L’ancien informaticien français de la banque HSBC Suisse à Genève, Hervé Falciani, dénonce l’opacité du système bancaire mondialisé dans une interview au quotidien régional Sud Ouest parue le 6 janvier. La Suisse est largement égratignée.Pour Hervé Falciani, condamné par contumace le 28 novembre dernier à 5 ans de prison par la justice suisse pour «espionnage économique», il s’agit là d’"une condamnation politique» car, déclare-t-il, l’espionnage économique «relève des délits politiques». «Je suis coupable car la Suisse défend le secret bancaire. Mais selon les intérêts de tout le reste de la communauté, ajoute-t-il, c’est la Suisse qui est coupable en protégeant ce genre d’activité».L’ex-employé de HSBC affirme que la maison-mère de la banque «reconnaît qu’il y a eu de grosses et graves dérives en Suisse», sa filiale ayant dû acquitter 40 millions de francs suisses d’amende. «Cette affaire a montré non seulement qu’une banque avait organisé un système massif de fraude fiscale mais aussi qu’il est permis de faire quelque chose contre ça». «Pour survivre, les Suisses ont développé à très grande échelle une activité de mercenariat. Ce sont les fameux gardes suisses. Aujourd’hui, ce même principe est à l’oeuvre, mais au service des multinationales à travers la finance offshore. On pourrait dire la même chose du Luxembourg», déclare encore Hervé Falciani.Il se dit par ailleurs «sceptique» sur l’idée d’une rémunération des indicateurs fiscaux que propose le projet de loi du ministre français des finances Michel Sapin. Selon lui, «ce qui importe, ce n’est pas tant les informations que de savoir pourquoi ces informations continuent à nous échapper». «Pourquoi était-il impossible de sortir ces informations sans encourir des poursuites de la part de la justice suisse ? Pourquoi n’y a-t-il pas de statut de lanceur d’alerte ?», s’indigne-t-il dans Sud Ouest.
« Comment piloter son allocation d’actifs dans un monde instable ? », telle était la question posée à Arnaud Faller, directeur des investissements chez CPR AM, Christophe Besson, directeur de la gestion actions et de l’allocation chez CM-CIC AM, François Marbeck, directeur du portefeuille de diversification à La Banque Postale et Pascal Boniface, directeur de l’IRIS, lors de la deuxième Journée Nationale des Investisseurs.
Le 1er janvier dernier, la Mutuelle du Médecin et ses 6 000 adhérents ont rejoint le Groupe Pasteur Mutualité. Un rapprochement sous forme de substitution.
L’agence de notation maintient sa perspective de marché négative pour le secteur Français de l’assurance vie pour 2016. En cause, une offre commerciale encore trop orientée vers les produits peu risqués.
Alors que les projets de rapprochement entre acteurs importants du secteur de la mutualité n'ont pas manqué l'an dernier, il est des opérations qui sont restées plus discrètes. C'est, le cas des fusions-absorptions de deux organismes du Nord de la France au profit de M comme Mutuelle. A savoir plus précisément la mutuelle calaisienne Opale et la lilloise L'Entr'Aide Maladie dite « Léa ». L’ACPR a validé l’opération en fin d’année.
Léo Henry Biabaud est le nouveau directeur adjoint en charge du pilotage ALM technique au sein du groupe Le Conservateur. Il succède ainsi à Alexandre Coureaud, parti rejoindre le cabinet Lamarck FS fin octobre 2015.
Dans une interview accordée à Option Finance, Guillaume Ville, directeur du patrimoine de la Carac, explique pourquoi la mutuelle d’épargne souhaite renforcer ses investissements dans l’immobilier et le capital-investissement.
L’ancien directeur général de la Métropole de Lyon, Benoît Quignon, va succéder à Sophie Boissard à la tête de SNCF Immobilier. L’information révélée par le site Mobilettre a été confirmée par la SNCF.
