La démission de Jean-François LEQUOY, délégué général de la Fédération Française des Sociétés d’Assurances, devrait être officialisée dans les jours qui viennent. Son départ effectif interviendrait d’ici trois mois.
Comme chaque année, en amont de la saison des assemblées générales, l’AFG publie une mise à jour de ses recommandations sur le gouvernement d’entreprise, qui guident les sociétés de gestion dans l’exercice de leurs votes. Les principales modifications portent sur les points suivants : Inclure plus d’administrateurs libres d’intérêt et de femmes dans les Conseils d’Administration L’AFG recommande que les Conseils des sociétés du SBF120 intègrent au moins : - 50% de membres libres d’intérêts dans les sociétés non contrôlées, - 33% de membres libres d’intérêts dans les sociétés contrôlées. Pour le calcul des seuils il est entendu que les représentants au conseil des salariés et salariés actionnaires ne se trouvent pas comptabilisés. S’agissant de sociétés de taille moins importante, leurs conseils doivent au minimum en toute hypothèse comporter un tiers de membres libres d’intérêts. L’AFG préconise une plus grande présence des femmes au sein des comités exécutifs afin de faciliter leur représentation au sein des Conseils d’Administration. Elaborer, expliciter et soumettre au vote la politique des rémunérations L’AFG réaffirme l’importance du rôle du Conseil d’Administration et du comité des rémunérations dans l'élaboration de la politique de rémunération. Chaque année, une séance du Conseil devra être consacrée à cette question. L’AFG est favorable à ce que les sociétés proposent, de façon triennale, à leurs actionnaires un vote ex ante sur la politique de rémunération. L’AFG accueille favorablement l’introduction par un nombre croissant de sociétés, sous l’impulsion de leurs associations professionnelles, d’un vote annuel ex post sur la mise en ??uvre de leur politique de rémunération. Renforcer la politique d’identification et de gestion des risques L’AFG souhaite que la politique d’identification et de gestion des risques impulsée par la direction et approuvée par le Conseil soit restituée aux actionnaires, au même titre que la stratégie à moyen et long terme, la politique environnementale et sociale et la politique d’endettement et de distribution. Réaffirmer l'égalité des droits de vote entre tous les actionnaires Si un texte législatif visant à généraliser les droits de vote double venait à être adopté, l’AFG invite les sociétés à proposer au vote de l’AG une disposition inscrivant dans leur statut l'égalité des droits de tous les actionnaires.
C’est un nouveau chapitre dans la longue histoire familiale de la Mutuelle de Poitiers qui débute. Ce lundi 13 janvier 2014, la société d’assurance mutuelle réunit, au Futuroscope de Poitiers, ses administrateurs, salariés, agents généraux et collaborateurs d’agence, soit près de 800 personnes. Au cours de cette manifestation, Stéphane Désert, qui succède à son oncle, Olivier Désert, à la direction générale, doit présenter son projet d’entreprise. Il était, depuis 2007, directeur général adjoint de la société d’assurance mutuelle. Neuvième du nom Son oncle, Olivier Désert, prend sa retraite alors que la Mutuelle de Poitiers vient de fêter son 175e anniversaire. Fondée en 1838, la société d’assurance mutuelle compte aujourd’hui un peu plus de 436 000 sociétaires et a réalisé, en 2012, un chiffre d’affaires de 308 M€. Olivier Désert a démarré sa carrière au bureau de Paris de la Mutuelle de Poitiers, en 1973. Après avoir occupé différentes fonctions au sein de l’entreprise, il en a pris les commandes en 2007. Stéphane Désert, qui reprend le flambeau en ce début d’année, est le neuvième représentant de la famille à piloter l’entreprise.
Charles Beazley, president et CEO de Nikko Asset Management, démissionne de ses fonctions « pour raisons familiales », a annoncé vendredi la société de gestion basée à Tokyo.David Semaya a été nommé chairman de Nikko AM. Il rejoindra la société en tant que non executive chairman le 1er avril 2014 et il devrait devenir executive chairrman le 1er septembre 2014. David Semaya travaillait dernièrement chez Barclays, où il a occupé différents postes depuis son arrivée dans la banque en 2004. Il a notamment été CEO Europe et Asie de Barclays Global Investors (depuis racheté par BlackRock). Il a également vécu et travaillé au Japon, dont il maîtrise la langue.Parallèlement, Takumi Shibata, qui avait rejoint Nikko AM en juillet 2013, a été nommé president et CEO, à compter du 10 janvier. En outre, il continuera d’être executive chairman jusqu’à l’arrivée de David Semaya.Charles Beazley, qui va retourner au Royaume-Uni, avait rejoint Nikko AM à Londres en 2006 en tant que president de Nikko AM Europe, où il pilotait l’activité internationale de la société nippone. En 2010, il s’est installé à Tokyo pour diriger l’activité institutionnelle, en plus de ses fonctions internationales. En 2012, il a été nommé chairman et CEO, et en 2013 il est également devenu president.Nikko AM, dont nous publions ce jour une interview du responsable de l’Europe, Charlie Metcalfe, gérait un encours de 160 milliards de dollars au 30 septembre.
