L’objectif de ce rapprochement est double. Il vise à : améliorer la qualité du service aux adhérents des deux mutuelles, préparer la seconde vague de référencement par les Ministères, prévue en 2016-2017. Le schéma d’intégration s’appuie sur trois axes : fusionner la MGET (livre II) en intégrant les adhérents MGET fonctionnaires au sein de la MGEN et les non-fonctionnaires au sein de MGEN Filia, cultiver l’identité MGET à travers sa mutuelle, MGET Action solidaire (livre III), dédiée à l’action sociale, qui sera membre du groupe MGEN, renforcer les structures de prévention fondées par la MGET, l’Institut de Recherche en Prévention Santé (IRPS) et la Fondation de la Route. En prenant cette initiative, la MGET marque sa volonté d’aller avec le groupe MGEN au-delà des partenariats tissés dans le cadre de l’union mutualiste de groupe Istya, en cohérence avec la stratégie des mutuelles membres de l’union. D’ores et déjà, des mesures sont mises en place progressivement, comme la mise à disposition de locaux pour la MGET au sein de sections départementales MGEN. Des chantiers opérationnels vont être lancés en février 2014. Ce projet sera soumis au vote des délégués du groupe MGEN et de la MGET lors de leurs assemblées générales respectives mi-2015. Hubert Borderie, président général de la MGET « La MGET retrouve au sein du groupe MGEN des valeurs qui sont les siennes : la solidarité, la démocratie, la responsabilité. Nous partageons et défendons la vision d’une protection sociale fondée sur l’assurance maladie obligatoire et la garantie d’un accès aux soins de qualité pour tous. La MGET souhaite par ce projet contribuer au renforcement du mouvement mutualiste, notamment au sein de la fonction publique.» Thierry Beaudet, président du groupe MGEN « Comme la MGET, la MGEN est une mutuelle issue de la fonction publique d'État. La MGEN et la MGET ont de nombreux points communs comme leurs valeurs, leur attachement au militantisme, leur volonté de toujours mieux servir leurs adhérents. Je salue la décision des responsables de la MGET de se rapprocher de nous, ce qui nous renforcera à l'évidence vis-à-vis des employeurs publics. Je veux également dire notre fierté de voir la confiance qu’ils placent en la MGEN. »
Emmanuelle Yannakis commence sa carrière en 1995 comme fiscaliste au sein du cabinet d’avocats SG Archibald avant de rejoindre le cabinet d’audit Arthur Andersen où elle exerce pendant sept ans la fonction d’auditeur financier au sein du pôle en charge des établissements de crédit et institutions financières. Elle rejoint le groupe Crédit Agricole S.A. en juin 2002, à la direction de la gestion financière, comme responsable des relations investisseurs. Elle est nommée en janvier 2005 directeur financier de Pacifica. Elle prend en juin 2008, la direction de la comptabilité et de la consolidation au sein de la direction finances Groupe. Emmanuelle Yannakis, 43 ans, est diplômée d’un DESS de fiscalité de l’entreprise (Paris-Dauphine) et d’un DEA de Droit des Affaires (Panthéon-Assas), et titulaire du CAPA (Certificat d’Aptitude à la profession d’Avocat) du Barreau de Paris. A compter du 3 février 2014, Emmanuelle Yannakis remplace Henri K.H. Tran au poste de secrétaire général de Crédit Agricole Assurances et rejoint le comité exécutif présidé par Jérôme Grivet. Henri K.H Tran devient directeur financier de Crédit Agricole Capital Investissement & Finance et de sa filiale Sodica.
La Fédération de l’hospitalisation privée (FHP), qui représente les cliniques privées en France, a décidé de geler 3.000 embauches dont 1.000 emplois d’avenir, rapporte le quotidien, en précisant que cette décision est une réaction aux dernières mesures gouvernementales inscrites dans le budget 2014 de la sécurité sociale. Elle intervient au début des négociations tarifaires annuelles entre les hôpitaux et le ministère de la Santé.
“France, largely due to its geographical and linguistic proximity, seems to represent a second domestic market,” says Jan Longeval, deputy director fo Banque Degroof head of institutional management, and chairman of DFMC (Degroof Fund Management Company), the largest asset management firm of the group, presenting the activities and ambitions of the Belgian bank in France. Longeval also cites the mysteries of management based on behavioural finance, a strategy the bank has developed since the early 2000s.
