Emettre. Les émissions obligataires mondiales devraient diminuer de 0,6 % cette année, indique S&P Global ratings. L’an dernier, elles ont totalisé 5.820 milliards exprimées en dollars, loin du record de 6.267 milliards relevé en 2017 (–7,2 %), et encore loin des 4.230 milliards de 2011, le plus bas de l’après-crise. « Nous prévoyons que bon nombre des risques mondiaux de 2018 prévaudront encore en 2019, presque tous pouvant avoir un effet délétère sur les émissions obligataires », notent les analystes de S&P Global. Le ralentissement synchronisé de la croissance économique dans le monde, une volatilité de marché accrue et des taux d’intérêt plus élevés aux Etats-Unis et même éventuellement en Europe, forment le scénario de base de cette prévision. Quant aux marchés émergents, ils évolueront entre sorties de capitaux et hausses des taux d’intérêt domestiques. Seule la Chine avec une importante dette arrivant à maturité cette année, constituera un support de croissance aux émissions obligataires.
Gageons que les investisseurs vont ronronner de contentement, qu’aucun ne viendra aboyer à l’oreille de la gérante Bianca Schnieder. A qui Allianz Global Investors a confié la responsabilité de sa stratégie thématique « Pet and animal wellbeing » dédiée au bien-être animal. Stratégie s’intéressant à l’échelle mondiale à « des actions d’entreprises dont le modèle économique est orienté vers les animaux domestiques et d’élevage ». Soit un marché prometteur, sur fond selon le gestionnaire de vieillissement démographique, d’urbanisation et de solitude des maîtres, ou de prospérité croissante dans les marchés émergents. Espérons pour Allianz GI qu’en matière de collecte d’actifs cette stratégie au poil soit plus qu’un marché de niche.
Qui seront les vainqueurs de la bataille des tarifs commerciaux que se livrent Etats-Unis et Chine ? Pas les entreprises américaines et chinoises assurément. La Cnuced estime que 82 % des 250 milliards de dollars d’exportations chinoises assujetties aux droits de douane, seront captés par d’autres pays, 12 % conservées par des entreprises chinoises et seulement 6 % récupérés par des firmes américaines. Grande gagnante, l’Union européenne récupérerait 70 milliards de dollars d’échanges bilatéraux sur un commerce mondial de… 17.000 milliards. Toujours ça de pris.
Il ne manquerait plus que ça ! Que des épargnants ou plus précisément leurs représentants désignés ou auto-désignés puissent intégrer le collège de l’Autorité des marchés financiers. Que ce concentré microcosmique de la finance qui dit le bien et le mal sur l’industrie dans le plus pur style des vieilles administrations françaises laisse une place à un Epargnant français. C’est pourtant bien ce que réclame une ribambelle de lobbies de l’épargne répondant aux doux noms de Faider, F2IC et Adam. Il ne faudrait tout de même pas confondre gouvernance et démocratie directe.
Après vingt mois de «hard close», les investisseurs ont à nouveau accès au fonds HSBC GIF Asia ex Japan Equity Smaller Companies, une stratégie dédiée aux petites capitalisations asiatiques hors Japon, a annoncéHSBC Global Asset Management. Le fonds avait été fermé en mai 2017, alors que ses actifs sous gestion avaient atteint 1,6 milliard de dollars. HSBC GAM avait alors invoqué la moindre liquidité sur le segment des petites capitalisations pour fermer le fonds.
After a hard close which lasted 20 months, investors again have access to the HSBC GIF Asia ex Japan Equity Smaller Companies fund, a strategy dedicated to Asian small caps excluding Japan, HSBC Global Asset Management has announced. The fund has been closed in May 2017, with assets under management totalling USD1.6bn. HSBC GAM then pointed to reduced liquidity in the small caps segment as grounds to close the fund.
As of 31 December, assets in Luxembourg-registered funds totalled EUR4.065trn, down 2.28%, the most recent statistics from the financial sector surveillance commission (Commission de surveillance du secteur financier, CSSF) show. In December, the decline in assets totalled 3.05%, in the wake of redemptions of EUR13bn.