Chez DNCA Finance les gérants prennent la parole : Value ou croissance, quelque soit le style, il faut privilégier les actions, de préférence... européennes !
Très compétitif en matière de coûts de financement, le compartiment des billets de trésorerie reste pourtant relativement peu exploité par les corporates français. Début janvier, ils étaient 64 à disposer d’un programme d'émission actif pour un encours global de 24 milliards d’euros. « Il s’agit d’un marché simple d’accès en matière de documentation, géré par la Banque de France, pas cher et très liquide. Pourquoi ne pas l’ouvrir plus largement aux entreprises de taille intermédiaire ? », a lancé Hervé Labbé, directeur de la salle des marchés de France Télécom, à l’occasion d’un débat organisé dans le cadre des dernières journées d'études de l’Association Française des Trésoriers d’Entreprise (AFTE). D’après un sondage, la moitié des ETI estime ne pas bien connaître ce marché et pense qu’il est réservé aux grandes entreprises. Cette dernière perception n’est sans doute pas étrangère à la nécessité de maintenir en permanance un niveau d’encours minimal pour préserver les liens avec les investisseurs, de l’ordre de 100 à 150 millions d’euros, ou encore, pour les émetteurs non cotés, de solliciter une notation de crédit auprès d’une agence. Intervenant également aux journées d’Etudes de l’AFTE, Emmanuel Arabian, directeur financement et trésorerie de Biomérieux, indiquait pour sa part avoir mis un certain temps avant d’activer son programme en raison notamment de la nécessité de gérer la communication auprès des investisseurs. Face à ce constat, un groupe de travail supervisé par la Banque de France a été formé sous la direction de Gérard Soularue, président de la commission « économie et croissance » de la CCI de Paris IDF, pour élaborer des propositions visant à faciliter l’accès au marché des billets de trésorerie. Tenant compte des réticences de nombreuses entreprises à se faire noter par une agence, le groupe préconise de faire reconnaître auprès des régulateurs de marché la cotation Banque de France. Ce scoring de crédit a le mérite d'être indépendant, gratuit et d’exister pour chaque entreprise. Si son utilisation est reconnue dans les modèles prudentiels Bâle II, elle rencontre toutefois peu d'échos auprès des investisseurs. Une autre proposition plaide pour la suppression de la notation court terme, qui dans sa forme actuelle découle essentiellement de la notation à long terme, pour laisser place à une véritable référence de court terme reposant sur des critères d’analyse spécifiques. Cette évolution nécessite au préalable le développement d’une nouvelle offre par les agences de notation. Dans l’idéal, cette notation pourrait être sollicitée auprès de n’importe qu’elle agence agréée en Europe. Côté investisseur, le groupe préconise la création d’une nouvelle catégorie d’ OPCVM monétaire crédit. Les fonds de cette nouvelle catégorie pourraient investir une partie de leurs actifs dans des papiers qui ne bénéficient pas d’une notation suffisante pour être éligible à l’investissement par les fonds monétaires. A terme, la suppression de toute référence à la notation serait envisagée. Cette perspective s’appuie sur l'évolution de la réglementation, qui pousse les investisseurs à se doter des moyens nécessaires pour mener à bien leur propre analyse du risque crédit. Plusieurs émetteurs actifs sur le marché des billets de trésorerie s’affranchissent déjà de notation. C’est notamment le cas de Fromageries Bel, qui se finance sur ce marché à hauteur de 100 millions d’euros. « Le lancement d’un programme de billets de trésorerie a constitué la première étape de la diversification des financements du groupe. Auparavant, le groupe disposait de conditions quasi équivalentes par le biais de ses lignes bancaires mais ces conditions ont disparu avec la crise », commente Benoît Rousseau, directeur de la trésorerie et des financement du groupe. Pour des tirages de maturité comprise entre un jour et un an, le compartiment des billets de trésorerie constitue actuellement pour de nombreux émetteurs la solution de financement la plus intéressante. Toutefois, l’activation d’un programme d'émission nécessite la mise en place préalable d’une ligne de liquidité (back-up). Fournie par les banques, elle a pour rôle de couvrir l'émetteur en cas de désaffection inopinée des investisseurs.