Un début d’année sur les chapeaux de roue pour Koris International. La société de conseil en investissements et Bank of America Merrill Lynch (BofAML) annoncent en ce début de semaine le lancement de Merrill Lynch Investment Solutions (MLIS) - Merrill Lynch Dynamic Capital Protection UCITS Fund, géré par Merrill Lynch International (MLI). Ces dernières semaines, Koris a déjà proposé une nouvelle offre en partenariat avec Fédéris, passé un accord avec le suisse Bonhôte et conclu une alliance technologique et commerciale avec Swell AM.Le fonds qui vient enrichir la plateforme MLIS UCITS offre aux investisseurs une solution à capital protégé qui repose sur des principes d’investissement coeur/satellite appliqués à un cadre de maîtrise des risques permettant l’accès aux primes de risque. La plateforme MLIS fait partie du paysage de la gestion alternative depuis 2007. Ses actifs sous gestion ont fortement progressé l’an dernier, passant d'à peine 2 milliards de dollars à environ 3,8 milliards de dollars, investis dans différentes stratégies alternatives. Plusieurs grands noms de la gestion alternative sont présents sur cette plateforme, entre autres Och-Ziff, York Capital, AQR, Graham Capital, CCI ou encore Marshall Wace.Le fonds élargit la gamme de produits UCITS offerts sur la plateforme MLIS avec une solution conçue pour les investisseurs institutionnels qui cherchent à diversifier leur portefeuille d’obligations dans une structure efficiente en capital. Le lancement du fonds intervient également avant l’application de la Directive Solvency II qui imposera des exigences supplémentaires sur le capital détenu en contrepartie des actifs à risque. MLI, en tant que gérant des investissements du fonds, s’adjoint les services de Koris, en tant que conseiller en investissement. Spécialiste reconnu des techniques d’allocation d’actifs et de gestion dynamique des budgets de risques, Koris offre des technologies propriétaires conçues par son équipe de recherche et développement depuis plus de dix ans. Koris intervient auprès de ses clients en tant que conseiller en allocation d’actifs et s’appuie sur une équipe d’experts renommés du secteur de la gestion d’actifs et du monde académique. Un contexte de taux d’intérêt bas associé à une population vieillissante conduisent à une pression croissante sur les gestionnaires actif/passif, en particulier les compagnies d’assurance, dont on attend qu’elles dégagent des taux de rendement prédéfinis dans les limites des obligations prudentielles. Grâce à une méthode de transfert des risques efficiente mise en oeuvre dans le fonds, MLIS et Koris entendent répondre de manière tactique aux contraintes des investissements dans les actifs risqués comme les actions, tout en limitant le capital règlementaire autrement exigé par Solvabilité II.« Nous sommes ravis d’avoir créé ce partenariat avec Koris, affirme Philippe Lopategui, directeur général de BofAML et responsable d’Alternative Funds Platform et de Global Financing Solutions. Depuis de nombreuses années, cette société montre qu’elle est capable d’offrir des solutions d’investissement cohérentes, performantes et pertinentes pour les investisseurs institutionnels, lesquelles se fondent sur des travaux de recherche académiques à la pointe de l’innovation en termes de construction de portefeuille et de gestion du risque. Nous sommes convaincus que cette stratégie dynamique d’allocation s’avérera séduisante pour bon nombre de nos investisseurs ".De son côté, Jean-René Giraud, directeur général de Koris estime que ce nouveau partenariat «confirme l’intérêt que porte le secteur aux solutions dynamiques d’allocation et de budgétisation des risques, et il souligne la pertinence des stratégies que Koris a élaborées pour ses clients. Par ailleurs, l’alliance avec BofAML donne accès à leurs capacités de distribution, inégalées en Europe, et permet de nous associer à un groupe qui comprend parfaitement l'évolution des demandes aux investisseurs institutionnels européens».
En plus de son pôle grand compte, Solocal Group crée cinq branches d’activité à l’attention de ses clients TPE/PME : commerce, services, santé & public, habitat et BtoB. Cette réorganisation intervient dans le cadre du plan «Digital 2015" lancé par le groupe de communication l’an dernier afin de relancer la croissance du chiffre d’affaires.
C’est une première dans le paysage français du capital-risque ! Plusieurs établissements universitaires parisiens - dont l’Insead, le Museum d’histoire naturelle, ou l’Université technologique de Compiègne - se sont regroupés à l’initiative de la Fondation de l’université Pierre-et-Marie-Curie pour créer un fonds d’amorçage. Baptisé Quadrivium 1, il a réalisé un premier closing à 35,5 millions d’euros, apporté par des institutionnels, Natixis, et bpifrance, et vise un total de 60 millions d’euros. L’objectif est d’aider les équipes universitaires porteuses d’un projet de développement à trouver les fonds nécessaires au lancement de leur activité. «Nous sommes partis du constat que, en France, il est possible de financer les projets de recherche grâce notamment au CNRS ou à l’Agence nationale de la recherche, explique Nicolas Crespelle, président de Quadrivium Ventures et de la Fondation université Pierre-et-Marie-Curie. Puis, des capitaux risqueurs peuvent intervenir lorsque la start-up commence à réaliser des ventes. Mais, entre les deux, il n’existe pas de solution pour aider, par exemple, au début de la production commerciale.» De ce fait, de nombreux chercheurs préfèrent se tourner vers les Etats-Unis, où cette offre de financement est bien plus forte, en emportant leur innovation avec eux. Désormais, les chercheurs rattachés aux établissements participants pourront proposer en priorité leur dossier à Seventure, filiale de Natixis, qui assure la gestion du fonds. Entre 15 et 20 projets en quatre ans devraient ainsi bénéficier d’un tel investissement.