La société de gestion allemande Wallrich Wolf Asset Management, basée à Francfort, a peaufiné une stratégie existante dédiée à l’intelligence artificielle pour lancer un fonds clone dédié à l’intelligence artificielle, Wallrich AI Peloton (ISIN : DE000A2JQH30). Avec cette variante de la stratégie originelle, Wallrich Wolf AM utilise les technologies d’analyse des données qui reposent sur l’intelligence artificielle pour passer au crible les valeurs de l’indice Euro Stoxx 50 avec un algorithme qui prend en compte les données historiques et les paramètres actuels du marché. Le nouveau fonds vise un rendement moyen de 4% à 5% avec une exposition au risque limitée. A côté des deux stratégies ouvertes au grand public, la société de gestion propose également des solutions sur mesure dans le cadre de mandats institutionnels.
The German asset management firm Wallrich Wolf Asset Management, based in Frankfurt, has refined an existing strategy dedicated to artificial intelligence, to create a clone fund dedicated to artificial intelligence, Wallrich AI Peloton (ISIN: DE000A2JQH30). For this variation on the original strategy, Wallrich Wolf AM is using data analyis technologies based on artificial intelligence to review the stocks of the Euro Stoxx 50 index with an algorithm based on historical data and current market parameters. The new fund is aiming for average returns of 4% to 5%, with limited risk exposure. In addition to the two strategies available to retail investors, the asset management firm is also offering customsolutions as part of institutional mandates.
Les encours sous gestion du pôle Asset & Wealth Management de Nordea ont reculé de 14 % en 2018 à 283 milliards d’euros. Fin 2017, ils s’établissaient à 330,4 milliards. Ce pôle, qui regroupe la banque privée, la gestion d’actifs, l’assurance vie et les retraite, a vu son bénéfice d’exploitation baisser de 16 % en euros à 949 millions d’euros. Dans la gestion d’actifs, la société a subi des rachats nets de 1,4 milliard d’euros. Les sorties se sont montées à 1,4 milliard d’euros pour la distribution externe de fonds, et ont surtout touché le fonds Stable Return. La distribution institutionnelle, en revanche, affiche une légère collecte de 200 millions d’euros. Pour la vente au retail, Nordea a enregistré une décollecte de 600 millions d’euros, principalement concentrée en Suède et en Norvège. Pour 2019, le métier gestion d’actifs compte lancer de nouveaux produits avec l’idée d’étoffer l’offre ESG, «tout en explorant de nouveaux partenariats pour renforcer les canaux de distribution à l’international».
La société de services financiers néerlandaise Privium Fund Management, active entre autres dans le conseil et la sélection de fonds, vient de recruter Kevin Pijper en qualité d’analyste d’investissements. Selon le profil Linkedin de l’intéressé, ses fonctions comprennent la rechercheet analyse de fonds, la conduite d’enquêtes dedue diligence etla surveillance de portefeuilles. Privium Fund Management est aussi établie au Royaume-Uni et à Hong Kong.
Erich Pfister, qui a rejoint le groupe franco-allemand Oddo BHF en août 2018 en qualité responsable de la gestion de fortune en Suisse, vient de recruter une équipe de cinq personnes, dont trois conseillers, pour animer sa nouvelle implantation de Zurich, rapporte le site spécialisé finews qui reprend des informations de l’agence Bloomberg. Tous les membres de cette équipe travaillaient précédemment pour la banque allemandeDZ Bank. Erich Pfister envisage de doubler le nombre de conseillers financiers dans les deux années à venir. Il compte notamment recruter des conseillers financiers pour son site de Genève. Erich Pfister a intégré le groupe franco-allemand avec pour mission de faire du marché suisse le troisième pilier de banque privée au sein du groupe, à côté de l’Allemagne et de la France.
La nouvelle boutique de gestion parisienne Arvella Investments, dont NewsManagers révélait la créationfin janvier, a obtenu l’agrément de l’Autorité des marchés financiers, a appris NewsManagers. La société fondée pardeux anciens managing directorsde Goldman Sachs, Benoît Mercereau et Bruno De Kegel, et l’ex-directeur général d’HSBC Asset Management et d’Aviva Investors, Alain Dromer, a obtenu cet agrément le 22janvier dernier.