Koris International, expert reconnu dans les techniques d’allocation dynamiques, et Instit Invest, premier média exclusivement dédié à la communauté des Investisseurs Institutionnels annoncent la signature d’un accord de coopération sur les problématiques liées à l’allocation d’actifs des fonds de pensions, assureurs et autres grands investisseurs européens. Dans le cadre de cet accord, les équipes de Koris International et d’Instit Invest unissent leurs savoir faire et leur connaissance des grands investisseurs institutionnels européens pour procéder à une étude paneuropéenne des meilleures pratiques en termes d’allocation d’actifs, étude réalisée auprès des plus grands bénéficiaires économiques de la gestion institutionnelle. Les résultats de cette étude seront présentés lors de la prochaine cérémonie des Couronnes organisée par Instit Invest en 2014, devant un parterre d’investisseurs français et étrangers. Ces résultats seront débattus lors d’une table ronde animée par Instit Invest en la présence de deux grands Investisseurs ainsi que deux sociétés de gestion Européennes. L'étude sera ensuite diffusée en intégralité auprès de ces mêmes investisseurs et de leurs sociétés de gestion. Jean-René Giraud, Directeur Général et co-fondateur de Koris international se « réjouit de cette nouvelle collaboration qui doit permettre la mise en lumière des meilleures, et des moins bonnes, pratiques des grands donneurs ordres en termes d’allocation d’actifs et de confronter ainsi l'état de l’art avec la réalité » Aurélien Lafaye, Président Directeur Général et fondateur d’Instit Invest, souligne que « la maîtrise des techniques d’allocation d’actifs représente une nécessité pour les grands investisseurs, mais reste un défi de taille. Offrir plus de transparence sur les bonnes pratiques est essentiel pour assurer l’appropriation de ces dernières par l’ensemble de la communauté, nous espérons par cette initiative apporter notre contribution à cet effort collectif ».
M. Michel Pinault a été élu à la présidence de la Commission des sanctions suite au renouvellement partiel des membres de celle-ci. Mme Marie-Hélène Tric présidera la deuxième section de la Commission. Après la désignation courant décembre 2013 de six nouveaux membres, la Commission des sanctions de l’Autorité des marchés financiers a procédé lors de sa réunion du 7 janvier 2014 à l'élection de son nouveau président. M. Michel Pinault, président de section au Conseil d’Etat et membre de la Commission des sanctions depuis juin 2011, succède ainsi à Mme Claude Nocquet, conseiller à la Cour de cassation. Le président de la Commission des sanctions est élu à la majorité par les membres de la Commission, parmi les 4 magistrats désignés par le vice-président du Conseil d'État et le premier président de la Cour de cassation. Il doit être réélu après chaque renouvellement partiel. Pour se prononcer sur un dossier, la Commission des sanctions peut se réunir en formation plénière ou en formation de section. En effet, comme le permet le code monétaire et financier, la Commission est organisée en deux sections, composée chacune de six membres et présidée par l’un des conseillers d’Etat ou des conseillers à la Cour de cassation. La Commission dans sa formation plénière et la première section sont donc présidées par M. Pinault. Les membres de la Commission ont également élu Mme Marie-Hélène Tric, conseiller honoraire de la Cour de cassation et membre de la Commission depuis janvier 2011, présidente de la deuxième section.
La société Acofi abandonne la gestion actions, rapporte L’Agefi. Le 6 janvier, elle a transféré sa dernière sicav à Martin Maurel Gestion Immobilière, l’un des deux gérants choisis avec Fourpoints IM pour reprendre ses encours actions. Ce choix de la direction s’explique par une gestion actions extrêmement concurrentielle dont les flux nets modestes se concentrent dans un très petit nombre de mains. Acofi, qui affiche vingt ans d’expérience dans la gestion de créances bancaires, mise désormais sur les fonds de prêts et prévoit une nouvelle initiative cette année pour les prêts aux collectivités. Dans les prêts aux entreprises, Acofi s’intéresse au financement spécialisé tel que le leasing et la gestion du besoin en fonds de roulement. Le groupe intervient aussi dans le financement d’infrastructures avec le lancement en 2013 d’un FCPR centré sur la transition énergétique, et investit directement dans l’immobilier d’entreprise via un OPCI. La société, qui revendique aujourd’hui 400 millions d’euros sous gestion et 700 millions d’actifs gérés et «conseillés», vise un total de 1,5 milliard d’euros d’actifs gérés et conseillés à fin 2014.
