Rares sont en effet les gestionnaires indépendants de fonds quantitatifs français à avoir atteint des encours de taille significative. De quoi rendre difficile la commercialisation de leurs produits, notamment auprès de certains investisseurs institutionnels, tenus bien souvent de respecter un ratio d’emprise, leur interdisant de détenir plus d’un certain pourcentage de l’encours total du fonds dans lequel ils souhaitent se positionner. En règle générale, ce ratio est fixé à un niveau de 10% ; ce qui oblige les sociétés de gestion à proposer à ce type d’investisseurs, uniquement des produits ayant atteint une certaine taille critique, se chiffrant bien souvent en centaines de millions d’euros au minimum. Même avec un excellent track record, il peut donc s'écouler plusieurs années avant que ces montants ne soient atteints, ouvrant ainsi la voie à la recherche d’un éventail plus large de clients. En attendant, certains gérants quantitatifs peinent à voir décoller leurs encours. Ce constat se vérifie chez bon nombre de sociétés de gestion indépendantes françaises, en particulier les plus récentes entre elles, comme Aequam Capital ou Vivienne Investissement, ne disposant respectivement que de 50 et 3.5 millions de dollars d’actifs sous gestion, à fin décembre 2013. Lancé en 2009, KeyQuant tire un peu son épingle du jeu avec 110 millions d’encours, grâce notamment à un investissement de 30 millions d’euros du fonds EMERGENCE dans son fonds Key Trends UCITS. Pour ne rien arranger, les performances récentes de certains fonds quantitatifs n’ont bien souvent, pas toujours été à la hauteur des attentes des investisseurs. C’est particulièrement vrai pour les CTA (« Commodity Trading Advisors ») appelés également « Managed Futures », s’inscrivant l’an dernier en territoire légèrement positif. Néanmoins, les sociétés de gestion proposant d’autres types de fonds quantitatifs ont réussi à tirer leur jeu en 2013. Ainsi, malgré la forte hausse des marchés actions, « le fonds JL Equity Market Neutral, à sensibilité zéro bêta, lancé en 2010 et géré par la société John Lock Investments (JLI), a réalisé une performance de 11,46% en 2013 et a réussi à bien performer même pendant des mois difficiles pour les marchés actions, tels que juin ou août 2013. Cette performance se rajoute à celle de 2012 (7,20%) et à l’excellente performance de 2011, quand le fonds a généré un gain de 11,79%, soit une surperformance de presque 30% par rapport à l’Eurostoxx 50 ! », rappelle Alex Dramu, responsable commercialisation pour l’Europe chez JLI. C’est également le cas des fonds Seven US Equity, Seven European Equity, Seven Risk Allocation qui ont affiché en 2013 des performances respectives de 38,09 % (volatilité annuel 12,66 %), 22,54 % (volatilité annuel 11,68 %) et 7,84 % (volatilité annuel 4.21 %). « Notre plus gros fonds est le Seven Risk Allocation, fonds diversifié patrimonial avec plus de 230M$ qui bénéficie de 7 ans de Track Record. La société gère aujourd’hui près de 380M$. Notre offre est 100% quantitative et systématique et est disponible au travers de fonds UCITS IV ou SIF » indique Johann Schwimann, CEO de Seven Capital. En effet, au delà de la performance, les sociétés de gestion quantitatives françaises cherchent à se développer à l’international pour faire croître leurs encours de manière significative. « La majorité des clients de JLI sont des investisseurs institutionnels étrangers » précise Alex Dramu. John Lock Investments affiche aujourd’hui un encours global de plus de 300 millions de dollars, après 14 années d’existence. Le pari de l’international Pour convaincre les principaux allocataires internationaux, certains acteurs de la place de Paris n’hésitent pas à nouer des partenariats avec des géants tricolores de la gestion d’actifs. Ainsi, la société TOBAM a conclu en 2012, un partenariat stratégique avec un de ses actionnaires (à hauteur de 17.5%), Amundi, filiale de gestion d’actifs commune de la Société Générale et du Crédit Agricole. Le partenariat portait sur un accord de distribution, via lequel Amundi mettait à la disposition de ses clients les expertises actions de TOBAM, reposant sur le modèle Anti-Benchmark, proposé selon les déclinaisons suivantes : Anti-Benchmark World Equity, Anti-Benchmark Emerging Markets Equity et Anti-Benchmark US Equity (ayant affiché en 2013 des performances respectives de +31,14%, +1,47% et +39,84%). TOBAM a ainsi mis toutes les chances de son côté pour voir grossir un peu plus ses actifs. La société, crée en 2005 par Yves Chouheifaty, ancien CEO du Credit Lyonnais Asset Management, avait notamment décroché en 2010 un mandat de 150 millions de dollars avec CalPers également actionnaire de TOBAM à hauteur de 12%), dans le cadre du programme MDPII (« Manager Development Program ») développé par le fonds de pension californien. TOBAM avait alors ouvert un bureau en Californie aujourd’hui fermé. L’année dernière, TOBAM a de nouveau ouvert un bureau aux Etats-Unis, mais cette fois-ci à New-York. TOBAM gère aujourd’hui près de 5,5 milliards de dollars d’encours, devançant Capital Fund Management parmi les sociétés de gestion quantitative indépendante française. De quoi prouver une nouvelle fois que la compétence de la gestion quantitative française est reconnue à l’international, y compris chez les mastodontes étrangers. De bonne augure pour les acteurs de la place de Paris prêts à exporter leur savoir-faire...