Une des grandes nouveautés est l’implication croissante des institutionnels dans les transactions, en direct ou en co-investissement, notamment dans les secteurs des infrastructures ou de l’immobilier », expliquait le mois dernier François Kayat, managing director chez Lazard, en appuyant son constat sur la reprise en cours par Carrefour de ses galeries commerciales à Klépierre, avec huit autres institutions financières participant à hauteur de 60 % dans la holding d’acquisition. « Dans un environnement de taux bas, ces institutions ont une certaine pression pour trouver des investissements générant des rendements attractifs et n’hésitent pas à élargir leur champ d’investissement », ajoute Céline Méchain, managing director chez Goldman Sachs. La banque avait pu mesurer cet intérêt croissant en conseillant la vente, début 2013, de TIGF (filiale de transport et de stockage du gaz de Total, valorisée 2,4 milliards d’euros) au fonds souverain singapourien GIC allié aux industriels EDF et Snam. Les autres candidats comptaient, outre des industriels et des fonds spécialisés ou souverains, des fonds de pensions comme le canadien Omers avec sa filiale Borealis, des assureurs comme Predica, Sogecap, CNP Assurances... Si la propension à faire de l’investissement direct se développe, « c’est avant tout dans une logique de rendement, confirme Mikaël Cohen, directeur des investissements chez CNP Assurances. L’investissement des institutionnels doit désormais dépasser les seuls instruments de marché liquides et s’orienter vers les actifs réels. Pas forcément en direct toutefois, l’important étant de maîtriser la décision d’investissement. » Chez Crédit Agricole Assurances, « il s’agit de se rapprocher du terrain, car cette crise marque une mutation sociétale profonde, avec des possibilités de développement pour les entreprises qui portent ces changements. Cela passe aussi par des investissements directs, notamment dans quatre domaines essentiels : le ???loger’, le ???soigner’, le ???nourrir’ et les infrastructures », argumente le directeur général adjoint, Jean-Jacques Duchamp. Une logique différente La partie la plus visible reste celle dédiée à l’immobilier, même si les assureurs portent depuis longtemps d’importants actifs directement sur leurs bilans dans une logique de perception de loyers réguliers. « Nous avons là aussi fait évoluer notre mode d’intervention avec une démarche globale d’accompagnement donnant plus de poids aux nouveaux besoins des locataires », poursuit Jean-Jacques Duchamp, en référence à l’opération repensée dans une logique opérationnelle autour des galeries commerciales de Carrefour, ou encore au relogement des sièges de sept grands groupes en périphérie de Paris. Les opérations des assureurs dans l’immobilier sont toujours plus nombreuses. « Mais nous utilisons désormais davantage de structures intermédiaires de type SCI (sociétés civiles immobilières) : non par intérêt fiscal - limité pour les assureurs, mais parce que cela facilite la gestion puis la cession des actifs », précise Mikaël Cohen. Depuis une dizaine d’années, les assureurs ont aussi découvert les vertus des investissements dans les infrastructures, d’abord en capital, et plus récemment en dette : des actifs à long terme correspondant à certains passifs, avec des cash-flows réguliers, indexés sur l’inflation, etc. « Dans ce secteur encore plus, il peut y avoir une vraie logique à investir en direct, poursuit Michaël Cohen : sur le très long terme, l’alignement d’intérêts avec un fonds seul décisionnaire n’est pas évident car le gérant peut avoir la volonté de sortir d’un actif avant certains investisseurs ; et dans ce type de fonds, les risques par rapport à la stabilité de l'équipe, liés aux commissions de performances (‘carried interest’), sont évidemment plus importants. » CNP Assurances, Predica et Axa (ainsi que la CDC et FFP) avaient déjà choisi la voie de l’investissement direct aux côtés d’Abertis (57 %) pour le rachat des autoroutes Sanef fin 2005. Idem pour CNP Assurances et CDC aux côtés de CDC Infrastructures sur 25 % de GRTGaz en 2011, ou encore pour Predica aux côtés de Vinci dans le bloc de 9,5 % d’ADP repris à l’Etat en juin. CNP Assurances (avec Meridiam) et Predica (avec Ardian) sont aussi en course pour le prochain rachat des parkings de Vinci. Les institutionnels français concourent de plus en plus souvent sur des actifs de type hybride, entre infrastructures et LBO (leveraged buy-out). « C’est aussi le cas dans la santé, autre secteur particulier dont les assureurs sont naturellement proches, plus à même que d’autres de comprendre les logiques de remboursements et revenus », ajoute Céline Méchain. En témoignent les deals de Predica : Korian, Ramsey Health, Icade Santé... Dans les infrastructures comme dans l’immobilier, les assureurs interviennent en direct avec des équipes spécialisées, mais encore limitées, et qui ne leur permettent pas d’y investir complètement « seuls », à la différence des grands fonds de pension ou des fonds souverains. « A partir d’un certain niveau d’encours, les institutionnels les plus sophistiqués ont le ‘deal-flow’ pour voir toutes les opportunités de fusions-acquisitions, relève Antoine Dréan, fondateur de Triago. Pour la sélection et le suivi, ils ont recruté des gérants spécialisés, avec de bons salaires et du ???carried interest’, souvent inférieur à celui des fonds mais distribué ???deal by deal’, donc plus fréquent. » Si l’investissement en direct dans les infrastructures est ancien pour les fonds de pensions australiens et canadiens, qui peuvent y consacrer jusqu'à 10 % à 15 % de leurs encours, ces derniers s’ouvrent désormais à d’autres secteurs, dans une logique de long terme, et au-delà de positions minoritaires dans de grandes entreprises cotées communes à tous ces institutionnels (lire l’encadré). Le Canada Pension Plan (CPPIB), conseillé par Lazard, a ainsi racheté début décembre 15 % du capital d’Orpéa auprès de son fondateur afin d’accompagner l’internationalisation du groupe coté de cliniques et maisons de retraite. « Les fonds de pension canadiens ont la particularité de collecter actuellement des retraites importantes pour des populations encore jeunes - de 3 à 5 milliards de dollars environ par an nets des reversements -, et sont donc dans une logique d’investisseurs de long terme en quête de rendements, analyse Charles Andrez, managing director de la banque canado-américaine Canaccord Genuity (ex-Hawkpoint). Historiquement, ils ont été très présents dans les infrastructures et l'énergie, mais ils cherchent à se diversifier sur d’autres actifs de qualité, même s’ils n’aiment pas trop les processus d’enchères », poursuit le banquier qui conseillait Orpéa. « Pour l’instant, ces ???deals’ restent proches des infrastructures, avec des actifs disposant d’une grande visibilité des revenus et dans des activités en croissance sur long terme», estime Olivier de Vilmorin, avocat de Sullivan & Cromwell, qui conseillait l’investisseur canadien (ainsi que les gagnants sur TIGF). Pour les fonds de pension, le lancement d'équipes d’investissement direct remonte à une dizaine d’années, quand ils se sont rendu compte que les placements proposés par les gérants de fonds ne répondaient pas toujours à leurs attentes, en termes de montant et surtout d’horizon de temps. Pionnier de l’investissement direct via Teacher’s Private Capital, Ontario Teachers’ PP (OTPP) n’hésite pas à reprendre en majoritaire des entreprises dont il a été co-investisseur d’un premier LBO pour prolonger l’aventure. Pas d’impact sur le prix Le prix d’acquisition est-il plus cher du fait d’un horizon d’investissement plus éloigné ? Non, répondent les analystes. « Notre attente de rendement plus faible peut se traduire davantage par un multiple de levier (dette/Ebitda) moindre », ajoute Mark Redman, senior managing director d’Omers PE, filiale spécialisée d’Omers, dont les investissements directs son passés de 70 % à 30 % en cinq ans. Olivier de Vilmorin note aussi « des sujets de gouvernance plus faciles avec ces investisseurs qui viennent pour accompagner les dirigeants dans la durée, souvent sans prise de contrôle »... Les secteurs concernés ? Ils peuvent être très divers, à l’image de leurs opérations en Europe dans Alliance Boots, Tomkins ou Dorna Sports pour CPPIB ; Helly Hansen, Hugo Boss, ISS Group ou Burton’s Biscuits pour OTPP ; HayFin Capital, Civica (logiciels), Lifeways et même les cinémas Vue Entertainment pour Omers PE. En France, Ardian (ex-Axa PE) avait associé son partenaire de la première heure qu’est la Caisse des dépôts et placements du Québec (CDPQ) pour tenter de reprendre Elior en juin... « L’investissement direct permet d'économiser certains frais de structures, mais il reste limité à un nombre restreint d’investisseurs et aucun n’a d’ailleurs cessé d’investir dans les fonds, ce qui permet plus de diversification », conclut François Aguerre, associé de Coller Capital, dont le dernier baromètre démontrait aussi leur appétit croissant pour le co-investissement.
