La société de gestion britannique Hermes GPE a annoncé le closing de son fonds de private equity PEC IV à 603,5 millions de dollars (648 millionsd’euros), largement au-dessus de sa cible initiale,fixée à 350 millions de dollars (318 millions d’euros). Parmi les souscripteurs, figurent notamment le régime de retraite à prestations définies des employés de British Telecom (BTPS),le fonds de pension des enseignants de l’Etat de l’Ohio, le Local Pensions Partnership, l’Office d’Investissement du Régime de pensions du Canada (OIRPC), le fonds de pension coréenKorean Teachers Credit Union, ou encorel’australien Hostplus Super. Pour l’heure, le fonds a investi environ 220 millions de dollars dans 24 entreprises, à l’activité «non corrélée aux cycles économiques». L'équipe d’Hermes GPE a également commencé à investir dans le cadre dunouveau mandat de capital-investissement attribué par BTPS. Les capitaux confiés par l’institutionnel, totalisant un milliard de dollars, seront investissur trois ans et répartisà parts égales entre co-investissements et fonds.
Universal-Investment a remporté un mandat d’une valeur de 56 milliards d’euros de la part de la société de gestion allemande Metzler Asset Management. Celui-ci porte sur l’administration d’environ 300 fonds retail et Spezialfonds (fonds institutionnels dédiés) de la compagnie et inclut entre autres le reporting et le calcul de la valeur d’inventaire nette des fonds. Les deux entreprises ont signé un accord à cet effet. Cette opération va permettre à Metzler de se concentrer sur l’expansion de ses services en matière de gestion de portefeuilles, de pensions et d’investissement durable ainsi que sur son activité de Master KVG, un modèle propre à la gestion d’actifs institutionnelle allemande. «La tendance du secteur de se spécialiser soit dans la gestion d’actifs soit dans l’administration d’actifs progresse. En tant que plateforme de services de fonds, notre focus se situe du côté administratif. Les économies d'échelles qui en découlent vont nous permettre d’investir dans la digitalisation et de répondre au volume toujours plus important de réglementation requis. Cette opération représente uneétape-clé dans notre objectif de long terme de devenir la plateforme de services de fonds leader en Europe toutes classes d’actifs confondues», a déclaré le directeur général deUniversal-Investment,Michael Reinhard. Quelque 30 nouveaux employés seront recrutés pour gérer la migration et la future administration des fonds au deuxième trimestre 2020. Les actifs totaux administrés par Universal-Investment grimperontà plus de 500 milliards d’euros suite à l’opération. Les deux sociétés envisagent d'étendre leur collaboration dans les domaines de la gestion de pensions et de la gestion de passif.
Investec va vendre environ 10 % de sa société de gestion, qui va être renommée Ninety One, lors de sa cession et introduction en Bourse en mars. La scission a été annoncée l’an dernier. Elle avait été décidée en septembre 2018 suite à une revue stratégique. Dans une mise à jour, Investec annonce vendredi 29 novembre que la scission doit avoir lieu le 13 mars. Pour Ninety One, la scission apporte plusieurs avantages, indique Investec. Cela va «établir Ninety One comme société de gestion d’actifs mondiale réellement indépendante, mieux positionnée pour réaliser ses ambitions de croissance». Le groupe estime également que cette scission fournira au conseil d’administration de Ninety One la liberté et la souplesse stratégique nécessaires pour créer de la valeur sur le long terme. Elle doit aussi permettre de renforcer l’attrait et la fidélité des meilleurs talents. Enfin, la scission a aussi pour objectif de renforcer l’attrait de Ninety One auprès des clients et lui donner plus de souplesse financière. Suite à la transaction, Investec (121 milliards de livres d’encours) prévoit que 55 % du capital de Ninety One soient détenu par les actionnaires existants, dont 15 % par Investec et 20 % par Forty Two Point.
Après les labels ISR français et belge, La Financière de l’Echiquier obtient le label allemand pour deux fonds. Echiquier Major SRI Growth Europe et Echiquier Positive Impact Europe sont distingués pour la première fois par le label allemand FNG-Siegel, avec le plus haut niveau de qualité, 3 étoiles. La Financière de l’Échiquier (LFDE) a obtenu le label belge Towards Sustainability début novembre pour ces deux fonds, déjà détenteurs du label ISR français depuis 2016. Les 2 fonds intègrent aujourd’hui ce standard de qualité qui distinguent les fonds d’investissement responsable des pays germanophones (Allemagne, Autriche, Suisse). Le référentiel du label FNG, qui se fonde sur des critères de transparence et de qualité, comporte trois niveaux. Un fonds peut recevoir jusqu’à trois étoiles en conjuguant engagement ISR et actionnarial, ainsi qu’une recherche et des processus d’investissement rigoureux.
