Guimiot Jean-Claude Guimiot, directeur général délégué d’Agrica Epargne dans une interview accordée à Newsmanagers : Certains investisseurs, notamment les fonds de fonds, ne jouent pas le jeu. Leurs méthodes de gestion, leurs choix, lorsqu’ils décident de sortir d’un fonds par exemple, ne sont souvent pas en ligne avec les actifs sous-jacents. C’est surtout flagrant lorsqu’ils sont investis dans des fonds de petites valeurs ou des fonds de petite taille. Les investisseurs doivent adapter leur comportement aux produits qu’ils achètent. On n’entre et ne sort pas dans un fonds midcaps comme dans une sicav monétaire. Il faut se conduire de manière responsable afin de ne pas nuire au fonds et aux autres investisseurs. Et cela ne peut pas être organisé par une quelconque réglementation. Nous évitons d’investir dans des produits où les fonds de fonds sont fortement présents, pour les raisons que j'évoquais. Ils représentent un risque car ils peuvent sortir des montants très significatifs sur de courtes périodes. Leur mode de fonctionnement les rend moins responsables vis à vis des fonds dans lesquels ils sont présents. Nous procédons à une sélection de gérants de manière opportuniste. Au niveau des sociétés de gestion, ce qui nous intéresse en tout premier lieu, c’est le style de gestion lui-même. S’il nous plaît et correspond à ce que nous recherchons, alors nous effectuons une due diligence. Nous avons un vivier de gérants, nous travaillons avec une trentaine de sociétés de gestion. Nous travaillons également avec des petites sociétés de gestion. Le risque «homme clé» est pour moi aussi important dans les grandes que les petites structures. Même dans les grandes sociétés de gestion, où l’on se cache derrière un process et des méthodes de gestion, il y a un responsable qui déplace le curseur et qui prend les décisions. De ce que je peux dire de mon expérience avec les grands asset managers, c’est que derrière les modèles il y a toujours une personne. La différence entre petites et grandes structures, c’est que vous savez rapidement si l’homme clé n’est plus le même dans la petite société de gestion, alors que vous l’apprendrez bien plus tard dans une grande structure.
A l'évidence, il se place dans la perspective du bicentenaire. Jean-Pierre Jouyet pourra alors glorifier l’objet fondamental de l’institution de la rue de Lille : l’intérêt général. S’il n’en a pas fixé l'échéance, le directeur général de la Caisse des dépôts et consignations (CDC), en poste depuis un an et demi, a annoncé son plan stratégique - avec un objectif financier clair : « renouer avec les résultats d’avant-crise pour améliorer nos fonds propres à hauteur de 22 à 23 milliards d’euros ». A la fin du premier semestre, hors plus-values latentes, les fonds propres consolidés part du groupe s'élevaient à 20,4 milliards d’euros, en progression d’un milliard sur un an, soit suffisamment au regard de la réglementation, sauf si la CDC devait encore intervenir en pompier ou si quelque événement la déstabilisait. « La situation n’est plus la même qu’en 2008 : Dexia nous a coûté 4,5 milliards d’euros ; nos perspectives de dividendes de La Poste, à laquelle nous avons apporté 1,5 milliard de capital, sont faibles ; celles de Bpifrance, notre nouvelle filiale, n’ont rien d’immédiat, rappelle l’ancien président de l’Autorité des marchés financiers. Notre structure de bilan s’est rigidifiée. Il s’agit de recréer une dynamique. » Lire la suite : cliquez ici
Pour atteindre l’objectif de 100 milliards d’actifs sous gestion, les « partenariats stratégiques » devront passer de 30% à 35%. Ofivalmo a pris l’an dernier 20% d’Egamo «pour essayer de faire un jour un deal avec la MGEN et l’UMR (ses actionnaires, ndlr)», rappelle Gérard Bourret, qui cite aussi la Maif (associée à Macif et Matmut dans Sferen) et Ecofi (Crédit Coopératif) comme potentiels partenaires. Cette année, la collecte nette se partage entre OPCVM (600 millions d’euros) et mandats (680 millions). Pour 2014, Ofi mise notamment sur 200 millions d’euros pour son fonds d’obligations d’ETI. Dix sociétés de gestion, dix egos Le groupe a commencé en 2012 un «???processus de simplification???et de recentrage » mis en ??uvre par son directeur général Gérard Bourret. «??? Ofi c’est 10 sociétés de gestion et 10 egos???», déclarait ainsi récemment le dirigeant dans une video disponible sur Internet. Face à des revenus en baisse et des moyens qui coûtent de plus en plus chers aux sociétés de gestion, il est nécessaire de s’unir et mutualiser le plus possible. «???On veut pouvoir accueillir de nouveaux partenaires aussi. Nous avons eu une prise de participation avec Egamo (filiale de gestion d’actifs de MGEN, ndlr) l’an dernier et cette participation mérite d'évoluer et de renforcer ce rapprochement en respectant les cultures de chaque entreprise et en essayant d’optimiser???», poursuit-il. La perspective de simplification ne pourra en tout cas que réjouir ses clients.
