Ivanhoé Cambridge a annoncé ce 25 avril avoir renforcé ses investissementslogistiques au Royaume-Uni en faisant l’acquisition de quatre projets de développement de grande qualité par le biais de sa plateforme PLP. Les sites, occupant une superficie totale de plus de 52 hectares, sont situés dans le Nord du Royaume-Uni à Leeds, Sheffield, Crewe et Knowsley. Les quatre sites permettront de développer plus de 240 000 m2 de surfaces logistiques, pour un coût de développement total de plus de 350 millions d’euros. Il est prévu de lancer le développement en blanc de trois des projets en 2019. La livraison des quatre projets est prévue pour 2020 et 2021. L’acquisition de ces sites, établis dans des zones logistiques de premier plan et bénéficiant d’une excellente connexion aux axes de transport majeurs, vont permettre à Ivanhoé Cambridge et PLP de poursuivre une stratégie opportuniste dans le secteur de la logistique au Royaume-Uni et de maximiser la performance future. Ces nouveaux projets complètent le portefeuille existant et porteront la valeur des actifs sous gestion à environ 600 millions d’eurosune fois livrés. A fin 2018, les actifs sous gestion de la filiale immobilière de la Caisse de dépôt et placement du Québec s’inscrivaient à 65 milliards de dollars canadiens.
Le gérant alternatif Odyssey Capital Group a annoncé ce jeudi 25 avril le lancement d’un Third Party Marketer (TPM) pour couvrir les investisseurs institutionnels asiatiques et du Pacifique. L’entité, dénommée CapConnectAsia, est dirigée par Dan Vovil, cofondateur et président-directeur général d’Odyssey Capital Group, et Barry McAlinden, ancien développeur commercial de la plateforme de recherche ERIC. Le nouveau distributeur de fonds tiers, dont la maison-mère est installée à Hong-Kong, ouvrira des bureaux à Hong-Kong, Singapour et en Australie. CapConnectAsia souhaite distribuer des fonds spécialisés et alternatifs sur une large palette de classes d’actifs, incluant des fonds de private equity en immobilier, la spécialité d’Odyssey Capital. La méthode de sélection des gérants sera notamment basée sur une analyse best-in-class. Les gérants devront également présenter un processus d’investissement rigoureux et un «excellent track record».
Julius Bär will extend its wealth management activities in Thailand. The Zurich-based bank on Thursday25 April announced that it has signed a partnership with Slam Commercial Bank, a local firm. The two groups will found a joint venture, SCB Julius Baer Securities, which will target high net worth clients. The joint venture has received the necessary licenses from the Thai authorities to launch its activities, the Swiss bank says in a statement. The new entity will be directed by Jiralawan Tangitvet.
Julius Bär va étendre ses activités de gestion de fortune en Thaïlande. La banque zurichoise a annoncé jeudi 25 avril la signature d’un partenariat avec Siam Commercial Bank, un établissement local. Les deux groupes vont fonder une coentreprise, SCB Julius Baer Securities, qui ciblera les très grandes fortunes. La joint-venturea reçu les licences nécessaires des autorités thaïlandaises pour lancer son activité, a indiqué la banque suisse dans un communiqué. La nouvelle entité sera dirigée par Jiralawan Tangitvet.
The two German banking groups Deutsche Bank and Commerzbank on 25 April announced that they have mutually decided to end talks begun a few weeks ago over a potential merger of the two firms. After detailed examination, it has emerged that such a merger would not be in the interests of shareholders or other participants. “It was judicious to examine the option of an intra-German consolidation. But from the start, one thing was clear: with such a merger, we would need to be able to expect higher and more sustainable returns for our shareholders, while improving services for clients,” said Christian Ewing, chairman of the board, in a statement. The detailed analysis of the scenario found that it would not bring “adequate added value,” specified Ewing. But speculation is not going to end here. “Deutsche Bank will continue to examine all alterantives to increase profitsand returns for our shareholders over the long term,” the statement continues. Sources familiar with the matter cited by the Financial Times say that possibilities may include a merger of the asset management units at Deutsche Bank and UBS. Deutsche Bank says in the same statement that it has earned pre-tax profits of about €290m, and net profits of about €200m in first quarter. Earnings are expected to reach approximately €6.4bn, with €3.3bn from corporate and investment banking. In management, the group says only that it earned net inflows both in wealth and asset management. Assets under management have also turned up.