L’inflation dans la zone euro s’est redressée un peu plus nettement qu’attendu en novembre, montre la première estimation publiée ce vendredi par Eurostat, l’augmentation des prix des produits alimentaires et des services ayant plus que compensé la baisse de ceux de l'énergie. L’indice des prix à la consommation, calculé aux normes européennes IPCH, montre une hausse de 1,0% sur un an après 0,7% en octobre, alors que les économistes prévoyaient en moyenne +0,9%. Par rapport à octobre, les prix ont baissé de 0,3%.
L’autorité des marchés financiers en Espagne CNMV a approuvé un guide technique de bonnes pratiques destiné à accélérer la procédure d’autorisation pour les sociétés d’investissementsur le territoire espagnol. Ce guide concerne également les sociétés de gestion de fonds ouverts et fermés ainsi que les plateformes de crowdfunding. Le guide encourage notamment les contacts initiaux avec la CNMV (pré-notification) pour que celle-ci puisse évaluer en amont, sur une période d’un mois,les éventuelles applications des sociétés.
Le gérant de SCPI Corum a quelque peu levé le voile sur ses perspectives de rendement et de collecte du secteur d’ici décembre, ainsi que sur sa stratégie à court terme. Devant la presse spécialisée, son président Frédéric Puzin a déclaré ce 28 novembre anticiper une collecte record d’environ 8 milliards d’euros sur les SCPI, ainsi qu’un rendement moyen annuel autour de 4,1-4,2%, légèrement en-dessous des 4,35% enregistrés 2018. Il a également évoqué les perspectives de rendement de ses deux SCPI. Après avoir affiché des performances records l’an passé, les SCPI de rendement Corum Origin et Corum XL rentrent dans le rang. La société de gestion annonce des distributions sur valeur de marché (DVM) qui devraient être plus proches des objectifs visés, à respectivement 6 % (après 7,28 % en 2018) et 5 % (7,91 % en 2018). Un retour à la normale après une année «exceptionnelle»: le gérant avait en effet opté pour une distribution de l’intégralité du résultat en 2018. Ainsi, les souscripteurs avaient reçu, en plus du dividende ordinaire, de la plus-value de cession d’immeuble et le report à nouveau (RAN). L’objectif de rendement de Corum Eco, le fonds obligataire du groupe, est quant à lui de 4%. Interrogé sur les investissements de Corum XL, Frédéric Puzin a révélé que le véhicule était composé à 65 % d’actifs situés au Royaume-Uni. Un «pari» mis en place quelques temps après les débuts du processus de Brexit, la société étant convaincue des excès négatifs des marchés immobiliers et de la devise britanniques au regard de la situation politique. Il a cependant admis qu’il était prêt à céder ces investissements dès que possible. La société de gestion immobilière a enfin profité de ces échanges avec les journalistes pour annoncer le lancement d’un nouveau produit en début d’année prochaine, sans toutefois révéler le contenu de la stratégie, qui se voudra «différentiante».
Comme l'avait annoncé Asset News en exclusivité le 25 novembre, le groupe financier australien National Australia Bank Limited (NAB) va bel et bien ouvrir une filiale à Paris.
Selon le quotidienespagnol Cinco Días, le juge de l’affaire Banco Popular-Santander José Luis Calama a convoquél’ancien ministre de l’Economie, Luis de Guindos, l’ancien gouverneur de la Banque d’Espagne, Luis Linde, et Sebastián Albella, l’actuel président du régulateur financier espagnol CNMV et auparavant conseiller de Banco Popular auprès du cabinet Linklater, ainsi que l’ex-présidente de la CNMVElvira Rodríguez, pour qu’ils soient auditionnés au printemps 2020. L’enquête porte sur d'éventuelles irrégularités entourant la faillite de Popular, qui avait été vendue à Santander pour un euro symbolique via le mécanisme de résolution unique le 7juin 2017. Cette opération avait fait perdre près de 2,03 milliards d’euros à environ 305.000 actionnaires et créanciers de Popular.