The new Paris-based asset management boutique Arvella Investments, whose creation was reported by NewsManagers in late January, has been licensed by the Autorité des marchés financiers, NewsManagers has learnt. The firm, founded by two former managing directors of Goldman Sachs, Benoît Mercereau and Bruno De Kegel, and the former CEO of HSBC Asset Management and Aaviva Investors Alain Fromer, received its license on 22 January.
Lombard Odier s’apprête à ouvrir une succursaleà Abu Dhabi afin de renforcer sa présence aux Emirats Arabes Unis (EAU). Ce sera la première banque privée suisse à s’implanter au sein du centre d’affaires international Abu Dhabi Global Market (ADGM). La nouvelle succursale complétera l’offre du bureau de représentation de Lombard Odier à Dubaï, ouvertil y a douze ans. Depuis 2007, Lombard Odier n’a cessé de se renforcer dans la région, doublant notamment la taille de ses effectifs. « La décision d’élargir nos activités aux Emirats Arabes Unis témoigne de notre confiance dans la croissance et la stabilité économique de la région, ainsi que dans l’avenir des Emirats en tant que centre d’affaires et de prospérité. Établir une succursale dans la capitale des Emirats Arabes Unis nous rapprochera encore davantage de nos clients et nous permettra de leur proposer sur place des solutions locales et sur mesure », précise dans un communiqué Arnaud Leclercq, associé et responsable des nouveaux marchés au sein de la banque Lombard Odier. Implanté au sein de l’ADGM, Lombard Odier proposera à sa clientèle d’Abu Dhabi une offre d’investissements internationaux mais aussi des solutions conformes aux principes de la finance islamique. En 2018, l’offre de mandat discrétionnaire de la banque a en effet été certifiée conforme aux principes de la Charia par le Conseil de Surveillance Charia d’Amanie Advisors. La succursale d’Abu Dhabi, qui sera dirigée par Christophe Lalandre, a obtenu l’approbation de principe de l’Autorité de surveillance de l’ADGM, la Financial Services Regulatory Authority (FSRA). L’obtention de la licence est en cours d’approbation finale par les autorités réglementaires. Christophe Lalandre est actuellement responsable du bureau de Dubaï, où un recrutement est en cours.
Lombard Odier is preparing to open a branch office in Abu Dhabi, to strengthen its presnce in the United Arab Emirates (UAE). It becomes the first Swiss private bank to open an office in the Abu Dhabi Global Market (ADGM) international business centre. The new branch office will come as an addition to the Lombard Odier representative office in Dubai, opened 12 years ago. Since 2007, Lombard Odier has steadily grown in the region, doubling its staff size. “The decision to extend our activities in the United Arab Emirates is a sign of our confidence in the growth and economic stability of the region, and the future of the Emirates as a prosperous business centre. Creating a branch office in the capital of the United Arab Emirates will bring us even closer to our clients, and will allow us to offer them local and custom solutions on site,” says Arnaud Leclercq, partner and head of new markets at Lombard Odier. Lombard Odier will be located in the ADGM, and will offer Abu Dhabi clients a range of international investments, as well as solutions which are compliant with Islamic finance. In 2018, the discretionary mandate range from the bank was certified as compliant with the principles of Sharia by the Sharia surveillance board at Amanie Advisors. The Abu Dhabi office, which will be directed by Christophe Lalandre, has been approved in principle by the ADGM supervisory authority, the Financial Services Regulatory Authority (FSRA). The issuance of the license is now pending final approval by the regulatory authorities. Lalandre is currently head of the Dubai office, where a recruitment is in progress.
The Financial Conduct Authority has fined Paul Stephany, a former fund manager at Newton Investment Management, GBP32,200 for his conduct in relation to an initial public offering (IPO) and a placing. «On two separate occasions, Mr Stephany submitted orders as part of a book build for shares that were to be quoted on public exchanges. Prior to the order books for the new shares closing, Mr Stephany contacted other fund managers at competitor firms and attempted to influence them to cap their orders at the same price limit as his own orders», the regulator explains. The FCA found that Mr Stephany risked «undermining the integrity of the market and the book build by trying to use their collective power». As a consequence, Mr Stephany failed to observe proper standards of market conduct. He was also found to have «acted without due skill, care and diligence by failing to give proper consideration to the risks of engaging in these communications».