Les deux groupes bancaires allemands Deutsche Bank et Commerzbank ont annoncé jeudi 25 avrilqu’ils avaient décidé d’un commun accord de mettre fin à leurs discussions entamée il y a quelques semaines sur un éventuel rapprochement des deux maisons. Après un examen approfondi, il est apparu qu’un tel rapprochement ne serait ni dans l’intérêt des actionnaires ni dans celui d’autres parties prenantes. «Il était judicieux, d’examiner cette option d’une consolidation intra-allemande. Mais dès le départ une chose était claire : avec un tel rapprochement, nous devions pouvoir atteindre des rendements plus élevés et plus durables pour nos actionnaires tout en améliorantles prestations pour nos clients», a commenté Christian Ewing, président du directoire, cité dans un communiqué. L’analyse approfondie de ce scénario a montré qu’il n’apporterait pas de «plus-value suffisante», souligne Christian Ewing. Mais la fin des spéculations n’est certainement pas encore à l’ordre du jour. «La Deutsche Bank continuera d’examiner toutes les alternatives, pour augmenter sur le long terme la profitabilité et les rendements pour nos actionnaires», poursuit le communiqué. Il serait notamment question, selon des sources proches du dossier citées par le Financial Times, d’une fusion des pôles de gestion de Deutsche Bank et d’UBS. En attendant, la Deutsche Bank a indiqué dans le même communiqué qu’elle avait dégagé, sur des bases provisoires à confirmer, un bénéfice avant impôts de quelque 290 millions d’euros au premier trimestre et un bénéfice après impôts d’environ 200 millions d’euros. Les revenus devraient avoisiner les 6,4 milliards d’euros, dont 3,3 milliards d’euros en banque d’entreprise et banque d’investissement. Du côté de la gestion, le groupe indique seulement avoir enregistré des entrées nettes tant en gestion de fortune qu’en gestion d’actifs. En outre, les actifs sous gestion ont repris le chemin de la croissance...
The chairman of the asset management firm, Didier Demeestère, explains that the departure is by “mutual agreement.” Alain Pitous has left Talence Gestion, where he had been CEO, NewsManagers has learnt. Pitous joined the firm in summer 2014 from Amundi. The recruitment of the high-profile personality in the asset management sector made headlines at the time. “This departure has been by mutual agreement,” says Didier Demeestère, chairman and founding partner at Talence Gestion, in an interview with NewsManagers. [NewsManagers did not seek comment from Pitous.] Pitous has also exited the capital of the asset management firm, founded in 2010. He had been a shareholder, “like all employees of Talence Gestion,” the director says. Pitous has been replaced as general manager by Nathalie Viel, who had previously been secretary general at Talence Gestion. She joined the firm in September 2014. Demeestère promises that the change will not affect the strategy of Talence Gestion in any way. The independent asset management firm currently has €950m in assets under management, “predominantly from private management,” says Demeestère. This activity is “growing fastest” and will be emphasised by Talence Gestion.
Quelques jours après JPMorgan, Morgan Stanley bouscule à son tour son organisation interne, écrit L’Agefi. Shelley O’Connor, codirectrice du département gestion de fortune de la banque américaine, a été nommée au poste de directrice générale des deux entités bancaires régulées dédiées aux prêts et aux dépôts : Morgan Stanley Private Bank et Morgan Stanley Bank. «Étant donné l’importance cruciale de ces banques pour la croissance future de notre activité, j’ai demandé à Shelley de se consacrer à leur direction», a écrit James Gorman, directeur général de Morgan Stanley dans un mémo. Morgan Stanley entend en effet, développer ses activités de banque privée afin de réduire sa dépendance aux activités de trading très exposées à la volatilité des marchés. L’activité du trading actions, par exemple, a chuté de 21%, à 2,02 milliards de dollars au premier semestre. Morgan Stanley Private Bank et Morgan Stanley Bank représentent de leur côté 225 milliards d’actifs. Les deux établissements sont destinés à des clients fortunés, des entreprises et des investisseurs institutionnels. Le groupe, qui a bâti une filiale de prêt hypothécaire en interne, espère notamment augmenter le pourcentage de prêts immobiliers à des clients fortunés qui se situe aujourd’hui à 2%. Trois candidats en vue Arrivée il y a trente ans chez Morgan Stanley, Shelley O’Connor supervise les opérations du département gestion de fortune depuis 2014. Elle a ainsi dirigé 15.700 courtiers situés dans près de 600 bureaux différents chargés de vendre des centaines de produits bancaires. C’est la seule femme à la tête d’une des activités stratégiques de l’établissement. Le département gestion de fortune, qui est désormais dirigé uniquement par Andy Saperstein, dégage en effet près de la moitié des revenus du groupe, soit 4,4 milliards de dollars sur un chiffre d’affaires total de 10,3 milliards de dollars au premier trimestre 2019. Avec cette nomination à un poste clé, Shelley O’Connor fait donc partie des candidats les plus en vue pour remplacer James Gorman à la tête de la banque depuis l’annonce du départ à la retraite du précédent dauphin Colm Kelleher, 61 ans. Parmi les autres potentiels successeurs figurent Andy Saperstein et Ted Pick, le directeur de la banque d’investissement et du département trading.