Atlanticomnium existe depuis 1976, et gère des fonds pour GAM depuis 1985, dans un premier temps des fonds « offshore », et également depuis 2011 des fonds UCITS comme le fonds GAM Star Credit Opportunities (EUR).
Dans le cadre d'une mission générale de contrôle des placements des organismes de retraite complémentaire sollicitée par le ministre du travail, de l'emploi et de la santé, une mission IGAS a conduit six contrôles sur pièces et sur place, contradictoires.
Centralien (promotion 1977), Pierre-Maxime Duminil reconnaît néanmoins qu'il n'était pas vraiment fait pour être ingénieur, préférant la spéculation intellectuelle et le management à la technique. Il commence sa carrière en travaillant pendant deux ans pour une SSII, filiale de la Compagnie bancaire, baptisée SIS.
La société de gestion française Tobam a annoncé le 12 décembre l’ouverture d’un bureau à New York et la nomination de deux représentants qui auront pour mission de développer les activités de Tobam en Amérique du Nord. «Nous avons dès le début affiché notre volonté d’expansion outre-Atlantique avec un certain nombre de clients emblématiques comme CalPERS. La part de l’Amérique du Nord dans nos encours se situe actuellement autour de 25%. Nous souhaitons accélérer notre expansion et porter cette part à 50%», a indiqué à Newsmanagers le président de Tobam, Yves Choueifaty qui souligne l’engagement soutenu de la société en Amérique du Nord."Tobam Paris est regulé par la SEC depuis 2011et l’un de nos principaux clients et actionnaires est le fonds de pension CalPERS qui détient une participation de 12%», relève Yves Choueifaty. C’est en effet en 2011 que Tobam a remporté un mandat de CalPERS et reçu l’agrément de la SEC pour exercer aux Etats-Unis en tant qu’"Investment Advisor», habilité à proposer ses services sur le territoire américain. Toujours en 2011, le bureau américain des brevets et marques déposées (United States Patent and Trademark Office) a délivré à Tobam un brevet pour son modèle Anti-benchmark, une marque de reconnaissance internationale, extrêmement rare et respectée pour une société de gestion.Le bureau new yorkais permettra à Tobam de renforcer sa présence auprès des investisseurs nord-américains et sera dirigé par Stéphane Detobel et Francis Verpoucke, tous deux issus d’Amundi et tous deux directeurs associés de la nouvelle entité Tobam North America. Ils seront en charge du développement commercial et des relations avec les investisseurs américains. Cette annonce intervient alors que Tobam va terminer l’année sur des résultats très satisfaisants. «Notre objectif est de doubler nos encours tous les deux ans. Nous avons fait beaucoup mieux cette année. Les actifs sous gestion de Tobam ont d’ores et déjà doublé en un an pour atteindre 5,4 milliards de dollars à fin novembre 2013", précise Yves Choueifaty. La collecte vient pour 25% de l’Amérique du Nord, à 75% de l’Europe du Nord, ce qui correspond à la répartition actuelle des encours. «Nous récoltons également les premiers fruits de notre partenariat avec Amundi», ajoute Yves Choueifaty, «avec deux mandats au Japon et un mandat à Taiwan». Tobam espère bien confirmer en 2014 les bonnes dispositions affichées cette année. Outre l’implantation new-yorkaise qui devrait accélérer le développement en Amérique du Nord, Tobam va proposer une nouvelle stratégie combinant marchés développés et marchés émergents qui va compléter l’offre et qui pourrait être lancée dans le courant du premier trimestre. Tobam compte aussi sur de nouvelles retombées du partenariat avec Amundi, avec de nouveaux mandats en Asie et dans d’autres parties du monde encore peu explorées par la société de gestion…
Les dirigeants politiques européens qui se réuniront à l’occasion d’un sommet de la défense la semaine prochaine devraient s’accorder sur un financement et un calendrier pour la mise au point de drones militaires, estime dans une interview au quotidien Toms Enders, président exécutif du groupe aéronautique, en soulignant la nécessité d’une coopération renforcée de l’industrie militaire européenne.