Allianz Global Investors a recruté Filippo Battistini en tant que responsable des institutionnels et des sélectionneurs de fonds en Italie, rapporte Bluerating. L’intéressé vient de State Street Global Advisors, où il était responsable du développement de la clientèle institutionnelle. L’arrivée de Filippo Battistini intervient après celle d’Alberto D’Avenia comme responsable du développement Europe du Sud et responsable pour l’Italie.
Au sein de l’univers obligataire, la décollecte a atteint 2,1 milliards d’euros sur le mois. A l’inverse, les fonds d’obligations privées en dollars ont clôturé leur cinquième mois de collecte, avec 1,3 milliard d’euros en novembre. Les fonds actions ont reçu 8,4 milliards d’euros. Au total, les fonds de long terme ont collecté 13,9 milliards d’euros en novembre. Les principaux enseignements de l'étude sont les suivants : Les fonds d’allocation, avec 6,4 milliards d’euros, ont enregistré leur 23è mois consécutif de collecte. Les fonds alternatifs ont accueilli 1,7 milliard d’euros, tandis que les fonds monétaires ont perdu 8,2 milliards d’euros. Les fonds investis dans les grandes capitalisations boursières européennes (tous styles) et japonaises (tous styles) ont reçu respectivement 1,7 milliard d’euros et 1,6 milliard d’euros. Le plus gros fonds ouvert en Europe, Templeton Global Bond, a subi des flux sortants de 1 milliard d’euros en novembre. PIMCO GIS Total Return a connu son dixième mois consécutif de décollcte, avec 939 millions de retraits en novembre. Invesco Perpetual Income et Invesco Perpetual High Income ont cédé respectivement 688 millions d’euros et 364 millions d’euros. Des 10 plus gros fournisseurs de fonds, UBS a connu les plus gros montants d’encours collectés en novembre avec 1,2 milliard d’euros, suivi par JPMorgan avec 1,1 milliard d’euros. Commentant ces résultats, Ali Masarwah de Morningstar observe : « La hausse des taux d’intérêt dans le monde entier au cours du mois de novembre et les inquiétudes sur la réduction des achats d’actifs de la Fed ont persisté, conduisant les investisseurs à réduire leur exposition aux obligations. Les investisseurs ont vendu les fonds de dette émergente, et les fonds d’actions émergentes ont également perdu de l’intérêt. Face à la hausse des Bourses mondiales, les fonds mixtes investis en grandes capitalisations boursières européennes ou japonaises et les fonds de rendement ont été les choix préférés des investisseurs. Les fonds obligataires à haut rendement ont également profité de la quête de rendement des investisseurs. »
La Chambre de commerce et d’industrie Paris Ile-de-France et la Banque de France ont présenté le 8 janvier 2014 une charte des placements privés, qui a notamment pour but de développer le financement des Entreprises de Taille Intermédiaire (ETI) par placements privés. Au micro, Pierre-Antoine Gailly, président de la CCI Paris Ile-de-France, et à sa gauche Robert Ophèle, sous-gouverneur de la Banque de France. « L’objectif premier de cette charte est de faire en sorte que l'économie qui a tant besoin de financements, puisse mettre en face les uns les autres des émetteurs et des investisseurs prêts à opérer, le jour où cela redémarrera, dans des conditions de rapidité, de transparence et de sécurité suffisantes », a ainsi déclaré Pierre-Antoine Gailly, président de la CCI Paris Ile-de-France, à Instit Invest. La charte, élaborée par les deux institutions en coordination avec l’ensemble des acteurs de la place financière de Paris (émetteurs, investisseurs, intermédiaires et autorités), définit un cadre des pratiques essentielles, fournissant aux entreprises de taille intermédiaire, par nature peu enclines à communiquer, les principaux points de négociation dans un cadre bilatéral émetteur-investisseur, et leur garantissant la confidentialité des informations délivrées. « On est dans un domaine extraordinairement peu précis et toutes les parties prenantes de ces marchés de financement des entreprises ont réalisé que pour le développer il fallait préciser les choses, normaliser, standardiser et donner à chacun des repères sur ce qu’il devait faire et ce qu’il pouvait attendre » explique Robert Ophèle, sous-gouverneur de la Banque de France. La démarche, qui s’inscrit dans la droite ligne des évolutions réglementaires intervenues en 2013 permettant d'étendre le périmètre des placements autorisés aux assureurs et de faciliter