KKR a annoncé la nomination de Jérôme Nommé en tant que partner et responsable des activités françaises à compter du 1er septembre 2019. Il remplace Nicolas Gheysens à ce poste et sera sous la responsabilité de Johannes Huth, président de KKR pour la zone EMEA. KKR a ouvert son bureau à Paris il y a plus de 10 ans et a déjà investi plus de 8 milliards d’euros en equity en France depuis 2002. En intégrant KKR, Jérôme Nommé devient le neuvième partner de l’équipe senior de private equity en Europe. Le groupe d’origine américaine rappelle que lson équipe européenne a réalisé plus de 60 investissements en Europe depuis 1999. Elle compte aujourd’hui plus de 60 managers qui sont dédiés à la recherche et au suivi des investissements, au sein de six bureaux européens. Basé à Paris,Jérôme Nommé dirigera les investissements en private equity en France et représentera KKR. Il travaillera avec l’ensemble des équipes spécialisées de KKR sur toutes les plateformes d’investissement, y compris les infrastructures, l’immobilier et le crédit. Jérôme Nommé rejoint KKR après avoir été Managing Director de Sun Capital où il a dirigé l’origination et la réalisation de plusieurs investissements en Europe de l’ouest. Avant de rejoindre Sun Capital en 2011, Jérôme était associé au sein de EY à Paris dans l'équipe de Corporate Finance. Franco-britannique, il est titulaire d’un CFA et d’un MBA international de la Columbia Business School et de la London Business School. Il est aussi diplômé de l’ESC Pau et d’un master en finance de l’ESCP.
VanEck vient de lancer sur le London Stock Exchange un ETF sur l’e-sport, le VanEck Vectors Video Gaming and eSports UCITS ETF. L’e-sport ou le sport électronique est «le sport de la génération digitale», explique la société de gestion américaine dans un communiqué diffusé mercredi. Il s’agit de «la pratique sur Internet ou en LAN-party d’un jeu vidéo seul ou en équipe par le biais d’un ordinateur ou d’une console de jeu vidéo», selon Wikipédia. «L’e-sport est passé d’une existence de niche à un phénomène de masse qui est suivi par des millions d’utilisateurs quotidiennement via le live streaming ou dans des lieux dédiés aux événements». L’e-sport a exporté les jeux vidéo du salon aux stades. L’ETF propose aux investisseurs l’opportunité de suivre la performance globale des sociétés actives dans les jeux vidéo et le segment de l’e-sport. Il cherche à répliquer le plus fidèlement possible, avant frais, le prix et la performance de l’indice MVIS® Global Video GFaming and eSports. Cet indice mondial inclut uniquement les entreprises qui génèrent plus de 50 % de leurs revenus par le biais des jeux vidéo et de l’e-sport. Le nouvel ETF afffiche des frais totaux sur encours de 0,55 %.
H2O Asset Management, la boutique de gestion d’actifs de Natixis ébranlée par des doutes sur la liquidité et la transparence de certains de ses fonds, a annoncé mercredi un ralentissement de sa décollecte. «Les actifs sous gestion, au 26 juin, s'élèvent à 27 milliards d’euros», précise le gérant dans un communiqué. Sachant que H2O AM revendiquait environ 31 milliards d’euros d’encours à fin mars, ce sont donc quelque 4 milliards d’euros d’encours qui sont partis en fumée sur le trimestre en cours, sous l’effet des rachats de la part des clients et d’une réévaluation à la baisse de la valeur de certains fonds.
Dans une lettre ouverte aux « gouvernements du monde », des groupes représentant 477 investisseurs représentant plus de 34.000 milliards de dollars d’actifs demandent des mesures urgentes contre le changement climatique en vue de la réunion du G20 vendredi et samedi au Japon. Ils insistent sur «l’urgence d’une action décisive» contre le changement climatique pour atteindre l’objectif de l’Accord de Paris. «Il y a un écart d’ambition (qui) préoccupe grandement les investisseurs et doit être résolu de toute urgence», écrivent-ils dans un communiqué qui accompagne la lettre. «Il est essentiel pour nos décisions en matière de planification à long terme et d’allocation d’actifs que les gouvernements travaillent en étroite collaboration avec les investisseurs pour intégrer des scénarios climatiques en cohérence avec l’accord de Paris dans leurs cadres politiques et leurs trajectoires de transition énergétique.»