Créé par la loi de financement de la sécurité sociale en 1999 et devenu un établissement autonome par la loi n°2001-624 du 17 juillet 2001 (modifiée par la loi n°2003-778 du 21 août 2003), le FRR est un « objet totalement inédit » d'après Yves Chevalier, un des trois membres de son directoire. Juridiquement c'est un établissement public administratif mais il a la structure de gouvernance d'une société anonyme avec directoire et conseil de surveillance.
Ronald Gaultier rejoint Allianz Global Investors à Paris, en qualité de Gérant Dette d’infrastructure auprès de François-Yves Gaudeul, Directeur Dette d’infrastructure. Constituée en juillet 2012 et placée sous la responsabilité de Deborah Zurkow, Chief Investment Officer, l'équipe Dette d’infrastructure d’Allianz Global Investors comprend 8 professionnels de l’investissement répartis entre Londres et Paris. En France, AllianzGI a réalisé ses deux premières opérations de dette d’infrastructure en 2013, pour le compte d’Allianz : la Cité musicale de l’Ile Seguin et la Rocade L2 à Marseille. Ronald Gaultier vient de l'équipe Project & Public Finance de PwC où il a, durant cinq ans, pris part à la structuration financière et juridique de projets d’infrastructure. Ronald a débuté son parcours chez PwC par des due diligences financières, après une expérience en audit chez Deloitte. Ronald Gaultier est diplômé de l’Institut National des Sciences Appliquées (INSA) de Rennes et titulaire du Mastère spécialisé Strategic Management d’HEC Paris
De la profession d'instituteur à celle de membre du directoire du Fonds de Réserve pour les Retraites, Yves Chevalier a gravi les échelons, animé d'une curiosité insatiable et d'une forte envie de réussir. Diplômé de la promotion Liberté-Egalité-Fraternité (1989), ce cinquantenaire affable, qui occupe depuis 2007 un des trois sièges de l'instance exécutive du FRR présidée par Jean-Pierre Jouyet, est en effet issu d'un milieu qu'il qualifie lui-même de « très modeste ».
Le fonds d'épargne gère les encours centralisés du Livret A et du Livret de développement durable (LDD). Entre les prêts traditionnels pour le logement social et la politique de la ville et les enveloppes de prêts au bénéfice du secteur public local, l’ensemble des prêts sur fonds d'épargne signés en 2013 représente quasiment 21 milliards d’euros, a indiqué Jean-Pierre Jouyet, directeur général de la Caisse des Dépôts cité dans un communiqué. Pour donner un ordre de grandeur, si l’on compare ce flux d’activité aux crédits totaux accordés aux sociétés non-financières et aux collectivités territoriales, on observe que le fonds d'épargne y contribue quasiment à hauteur d'1 euro sur 10, a expliqué M. Jouyet. Dans le détail, les prêts traditionnels pour le logement social et la politique de la ville se sont élevés à 16,4 milliards d’euros l’an dernier, soit 10% de plus qu’en 2012. Cela représente le financement de 110.000 logements ou places d’hébergement dans le parc social et la réhabilitation de 253.000 logements ou places d’hébergement, indique la CDC. En 2012, ce sont 105.000 logements ou places d’hébergement qui avaient été financés et 211.000 rénovés. Sur l’enveloppe exceptionnelle de 20 milliards d’euros aux collectivités mise en place en 2013, plus de 3,5 milliards d’euros d’engagements et de 2 milliards d’euros de prêts ont été signés. Ce sont ainsi près de 350 projets que la Caisse des Dépôts a soutenus pour l’année 2013, dont plus des deux tiers concernent des petites communes, se félicite la caisse. Toujours sur les enveloppes exceptionnelles, 1 milliard d’euros de prêts ont été accordés aux établissements publics de santé. Dans le contexte actuel, il est utile de rappeler que, grâce au système unique de transformation réalisée par le fonds d'épargne, l'épargne des Français est directement utile au développement des territoires et contribue à la croissance économique du pays, a estimé M. Jouyet. En 2013, Livret A et LDD ont enregistré une collecte nette (dépôts supérieurs aux retraits) de 19,10 milliards d’euros. A fin décembre, 367,2 milliards d’euros y étaient déposés au total.
Patrick Piana, directeur général du cognac Rémy Martin, a quitté son poste, trois semaines seulement après la démission du directeur général du groupe de spiritueux Rémy Cointreau. Ce départ intervient alors que l’entreprise est touchée de plein fouet par le ralentissement de ses ventes de cognac en Chine,
L'édition 2014 du Baromètre Image & Finance analyse les dynamiques du marché institutionnel et les pistes de développement afférentes pour les sociétés de gestion. Cette étude s’articule autour de trois grands axes d’analyse : placements institutionnels et perspectives (201 institutions, 2100 Mds€ de placements) allocations d’actifs et évolutions (diversification obligataire, dette privée, obligations convertibles) positions concurrentielles des sociétés de gestion (présence commerciale, parts de marché et le Baromètre des relations entre institutionnels et sociétés de gestion).