Matthew Beeslay a décidé de quitter GAM, où il était responsable des investissements et membre du management board, a annoncé vendredi matin la société de gestion suisse Il avait rejoint GAM en 2017 après avoir été responsable des actions monde chez Henderson Global Investors pendant cinq ans. Son poste de responsable des investissements ne sera pas remplacé, a indiqué le groupe. Ses fonctions dirigeantes seront assumées par les responsables des deux pôles d’investissement: Systématique et Solutions (incluant les clients privées) et Discrétionnaire. Ses responsabilités pour les contrôles front office et trading seront confiées à Steve Rafferty, le COO. «Matt ne gérait pas d’argent pour les clients chez GAM donc son départ n’aura pas d’impact sur la gestion des fonds ou mandaté», précise GAM.
Altixia Reim, société de gestion que préside Sonia Fendler, annonce l’arrivée de Sophie de Roodenbeke à la fonction de directrice juridique et Alexander Breiding en tant que directeur des investissements. En pratique, Sophie de Roodenbeke, a rejoint début octobre Altixia et prend en charge l’ensemble de l’activité juridique de la société de gestion (gestion d’Altixia et de ses fonds, investissements immobiliers, etc). Quant à Alexander Breiding, il a rejoint début novembre Altixia et a pour mission la recherche des actifs immobiliers à destination essentiellement des fonds grand public. «Ils participeront au développement des SCPI existantes et de nouvelles solutions de la société de gestion, notamment une épargne immobilière assortie d’une offre digitale et un ensemble de services permettant une vraie proximité de l’investisseur avec son épargne», explique un communiqué. Alexander Breiding a débuté sa carrière en 2007 chez DTZ Eurexi en tant que consultant en expertise immobilière, puis en 2011 en tant que responsable de l’investissement et de l’asset management chez Euryale Asset Management et enfin en 2016 en tant que directeur de l’investissement chez Paref Gestion. Avocate, Sophie de Roodenbeke, a débuté sa carrière en 1999 chez FTMS Avocats et a ensuite intégré en 2002 La Française en tant que responsable juridique puis responsable du service juridique Baux Contentieux, et en 2015 en tant que directrice juridique du pôle distribution et affaires générales.
La banque privée suisse EFG a annoncé ce mercredi 27 novembre avoir revendu son siège du Palazzo Botta, situé à Lugano, au canton du Tessin. Le prix de vente devrait atteindre 80 millions de francs suisses, et être intégré comptablement en 2020. La vente devrait permettre au canton de rouvrir le Palazzo Botta au public. « EFG est satisfait de soutenir le plan du canton, illustrant le soutien et l’engagement continu pour la région du Tessin », a indiqué la banque, qui continuera à y siéger jusqu’en 2022.
La banque privée de HSBC vient d’annoncer ce jeudi 28 novembre la nomination,pour l’Asie-Pacifique, de Jackie Mau comme directeur régional de la clientèle Ultra High Net Worth. Il est rattaché Siew Meng Tan, le directeur de la banque privée en Asie-Pacifique. Jackie Mau est remplacé au poste de directeur régional des services d’investissements et de solutions produits par Abdel Ben Tkhayet, jusqu’ici responsable des actions, obligations, devises et commodités pour l’Asie-Pacifique. Il demeure rattaché au directeur régional des investissements Stuart Parkinson, et à Siew Meng Tan.
Invesco vient de nommer Thomas Kraus comme directeur des ventes en Allemagne, en Autriche et en Suisse, a appris Das Investment. Il était jusqu’ici responsable des ventes aux institutionnels de la région. Sascha Specketer, qui couvre le segment de la clientèle retail en Allemagne, lui reprend d’ores et déjà la clientèle institutionnelle allemande. Thomas Kraus évolue chez Invesco depuis 2002. Il avait repris la responsabilité des clients institutionnels de l’Europe germanophone en 2017, suite à la mort de Bruno Schmidt-Voss. Sascha Specketer a, quant à lui, intégré Invesco en 2017 suite au rachat de FNB, dont il dirigeait le segment de la distribution pour le retail en Allemagne, en Autriche et en Europe de l’Est.