le développement de fonds de prêts, doit maintenant être « totalement appropriée par les principaux acteurs, que ce soit la FFSA ou d’autres, et les composants de ces fédérations ou de ces institutions, de façon à la rendre officielle dans les semaines à venir », détaille Pierre-Antoine Gailly. Il s’agit aussi à travers de cette nouvelle charte d’attirer en France les investisseurs étrangers, notamment allemands, néerlandais et anglo-saxons, déjà présents sur le marché du Schuldschein allemand, qui a représenté 8 milliards d’euros d'émissions en 2013, contre seulement 3,9 milliards pour l’Euro PP (3,2 milliards en 2012). « On est sur un trend d’augmentation et il s’agit de l’accompagner », confirme Robert Ophèle. Le sous-gouverneur de la Banque de France vise ainsi « un doublement en termes quantitatifs du marché des Euro PP assez rapidement, avec l’arrivée de nouveaux investisseurs, fonds d’assurance et plus généralement tout type d’investisseurs institutionnels, y compris des non-bancaires, et y compris des non-assureurs ». « Le véhicule créé s’adresse à des sociétés non cotées et propose du papier non-coté, il sera donc infiniment plus souple tout en étant secure », renchérit Pierre-Antoine Gailly. Les travaux de place ont aussi porté, pour le financement court terme, sur l’extension de l’utilisation des billets de trésorerie : « c’est un marché très mature, où l’on retrouve la problématique d’y faire rentrer des entreprises de taille plus réduites avec des besoins de financement court terme plus réduits », détaille Robert Ophèle. Qui conclut : « si nous arrivons à développer ces financements en billets de trésorerie et placements privés pour des ETI, cela bénéficiera à l’ensemble des entreprises françaises, parce que par construction, les acteurs bancaires auront plus de facilités à couvrir les besoins des PME ou même des TPE si les besoins des ETI sont couverts par les canaux que nous avons évoqués ».
The London-based asset management firm Tendercapital is planning to develop this year in France and Switzerland, its chairman, Moreno Zani, says in an interview with Bluerating. “We are studying possibilities to expand out activity through the acquisition of another European asset management structure, which may be completed by the end of first half 2014,” he says. The independent asset management firm has already opened branches in Ireland, Italy, Germany and Russia. It offers equity and bond funds.
Mécanisme alternatif de transfert de risque, les obligations catastrophes (ou Cat Bonds) connaissent un réel essor depuis une vingtaine d’années. D’une part, compte tenu du coût de la réassurance classique contre les catastrophes naturelles, nombre d’assureurs, de réassureurs[2] et désormais d’industriels[3], se tournent vers ce type de solution. D’autre part, en tant qu’actifs très largement décorrélés des marchés financiers, ils retiennent de plus en plus l’attention des investisseurs à la recherche de diversification et de réduction de la volatilité de leur portefeuille. Contrairement aux obligations de la branche vie des assureurs qui sont avant tout une source de financement, les Cat Bonds sont des titres de la branche non vie et transfèrent des risques extrêmes vers les marchés financiers. Lire la suite : cliquez ici
Entre investisseurs français appréhendant toute prise de risque, investisseurs étrangers parfois peu soucieux du prix payé, et SCPI contraintes d'investir leurs encours dans un laps de temps relativement bref, le marché immobilier d'investissement parisien est tendu. Un contexte qui demande de la sélectivité pour l'équipe immobilière de BNP Paribas Cardif.
Jérôme Saddier La Mutuelle Nationale Territoriale (MNT) bénéfice d’un nouveau directeur général depuis hier 6 janvier 2014. Il s’agit de Jérôme Saddier qui était jusqu’alors chef de Cabinet et Conseiller Spécial de Benoît Hamon au ministère de l'économie sociale et solidaire et de la consommation.
L’assureur Generali Suisse a nommé René Schmidli au poste de responsable de l’investissement (CIO), a-t-il annoncé lundi. Ce dernier a pris ses fonctions au 1er janvier et a également rejoint la direction générale. M. Schmidli est responsable depuis 2006 de la gestion d’actifs de Generali et depuis 2010 adjoint du CIO, selon un communiqué de l’assureur italien. Le précédent responsable, Karl Schönenberger, a quant à lui pris la direction du groupe en Suisse.