Après Hong Kong et la Corée du Sud, un nouveau pays émergent vient de se lancer sur le marché des obligations vertes : le Chili a en effet finalisé hier une émission d’un montant de 861 millions d’euros, sur la base d’un livre d’ordres de 4 milliards. Il s’agit également de la première émission en euros d’un émetteur souverain non européen. L’offre de cette dette d’une maturité de 12 ans notée A1/A+/A est ressortie avec un rendement de 0,83% (soit 50 points de base au-dessus des taux mid-swap). Le Chili investira le produit de cette levée dans des projets pouvant être qualifiés de « dépenses vertes éligibles » dans le cadre de son Green Bonds Framework. Comme pour Hong Kong et la Corée du Sud, Crédit Agricole CIB a joué le rôle de conseil de la structuration sur cette opération, aux côtés de JPMorgan et SG CIB.
Après l’affaire H2O AM, un affilié de Natixis, S&P a publié un «bulletin» sur la banque française afin de montrer aux observateurs de marché qu’elle a pris bonne note des tensions intervenues sur le titre Natixis la semaine dernière et des risques évoqués de concentration d’exposition de certains fonds. Dans une partie de son texte, l’agence de notation évoque le modèle multi-boutique de Natixis, qui est par ailleurs adopté par de nombreux autres acteurs de la finance dans le monde (Legg Mason, BNY Mellon, etc), et estime que ce modèle a le défaut de présenter des risques plus «éclatés». «Bien que Natixis ait confirmé les principes de son modèle multi-affiliés en matière de gestion d’actifs, nous continuerons de surveiller les risques financiers et non financiers qui pourraient résulter de son modèle agile mais plus éclaté», note ainsi l’agence. Elle évoque cependant la taille «modeste» de H2O dans l’ensemble Natixis (31 milliards d’euros à fin mars 2019 vs 855 milliards d’euros). «Nous ne prévoyons pas que l’impact financier ou la réputation de ces événements aura des répercussions sur nos notations ou nos perspectives sur Natixis ou sur BPCE, car H2O représente une très petite partie du chiffre d’affaires et du bénéfice consolidés de Natixis. Néanmoins, cela confirme notre point de vue selon lequel les risques de gouvernance, ou plutôt la perception que les investisseurs peuvent avoir des normes de gouvernance, deviennent de plus en plus importantes pour les acteurs du marché, au même titre que les risques environnementaux et sociaux (ESG - environnement, social et gouvernance) . Nous estimons que l’adhésion aux meilleures normes de gouvernance, non seulement au sommet de la société, mais également à toutes les couches intermédiaires telles que les filiales de Natixis, constitue un facteur important intégré dans la notation, en particulier pour une banque notée A +".
Fondée en 2012 à Genève, Premium Assets complète son équipe spécialisée dans la gestion et le suivi d’une clientèle privée avec la nomination de René Morgenthaler en tant que Chief Investment Officer, rapporte L’Agefi Suisse. Il a pris des fonctions le 1er mai dernier. Fort d’une expérience de plus de trente ans dans les investissements et la gestion de patrimoine, René Morgenthaler a occupé plusieurs fonctions de direction tel que Chief Investment Officer à la Royal Bank of Canada à Genève, Head of Trading and Advisory chez Hyposwiss Private Bank à Genève ou encore Head of Stock Exchange chez Merrill Lynch Bank Suisse à Genève.
Le groupe suisse Bellevue Group a confirmé mardi qu’il étudiait “différentes options stratégiques” pour Bank am Bellevue. Dans ce contexte, “il a aussi eu des discussions avec des parties éventuellement intéressées par une vente de la banque”, indique un communiqué. Mais à ce jour, aucun accord n’a été signé. “Le repositionnement de la banque s’avère difficile dans l’environnement actuel”, explique le communiqué. “Les résultats obtenus jusqu’à présent ne correspondent pas aux attentes ni aux ambitions du conseil d’administration et de la direction”. Bellevue group est une boutique Suisse de gestion d’actifs cotée sur la Bourse Suisse SIX Swiss Exchange. Bank am Bellevue propose des services de conseil en investissement et de gestion de fortune, principalement à des entrepreneurs.
Chahine Capital vient de recruter Antoine Halm en tant que responsable des ventes aux institutionnels. “Ce recrutement s’inscrit dans un développement actif de la société qui a notamment vu la création ces derniers mois d’un département dédié aux conseillers en gestion de patrimoine (CGP)”, commente la société spécialiste de la gestion momentum quantitative. Antoine Halm était depuis 2010 vendeur actions paneuropéennes - responsable des stratégies alternatives chez Louis Capital Markets. Antoine Halm a entamé sa carrière à la SGAM-AI (Dublin - 2003) en tant qu’assistant à la gestion de hedge fund puis il est devenu vendeur actions et dérivés actions européennes chez Cantor Fitzgerald à Paris (2004). Fin 2007, il prend les fonctions de vendeurs actions paneuropéennes chez ING Wholesale Baking avant de rejoindre Louis Capital Markets.