Est-ce que le groupe Agrica détient des encours importants investis sur les fonds quantitatifs ? Aujourd’hui, Agrica n’est plus investi sur des fonds quantitatifs. Au sein de notre portefeuille global, nous avons, en effet, décidé de ne plus avoir d’exposition sur ce type de fonds depuis l’année 2007, en les remplaçant au sein de notre allocation, par des investissements réalisés par le biais de stock ou bond picking, tant sur les actions que les obligations. Pouvez-vous nous expliquer la raison de cette décision ? Quelles sont vos craintes en matière d’investissement dans ce type de fonds ? Il ne s’agit pas de craintes à proprement parler. Notre analyse a montré qu'à long terme, les performances de ce type de fonds sont loin d'être garanties. En effet, les modèles mathématiques utilisés par certains fonds quantitatifs n’ont pas tenu leurs promesses à nos yeux. Il nous semble que ce type de fonds, censés arbitrer les inefficiences du marché, ont été pris à leur propre jeu pour la simple et bonne raison que trop d’intervenants se sont mis à utiliser les mêmes techniques de gestion ces derniers temps, ce qui leur a été préjudiciable en terme de performance. Bref, de quoi nous laisser penser que les modèles utilisés par les fonds quantitatifs ne sont plus forcément adaptés au nouvel environnement des marchés financiers. Que pensez-vous de la transparence et de l’explication de la performance donnée par les fonds quantitatifs ? En termes de transparence, nous pensons qu’il faut être un très bon technicien pour comprendre dans le détail les méthodes utilisées par les fonds quantitatifs. Cependant, le degré de complexité a quelque peu reculé à nos yeux ces dernières années, notamment en raison de nouvelles contraintes imposées par la réglementation. Du côté de l’explication de la performance, des efforts notables ont été réalisés, notamment à travers la mise en place de documents de reporting de plus en plus précis et détaillés de la part des sociétés de gestion. Les évolutions réglementaires de type AIFM, sont elles de nature à faire évoluer les choses ? Oui, bien évidemment, nous pensons que ces évolutions réglementaires vont dans le bon sens. D’ailleurs, ces nouvelles dispositions devraient renforcer la probabilité de nous voir investir à nouveau sur les fonds quantitatifs. Cependant, l'élément moteur dictant notre décision d’investissement repose sur une augmentation significative de la volatilité sur les marchés financiers dont ne manqueraient pas de profiter ce type de fonds, de notre point de vue.
Perspective négative pour l’assurance vie et perspective stable pour l’assurance non-vie : l’agence de notation est formelle, le marché français de l’assurance n’est pas orienté au beau fixe. Une conclusion à laquelle Bernard Spitz, président de la FFSA, la Fédération française des sociétés d’assurances, a apporté de nombreux correctifs en clôturant la manifestation organisée par Fitch à destination des analystes et des investisseurs. «L’assurance vie en France effectue sa mue en passant d’un statut d’activité en croissance à un statut d’activité cyclique», estime Marc-Philippe Juilliard, directeur senior chez Fitch en charge de l’assurance à Paris, étayant ses propos par une estimation de la collecte brute de l’ordre de 125 à 130 Md€ en 2013, contre 112,9 Md€ un an plus tôt. Des chiffres à rapprocher des tendances circulants à l’approche de l’annonce officielle du 30 janvier, à savoir une collecte nette d’environ 12 Md€ (contre les -6,5 Md€ historiques de 2012). Malgré cela, l’agence de notation constate une baisse graduelle de l’attractivité des fonds euros en raison de la baisse des rendements et d’une fiscalité changeante ainsi qu’une réticence des épargnants à investir en unités de compte et une remontée des rachats en raison de la pyramide des âges des contrats. «Face à cela, nous nous attendons au maintien d’une collecte nette volatile, souligne Marc-Philippe Juilliard. D’autant que la fiscalité reste incertaine et qu’une remontée brutale des taux d’intérêt pourrait avoir un impact tant sur l’encaissement que sur les rachats. Enfin, en matière de solvabilité, il faut encore compter avec des plus-values latentes, elles aussi, volatiles». Le verdict est pour Fitch sans appel : la rentabilité des assureurs vie est sous pression et motive la décision d’une «perspective négative». Lire la suite : cliquez ici
Henderson Global Investors a promu Paul O’Connor pour co-diriger son pôle multi-classes d’actifs, rapporte Investment Week. Il aidera Bill McQuaker à développer la présence internationale de la société sur les marchés institutionnels et retail. Sa promotion intervient un an après que Paul O’Connor a rejoint Henderson.
Les avertissements sur résultats se succèdent en Europe. ABB a prévenu que son bénéfice net du quatrième trimestre sera sensiblement en-dessous des attentes des analystes financiers en raison du peu de commandes engrangées par sa division énergie et d’un report de projets éoliens en mer du Nord. Le groupe a précisé que sa division énergie passera une charge de 260 millions de dollars au quatrième trimestre. Cet avertissement intervient un jour après celui d’Alstom, victime lui aussi de la faiblesse persistante du marché des nouvelles centrales thermiques.