Mirova est devenu depuis le 1er janvier une société de gestion filiale à 100 % de Natixis Asset Management. Annoncée lundi 6 janvier, cette création qui renforce l’indépendance de la gestion de Mirova a pour objectif d’accélérer le développement du pôle d’expertise en investissement responsable (ISR) de Natixis AM. Il s’agit d’en faire, dans les cinq prochaines années, un des leaders sur la scène internationale, indique un communiqué. Pascal Voisin, directeur général de Natixis Asset Management, prend la présidence de son conseil d’administration tandis que la direction générale a été confiée à Philippe Zaouati. Dans une lettre envoyée hier soir, ce dernier a réaffirmé ses convictions en matière d’ISR et compte se consacrer à 100% au développement de Mirova «notamment auprès des investisseurs institutionnels qui chercheront de plus en plus à concilier création de valeur et développement durable ainsi qu’aux côtés des épargnants qui sont eux aussi à la recherche de sens."Mirova, qui se présente comme le deuxième gestionnaire européen en fonds ouverts ISR et le leader en gestion solidaire en France et en Europe, affiche 3,4 milliards d’euros d’encours en gestion et 23,6 milliards d’euros en vote et engagement. Des chiffres à rapprocher des 292,5 milliards d’euros de Natixis Asset Management. La société de gestion qui dispose donc d’une bonne marge de progression rassemble 43 experts multidisciplinaires - spécialistes de la gestion thématique, ingénieurs, analystes financiers et ESG, spécialistes du financement de projets et experts de la finance solidaire – et intervient sur l’ensemble des classes d’actifs : les actions cotées, les obligations, l’investissement dans les infrastructures et la gestion solidaire.Apparu dans le cadre de la réorganisation de la sphère Natixis AM il y a un peu plus d’un an, le pôle d’expertise a d’ores et déjà fait preuve d’innovation dans l’ISR en étant notamment à l’origine de la création de la première SICAV d’épargne salariale (« Impact ES »), en lançant également une sicav à compartiment exclusivement dédiées à l’investissement responsable (Mirova Funds) ou en ayant fait paraître la première étude de recherche en partenariat avec l’université de Cambridge...
Quelles sont les attentes et les demandes des investisseurs institutionnels face aux nouvelles gestions actives ? En termes d’allocation, quel est le comportement des actions dans les différents cycles économiques ? Comment les gérants s’adaptent-ils au nouvel environnement en Europe ? Lors d’un déjeuner dans un grand hôtel parisien et dans la foulée d’une matinée studieuse sur « les nouvelles gestions actives », quelques investisseurs institutionnels aiguillonnés par les questions de Jean-François Bay, le directeur général de Morningstar France, ont confronté leurs points de vue. Les avis restent mitigés sur les perspectives des marchés européens. Un thème domine toutefois : les flux devraient demeurer déterminants. « La matinée était intéressante. Et donne envie de soulever le capot pour vraiment voir ce qu’il y a dans les fonds ! Beaucoup de gérants se présentent comme « value », mais est-ce vraiment le cas », se demande Eric Le Boulch, Président Directeur Général de CM-CIC Securities, qui estime que les actions européennes sont relativement chères. «L’Europe est convalescente. Et en mars-avril, nous aurons les premiers résultats de la QR de la BCE dans les banques. Il faudra adresser la question du potentiel de croissance », estime-t-il. Des flux toujours au coeur des préoccupations « Les produits smart beta, qui étaient également au programme de la matinée, sont intéressants. Mais pour 2014 et 2015, l’Europe restera encore au coeur des problèmes avec la question des flux,» souligne Thierry Guérillot, responsable OPCVM chez UFF, une banque conseil en gestion de patrimoine. Et cette variable de flux risque de demeurer au coeur des préoccupations des investisseurs : « en 2013, le marché a monté grâce aux flux. Mais en 2014, nous aurons la question des élections européennes : il y a donc un risque de sortie des fonds européens », poursuit Thierry Guérillot, qui pense que « les gestions avec la volonté de gérer le risque sont de plus en plus pertinentes ». « Les flux en début d’année se sont dirigés vers les ETF, puis vers la qualité, vers des produits value », précise François Millet, responsable produits