La société de gestion systématique IPM (Informed Portfolio Management) a nommé Arne Hassell directeur général. L’intéressé vient de Barclays Bank où il était directeur des investissements de Barclays Investment Solutions. Avant cela, il était responsable des investissements de Coutts Private Bank. Il a aussi été coresponsable de l’allocation multi-actifs de l’Universities Superannuation Scheme (régime de retraite des universités), et responsable de la gestion des devises et responsable des stratégies hedge funds pour l’Europe et l’Asie de Goldman Sachs Asset Management. Arne Hassell prendra ses fonctions début juillet. Il succédera à Lars Ericsson, qui restera conseiller de la société. IPM gère 5,7 milliards de dollars d’encours dans des stratégies macro. La société a des bureaux à Stockholm, Londres et New York.
Sasja Beslik quitte Nordea où il était responsable de la finance durable après dix ans passés au sein du groupe, rapporte Dagens Industri. «Je vais relever de nouveaux défis», dit-il au quotidien suédois. Il indique que ce sera lié à ce qu’il a fait jusqu’à présent. «L’intérêt pour l’environnement et ce que je fais est fort à l’international», mentionne-t-il, sans en dire davantage. Avant de devenir responsable de la finance durable de Nordea, Sasja Beslik était responsable de l’investissement responsable de Nordea Asset Management. Il a aussi été CEO de Nordea Investment Funds Sweden.
EFG International a ouvert un bureau à Lisbonne au Portugal. Pedro Rego a été nommé nouveau responsable de cette nouvelle succursale. L’intéressé travaillait depuis 2011 comme gérant indépendant, après avoir occupé des postes de management au sein de BNP Paribas et Credit Lyonnais Portugal. Pedro Rego sera chargé de lancer l’activité portugaise d’EFG et de développer ainsi la présence de la banque en Europe du Sud. L’ambition est de disposer de 1,5 milliard de francs suisses d’actifs sous gestion au Portugal d’ici à 2022. Huit employés ont déjà été recrutés au Portugal. Et ce n’est pas terminé puisque EFG prévoit de doubler la taille de l’équipe sur les trois premières années. Le bureau portugais sera une succursale de l’entité luxembourgeoise d’EFG, EGS Bank (Luxembourg) S.A. Il devrait être pleinement opérationnel le 1er septembre.
Interrogé par le site suédois Realtid.se sur les frais facturés par les hedge funds, Mikael Petersson, qui gère le hedge fund Coeli Absolute European Equity, répond qu’il n’a «aucun problème» à faire payer les investisseurs pour les performances qu’il procure. Pour lui, le fonds est «un produit de luxe». Il facture des frais de 1,5 % à 2 %, plus des frais de performance de 20 %. Il a lancé son hedge fund il y a un an et demi avec 100 millions de couronnes suédoises. Les encours ont atteint 600 millions de couronnes suédoises. L’objectif est d’atteindre le milliard de couronnes d’ici à la fin de l’année. Mikael Petersson a créé son fonds après avoir travaillé avec Steven Heinz et au sein de Lansdowne Partners, puis chez SEB Fonder. A fin mai, le fonds gagnait 12 % depuis son lancement, tandis que l’indice European Stoxx 600 perdait 5 %.
East Capital a recruté Sumeet Bhalla en tant que gérant de portefeuille adjoint à Hong Kong. L’intéressé vient de Goldman Sachs Asset Management où il était analyste actions. Il sera chargé de fournir de la recherche sur l’Inde et les pays ASEAN pour la stratégie Global Emerging Markets Sustainable. Sumeet Bhalla sera rattaché à François Perrin, le responsable Asie d’East Capital.