Le cabinet de conseil en services financiers bfinance publie aujourd’hui les résultats de sa 9ème enquête sur l’allocation des actifs de fonds de pension, dans laquelle la communauté des investisseurs institutionnels exprime ses craintes à l'égard des conséquences de la diminution du programme d’achat de bons du Trésor par la Réserve Fédérale américaine (tapering). Après une année de progression des marchés sans précédent depuis le début de la crise financière, les plus grands détenteurs d’actifs semblent partagés entre les prévisions de retour à une croissance modérée de l'économie mondiale en 2014 - qui pèsent en faveur du maintien d’un biais risqué au sein des allocations de portefeuilles - et la nécessité de protéger l’actif des possibles turbulences liées à la mise en ??uvre du tapering. En novembre, bfinance a interrogé des fonds de pension, des compagnies d’assurance et des family offices originaires d’Europe et d’Amérique du Nord, représentant un encours global de 275 milliards de dollars d’actifs sous gestion. Les principaux résultats de l’enquête : Les investisseurs institutionnels classent la volatilité au premier rang des risques pour l’année à venir, devant le risque de liquidité / contraction du crédit. En comparaison avec l’année dernière, les investisseurs institutionnels semblent mieux préparés à gérer ces risques. La proportion d’investisseurs disposant d’un plan d’actions pour contrer les éventuelles négatives du tapering a presque doublé pour atteindre 40 %. La tendance à six mois et trois ans reste à la diversification du portefeuille en direction de la dette émergente et des actifs réels tels que l’immobilier et les infrastructures. Par ailleurs, les investisseurs se désintéressent de la classe d’actifs crédit, du moins à court-terme, alors qu’ils envisageraient à nouveau de relever leur exposition aux obligations souveraines sur un horizon plus long. Les solutions de gestion sur indices optimisés (smart beta) et les stratégies de performance absolue, telles que les stratégies de croissance diversifiée (diversified growth) et de parité des risques (risk parity) continuent de gagner la confiance des investisseurs pour gérer la volatilité. D’ici douze mois, 59% des investisseurs auront investi dans ces catégories d’indices alternatifs, contre 47 % actuellement. Les opinions sont partagées sur l'évolution des taux d’intérêt. Plus de la moitié des répondants n’anticipent aucune augmentation des taux d’intérêt avant 2015 (à supposer qu’il y en ait une). Dans l’ensemble, trois répondants sur quatre comptent tirer parti de la volatilité du marché obligataire qui pourrait découler du tapering. L’enquête montre une forte volonté des investisseurs institutionnels de contrôler les impacts d’une éventuelle hausse des taux d’intérêt et du niveau de volatilité. Les répondants ressortent partagés sur la stratégie à suivre, une moitié prévoyant de maintenir inchangée l’exposition à l’obligataire traditionnel et l’autre moitié privilégiant une réallocation en direction d’autres classes d’actifs durant le processus de normalisation monétaire de la Réserve Fédérale. Emmanuel Léchère, responsable du Market Intelligence Group de bfinance, a souligné : Si durant la crise financière la stratégie de diversification avait perdu son efficacité pour réduire le niveau de risque en portefeuille, la baisse continue des corrélations entre les différentes classes d’actifs ces deux dernières années apporte aujourd’hui un regain d’intérêt à cette approche. Chris Jones, Managing Director, responsable de l'équipe Public Markets & Alternatives chez bfinance, a commenté : Les investisseurs institutionnels s’attendent à un environnement de marché volatil en 2014 et se sont préparés en conséquence. Si cette volatilité se manifeste, ils devront rester agiles durant l’année non seulement pour contrôler le risque et ses répercussions, mais également pour tirer parti des opportunités d’investissement qu’une telle volatilité peut générer. A propos de l’enquête : La neuvième enquête sur l’allocation des actifs de fonds de pension de Bfinance a été menée entre octobre et novembre 2013. Un échantillon représentatif d’investisseurs institutionnels, affichant un encours total de 275 milliards de dollars d’actifs sous gestion, ont répondu à un questionnaire en ligne. Parmi les répondants, 78% sont originaires d’Europe et 22% d’Amérique du Nord. Parmi les européens, 48% des participants à l’enquête sont originaires du Royaume-Uni et d’Irlande, 16% des Pays-Bas, 12% d’Allemagne, 8% d’Italie et 16% de Norvège, Suède, Finlande et Danemark. Plus de 40% des répondants sont des fonds d’investissement privés, devant les fonds de pension publics (32%), les assureurs (12%) et les family offices (6%). Les investisseurs disposant d’un actif sous gestion supérieur à 1 milliard de dollars représentent 88 % de la totalité des répondants.
Poste Immo est aujourd'hui une filiale immobilière transversale, commune à tous les métiers, qui est à la fois une foncière et un prestataire de services. L'entité emploie 1100 collaborateurs. Jean Dignat, directeur du conseil et de la gestion d'actifs de Poste Immo a bien voulu nous expliquer comment fonctionnent les équipes, et de quelle manière sont gérés les actifs.