solutions indicielles chez Lyxor, qui estime que « l’attention sur les produits smart beta va croître ». L’environnement a évolué, ainsi que la perception du concept de « value ». Si « 2012 a été l’année du fort recul du risque extrême, 2013 a été une année de normalisation : les secteurs et les valeurs de qualité perçus comme les moins risqués ou les plus solides, à l’image de LVMH, Danone, Air Liquide ou Pernod Ricard on fait du sur-place. Les acteurs perçus comme risqués sont revenus au premier plan. Cette normalisation n’est pas finie », souligne Olivier Rousseau, membre du Directoire du Fonds de réserve pour les retraites, qui admet cependant que « la probabilité de la résurgence de la crise n’est pas nulle ». Pour des investisseurs institutionnels, il faut toutefois également tenir compte des passifs. « On a quelquefois besoin d’une poire pour la soif, par exemple au Fonds de réserve pour les retraites, », souligne Jean-François Bay, qui note qu'« il faut donc être contra-cyclique ». La question des investissements à long terme des institutionnels reste en effet posée : « à l’avenir, qui sera l’investisseur contra-cyclique », se demande-t-il. Des liquidités abondantes en quête d’investissements Pour Alain Leclair, Président du fonds Émergence, un fonds qui a vocation à incuber de nouvelles sociétés de gestion afin qu’elles puissent se développer en France, « il y a beaucoup de liquidités, qui iront vers les actions. Mais aussi vers les placements alternatifs, notamment l’immobilier ». Pour cet expert, qui reste favorable aux actions, « nous vivons une période de ré-appréciation de la gestion action, car lors de la crise des subprimes, le seul actif qui a fourni de la liquidité étaient les actions ». Aujourd’hui les liquidités abondantes recherchent des investissements, mais aussi « de la modération du risque », pense le Président d’honneur de l’AFG. A ce titre, l’Europe conserve une bonne image. « La crise des émergents a remis les pendules à l’heure : l’Europe apparaît comme un îlot où l’on ne fait pas des extravagances avec une certaine stabilité », ajoute Alain Leclair. Mais ce n’est pas pour autant que les bourses européennes seront en vedette l’an prochain. Même s’il existe un découplage par rapport aux marchés américains. Et que les valorisations semblent moins tendues que de l’autre coté de l’Atlantique. « Si nous n’investissons pas dans les actions, nous nous tirons une balle dans le pied ... » « Nous voulons redonner, à Paris Europlace, une grande dynamique aux actions : si nous n’investissons pas dans les actions, nous nous tirons une balle dans le pied et dans le pied de nos salariés », poursuit Alain Leclair, qui pense lui aussi que « le smart beta est une réponse intéressante ». Quant à Eric Le Boulch, il estime qu’il faudrait avoir le luxe d’investir « comme Warren Buffet, comme si l’on était le seul investisseur ... et pour longtemps » tout en soulignant que « les gérants de private equity ou des gérants de fonds cotés avec des mandats longs, ont la capacité d’extraire de la valeur ». De nouveaux supports dédiés aux actions, notamment des PME, avec l’arrivée du « PEA-PME » et des contrats d’assurance vie « Euro croissance » début 2014, alors que le plafond des PEA sera sensiblement relevé, pourraient relancer l’attrait des actions. Mais « il est difficile de passer du fonds en euros ... à un fonds euro-croissance, » souligne Jean-François Bay. Autre problématique bien connue et récurrente en France : la fiscalité qui n’est pas toujours la mieux adaptée à la prise de risque. « Le plus grand réservoir d'épargne se trouve au sein de l'épargne long terme non risquée », rappelle Olivier Rousseau. Les professionnels profiteront quoi qu’il en soit de cette occasion pour remettre les actions sous les feux de la rampe : « nous utiliserons le PEA-PME pour parler d’actions et d’enveloppes fiscales avantageuses », souligne Thierry Guérillot.
La Scor s’apprêterait à lancer une OPA (non hostile) sur MutRé, la société de réassurance qu’elle détient en parité avec la Matmut et la Mutualité Française. Selon les informations de La Lettre de l’Assurance, le groupe dirigé par Daniel HAVIS souhaiterait en effet se délester des actions qu’il détient dans cette société spécialisée dans la réassurance du secteur de l'économie sociale. L’information devrait être officialisée très rapidement.