Urbano Cairo, le propriétaire du Corriere della Sera, a obtenu une première victoire dans la bataille juridique qui l’oppose à Blackstone, rapporte Il Sole 24 Ore. Le bras de fer de 300 millions de dollars concernant la vente aux américains du siège historique du groupe RCS Via Solferino à Milan, désormais contestée par Urbano Cairo, aura lieu en Italie. Le juge de la section civile de la Supreme Court de l’Etat de New York a en effet «gelé» l’affaire au tribunal de Manhattan pour laisser le champ libre à l’arbitrage ouvert à Milan. Mais la possibilité d’un retour à New York reste ouverte si les parties ont des revendications supplémentaires une fois que Milan aura rendu son jugement. L’affaire remonte à 2013 lorsque RCS est en grande difficulté, rappelle le quotidien italien. Sa dette pèse un demi-milliard d’euros. Le groupe doit vendre des morceaux de son empire pour éviter la faillite. Il se sépare alors du siège historique. Banca Imi gère l’opération. Seize acquéreurs se montrent intéressés. C’est Blackstone qui remporte le bien pour 120 millions d’euros. L’été dernier, Urbano Cairo a contesté la vente et en a demandé l’annulation lorsque le groupe américain était sur le point de revendre l’immeuble à Allianz. L’éditeur italien estime que le siège a été vendu sous la contrainte.
Dawn Fitzpatrick a pris la direction des investissements de Soros Fund Management en 2017. Depuis, elle s’est séparé de plusieurs gérants, a mis un terme aux accords avec une vingtaine de hedge funds externes et pris d’autres décisions pour remanier la société de 25 milliards de dollars et en faire une entité susceptible de dégager des rendements durables. C’est ce qu’écrit le Wall Street Journal, qui a parlé à une trentaine de dirigeants, administrateurs, employés, associés et parties prenantes, anciens et actuels, de Soros Fund Management sur les changements apportés par la dirigeante. Dawn Fitzpatrick, qui bénéficie du soutien du comité des investissements et d’autres membres importants de la société, estime que les critiques sur sa manière de diriger l’entreprise reflètent la nature des changements qu’elle a apportés. «Nous avons un peu nettoyé la maison. Je comprends que cela ne soit pas vu d’un bon œil par certaines personnes», se justifie-t-elle. Robert Soros, le fils aîné du milliardaire, a critiqué certains des changements mis en place par Dawn Fitzpatrick. Le plus jeune, un ancien directeur des investissements, a démissionné de son poste de président et certains administrateurs lui ont demandé de réduire son implication auprès de la société. Environ les trois cinquièmes des gérants de portefeuille dont Dawn Fitzpatrick a hérités sont partis, précise le WSJ. Elle en a remerciés de nombreux, tandis que d’autres sont partis d’eux-mêmes, certains pour désaccord. Dawn Fitzpatrick a indiqué qu’elle est près de recruter cinq gérants.
Suite au départ de Stephanie Luedke pour Neuberger Bermanen mars dernier, Citi Private Bank a nommé Ray Joseph et Robert Jasminski en qualité de co-responsables de l’unité de gestion d’actifs d’après les informations de Citywire Americas. Ray Joseph est également responsable mondial des solutions de portefeuilles et Robert Jasminski responsable des actions internationales au sein de Citi Investment Management. Les nominations ont été annoncées aux équipes mardi 23 avril par le directeur des investissements de Citi Private Bank,David Bailin. Dans un mémo consulté par Citywire Americas, David Baillin explique le duo travaillera notamment sur le développement d’une plateforme technologique censée soutenir les plateformes de solutions de portefeuille, de gestion de portefeuille et de recherche de gérants d’actifs de Citi Private Bank.