Coe-Rexecode et l’AFTE publient les résultats de l’enquête de janvier 2014 sur la trésorerie des grandes entreprises. L’appréciation de la situation de trésorerie d’exploitation est plutôt stable à un niveau inférieur à sa moyenne de long terme. Elle s’améliore en revanche légèrement pour ce qui concerne l’appréciation de la trésorerie globale. Les prix des matières premières exercent une influence négative sur les trésoreries pour une proportion de plus en plus faible d’entreprises. Les marges de crédit bancaire sont jugées stables Les délais de paiement des clients se seraient détendus en janvier. Les résultats détaillés sont consultables en cliquant ici
Les investisseurs institutionnels français ont-ils pu reprendre une gestion sereine de leurs investissements sur le marché des obligations depuis que le risque sur les dettes souveraines européennes s’est stabilisé ? Le grand tournant a été sans nul doute l'été 2012 lorsque Mario Draghi a dit qu’il utiliserait tous les moyens pour sauver l’euro. En 2013, qu’ont fait les grands assureurs, fonds de pension et mutualistes français ? Que prévoient-ils pour 2014 ? Tour d’horizon : Un sentiment mitigé sur les souverains L'éloignement du risque de l'éclatement de la zone euro aurait dû faire revenir progressivement les institutionnels sur la dette souveraine. Cela n’a pourtant rien d'évident. A la Matmut, dont les investissements sur les taux représentent 60 % du portefeuille global de 4 milliards d’euros, les titres souverains sont minoritaires. « Cela ne date pas d’hier. Les obligations souveraines étaient devenues peu rémunératrices bien avant la crise », explique Nicolas Gomart, directeur général délégué de la Matmut. La mutuelle, spécialisée sur les assurances-dommages (auto, habitation, etc.) a pu s’exposer relativement peu en raison de ratios de fonds propres « confortables ». Ces titres, lorsqu’ils sont bien notés, sont en effet utilisés par les assureurs pour leur moindre risque et leur mobilisation modérée en fonds propres. L’assureur avait aussi « quelques lignes » sur les pays périphériques qui ont été conservées pendant la crise, mais dont il a commencé à se délester il y a dix-huit mois. « Il vaut mieux vendre dans les phases de détente des spreads de crédit et des taux, que d'être contraint à vendre en phase de crise», poursuit Nicolas Gomart. D’autres investisseurs regrettent de ne pas avoir pris davantage d’obligations italiennes ou espagnoles alors que les taux étaient encore très hauts. « Il est inutile d’avoir des regrets après coup, étant donné que la prise de risque avait alors été jugée excessive, relativise Jean-Claude Guimiot, directeur général délégué d’Agrica Epargne. Comme pour nombre d’institutionnels, l’Italie et l’Espagne ont désormais un poids marginal dans les portefeuilles. Lire la suite, cliquez ici
Une récente étude conduite par Deloitte au niveau mondial montre un réel changement d’attitude des assureurs à l'égard de la future norme IFRS 4 phase 2, en dépit de coûts de préparation très nettement revus à la hausse. L'étude, conduite auprès de 293 dirigeants du secteur dans le monde, montre à cet égard que 58% des assureurs ont d’ores et déjà commencé à se préparer, alors même que les délibérations sur le contenu de la future norme sont loin d'être terminées. Exposé sondage Le chantier IFRS Phase 2 a été relancé en juin dernier, avec la publication par l’IASB (l’organisme chargé de l'élaboration des normes comptables internationales) d’un exposé-sondage, préfigurant de ce qui pourrait être dans la norme finale, prévue au premier semestre 2015, sous réserve des amendements réclamés par le secteur. Pour mémoire, l’objectif d’IFRS Phase 2 est de parvenir à évaluer les passifs d’assurance sur la base de leur valeur de réalisation, alors qu’ils restent encore largement en norme locale (principalement le coût amorti en France) dans IFRS Phase 1, en vigueur depuis 2005. Coût de mise en oeuvre De façon intéressante, quand on interroge les assureurs sur le principal défi lié à la future norme, ils citent son coût de mise en ??uvre (39%), d’ailleurs largement réévalué par rapport à la version précédente de l'étude, 18 mois auparavant, passant de 14 M$ (10 M€) à une fourchette allant de 25 à 50 M$ (18 à 35 M€). Bénéfices attendus Pour autant - et c’est d’ailleurs pour Deloitte le vrai signe d’un changement d’attitude des assureurs à l'égard de la norme -, 66% des sondés jugent que les bénéfices procurés par l’adoption d’une norme unique en termes de lisibilité et de comparabilité des comptes dépassent largement les coûts de mise en ??uvre.
P { margin-bottom: 0.08in; } In an interview with Bluerating, Arcangelo Barletta, regional CEO for Italy at Ignis Asset Management, says that he is in the process of registering the Ignis Absolute Return Emerging Markets Debt (emerging markets long/short debt) and Ignis European Smaller Compaies (European small caps) funds in Italy. In second half, the British firm is planning to launch a global emerging market equity fund. Barletta also states that he is in the process of signing distribution agreements with 10 financial advisor networks.
Aberdeen Asset Management va remettre en jeu en 2015 son contrat d’audit avec KPMG, avec lequel elle travaille depuis 30 ans, rapporte le Financial Times fund management. La décision de la société de gestion britannique intervient après la publication l’an dernier d’un rapport par la Competition Commission au Royaume-Uni prônant un roulement obligatoire des auditeurs. KPMG a perçu 1,3 million de livres d’Aberdeen en 2013 et en 2012.