Antoine Lamon Le 2 janvier dernier, le commissaire ge?ne?ral de division ae?rienne (2s) Antoine Lamon a e?te? nomme? par le ministre de la De?fense en qualite? de pre?sident de la mutuelle Une?o pour une dure?e de trois ans. A??ge? de 63 ans, le commissaire ge?ne?ral de division ae?rienne (2s) Antoine Lamon succe??de au ge?ne?ral de corps d’arme?e (2s) Claude Lepetit apre??s avoir exerce? la fonction de 1er vice-pre?sident depuis la cre?ation d’Une?o en 2008. Apre??s une carrie??re militaire de 33 anne?es dans l’arme?e de l’air qu’il termine comme Inspecteur du commissariat et de l’administration de l’arme?e de l’air, le commissaire ge?ne?ral Lamon commence son parcours mutualiste a?? la Mutuelle de l’Arme?e de l’Air (MAA), en 2007, comme 1er vice-pre?sident avant d’en e??tre nomme? en 2008 pre?sident. En 2009, il entre a?? la Fe?de?ration Nationale de la Mutualite? Franc?aise (FNMF) comme administrateur et devient membre du bureau en 2013. Marie? et pe??re de trois enfants, le commissaire ge?ne?ral Lamon est officier de la le?gion d’honneur et officier de l’ordre national du Me?rite. «La de?signation par le ministre de la De?fense rappelle la place particulie??re que la sante?, et plus largement la protection sociale, occupe dans la condition militaire», a souligné le commissaire ge?ne?ral Lamon après sa nomination. Dans cette ta??che, il sera seconde? par le vice-amiral d’escadre (2s) Olivier Lajous nomme? 1er vice-pre?sident d’Une?o a?? compter du 1er janvier 2014.
La Caisse Francaise de Financement Local (Caffil), qui refinance les prêts aux collectivités locales de Dexia, a mandaté Barclays, BNP Paribas, Commerzbank, LBBW et Natixis pour une émission benchmark en euros à 10 ans, rapporte Bloomberg. Un projet qui intervient dans un contexte délicat pour l'émetteur. Le Conseil consitutionnel a en effet invalidé le 29 décembre les dispositions de la loi de finances 2014 qui avaient pour objectif de valider les contrats de prêts - notamment toxiques - contractés par des collectivités locales françaises en l’absence d’une mention du taux effectif global sur les faxe échangés avec les banques.
2013 will have been a very good year for Sycomore Asset Management, with a mandate won from ERAFP, which provides visibility for the SRI segment, and which has contributed to growth in assets under management of about EUR600m, to EUR2.2bn. In an interview with Newsmanagers, Laurent Deltour describes the past year, as well as plans for the coming years. In addition to strengthening its presence serving IFAs, Sycomore is very actively working to develop its international activities.
Une révolution silencieuse favorable : les Français font des progrès en économie La France est plongée dans la sinistrose. La politique économique y est pour beaucoup. A 46.3% le taux des prélèvements obligatoires en France dépasse celui de la Suède tandis qu’aucune volonté n’est perceptible dans la réduction des dépenses. Le bon côté des choses, c’est que la forte pression fiscale est en train de réaliser la pédagogie de la réforme que le gouvernement se refuse à endosser. Le sondage réalisé en décembre 2013 par Ipsos pour le Monde et Lire l'économie révèle que les Français font preuve d’une maturité réconfortante concernant le diagnostic de nos difficultés économiques. 64% des personnes sondées considèrent que ces difficultés ne résultent pas d’une crise mais d’une mutation profonde et durable de la société. Quand on leur demande en qui ils ont le plus confiance pour relancer la croissance économique de la France, les sondés plébiscitent... « Les Français eux même » (54%) et « les entreprises » (43%). Loin, très loin devant les partis politiques et l’Etat, déconsidérés. Lire la suite en pièce jointe
Dans le cadre d'une mission générale de contrôle des placements des organismes de retraite complémentaire sollicitée par le ministre du travail, de l'emploi et de la santé, une mission IGAS a conduit six contrôles sur pièces et sur place, contradictoires.
Au titre du contrat de liquidité confié à NATIXIS portant sur les actions de la société CNP ASSURANCES, à la date du 31 décembre 2013 les moyens suivants figuraient au compte de liquidité : 424 064 titres CNP ASSURANCES 60 634 387,12 EUR Lors du dernier bilan semestriel, à la date du 30 juin 2013, les moyens suivants figuraient au compte de liquidité : 1 224 619 titres CNP ASSURANCES 50 222 470,51 EUR Il est rappelé que lors de sa mise en oeuvre, les moyens suivants figuraient au compte de liquidité : 261 009 titres CNP ASSURANCES 54 443 055 EUR
A Tours, Philippe Goubeault a fait ses humanités, et bien plus encore. Il a rejoint Orléans pour terminer ses études et décrocher un doctorat en économie à l'Institut orléanais de finance à la fin des années 1970. « J'avais pour directeur de thèse, Georges Gallais-Hamoneau, raconte Philippe, qui fut le premier en France à avoir écrit sur les sicav, c'est-à-dire sur une forme de délégation de gestion. Or, je ne savais pas à l'époque que j'allais travailler un jour dans ce domaine ».