Kempen Capital Management has hired two senior portfolio managers from APG Asset Management. Jags Walia has been appointed as senior portfolio manager for infrastructurewhile Ingmar Schaefer has been appointed as senior portfolio manager within theEuropean small caps team. Previously, Jags Walia worked as a senior portfolio manager for APG Asset Management, where he focused primarily on energystocks. Prior to that, he worked for Delta Lloyd Asset Management and Morgan Stanley. Ingmar Schaefer also worked as a senior portfolio manager for APG Asset Management, where he was responsible for a concentrated portfolio of European equities. In his earlier career, he gained experience as a portfolio manager at Delta Lloyd Asset Management. Lars Dijkstra, chief investment officer (CIO) at Kempen, said: ”the expertise Jags and Ingmar will bring to the teams will contribute to the development of our recently launched infrastructure fund and our European small-cap fund”
Carmignac a obtenu le label ISR pour troisde ses fonds. Il s’agit de deuxfonds actions, Carmignac Emergents et Carmignac Portfolio Grande Europe, ainsi que d’unfonds mixte dédié aux marchés émergents Carmignac Portfolio Emerging Patrimoine. Les troisfonds reposent sur «une approche flexible, non benchmarkée et intègrent des analyses et scores ESG dans leur processus d’investissement. Ils se démarquent en visant un objectif de faible émission de carbone et en incluant une thématique d’impact positif», explique la société dans un communiqué. Pour mémoire, Carmignac a récemment décidé d’exclureles producteurs de tabac et de charbon de ses portefeuilles et est signataire desprincipes pour l’investissement responsable lancés par les Nations Unies (UNPRI)depuis 2012.
Après une année 2018 «très compliquée mais aussi très particulière», la société de gestion indépendante Inocap Gestion affiche de nouvelles ambitions en cette nouvelle année. «Malgré les sorties nettes affichées par nos OPCVM, nous avons terminé l’année avec des encours supplémentaires d’environ 20 à 25 millions d’euros», a indiqué ce 5 février Olivier Bourdelas, président d’Inocap Gestion, à l’occasion d’un point de presse. Les actifs sous gestion, qui s'élevaient à environ 600 millions d’euros fin 2018, s’inscrivaient autour de 650 millions d’euros à fin janvier, dont 400 millions d’euros en gestion collective et 100 millions en gestion non cotée, avec une tendance marquée vers la barre des 700 millions d’euros à bref délai, a précisé Olivier Bourdelas. «L’exercice 2019 a démarré sur une tendance beaucoup plus encourageante que ce que nous avons vécu au quatrième trimestre 2018", a souligné Olivier Bourdelas. Dans le même temps, l’année écoulée a aussi été marquée pour Inocap Gestion par le développement de l’activité institutionnelle avec des mandats structurants émanant du fonds pétrolier norvégien Norges Bank et de la sicav de place d’Emergence et de son gérant délégataire Alpha AM. Emergence a ainsi annoncé un investissement de 50 millions d’euros dans le fonds Quadrige Europe Midcaps. Bien évidemment, cette incursion dans l’univers institutionnel ouvre de nouvelles perspectives pour Inocap Gestion qui regarde désormais hors de ses frontières. «Nous comptons nous développer sur les marchés suisse et luxembourgeois au premier trimestre, en partenariat avec un third party marketer (TPM). Nous attendions d’avoir une taille d’entreprise suffisante et une taille critique pour Quadrige Europe Midcaps», a annoncé Olivier Bourdelas. Par ailleurs, la société de gestion, qui compte 22 collaborateurs dont 10 gérants, a indiqué que de nouveaux recrutements étaient en cours, dont notamment un directeur administratif et financier qui devrait prendre ses fonctions fin mars/début avril. Inocap va également lancer un nouveau fonds pour compléter la gamme Quadrige vers la fin de l’année. Il est également question d’un retour vers l’activité historique d’Inocap Gestion, le private equity, avec un nouveau fonds. «L’activité fondatrice d’Inocap est désormais la plus petite de nos différentes activités», a relevé Olivier Bourdelas. La décision de renforcer la gamme Quadrige est aussi liée au développement des activités de gestion privée. L’activité, qui a démarré en 2015 sous la houlette de Vincent Godfroid, directeur-associé, affichait fin janvier des actifs sous gestion de 150 millions d’euros, avec une équipe de quatre personnes. «Nous visons 200 millions d’euros d’ici la fin de l’année et 250 millions d’euros en 2020", a précisé le responsable. Le renforcement de l’offre d’Inocap va permettre de proposer plus facilement un portefeuille maison cohérent représentant quelque50% des encours, compte tenu de la réglementation MiFID II qui a supprimé les rétrocessions sur les fonds externes.