La société de gestion espagnole Renta 4 Gestora a acquis 30% de Kobus Partners, une firme de private equity madrilène spécialiséedans les infrastructures et les énergies renouvelables, rapporte Funds People. Renta 4 va siéger en qualité de membre auconseil d’administration de Kobus Partners et y est invité en tant qu’actionnaire institutionnel de référence de la société. Kobus Partners, lancé en 2016, gère actuellement plus de 120 millions d’euros d’investissements dans le secteur de l'énergie et des infrastructures.
Les sondages accordent 80 % de confiance aux analystes financiers et 30 % aux météorologues. Pourtant, les spécialistes du temps sont « beaucoup plus justes dans leurs prévisions (70 % contre 20 % pour les analystes financiers) », déplore April LaRusse, gestionnaire du groupe BNY Mellon IM. Cela vient du fait que les analystes font confiance aux industries qui leur parlent. En 2015, les analystes prévoyait qu’en 2019 un remède contre le paludisme existerait, que les greffes d’organe se feraient à partir de cellules souches et que la voiture autonome roulerait dans les grandes villes. Question : erreurs de prévisions ou naïveté ?
Quand vous n’arrivez pas à atteindre un objectif que vous vous êtes fixé avec force engagement, la solution est de changer de cible, de la rendre plus réaliste ou au moins de laisser croire qu’elle sera plus accessible. C’est le cas de l’inflation pour les banquiers centraux. Le président de la Fed de Boston, Eric Rosengren, s’est dit favorable à l’adoption d’une fourchette d’inflation pour la Fed, plutôt que de s’évertuer à atteindre la cible de 2 %, qui deviendrait pour l’occasion un plafond. Alors pragmatisme ou opportunisme, reniement ou principe de réalité ?
Benoît Léchenault, directeur d’Agrifrance, en est convaincu : à ce jour, le vignoble britannique ne représente que 2.000 hectares plantés (contre 786.000 ha en France), mais il suscite un engouement qui va se diffuser des professionnels aux particuliers. De même que le Beaunois Joseph Drouhin a créé le phénomène en Oregon (Etats-Unis), Taittinger montrera l’exemple dans le Kent. Certes, il faudra attendre sept ans pour goûter le sparkling wine de la maison de Champagne, mais le Brexit n’est pas un obstacle et le réchauffement climatique (+ 1° C dans la région depuis 1968) est un atout pour produire un vin mousseux de qualité outre-Manche ! Voyez le verre à moitié plein.
SURPRISE La dette grecque n’est plus un souci. Le rendement de l’obligation à 10 ans de l’Etat grec est revenu mi-avril entre 3,25 % et 3,3 %, soit un plus-bas de 14 ans (septembre 2005). Un tel niveau se situe bien loin des hauteurs atteintes lors de la crise des marchés de titres publics du début de la décennie en zone euro, quand le taux du souverain hellénique avait dépassé les 30 %. Plus révélateur encore, le rendement 5 ans grec est passé en dessous de celui du 5 ans américain. La cause de ces mouvements et de cet optimisme concernant la dette publique grecque est la déclaration d’officiels grecs indiquant qu’Athènes allait rembourser par anticipation une partie des prêts obtenus auprès du Fonds monétaire international (FMI). Ce remboursement concerne une tranche de 3,7 milliards d’euros pour une dette de 9,5 milliards auprès du FMI. C’est la plus coûteuse pour Athènes, dont l’objectif, avec cette opération, est de réduire la charge de la dette publique. La Grèce s’apprêterait à réaliser une émission obligataire fin juin pour refinancer des titres à échéance.
C’est le taux d’emploi dans la zone OCDE, c’est-à-dire la part des personnes en âge de travailler ayant un emploi. Il ne cesse de progresser petit à petit ces dernières années et fin 2018, la zone OCDE comptait 571 millions de personnes disposant d’un emploi. Parmi les grandes économies, l’Italie a le taux le plus faible, de 58,6 %, et la Suisse un niveau particulièremment élevé, à 80,3 %.
La loi Pacte. Pour l’épargnant, ce devait être la possibilité de transférer des contrats d’assurance-vie vers l’assureur de son choix. Une révolution ! Que nenni. Ce sera uniquement le transfert du risque de l’assureur vers l’assuré. C’est une constante de toutes les réformes de l’assurance-vie ces trente dernières années. Par touches successives, Bercy a éliminé les avantages fiscaux du produit – pour en octroyer d’autres par ailleurs, mais pas aux mêmes épargnants –, puis s’est évertué à transférer le risque sur l’assuré. Sans doute faut-il protéger les institutions financières dans lesquelles les décideurs de Bercy iront pantoufler dans quelques années. Une sorte de pacte...