Le pôle de compétitivité mondial FINANCE INNOVATION a annoncé lors de son Comité de direction du 16 janvier 2014 la nomination de Jean-Hervé Lorenzi au poste de Président. Il succède ainsi à Georges Pauget qui, durant trois ans, a beaucoup contribué à la reconnaissance des enjeux stratégiques de l’industrie financière et au développement des activités du Pôle. Le pôle de compétitivité FINANCE INNOVATION fédère l’ensemble des acteurs de la place financière afin de créer de nouveaux projets industriels et de recherche innovants à forte valeur ajoutée, dans le but de créer de l’emploi et d’accroître la compétitivité du secteur en France et à l’international. Le Pôle s’appuie sur ses liens forts avec Paris EUROPLACE, présidé par Gérard Mestrallet et dirigé par Arnaud de Bresson, ainsi qu’avec l’Institut Louis Bachelier, présidé par André Levy-Lang. L’objectif clairement affirmé du nouveau Président est de renforcer le rôle de la finance au service de la croissance économique et de l’emploi et de favoriser le financement des entreprises, particulièrement des PME et des ETI. Pour ce faire, il renforce la gouvernance en renouvelant le mandat d’Albert Ollivier, ancien Président de CDC Entreprises, Conseiller du comité de direction de la Caisse des Dépôts, et Président de CapinTech en qualité de vice-président du Pôle. De plus, Antoine Lissowski, Directeur général adjoint et Directeur financier de CNP Assurances rejoint la gouvernance du Pôle en tant que vice-président. Il s’appuie sur le dynamisme de l'équipe du Pôle et de ses dirigeants, Arnaud de Bresson, Directeur général et Joëlle Durieux, Directeur général adjoint. D’ici la fin du trimestre, Jean-Hervé Lorenzi présentera la nouvelle gouvernance et les actions prioritaires du Pôle pour la période 2014-2018.
Philippe Landré est nommé en qualité de directeur général d’Ampli (Avenir mutuel des professions libérales et indépendantes) Mutuelle, succédant ainsi à Christian Homassel. Diplômé de l’Ecole Polytechnique et de l’Ecole nationale de la statistique et de l’administration économique (Ensae), Philippe Landré a démarré sa carrière en 1983 en tant qu’administrateur de l’Insee. De 1990 à 2010, il a participé à la création et au développement de Mutant assurances (devenue April Mon Assurance), au sein duquel il occupé la fonction de directeur général chargé notamment des fonctions de support (informatique, finances, technique et organisation). En 2011, il rejoint Ampli Mutuelle en tant que secrétaire général, avant d'être nommé, plus récemment, au poste de directeur général adjoint.
Larry Fink, the chairman and CEO of BlackRock, stated in an interview on Thursday that BlackRock is seeking dialogue with heads of companies in which his firm is a shareholder, but would not like to go further down the road of shareholder activism. “We are an active voice, we work with businesses, but we need to work for the long term,” he said. “I feel that activists mostly seek to improve businesses over the short term, since once the improvements have happened, they leave,” he adds.
Larry Fink, le président directeur général de BlackRock, a déclaré dans une interview jeudi que BlackRock cherche à dialoguer avec les dirigeants d’entreprises dont sa société est actionnaire, mais ne souhaite pas aller plus loin dans l’activisme actionnarial. « Nous sommes une voix active, nous travaillons avec les entreprises, mais nous devons travailler pour le long terme », a-t-il déclaré. « Dans mon esprit, les activistes tentent dans la plupart des cas d’améliorer les entreprises sur le court terme parce qu’une fois que les améliorations ont eu lieu, ils partent », ajoute-t-il.
Nous nous félicitons que tous les agents économiques concernés et représentés (émetteurs, banques, investisseurs) soient parvenus assez rapidement à élaborer une charte des bonnes pratiques autour des placements privés en euros (Euro PP), déclare Pierre-Henri Cassou. Il y avait longtemps qu’un tel débat sur l'évolution du financement des entreprises vers ses instruments désintermédiés n’avait pas eu lieu», ajoute le président de l’Observatoire des fonds de prêts à l'économie (OFPE) créé mi-2012, qui s’est fortement mobilisé sur ce débat depuis quelques mois. Outre les précautions à prendre autour des émissions Euro PP, la charte présentée dans ses grandes lignes le 8 janvier propose notamment que ces titres obligataires soient par principe traité pari passu avec les prêts bancaires, sur la base d’une rémunération du risque comparable. Egalement essentiel aux yeux des investisseurs non bancaires, le besoin d’informations régulières sur l'émetteur, indispensables pour respecter les exigences de contrôle des risques et de valorisation prévues par le décret du 2 août 2013 et l’arrêté du 9 décembre 2013 sur le traitement de ces prêts par les assureurs. «Sachant que pour cela, un investisseur a également besoin, au-delà de l’analyse crédit, de pouvoir analyser les contrats de l'émetteur avec d’autres créanciers, explique Nolwenn Simon, secrétaire générale de l’OFPE. Les banques n'étaient pas habituées à partager ces informations, mais nous avons obtenu un certain consensus sur ce point de l’accès à l’information. » « On peut encore regretter que la charte adopte sur certains points une approche trop ???neutre’, laissant systématiquement place aux négociations entre émetteurs et investisseurs», ajoute Hubert de Vauplane, associé du cabinet Kramer Levin, également actif au sein de l’OFPE. Si beaucoup d'éléments peuvent être prévus dans les contrats, deux points importants nécessitent des précisions réglementaires : le rôle et la sélection du représentant de la « masse » des obligataires doivent se rapprocher de ce qui se fait pour l’agent du crédit (prêts et sûretés) ; d’autre part, la question se pose désormais de savoir si, dans le cadre des procédures collectives, les prêteurs non bancaires feraient partie du même collège que les prêteurs bancaires, du collège des autres créanciers de l’entreprise, ou d’un collège spécifique des prêteurs non bancaires.