« En raison de la faiblesse actuelle des taux d’intérêt, les compagnies d’assurances européennes, comme Axa SA ou Allianz SE, sont désormais prêtes à prendre plus de risque pour booster le rendement de leur portefeuille d’investissement » indique Fitch Ratings. Il faut dire que ces assureurs font généralement partie des plus gros acheteurs d’emprunts émis par l’Etat français ou allemand par exemple. Or, les taux d’intérêt auxquels s’endettent la France, et surtout l’Allemagne atteignent des niveaux extrêmement faibles, y compris pour des maturités longues, à 10 ans. Ainsi, pour Fitch Ratings, « générer un rendement suffisant dans ce contexte de faible taux d’intérêt est le plus grand défi auquel doit faire face actuellement le secteur européen de l’assurance », ajoutant qu’une solution possible à ce nouveau challenge serait de voir les assureurs allouer une part plus importante de leurs investissements sur des classes d’actifs susceptibles d’offrir des rendements attractifs, en se positionnant notamment sur les actions, les actifs immobiliers ou encore les fonds de gestion alternative. En l'état actuel des choses, les portefeuilles d’investissement des compagnies d’assurance restent donc plus que jamais exposés aux emprunts souverains des pays développés et donc à une éventuelle hausse des taux d’intérêt. Cependant, d’après les prévisions de la société de gestion BlackRock, publiées dans son rapport annuel sur les perspectives du secteur de l’assurance « 2014 Annual Insurance Industry Outlook », les assureurs devraient progressivement se prémunir contre ce risque de remontée des taux d’intérêt, en réduisant la duration de leurs portefeuilles. Bien évidemment, l'étude précise que ces marchés sont généralement loin d’offrir le même niveau de liquidité que les papiers souverains, ce qui serait de nature à complexifier la gestion des risques des compagnies d’assurance à l’avenir. Pourtant, confrontées à des emprunts d’Etat peu rémunérateurs, les assureurs sont plus que jamais incités à diversifier leurs engagements. C’est notamment le cas des marchés actions, à condition, bien évidemment, de pouvoir maîtriser leur niveau élevé de risque. D’ailleurs, le rapport BlackRock pronostique une montée en puissance dans les portefeuilles d’investissement, des stratégies proposant un meilleur couple rendement/risque en lieu et place des simples expositions directionnelles. La « Grande Rotation » tant annoncée est peut être sur le point de s’enclencher au sein des portefeuilles d’investissement des compagnies d’assurance.
Édouard Fernandez-Bollo Ancien élève de l'École Normale Supérieure de Saint-Cloud, agrégé de philosophie, Édouard Fernandez-Bollo, né en 1959, après un début de carrière au ministère de l'éducation nationale et un détachement aux affaires étrangères a rejoint la Banque de France en 1988. Au sein de la Banque de France, Édouard Fernandez-Bollo a travaillé d’abord pour le Comité des établissements de crédit et le Comité de la réglementation bancaire avant de rejoindre en 1993 le secrétariat général de la Commission bancaire. Il y a occupé diverses fonctions relatives au cadre institutionnel et juridique de l’action de la Commission bancaire, tant au plan national qu’européen et est devenu directeur juridique en 2004. Il a été nommé secrétaire général adjoint de la Commission bancaire en novembre 2008, puis de l’Autorité de contrôle prudentiel à sa création en mars 2010, devenue Autorité de contrôle prudentiel et de résolution en Juillet 2013. Il fait également partie de différents groupes de préparation du Mécanisme de Surveillance Unique dans le cadre de l’Union bancaire européenne ; il préside celui préparant le cadre juridique de l’articulation entre BCE et autorités nationales. Édouard Fernandez-Bollo assure par ailleurs la présidence du Groupe anti-blanchiment du Comité de Bâle des contrôleurs bancaires depuis sa création en octobre 2007.
Dans une interview au quotidien britannique, le directeur général de la banque suédoise Christian Clausen s’inquiète de l’inflation des mesures de régulation bancaire en Europe, en estimant que les pays nordiques ne se sentent pas à l’aise avec ce qui lui apparaît comme une cote mal taillée. Il est notamment préoccupé par la politique de Bruxelles concernant le crédit hypothécaire au Danemark.
P { margin-bottom: 0.08in; }A:link { } The London-based team at Carmignac Gestion is continuing to grow. According to Investment Week, Jean Medecin, a member of the investment committee at the asset management firm, will move to London from 1 February. In an interview with Newsmangers, the management states that it now has the legal and operational means to offer analysts, managers, and all members of the investment committee the opportunity to be based in London or Luxembourg if they wish. Jean Medecin has chosen to move to London.