Vanguard a annoncé le lancement d’un fonds sur les matières premières «Vanguard Commodity Strategy Fund ", destiné aux investisseurs à la recherche d’une exposition «low-cost» au marché des matières premières. Avec un ticket d’entrée à 50.000 dollars, il affiche des frais de gestion (expense ratio) de 0,2%. Vanguard explique que ce fonds utilise une approche de gestion active et cherche à offrir une diversification par rapport à un portefeuille d’actions / obligations traditionnel et une protection contre l’inflation en investissant dans une combinaison de bons du Trésor et de titres à court terme protégés contre l’inflation (TIPS). L’objectif du fonds est d’offrir une large exposition aux matières premières et une appréciation du capital. Vanguard estime qu’une combinaison diversifiée de contrats à terme liés aux produits de base et de TIP à court terme peut offrir des avantages de diversification en cas d’inflation inattendue, les rendements des produits de base ayant toujours présenté une faible corrélation avec ceux des marchés des actions et des titres à revenu fixe. Le fonds sera géré par Josh Barrickman, Anatoly Shtekhman, et Fei Xu
Le fonds souverain norvégien a reçu le feu vert de la banque centrale du pays, qui le gère, pour investir dans plusieurs sociétés auparavant exclues de son périmètre pour des raisons d’éthique. Rio Tinto avait été exclu du périmètre d’investissement du fonds en 2008, après une évaluation des risques de dégâts environnementaux graves liés à la mine de Grasberg en Indonésie. Le groupe doit céder sa participation dans cette mine. Walmart et Wal-Mart de Mexico avaient été exclus en 2006, sur la base d’un examen ayant déterminé des violations des droits de l’homme. Selon la Norges Bank, le conseil d’éthique a conclu que ces motifs d’exclusion n’existaient plus. General Dynamics était exclu depuis 2005 en raison de la production d’armes à sous-munitions, mais dit avoir cessé cette activité.
L’Autorité européenne des marchés financiers (Esma) a publié, lundi, un questionnaire visant à recueillir, d’ici au 29 juillet, des éléments de preuve sur les pressions «court-termistes» qui pèsent sur les sociétés du secteur financier. L’impact du court terme fait partie des travaux de l’Esma sur le financement durable et se rapporte au plan d’action de la Commission européenne sur le «financement de la croissance durable». D’ici à décembre 2019, l’Esma transmettra un rapport à la Commission européenne sur la base de ses conclusions. La Commission examinera les réponses à y donner.
Le vent tourne pour H2O Asset Management, écrit Bloomberg. Après près de dix ans de collecte quasi-ininterrompue, les clients ont commencé la semaine dernière à retirer de l’argent après des inquiétudes sur des participations illiquides liées à un homme d’affaires allemand controversé. Le carnage a empiré vendredi, le dernier jour pour lequel les données sont disponibles : les actifs de six de ses fonds ont chuté de 3 milliards d’euros sur seulement trois jours à moins de 19 milliards d’euros. Un représentant de H2O n’a pas souhaité faire de commentaire. Dans un communiqué publié mardi, H2O AM indique que les rachats ont «considérablement ralenti» depuis lundi 24 juin. La société de gestion filiale de Natixis ajoute avoir reçu des «souscriptions importantes» le 25 juin, sans donner de chiffres.
La société de gestion d’actifs genevoise Notz Stucki a annoncé, le 25 juin, des changements au sein de son comité exécutif. Bernard Tracewski, présent au sein de la firme depuis 30 ans et responsable de la gestion d’actifs,prendra sa retraite à la fin de l’année et quitte le comité exécutif. Le comité accueille Angel Sanz, nommé responsable des investissements et de l’asset management, ainsi que Cédric Dingens, qui passe responsable du département solutions d’investissement & investisseurs Institutionnels. Le comité exécutif se compose ainsi de Grégoire Notz (administrateur), Damiano Paternó Castello (responsable duwealth management), Angel Sanz (CIO, responsable de l’asset management), Cédric Dingens (responsable des solutions d’investissement & investisseurs institutionnels), Patrick Hamon (COO), Antonio Mira (CFO). Paolo Faraone (CEO de Notz Stucki Europe et responsable de l’activité de management company) et Maya Page (responsable légal & compliance et des ressources humaines) participent également au CE, en tant qu’invités permanents. Notz Stucki, qui compte 10 milliards de francs suisses d’actifs sous gestion, «entendjouer un rôle actif dans le mouvement de consolidation qui s’annonce» en raison des nouvelles exigences réglementaires imposées par la LSFIN (MiFID II transposé au marché suisse, ndlr) aux établissements financiers suisses de petite taille. " En 55 ans d’existence, nous avons connu plusieurs changements de génération au sein de notre direction. Or, la majorité des gérants indépendants sont souvent des entreprises de première génération qui n’ont pas toujours été conçues pour survivre au départ de leur fondateur. Notre expérience, associée avec un projet entrepreneurial convaincant et une vraie vision d’avenir, nous rend particulièrement attrayants pour des gérants de fortune souhaitant rejoindre une structure indépendante», commente Damiano Paternó Castello dans un communiqué.