Alors qu’une grande majorité des assureurs-vie a profité de 2013 pour constituer des réserves, Monceau Assurances maintien une politique de taux élevés, sans provisions. Monceau Assurances allie les valeurs mutualistes et la performance. Les taux de rendement de ses contrats d’assurance-vie pour 2013 figurent dans le haut du tableau, à l’exemple des 3,76,% (3,37 % en 2012) pour le fonds euro du contrat multisupport Dynavie, diffusé depuis 1997 par la filiale Capma-Capmi, dont l’encours est de 748M d’euros et des 3,77 % (3,42 % en 2012) pour le Carnet Multi Epargne, fermé à la souscription depuis 1997. Ces taux traduisent une continuité de la politique du Groupe menée depuis près de vingt ans. «Nous avons une politique de gestion éthique en appliquant des règles de rigueur. Notre gestion est cantonnée afin d'éviter que les contrats fermés dopent les performances des nouveaux contrats et nous distribuons les revenus acquis dans l’année au titre des contrats concernés. A la différence de la plupart des assureurs-vie, nous n’avons pas de PPE permettant de lisser les performances dans le temps, car cela ne correspond pas à nos principes mutualistes. Nous annonçons donc des taux vérité«, précise Gilles Dupin, directeur général de Monceau Assurances. Il reconnait toutefois que cette politique peut conduire à davantage de volatilité dans la performance, mais qu’elle est beaucoup plus équitable vis-à-vis des sociétaires, puisque ceux-ci perçoivent chaque année le fruit de leur épargne. A l’occasion de cette annonce, Gilles Dupin a indiqué la composition du fonds en euro du contrat Dynavie, dont l’allocation d’actifs est devenue plus diversifiée par rapport à ce qu’elle était il y a cinq ans. Elle reste cependant majoritairement obligataire : obligations souveraines, notamment italiennes offrant un rendement satisfaisant, obligations corporate et des OPCVM obligataires et convertibles. 57 % de ce portefeuille obligataire est indexé sur l’inflation. Les actions représentent 11 % du portefeuille tout comme les liquidités et l’immobilier, en progression constante est à 5,5 %. L’objectif de Gilles Dupin est de maintenir cette tendance haussière dans un contexte de tension sur les taux.
Le groupe public de financement et d’investissement a l’intention de participer à hauteur de 50% maximum et dans la limite de 5 millions d’euros à l’augmentation de capital de Vexim, lancée aujourd’hui. Vexim est une société spécialisée dans la création et la commercialisation de solutions pour le traitement du rachis. Bpifrance qui intervient par le biais de son fonds Large Venture proposera la nomination d’un administrateur et d’un censeur à la prochaine assemblée générale.
Afin de lancer les travaux du « Comité Place de Paris 2020 », dont la mise en place a été annoncée par le Ministère de l’Economie et des Finances en décembre dernier, Paris EUROPLACE présente deux rapports sur la compétitivité de la Place financière et les actions à mettre en oeuvre. Paris EUROPLACE rappelle que, dans la lignée du rapport GALLOIS, la compétitivité de la place financière est une composante stratégique de la compétitivité de l'économie française, au même titre que la compétitivité industrielle et des coûts salariaux et celle de l’approvisionnement énergétique. Le développement de notre industrie financière représente un enjeu essentiel sur au moins 4 plans : L’apport de financements à l'économie et aux entreprises, à des conditions compétitives, dans le contexte d’un changement du modèle de financement de l'économie européenne ; Le développement de l’emploi ; La préservation de notre souveraineté économique et financière et contrôle de nos centres de décision ; L’accompagnement vers l'économie du futur : hautes technologies et services. Or, des menaces importantes pèsent, aujourd’hui, sur l’attractivité de la place de Paris : instabilité réglementaire et fiscale, sur-fiscalisation du secteur financier, baisse de l'épargne financière, et plus encore de l'épargne longue. Paris EUROPLACE appelle à une action collective immédiate de la part des Pouvoirs Publics et des acteurs professionnels pour redresser la compétitivité de la Place financière de Paris. I/ Rapport CABANNES : « Des intermédiaires financiers forts pour le financement de l'économie et une place financière de Paris compétitive » de la « Commission Intermédiaires » de Paris EUROPLACE, présidée par Séverin CABANNES, Directeur Général Délégué de Société Générale, élaboré avec le concours du cabinet Oliver Wyman. Les banques de financement françaises occupent des parts de marché très significatives en Europe : 35% de parts de marché sur les émissions obligataires euro, 26% sur les dérivés d’actions, 25% pour les financements structurés, avec une expertise reconnue pour les services post-marché (3 français parmi les 10 acteurs internationaux de la conservation de titres). Mais des menaces sérieuses pèsent sur la compétitivité de la Place de Paris, du fait d’une fiscalité de plus en plus lourde en France sur les banques et institutions financières (pour le seul secteur bancaire, le taux d’imposition du résultat comptable avant impôt est passé de 38% en 2010 à 63% en 2012), et des nouvelles réglementations prudentielles. Le redressement de la