Philippe Adhemar Suite à la disparition de Edouard Salustro en novembre dernier, le groupe de travail des Normes Comptables du Centre des Professions Financières accueille aujourd’hui chaleureusement son nouveau Président : monsieur Philippe Adhemar. Il a d’abord une longue expérience internationale lors de ses années au Trésor. Conseiller maître à la Cour des comptes il s’engage par la suite sur des activités nationales, notamment d’audit et comme membre des Collèges de la COB et de l’AMF, et internationales (Banque Mondiale, INTOSAI). Il sera membre, puis Président du Conseil de normalisation comptable internationale du secteur public (IPSAS Board). Il est membre de la FEE secteur public et participe depuis plusieurs années au groupe de travail d’E. Salustro des normes comptables au sein du Centre des Professions Financières.
Au cours des derniers trimestres, un nombre grandissant de fonds de pension anglo-saxons et de fonds souverains d’Asie-Pacifique et des pays du Golfe ont augmenté sensiblement la proportion d’investissements allouée aux actifs dits «réels» (private equity et capital-risque, investissements en infrastructures de transports, biens immobiliers) ainsi qu’en gestion «alternative» purement financière (hedge funds, loans et dettes décotées) tout en augmentant en parallèle les investissements en gestion indicielle dite «passive» (notamment sur les stratégies sophistiquées de type «smart beta»). Cette double dynamique contribue à accélérer fortement le rythme des changements en cours au sein de l’industrie de la gestion d’actifs. La montée en puissance de la gestion indicielle, gestion «low-cost» six à dix fois moins chère que la gestion active classique dite «longue», se fait au détriment des gérants actions et obligataires traditionnels qui sont restés dans une large mesure tributaires de schémas d’investissement vieillissants fondés sur l’idéal de la surperformance par rapport à l’indice de marché, c’est-à-dire par rapport aux grandes capitalisations constituant les indices boursiers et les dettes souveraines de référence formant la base des principaux indices obligataires. Le fait est que la gestion d’actifs traditionnelle utilise des outils d’analyse financière dont la connaissance s’est fortement démocratisée, voire banalisée. La sélection de titres (théorisée dès 1934 par les professeurs Benjamin Graham et David Dodd de l’université Columbia) et le «prévisionnisme» économique et géopolitique (utilisé en gestion obligataire depuis le 19ème siècle) peinent à générer les rendements attendus par les clients institutionnels, ce qui rend de plus en plus difficile la justification de frais de gestion relativement élevés : «pourquoi payer un gérant traditionnel lorsqu’il a statistiquement six chances sur dix de faire moins bien que l’indice ?»disent avec fatalisme certains patrons de fonds de pension... L’attrait grandissant du non-coté et de la gestion alternative pour les grands investisseurs institutionnels En plus du phénomène que nous venons de décrire- l’augmentation de la part allouée par les investisseurs institutionnels aux fonds indiciels au sein même des poches actions et obligataires- que d’aucuns considérément comme un «nivellement par le bas» de la gestion d’actifs, on assiste également à une nette diminution de la part totale des actifs allouée aux marchés actions et obligataires dans leur ensemble. Ainsi, depuis 2005, la proportion de fonds actions a diminué de 10% et celle des actifs obligataires s’est contractée de 25% chez les grands fonds de pension aux Etats-Unis, le déclin étant encore plus prononcé pour les fonds de pension canadiens et hollandais. Sur la même période, la part de fonds allouée aux actifs alternatifs au sens large (hedge funds, private equity, immobilier et infra) a plus que triplé : dans un rapport publié en janvier 2014, le centre de recherche Preqin a ainsi annoncé que, pour la première fois dans l’histoire de l’industrie des hedge funds, les deux tiers des capitaux investis sur cette classe d’actifs proviennent de clients institutionnels- fonds de pension, caisses de retraite, fonds souverains et compagnies d’assurance (les family offices et autres épargnants fortunés étant désormais largement minoritaires). Au-delà de la recherche de rendement dans un environnement de taux historiquement bas, la montée en puissance des actifs réels et des hedge funds s’explique également par les désillusions auxquelles les dirigeants de fonds de pension ont été confrontés ces derniers mois : l’opacité grandissante des marchés actions et obligataires et les graves problèmes de gouvernance dus à la fois au cynisme de certains patrons de sociétés cotées (obnubilés par le jeu des résultats trimestriels) et de certains décideurs publics européens (le «traitement» erratique de la crise de la dette dans les pays du sud de l’Union constituant un cas d'école) ainsi que le comportement de certains dirigeants de sociétés de private equity qui utilisent les marchés boursiers de manière opportuniste pour se délester brutalement d’actions acquises à bas prix (Facebook, BlackBerry...), au détriment des investisseurs à long terme traditionnels etc. ... Tout cela contribue à détourner les investisseurs institutionnels des marchés boursiers (grandes capitalisations du type CAC ou EuroStoxx et aussi small caps/PME/PMI) et de la gestion action traditionnelle dite «active» : à l’avenir, tout porte à croire qu’ils investiront de plus en plus par le biais de la gestion indicielle passive, des fonds alternatifs, des infrastructures et du non-coté, en privilégiant les sociétés de haute technologie US et les actifs énergétiques asiatiques et nord-américains. Il s’agit là d’un phénomène particulièrement préoccupant pour les entreprises françaises et pour les émetteurs publics du Vieux Continent.