Dans un environnement mouvant à différent égards, quelles sont aujourd'hui les demandes les plus pressantes des investisseurs institutionnels ? Va-t-on vers davantage de « sur mesure » plutôt que des produits standards ? Une fois le budget de risque défini, les institutionnels attendent des gérants une utilisation optimale des latitudes de gestion mises à leur disposition, souligne Jean-Marc Didier, Directeur Commercial Institutionnels & Entreprises chez Fidelity Worldwide Investment à Paris. La transparence ; le niveau des frais; enfin, la personnalisation et la qualité des services constituent, selon lui, leurs principales attentes conduisant vers une forme de « sur mesure », un mouvement qui lui semble irréversible. Mais la réglementation, avec Bale 3 ou Solvency 2, a aussi amené les sociétés de gestion à mettre à disposition de leurs clients plus d’information
Suite à la cession de son activité de courtier grossiste à AssurOne en septembre 2015, La Parisienne Assurances se recentre sur le portage de risques en marque blanche. Credo : concevoir des produits sur-mesure. Un positionnement porteur, l’assureur ayant doublé son chiffre d’affaires depuis 2013.
Le FIR se félicite que la France soit pionnière en terme de règlementation visant à lutter contre le réchauffement climatique et que l’article 173 de la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte réponde à cet objectif en matière d’investissement. Le FIR considère notamment que l’approche adoptée consistant à aborder la question par l’information donnée par les fonds tout en laissant la souplesse nécessaire dans un contexte où beaucoup de questions méthodologiques demandent encore à être stabilisées est particulièrement pertinente, contribuera à l’amélioration des pratiques et permettra d’accroître la contribution du secteur financier à la transition énergétique. En ce qui concerne le décret d’application qui a été publié au Journal Officiel le 31 décembre, l’approche choisie qui fait appel à la responsabilité des acteurs en laissant de nombreuses portes ouvertes ainsi que la période de deux exercices avant de donner des cibles de référence nous paraissent pertinentes pour encourager le développement puis le déploiement des meilleures pratiques. Le FIR salue les efforts du législateur et des services de l’État pour avoir développé une approche pragmatique combinant le bon niveau d’ambition et de souplesse tant au niveau de la loi et que de celui du décret. Thierry Philipponnat, le président du FIR déclare : « Nous avons aujourd‘hui un double motif de satisfaction : d’abord une loi ambitieuse et pionnière en matière de lutte contre le réchauffement climatique, et reconnue comme telle par la communauté des investisseurs responsables à l’étranger ; ensuite, l’approche retenue par les pouvoirs publics qui encourage le développement de bonnes pratiques dans un domaine qui nécessite encore un approfondissement méthodologique. »
Pour le directeur de l’Erafp, l’objectif est de réduire ce qui est imputable à l’homme en matière de réchauffement climatique. Et comme l’a souligné le rapport intitulé Risky Business publié l’an passé le carbone est un risque pour les affaires. Dès lors, selon Philippe Desfossés, l’investisseur institutionnel doit le gérer et le réduire dans ses portefeuilles. Si non, il pourra s’exposer à des poursuites en justice. Depuis deux ans, l’Erafp mesure l’intensité carbone du portefeuille. Dans un premier temps, cela a permis de valider sa politique best in class, qui prend en compte les émissions de CO2 comme filtre de sélection de valeurs.
Les valeurs chinoises ont fini sur une note irrégulière mardi, au terme d’échanges volatils, après leur déroute de la veille qui avait entraîné une clôture anticipée du marché. L’indice CSI300 des principales valeurs cotées à Shanghai et Shenzhen a repris 0,28% à 3.478,78 points mais le composite de Shanghai a cédé 0,26% à 3.287,71 points. Les autorités chinoises sont intervenues pour tenter de remettre un peu d’ordre. Elles ont annoncé plusieurs mesures, dont une injection de liquidités de la banque centrale et la menace de restrictions supplémentaires sur des ventes de titres par de gros fonds.
Selon les données publiées hier par le département du Commerce, les dépenses de construction ont reculé de 0,4% en novembre aux Etats-Unis. Cette première contraction depuis juin 2014 suggère une croissance économique modérée au quatrième trimestre. Ce repli intervient après une hausse de 0,3% en octobre et va à l’encontre des attentes des économistes interrogés par Reuters, qui tablaient sur une progression de 0,6%. L’augmentation observée en octobre a été révisée en nette baisse, à 0,3% contre 1,0% précédemment.
Neurones, groupe de conseil et de services informatiques, dispose de plus de 120 millions d’euros de trésorerie. L’entreprise, qui a, jusqu’à présent, essentiellement investi dans des comptes à terme, pourrait diversifier ses investissements, et s’intéresse notamment aux supports actions.