Sébastien Roca devient le cinquième associé de Cedrus & Partners à compter du 18 juin 2019. Il était jusqu’à présent directeur du pôle Associations et Fondations, fonction qu’il conserve. Il sera également en charge de développer l’expertise Impact Investing de la société. Sébastien Roca avait rejoint Cedrus & Partners en 2013 comme consultant senior. Auparavant, il travaillait dans l’équipe d’analystes hedge funds de Lyxor Asset Management.
L’Autorité européenne des marchés financiers (Esma) a publié lundi un questionnaire visant à recueillir, d’ici au 29 juillet, des éléments de preuve sur les pressions « court-termistes » qui pèsent sur les sociétés du secteur financier. L’impact du court-terme fait partie des travaux de l’Esma sur le financement durable et se rapporte au plan d’action de la Commission européenne sur le « financement de la croissance durable ».
Le fonds souverain norvégien a reçu le feu vert de la banque centrale du pays, qui le gère, pour investir dans plusieurs sociétés auparavant exclues de son périmètre pour des raisons d'éthique, dont Rio Tinto et Walmart, ou bien encore le groupe américain de défense General Dynamics.
Le fonds de pension danois LD Pensions est en quête d’un gestionnaire d’actifs pour lui attribuer un portefeuille d’actions «poursuivant un impact positif». Le mandat doit faire l’objet d’une gestion active et investir dans des actions cotées mondiales, spécifie l’institution. La taille du mandat, estimée à 1.200 millions de couronnes danoises (160 millions d’euros) est indiquée à titre indicatif en raison de l’incapacité de LD Pensions «de déterminer les volumes en avance», souligne le fonds de pension. L’institution précise en outre que ce mandat d’actions aura un univers d’investissement restreint, qui devra respecter les principes de laFuture-Fit Foundation londonnienne , qui vise à favoriser le bien-être ou restaurer l’environnement. A ce jour, LD Pensions délègue la gestion de son portefeuille d’actions danoises àCarnegie, les actions Monde à MFS, celles des pays émergents à Fisher et les actions climatiques et environnementales à Impax. Côté obligations, le fonds de pension fait notamment confiance à Axa IM sur l’Investment Grade, KKR sur le crédit etT. Rowe Price sur le High Yield. Prévu pour une durée de 60 mois, le contrat pourra être renouvelé deux fois à hauteurde 12 mois. Date limite de réception des offres : le 19 juillet 2019 à 23h00 (heure locale) Lire l’avis complet : ici.
C’est fait. Une semaine après avoir été contraints de révéler suite à des rumeurs de presse qu’ils étaient en discussions exclusives, Credit Suisse et Allfunds Group ont confirmé qu’ils allaient s’allier à travers InvestLab, la plate-forme de sélection du Credit Suisse en fonds d’investissement. Selon un communiqué, l’accord «donnera naissance à une plate-forme internationale en matière de distribution de fonds, avec des actifs gérés combinés dépassant 570 milliards de francs et des compétences de distribution spécifiques. L’activité née de l’alliance tirera parti de la présence mondiale du Credit Suisse dans le domaine de la gestion de fortune et de la capacité d’innovation technologique d’Allfunds, améliorant encore l’offre de services destinée aux gestionnaires d’actifs et aux distributeurs dans le monde.»
La société de gestion espagnole Tressis a nommé Jorge González Gómez au poste de directeur de l’analyse et de la recherche de fonds, indique InvestmentEurope. La nomination sera effective le 1er juillet et fait suite au départ de Javier Monjardin, qui a quitté la firme pour rejoindre Deutsche Bank WM plus tôt cette année Jorge González Gómez travaille au sein du département d’analyse de fonds de Tressis depuis septembre 2013. Il en est actuellement l’un des quatre analystes.
La société d’analyse de fonds munichoise FondsConsult a recruté le sélectionneur de fonds Michael Wimmer, rapporte Citywire Deutschland. Il prendra ses nouvelles fonctions le 1er juillet et travaillait auparavant comme responsable de la sélection de fonds pour la banque privée et la gestion de fortune de la banque autrichienne Bankhaus Jungholz.
La société de gestion genevoise Decalia a noué un accord de distribution avec la banque italienne Banca Intermobiliare. En vertu de cet accord, les banquiers privés de BIM auront à leur disposition les fonds de la gamme de la société suisse. Parmi ces produits figurent notamment les fonds actions thématiques Decalia Millenials, Decalia Silver Generation et Decalia Circular Economy. «L’accord représente un pas important pour le développement de Decalia en Italie», commente Xavier Guillon, associé et responsable de Decalia Funds. Pour Jurgen Mahler, directeur commercial de Decalia AM SIM, cela va permettre à la société genevoise de se renforcer sur le segment de la banque privée.