Le 5 février se tenait à Madridla conférence annuelle des investisseurs de Cobas Asset Management,la boutique de Francisco García Paramés surnommé le Warren Buffett espagnol. Cobas AM a enregistré une collecte nette de 264 millions d’euros sur l’année 2018, rapporte Funds Society, qui indique que la firme a accueilli517 nouveaux investisseurs dans ses fonds au quatrième trimestre 2018et que 2 578 investisseurs existants ont décidéd’augmenter leurs positions dans les fonds de Cobas AM sur la même période. Funds People souligne de son côté queCobas AM a clôturé l’année 2018 avec des baisses de 31,4% dans son portefeuille international et de 14,1% dans son portefeuille ibérique. Les potentiels de revalorisation de ces portefeuilless'élèvent respectivement à 138% et 85%, indiquent les médias hispanophones citantFrancisco García Paramés. Le gérant star de la value en Espagnea admis son erreur sur le titre Arytza qui a pénalisé le portefeuille international de Cobas AM.Francisco García Paramés a expliqué aux investisseurs avoir recensé 43 erreurs de gestion en 16 ans, «trois erreurs par an et le résultat positif que 450 autres investissements se sont bien passés.»
Pictet Asset Management España, antenne hispanique de la société de gestion suisse, a lancé un blog baptisé «Pictet para ti» (Pictet pour toi en français) et dédié aux épargnants et investisseurs finaux espagnols. Le but: une meilleure compréhension par les épargnants des basiques de la gestion d’actifs et des concepts de placement. L’internautepeut notamment y retrouver des articles explicatifs sur les notions de fonds d’investissement et de régulation mais aussi d’autresentrées sur les tendances demarchés et d’investissements ainsi qu’un glossaire.
La Réserve fédérale devrait laisser inchangés ses taux d’intérêt jusqu'à ce que les perspectives pour l'économie américaine s'éclaircissent, peut-être plusieurs mois, a déclaré mardi Robert Kaplan, le président de l’antenne de Dallas de la Fed. «Je m’attends à ce que nous ayons plus de visibilité au cours du premier semestre 2019», a-t-il ajouté. La semaine dernière, la Fed a maintenu l’objectif de taux des fonds fédéraux («fed funds») entre 2,25% et 2,50%. Son communiqué ne donnait aucun indice sur la durée que pourrait prendre cette pause. Robert Kaplan estime par ailleurs que si le marché du travail apparaît très tendu selon les références historiques, avec seulement 4% de chômage, les changements structurels dans l'économie comme la mondialisation et le développement du commerce en ligne empêchent l’inflation de progresser en conséquence.
Le Parlement européen et les États membres de l’UE sont parvenus à un accord sur de nouvelles règles visant à rendre la vente de fonds plus facile pour les gestionnaires d’actifs de l’UE, à un éventail plus large d’investisseurs, a annoncé la Commission européenne mardi. Les investisseurs auront également accès à un éventail beaucoup plus large de produits de financement à meilleure valeur dans l’ensemble de l’UE. L’accord conclu supprimera certains obstacles réglementaires à tous les types de fonds d’investissement, ce qui rendra la distribution transfrontière plus transparente, tout en supprimant des exigences trop complexes et trop lourdes et en harmonisant les règles nationales divergentes.