P { margin-bottom: 0.08in; } Nordea Asset Management (AM) is redoubling its efforts to extend its footprint in Asia, and plans to offer a solid platform to its Asian clients from its newly-opened Hong Kong office, Asia Asset Management reports. The asset management firm, organized on a multi-boutique model, has about EUR626bn in assets under mangement as of the end of September 2013, and has 17 external boutiques, inculding MacKay Shields specialised in fixed income. Nordea AM opened its Hong Kong office in September 2013 and began to approach its existing clients there. Its Singapore office is also seeking to extend its base of local clients, and at a time when the firm is looking for a local partner in Taiwan. It “has not set a hard target for its Asian expansion in terms of assets under management”, says Philippe Graffart, head of fund distribution in Asia-Pacific, in an interview with Asia Asset Management. “We are positive about the Asian bond market, meaning that Nordea AM is looking to incorporate Asian high yield into its portfolio.”
Rémy Cointreau cesse son programme de rachat d’actions. Sa mise en oeuvre avait débuté le 4 décembre 2013. Entre le 5 décembre 2013 et le 29 janvier 2014, la société a acquis dans le cadre de ce programme un peu plus de 1,28 million d’actions représentant 2,578% du capital social pour un prix moyen de 59,1639 euros. Ces actions seront annulées. Cette décision intervient alors que le groupe de spiritueux est confronté à une forte baisse de ses ventes de cognac en Chine.
Basée sur la reproduction mathématique d’indices boursiers, la gestion indicielle ne s’intéresse pas au départ à l’analyse des entreprises qui composent ces indices, qu’elle soit financière ou extra-financière ! Mais la multiplication des listes noires d’investisseurs qui excluent les entreprises pour leurs activités controversées a changé la donne. Elle a créé une demande puisque ces investisseurs souhaitent appliquer ces exclusions sur l’ensemble de leur gestion. Les fournisseurs d’indice commencent donc à offrir des produits adaptés. En Europe, on trouve même des fonds de pension qui construisent leurs propres indices ESG. Pourquoi l’investissement responsable ne doit pas délaisser la gestion indicielle ? Parce qu’aujourd’hui elle se développe considérablement et représenterait jusqu'à 20% des encours gérés dans le monde. Or, pour peser sur les stratégies ESG des entreprises, les investisseurs responsables ont besoin d’utiliser toute la palette de la gestion. Les indices ISR existent mais ils n’ont pas rencontré les investisseurs. Les agences de notation extra-financière se sont associées depuis une dizaine d’années à des fournisseurs d’indice pour produire des indices adaptés. Novethic en recense plus de 160 dans le monde. Mais les investisseurs leur préfèrent des indices classiques expurgés, par exemple, des producteurs d’armes controversées. C’est le cas de 26% du panel d’investisseurs européens, interrogés en décembre 2013 par Novethic, qui appliquent ce type d’exclusion sur 360 milliards d’euros. Pour en savoir plus, consulter l’enquête « Réconcilier Investissement responsable et gestion indicielle »
Didier Bonneau, ancien Directeur financier du groupe Humanis, recherche un poste de directeur financier/directeur général adjoint en charge des finances (stratégie financière, contrôle de gestion, comptabilité, investissements, mise en place de projets, gestion des risques, etc.) chez un investisseur institutionnel lui permettant de diriger et faire évoluer l'équipe de la fonction finance et gestion pour accompagner le développement de l’institution, en assurant une forte dimension à la transparence. Didier Bonneau a passé la majorité de sa carrière chez Unilever. Il a commencé en 1985 en faisant de l’audit interne sur la France et l’Afrique francophone. Il a intégré ensuite le contrôle de gestion usines avant de devenir directeur financier en charge des filiales Afrique francophone et DOM-TOM. En 1996, il part à Prague pour travailler sur les activités du groupe présentes en Tchéquie et en Slovaquie. Quatre ans plus tard, il rejoint l'équipe de Londres en tant que vice-Président finance de la Global Infrastructure Organisation, poste qu’il occupe jusqu’en février 2005. Quatre mois plus tard, il intègre Vauban Humanis au poste de Directeur financier, puis est nommé au poste de Directeur Finances Groupe Humanis en juillet 2012 jusqu'à fin octobre 2013.
Médéric Epargne a cédé l’ensemble de son portefeuille d’assurance vie, constitué de près de 4 000 contrats individuels d'épargne en euros et en unités de compte, à Optimum Vie, filiale française du Groupe Optimum. « Optimum Vie, groupe de réassurance vie, assurance vie, non vie et gestion d’actifs, est la seule institution financière canadienne présente de manière opérationnelle à Paris », a précisé Benoît D. Lapointe, Directeur Général Adjoint d’Optimum Vie, à la rédaction d’Instit Invest. Il a ajouté que ce transfert doublait la taille de l’institution. « Nous sommes toujours à la recherche de compagnie, de portefeuille et de contrats pour qu’Optimum poursuive sa croissance ». « Cet accord s’inscrit dans la stratégie de développement que nous avons établie ces dernières années pour notre société. En plus de permettre à la société de fournir un service de qualité aux assurés de Médéric Épargne, cette transaction contribuera à la poursuite du développement d’Optimum en France en consolidant davantage sa position en assurance vie », a ajouté M. Lapointe. Pour rappel, c’est Optimum Gestion Financière, filiale du Groupe Optimum, qui est mandatée pour gérer les 200 millions de fonds en euros d’Optimum Vie (au 31/12/2013), sa société s??ur, et les 50 millions des OPCVM sous-jacents aux unités de compte des contrats d’Optimum Vie. « Cette opération qui s’inscrit dans une stratégie de renouvellement de notre offre commerciale », explique Romain Bernier-Dupréelle, Directeur commercial offre individuelle de Malakoff Médéric, « prévoit aussi un accord de coopération commerciale entre Optimum Vie et Malakoff Médéric afin de garantir aux assurés un service et une gestion de qualité ». La transaction a été agréée par l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution le 18 décembre et publiée au Journal Officiel le 24 décembre 2013. Cet agrément concrétise ainsi le transfert du portefeuille de contrats d’assurance vie de Médéric Épargne, filiale du groupe Malakoff Médéric, à Optimum Vie S.A., filiale française du Groupe Optimum.