Dans une interview accordée au magazine suisse à paraître aujourd’hui, le président d’UBS Axel Weber et celui de Credit Suisse Urs Rohner jugent les banques helvétiques plus stables que leurs homologues étrangères, rendant inutile toute spéculation sur les fonds propres avant l’évaluation prévue en 2015 de la réglementation. Une critique à peine voilée des propos tenus voici un mois par la ministre des Finances Éveline Widmer-Schlumpf, présidente de la Confédération, qui craignait que le seuil de fonds propre de 4,5% à atteindre en 2019 ne soit trop bas. Concernant la manipulation présumée des taux interbancaires, Axel Weber se déclare résolu à régler tous les litiges.
Selon nos informations, Jean-François Sabourdin a été recruté par l’Association familiale Mulliez (AFM) en tant que gérant obligataire. Il est en charge de la gestion de fonds obligataires crédit et de la gestion de mandats diversifiés (en titres et OPCVM). Entre 2008 et janvier 2013, il fut gérant obligataire et analyste multigestion au sein d’Indosuez Private Banking à Paris, responsable de la gestion de fonds obligataires (7 ouverts - 10 dédiés), d’un fonds de fonds obligataire, de mandats discrétionnaires en titres vifs obligataires et OPCVM. L’Association familiale Mulliez est une organisation qui ??uvre pour les intérêts économiques de la famille Mulliez, originaire du département français du Nord. Elle regroupe 550 membres de la famille Mulliez. Il ne s’agit pas d’une association à but non lucratif loi de 1901 mais d’un groupement d’intérêt économique. De nombreuses sociétés dans lesquelles l’association est présente n’ont pas été créées par un membre de la famille, il s’agit dans ce cas d’investissement de long terme ou stratégique.
BNP Paribas Investment Partners (BNPP IP) a procédé à une profonde restructuration de ses activités en Asie, fusionnant ses équipes commerciales et de services à destination de sa clientèle, révèle Asian Investor. En parallèle, la filiale de gestion d’actifs de BNP Paribas a abandonné son approche commerciale centrée sur les investisseurs institutionnels, d’une part, et, de l’autre, les clients particuliers et la distribution, pour désormais concentrer ses efforts sur trois segments de clientèles: les grandes institutions (banques centrales, fonds souverains,…), les banques privées et les family offices et, enfin, les compagnies d’assurance et autres fondations. La nouvelle équipe ainsi constituée compte désormais 45 collaborateurs et placé sous la direction de Chang Tan-Feng, devenu responsable des ventes pour l’Asie-Pacifique. BNPP IP souhaite renforcer cette équipe en recrutant quatre commerciaux à Hong Kong et un autre à Singapour. Cette restructuration intervient alors que la société de gestion a enregistré une baisse de 24,5% sur neuf mois de ses actifs provenant de sa clientèle en Asie-Pacifique, passant de 74,1 milliards de dollars à fin 2012 à 56 milliards de dollars à fin septembre 2013, indique Asian Investor.