Lancé cet été, Yomoni se présente comme la première société de gestion sous mandat entièrement numérique. Avec son contrat d’assurance-vie composée entièrement de fonds indiciels et trackers (ETF), la société parisienne vise une clientèle jeune et primo-épargnante, adepte des offres Internet et mobiles. Mais Yomoni veut aller plus loin et multipliera en 2016 sa présence "live" pour toucher un public toujours plus grand, en insistant toujours sur ses frais réduits. Avec en ligne de mire le milliard d'euros et une présence européenne.
Jérôme de Villèle intègre à compter du 4 janvier 2016 Monceau Assurances pour prendre en charge La Direction des Risques. Il a également été nommé Directeur général délégué de la Mutuelle Centrale de Réassurance (MCR).
Le conseil d'administration de BNP Paribas Cardif a nommé lundi 4 janvier Renaud Dumora, directeur général, et Pierre de Villeneuve, président exécutif. En parallèle, Renaud Dumora entre au Comité Exécutif de BNP Paribas.
2016 : le meilleur est exclu mais le pire n’est pas certain L’année 2015 a été forte en émotions et s’est soldée par de maigres performances pour les grandes classes d’actifs. A condition d’avoir tenu bon tout au long de l’année et de n’avoir pas perdu de plumes dans les multiples changements de direction endurés au cours de l’année, l’investisseur zone euro a pu obtenir une performance souveraine obligataire de 0.45%, une performance crédit de 2.9% et une performance boursière de 7% ; performances ternes et obtenues de haute lutte, mais meilleures que les investisseurs anglo saxons, confrontés à une stagnation de leurs portefeuilles tant actions qu’obligataires.
Passionné par l’élevage d’abeilles, Paul-César Bonnel, directeur administratif et financier de Neurones, possède plusieurs ruches dont il s’occupe dès qu’il en a l’occasion. De cette passion peu commune, il souligne l’aspect « gestion des risques » qui lui rappelle les pratiques de son métier de tous les jours.
Pour la première fois depuis trois mois, les panélistes Taux de L’Agefi ont relevé leurs estimations de taux à 10 ans en zone euro. Ils ont pris en compte la nouvelle politique de la Fed. Concrètement, ils voient un taux de 0,72% à six mois, contre 0,70% estimé début décembre 2015. Le taux attendu à 6 mois reste néanmoins encore inférieur au niveau de 0,92% qui ressortait du panel de septembre 2015. Cette remontée des anticipations intervient alors que la Réserve fédérale a relevé mi-décembre la fourchette de ses taux directeurs, de 25 points de base entre 0,25% et 0,50%. Une première depuis 2006.
Lancé cet été, Yomoni se présente comme la première société de gestion sous mandat entièrement numérique. Avec son contrat d’assurance-vie composée entièrement de fonds indiciels et trackers (ETF), la société parisienne vise une clientèle jeune et primo-épargnante, adepte des offres Internet et mobiles. Mais Yomoni veut aller plus loin et multipliera en 2016 sa présence "live" pour toucher un public toujours plus grand, en insistant toujours sur ses frais réduits. Avec en ligne de mire le milliard d'euros et une présence européenne.
Lancé cet été, Yomoni se présente comme la première société de gestion sous mandat entièrement numérique. Avec son contrat d’assurance-vie composée entièrement de fonds indiciels et trackers (ETF), la société parisienne vise une clientèle jeune et primo-épargnante, adepte des offres Internet et mobiles. Mais Yomoni veut aller plus loin et multipliera en 2016 sa présence "live" pour toucher un public toujours plus grand, en insistant toujours sur ses frais réduits. Avec en ligne de mire le milliard d'euros et une présence européenne.
Pour la première fois depuis trois mois, les panélistes ont relevé leurs estimations de taux à 10 ans en zone euro. Ils ont pris en compte la nouvelle politique de la Fed.
Depuis quelques années, la Carac a revu ses méthodes de travail afin de les adapter à la nouvelle réglementation Solvabilité II. Guillaume Ville, directeur du patrimoine de la mutuelle d’épargne, explique comment et détaille les évolutions de son allocation d’actifs dans une interview publiée dans Option Finance.
Panel de la JNI, animé par la journaliste Audrey Corcos avec la participation d’Henri Rémond (SwissLife Reim), Vincent Callebaut (architecte) et Jean-Charles Grollemund (IRCEM). Rapporteur : Alain Pivert (Amadeis).
Cette solution de retraite unique pour plusieurs pays de l’Union est destinée à faciliter la gestion des plans de retraite par les multinationales françaises.