A l’occasion des v??ux à la presse, le mardi 28 janvier, Thierry Derez, président de Covéa (GMF, Maaf et MMA), a annoncé le déménagement du siège de la Sgam, actuellement situé près de la Tour Montparnasse dans le XIVe arrondissement de Paris. L’Argus de l’assurance a obtenu la confirmation, auprès de sources internes, que les nouveaux locaux se situeront dans le quartier Saint-Lazare de la capitale, rue Saint-Lazare. Centraliser les sites franciliens Ce déménagement, qui doit s'échelonner tout au long de l’année 2014, a pour objectif de regrouper au sein d’un même siège parisien plusieurs entités franciliennes de la Sgam. Les sites de Clichy (Covéa Risks) et de la rue Boissy d’Anglas, dans le VIIIe arrondissement (Covéa Finance), seraient notamment concernés. Covéa devrait toutefois conserver une partie de ses bureaux à Montparnasse dont il est, par ailleurs, propriétaire.
Les investisseurs institutionnels se montrent encore peu enclins à utiliser les réseaux sociaux sur le plan professionnel. Selon une étude réalisée par Havas Paris et son réseau de communication financière AMO qui a interrogé 105 investisseurs institutionnels dans le monde en fin d’année 2013, seuls 30 % d’entre eux consultent régulièrement les réseaux sociaux. Parmi les utilisations les plus fréquentes, les investisseurs privilégient surtout les forums d’investissements, les réseaux professionnels comme LinkedIn ou encore les blogs financiers. Les médias sociaux comme Twitter ou Facebook sont quant à eux encore moins utilisés. Cette faible part d’utilisation s’explique par le fait que 85 % des investisseurs considèrent aujourd’hui les médias sociaux comme peu crédibles, voire même inutiles pour 16 % du panel. Cette proportion est encore plus forte pour les institutionnels français qui sont 50 % à juger les réseaux sociaux non pertinents. Cette conviction explique qu’ils ne soient que 10 % à les consulter régulièrement. Pourtant, tout comme les professionnels interrogés dans les autres pays, ils considèrent que les réseaux sociaux vont jouer un rôle croissant dans la communication financière dans les années à venir.
Les ETF ont connu un essor spectaculaire avec des encours sous gestion qui ont presque triplé depuis janvier 2008 (+197% à fin septembre 2013) en Europe, portés par un marché en mode « Risk On / Risk Off ».
Isabelle Dréno est promue Directeur général adjoint, finance et risques de Harmonie Mutuelle, à ce poste depuis novembre 2013. Elle est sous la responsabilité directe de Monsieur François Venturini, Directeur général de Harmonie Mutuelle. Au sein de ce pôle qui regroupe les directions Technique, Finance-comptabilité, Maîtrise des risques et de la performance et Immobilier-Achat, Isabelle Dréno est en charge : du pilotage des risques (notamment assurantiels), de la gestion des actifs, de la mesure et du contrôle des flux économiques. Née le 2 février 1969, Isabelle Dréno est titulaire d’un DECF et diplômée de l’ESSCA (École supérieure des sciences commerciales d’Angers) option finance-comptabilité, Isabelle Dréno commence sa carrière en 1990 en tant que responsable du contrôle de gestion chez SECURITAS Division Ouest. Elle intègre le Groupe Harmonie en 2003, au sein duquel elle est d’abord contrôleuse de gestion pour l’Union Harmonie Mutualité, membre puis présidente du directoire d’Harmonie Développement Services, directrice du contrôle de gestion et du contrôle interne pour Harmonie Mutualité, puis enfin directrice maîtrise des risques et de la performance pour Harmonie Mutuelle. Sa nomination s’inscrit dans le cadre de l'évolution de l’organisation managériale présentée au conseil d’administration le 15 octobre dernier et mise en ??uvre au 1er novembre. Cette évolution touche particulièrement les directions centrales d’Harmonie Mutuelle, réparties entre les 4 pôles.
P { margin-bottom: 0.08in; } Eric Schneiderman, attorney general of New York, who recently made BlackRock end surveys of analysts, is continuing his investigation. In an interview with Financial Times fund management, he indicated that he is continuing to look at other surveys carried out by asset management firms, to gauge the sentiment of analysts ahead of the markets. His office did not wish to provide exact figures concerning the number of asset management firms affected, but confirmed that it concerns “more than a few entities.” Schneidermann’s quest is not limited to the United States. The attorney general also plans to investigate analysts.