Les performances enregistrées par la gestion traditionnelle durant la crise ont déçu de nombreux investisseurs, qui ont de ce fait scruté les résultats affichés par la gestion alternative. Dans le même temps, les évolutions réglementaires récentes ou à venir font converger les caractéristiques juridiques des deux univers. Ce contexte soutient l’intérêt des investisseurs, mais certains freins subsistent. Afin d’analyser en profondeur cette tendance, Instit Invest a réuni quatre spécialistes : Xavier Lattaignant, responsable « Equities & Alternative » chez SCOR Global Investments, Jean-Marc Stenger, directeur des investissements alternatifs, en charge du département multi-managers investment solutions de Lyxor AM, Julien Tizot, responsable multigestion alternative de AG2R La Mondiale et Jean-Christophe Wibault, chargé du suivi des investissements pour Aviva France. Les échanges de ce panel sont disponibles sous plusieurs supports : podcast et compte rendu Téléchargez le compte rendu complet de la conférence-débat Ecoutez le podcast de la conférence-débat
Par lettre de mission du ministre du travail, de l’emploi et de la santé, L’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) a été saisie d’une mission de contrôle des placements des régimes complémentaires obligatoires (RCO). Cette mission visait à : présenter un état des lieux des placements des RCO et de leur gestion : existence, qualification et adaptation des politiques de placement ; qualité de l’organisation de la gestion des placements par les organismes ; résultats de la politique de placement (composition des portefeuilles, rentabilité, risques) ; évaluer le cadre réglementaire et les modalités de suivi et de contrôle par l’Etat ; formuler des propositions en vue de l’amélioration du cadre réglementaire et du dispositif de suivi et de contrôle. La mission a conduit six contrôles sur pièces et sur place, contradictoires, dans les organismes suivants : la Caisse de retraite du personnel navigant de l’aviation civile (CRPN ou CRPNPAC) ; l’Institution de retraite complémentaire des agents non titulaires de l'État et des collectivités publiques (IRCANTEC) ; la Caisse d’assurance vieillesse des pharmaciens (CAVP) ; la Caisse autonome de retraite des médecins de France (CARMF) ; la Caisse de retraite des notaires (CRN) ; les fédérations AGIRC (Association générale des institutions de retraite complémentaire des cadres) et ARRCO (Association pour le régime de retraite complémentaire des salariés). L’IGAS a publié un rapport portant sur le contrôle des placements de régimes de retraite complémentaires obligataires (RCO). Daté de juin 2013, le document est plutôt critique sur la façon dont les placements des réserves - estimées à 110 milliards d’euros - ont été réalisés. Dans le détail, la mission a contrôlé 52 % du total des placements représentatifs des réserves des régimes complémentaires obligatoires - soit un ensemble représentant 54 milliards d’euros - d’où il ressort que certains portefeuilles comportent des produits risqués que les caisses ne sont pas autorisées à détenir en direct. En outre, l’adossement aux engagements est criticable, note le rapport. Concernant l’allocation stratégique des caisses, l’IGAS pointe une forte exposition au risque actions qui vient de la croyance que celles-ci présentent toujours à long terme un rendement plus élévé que les obligations, ce qui demeure discuté (...). A ce titre, la perte en capital n’est qu’une forme du surcroît de risque pris. En matière d’allocation stratégique, l’IGAS attribue cependant un bon point aux organismes d’assurance facutaltive comparables aux caisses ayant recours à une gestion par capitalisation. Elles font une part moindre aux actions et sont globalement plus prudentes, indique-t-elle. La mission a aussi constaté que des caisses détiennent des placements risqués et sans lien avec les besoins des régimes gérés. Après avoir relevée que les établissements choisissent une gestion active de leurs fonds dans l’attente d’une rentabilité supérieure qui n’est pas prouvée, l’IGAS note que certaines caisses investissent parfois dans les pays émergents, en contravention avec la réglementation qui limite la zone d’investissement aux pays de l’ OCDE. En outre, indique-t-elle, on trouve dans les portefeuilles des produits complexes et risqués que les caisses maitrisent mal tant en termes de valorisation que de suivi des risques (produits dérivés; titres structurés, FCPR, hedge funds). Autre grief, selon l’IGAS : les modalités de gestion ne sont pas à la mesure des sommes gérées et de la complexité des instruments financiers utilisés. Par manque de formation, les organes délibérants n’assument pas toujours leur rôle de contrôle de la direction, et les administrateurs, concentrent souvent leur attention sur l’allocation tactique et sur l’immobilier. Enfin, le rapport note que la gestion financière des réserves est marquée par un recours important aux OPCVM, essentiellement dédiés - ils représentent 85 % des fonds détenus en 2011 - qui ne doivent pas dispenser les caisses de mener un pilotage resserré de leurs gérants. Les conventions de gestion et les prospectus des fonds devraient être plus précis, rappelle la mission, qui considère que les caisses, de manière générale, ne disposent pas en interne des compétences adaptées à la complexité des instruments financiers qu’elles gèrent. Pour finir, la mission constate que les règles de déontologie sont largement améliorables dans les organes délibérants et parmi certains personnels des caisses, et que cette absence accroît les risques de gestion...
Dans le cadre d'une mission générale de contrôle des placements des organismes de retraite complémentaire sollicitée par le ministre du travail, de l'emploi et de la santé, une mission IGAS a conduit six contrôles sur pièces et sur place, contradictoires.