compétitivité de la Place de Paris et des activités d’intermédiation, au sens large, en France, est une condition indispensable pour accompagner les besoins d’investissement et de développement de nos entreprises, en particulier des PME/ETI, dans un contexte de bouleversement du mode de financement de l'économie européenne, nécessitant un recours croissant aux marchés financiers. Les actions proposées sont les suivantes : 1.Renforcer la compétitivité et la stabilité du cadre réglementaire et fiscal - Réformer et stabiliser le cadre fiscal qui régit l’intermédiation financière : Mettre en extinction progressive la taxe sur les salaires supportée par le secteur financier ; Affecter la taxe « risque systémique » au fonds de résolution européen ; Renoncer au projet de taxe européenne sur les transactions financières en l'état. 2.Saisir les opportunités - Saisir les opportunités créées par les dynamiques actuelles de désintermédiation du crédit : Mise en place d’un système de notation des placements privés ; Adaptation du cadre réglementaire pour faciliter la création de ces instruments ; Mise en place d’un régime fiscal simplifié pour les structures légales de titrisation. Développer la filière actions dans son ensemble, y compris en renforçant le segment post-marché ; Développer la filière de marché en s’appuyant sur une chambre de compensation de référence pour la zone euro, implantée à Paris. 3.Mobiliser les acteurs de la Place autour d’un projet de compétitivité pour la filière d’intermédiation - Soutenir le projet « Place de Paris 2020 », avec pour objectif de positionner la Place de Paris sur la scène européenne et internationale ; - Mobiliser les autorités publiques dans la promotion, au niveau européen, d’un environnement favorable aux émetteurs et aux investisseurs internationaux. II/ Rapport PERRIER : « Redonner sa compétitivité au Pôle Investisseurs de la Place de Paris » du Collège « Investisseurs Institutionnels » de Paris EUROPLACE, présidé par Yves PERRIER, Directeur Général d’Amundi, élaboré avec le concours du Boston Consulting Group. Le Pôle Investisseurs est créateur d’emplois et de richesse en France, mais sa compétitivité s’est dégradée progressivement. D’une part, l'épargne française est encore allouée principalement à l’immobilier qui représente 2/3 de l'épargne des ménages français et d’autre part, les flux d'épargne financière sont en baisse significative (-54% entre 2006 et 2012), dans un contexte économique difficile en raison d’une aversion au risque de l'épargnant français, d’une fiscalité peu attractive pour les produits de long terme vs les produits de court terme ainsi que d’une concurrence accrue des places étrangères. Pour orienter davantage l'épargne financière sur un horizon long terme vers le financement de la croissance de l'économie et redonner sa compétitivité à la place de Paris, Paris EUROPLACE propose une stratégie reposant sur deux piliers : 1.Développer en France l'épargne financière longue En faisant bénéficier l'épargne longue de la clause d’une fiscalité plus incitative notamment sur les actions ainsi que sur l'épargne salariale et l'épargne retraite ; En complétant les dispositifs de retraite et en renforçant l’offre de produits d’investissement contribuant au financement à long terme de l'économie... 2.Capter davantage de capitaux étrangers avec un objectif de passer de 15 à 20% de capitaux étrangers gérés en France en 5 ans En veillant à ce que les règles de commercialisation des produits de gestion, qui visent à renforcer la transparence et la protection des investisseurs, ne génèrent pas des lourdeurs contraires aux objectifs poursuivis et en alignant le niveau d’exigence en termes de transparence et d’information sur tous les produits d'épargne (bilan et hors-bilan) ; en renforçant l'écosystème de la place de Paris notamment par une maîtrise accrue des infrastructures de marché.
Jean-François Lequoy, actuel délégué général de la Fédération française des sociétés d’assurances (FFSA), rejoint Natixis en tant que membre du comité de direction générale en charge des activités d’assurances. C’est ce que vient d’indiquer dans un communiqué la banque du groupe BPCE. «Jean-François Lequoy aura sous sa responsabilité l’ensemble des activités d’assurances de dommages et de personnes de Natixis. Il pilotera notamment le projet d’acquisition de BPCE assurances par Natixis ainsi que la création de la plate-forme unique d’assurances de personnes destinée à servir les ambitions du Groupe BPCE à horizon 2017», précise également la banque dirigée par Laurent Mignon. Cette annonce confirme ainsi l’information publiée, ce mercredi 14 janvier, par la Lettre de l’assurance concernant la démission de Jean-François Lequoy de la FFSA, la publication ajoutant que cette dernière serait effective dans trois mois.
UBS is optimistic about the development of its wealth management activities in the United Kingdom. In an interview with Bloomberg, Jamie Broderick, CEO Wealth Management for the United Kingdom and Jersey at the Swiss private bank, claims that assets under management for British clients are expected to rise by GBP4bn in 2014. In the first nine months of 2013, assets in this market rose 15%, to GBP31bn, Bloomberg notes.