Hermin Hologan (Responsable gestion d’actifs et de patrimoine, EY en France) dans une interview accordée au journal Les Echos Comment les modèles de distribution ont-ils évolué avec la crise ? Pour les acteurs captifs, notamment filiales de banques, les encours étaient surtout distribués par les réseaux bancaires auxquels ils rétrocédaient 65 % à 70 % en moyenne des commissions de gestion perçues. Dans le même temps, les apporteurs d’affaires externes (banques privées, plates-formes de distribution ou conseillers en gestion de patrimoine) qui généraient moins de volume étaient rémunérés en moyenne 50 %. Puis il y a eu la crise. Les réseaux bancaires, contraints par des raisons de liquidité mais aussi par l’aversion au risque des investisseurs, ont arbitré la vente des OPCVM au profit des dépôts bancaires. Du coup, les filiales de gestion se sont retrouvées avec des réseaux qui vendaient moins, mais qui leur coûtaient toujours aussi chers. C’est ce constat qui pousse certaines filiales de groupe à développer leur distribution externe ? Exactement. Elles développent des équipes dédiées aux investisseurs institutionnels comme les fonds de pension, mutuelles, etc. Mais elles créent ou renforcent aussi des partenariats avec des conseillers en gestion de patrimoine (CGP). Elles ont, par conséquent, commencé à changer leur modèle d’organisation faîtière basé avant tout sur les relations avec un réseau captif. De plus, la recherche de profitabilité pousse les acteurs à identifier de nouveaux relais de distribution. Mais les fonds des filiales de banques brillent parfois trop peu par leur performance pour pouvoir attirer des clients externes... C’est justement lorsqu’on a des performances en milieu de fourchette que la distribution reprend toute son importance. La performance des gestionnaires d’actifs est de plus en plus liée à la performance de ses distributeurs. On peut avoir le meilleur des fonds de la planète, mais si personne n’est là pour le vendre, il ne le fera pas tout seul. L’organisation des forces commerciales est d’ailleurs aussi repensée du point de vue de la rémunération. Avant la crise, il était plus simple pour les commerciaux de proposer au trésorier d’une grande entreprise des fonds monétaires très peu risqués, le tout sans aucune considération de mix-produit, c’est-à-dire des marges générées parce que la performance du vendeur était rémunérée par rapport à des objectifs d’encours globaux. Avec la crise, les sociétés de gestion veulent pousser ces derniers à davantage considérer les marges. Elles segmentent du coup les équipes de gestion et les équipes de vente par type de clientèle et changent les rémunérations avec l’intégration des objectifs de marge. Cela se traduit également par un changement de profil des équipes de ventes et plus particulièrement dans l’univers anglo-saxon. La directive Mifid 2 qui devrait bientôt être votée par le Parlement prévoit une remise en question des rétrocessions de commissions aux distributeurs. Cette remise en question concerne surtout le canal de distribution indépendant des conseillers en gestion de patrimoine. Les réseaux bancaires ne devraient pas être concernés. Mais il y a des réflexions en cours sur les solutions à apporter comme faire des partenariats avec les CGPI, les fusionner, ou bien encore qu’ils créent leur propre société de gestion. Mais les sociétés de gestion auraient davantage intérêt à travailler leur dimension « social media » pour pallier à la probable disparition des CGPI. Qu’entendez-vous par « social media » ? Tous ces changements structurels dans la gestion arrivent à un moment où la génération Y, née après 1980, représentera en 2020 la majorité de la population en Europe et investira en faisant ses choix avec une dimension digitale importante. Il y a là un véritable enjeu pour les gérants d’actifs qui pourront créer une relation directe avec les investisseurs retail en supprimant les intermédiaires, offrir aux particuliers des conseils directement sur leur site, les former et leur donner les clefs pour investir. L’enjeu du « social media » leur permettrait aussi de réduire leurs coûts de distribution et ainsi accroître la performance des investisseurs et leur profitabilité.
Paul Younès aura sous sa responsabilité l’ensemble des fonctions de développement de l’UFF, et assistera Nicolas Schimel, Président-Directeur Général, dans le pilotage de la stratégie du groupe. Responsable de la Direction Commerciale du réseau UFF depuis 2012 et du réseau AVIVA Epargne & Conseils, qui l’a rejoint cette année, il se voit également confier la Direction Immobilière, la Direction de l’Offre Financière et la Direction de la Communication. Le département des techniques patrimoniales lui est également rattaché. « Au sein de l’UFF, nous partageons depuis quatre ans une nouvelle vision de l’avenir. Nous avons pris conscience de notre potentiel sur le marché et nous sommes désormais armés pour être le spécialiste reconnu du conseil en gestion de patrimoine. Je souhaite, grâce à mes nouvelles fonctions, aider l’UFF à relever le défi de la croissance rentable », déclare Paul Younès. Nicolas Schimel déclare : « Après avoir mené avec succès la rénovation de notre gamme financière, Paul Younès a été depuis 2 ans l’artisan d’une croissance quantitative et qualitative remarquable de notre réseau. En tant que Directeur Général Délégué, il aura un rôle déterminant pour la réalisation de notre plan de développement stratégique Ambition Patrimoine 2015, pour lequel l’ensemble de notre entreprise est mobilisé ». Cette nomination intervient suite au départ à la retraite de Martine Simon-Claudel, Directeur Général Délégué de l’Union Financière de France Banque depuis 10 ans.
L’association des professionnels des marchés dérivés (Isda) a publié lundi une nouvelle procédure pour la fixation d’Isdafix, un indice de référence pour l’industrie, qui fait l’objet d’enquêtes des régulateurs. La réforme privera le courtier interbancaire Icap de son rôle dans l'élaboration de l’Isdafix en dollar. ThomsonReuters, qui intervient sur les autres devises, prendra en main l’ensemble du dispositif.
In a very short time, Carmignac Gestion has recruited five managers in London, and has sent an analyst there. In an interview with Newsmanagers, Didier Saint-Georges explains that this growth is not related to the old vested interests of offshoring, but rather to the fact that the British capital is rich in talent. On the strength of these recruitments, including a team dedicated to European equity management, Carmignac Gestion is planning to return to the fore after a gruelling year in which outflows reached EUR2.3bn.
Avertissement sans frais. L’agence de notation a maintenu vendredi soir tant la note souveraine de la France à «Aa1» que sa perspective négative, invoquant la baisse continue de la compétitivité de l'économie française et les risques d’un nouvel affaiblissement de la solidité financière du pays. Le ministre de l’Economie et des Finances Pierre Moscovici a accueilli cette annonce «avec satisfaction». Moody’s souligne que cette faiblesse se reflète dans la hausse de l’endettement public rapporté au PIB, un ratio que l’agence anticipe à 93,6% en 2013, contre 90,2% en 2012, puis supérieur à 95% en 2014. Cette confirmation de notation intervient au moment où le président François Hollande a annoncé une accélération de l’effort d'économies sur 2015-2017 afin de financer une nouvelle baisse du coût du travail visant à soutenir l’emploi et l’activité économique. Moody’s table sur une mise en œuvre délicate du «pacte de responsabilité».