La société de gestion britannique Hermes GPE a annoncé le closing de son fonds de private equity PEC IV à 603,5 millions de dollars (648 millionsd’euros), largement au-dessus de sa cible initiale,fixée à 350 millions de dollars (318 millions d’euros). Parmi les souscripteurs, figurent notamment le régime de retraite à prestations définies des employés de British Telecom (BTPS),le fonds de pension des enseignants de l’Etat de l’Ohio, le Local Pensions Partnership, l’Office d’Investissement du Régime de pensions du Canada (OIRPC), le fonds de pension coréenKorean Teachers Credit Union, ou encorel’australien Hostplus Super. Pour l’heure, le fonds a investi environ 220 millions de dollars dans 24 entreprises, à l’activité «non corrélée aux cycles économiques». L'équipe d’Hermes GPE a également commencé à investir dans le cadre dunouveau mandat de capital-investissement attribué par BTPS. Les capitaux confiés par l’institutionnel, totalisant un milliard de dollars, seront investissur trois ans et répartisà parts égales entre co-investissements et fonds.
La société de gestion allemande Acatis a annoncé avoir réalisé une collecte nette de 1,1 milliard d’euros depuis le début de l’année et au 26 novembre 2019 lui permettant de franchir la barre des 7 milliards d’euros d’encours sous gestion. La société comptabilisait 5 milliards d’euros d’encours au début de l’année. Cette collecte est principalement due aux souscriptions dans le fonds diversifié value Acatis Gané Value Event (3,9 milliards d’euros d’encours et une performance annualisée sur 11 ans de 7,7%) et au fonds obligataire value Acatis IfK Value Renten (1 milliard d’euros d’encours et une performance annualisée sur 11 ans de 7,3%).
Crédit Mutuel Asset Management, filiale de gestion d’actifs de Crédit Mutuel Alliance Fédérale, va lancer prochainement des fonds thématiques, notamment sur le climat et la transition énergétique. C’est ce qu’annonce jeudi 28 novembre le Crédit Mutuel Alliance Fédérale dans le cadre de sa stratégie de lutte contre le réchauffement climatique. Par ailleurs, Crédit Mutuel Asset Management évaluera l’exposition de ses portefeuilles aux risques climatiques. Enfin, des actions de sensibilisation auprès des épargnants sont notamment mises en place via une saga de vidéos sur le thème de la finance durable et responsable.
Invesco a annoncé une réorganisation de ses équipes commerciales pour la région Europe, Moyen-Orien et Afrique, peut-on lire dans la presse italienne. Dans ce cadre, Sergio Trezzi, qui était depuis 20 ans responsable de la distribution retail EMEA et Latam au sein de la société de gestion, part. Giuliano D’Acunti, responsable commercial d’Invesco Italia, est nommé responsable de l’Italie, poste occupé jusqu’ici par Sergio Trezzi. En Italie, Invesco gère 31 milliards d’euros. Deux autres collaborateurs quittent Invesco, d’après le site italien We Wealth. Il s’agit d’Olivier Brouwers, responsable de l’activité retail pour le Benelux, la France et l’Europe du Nord, et de Carsten Majer, directeur du marketing. En Allemagne, des changements ont également été apportés, d’après Das Investment.com. «Nous avons procédé à une série de changements au sein de nos équipes de distribution pour l’EMEA», confirme une porte-parole d’Invesco, interrogée sur le sujet. «Ces changements sont dans la continuité des changements organisationnels que nous avons réalisés en début d’année pour commencer à mieux aligner nos équipes commerciales sur nos clients et pour encourager une plus grande collaboration et coordination au sein de nos activités. Nous avons renforcé notre leadership dans les pays afin d’assurer un service plus pertinent et réactif pour nos clients. En conséquence, un petit nombre de nos collègues quitteront la société».
Natixis Investment Managers lance à l’international le fonds Global Emerging Markets Equity de sa société de gestion californienne WCM Investment Management. Il s’agit du premier fonds de cette société américaine commercialisé à travers la plateforme internationale du groupe français. Pour mémoire, WCM, qui gère 42,6 milliards de dollars d’encours, a conclu un accord de distribution international avec Natixis Investment Managers en avril 2019. Ce nouveau fonds est domicilié au Luxembourg et il est ouvert aux investisseurs institutionnels et particuliers. Il emploie une approche bottom-up pour constituer un portefeuille concentré d’actions émergentes à faible rotation. L’objectif est d’obtenir des rendements excédentaires à long-terme et ajustés au risque. WCM cherche à identifier des sociétés présentant des fondamentaux attrayants, tels que le rendement élevé ou croissant du capital investi, ou la croissance à long terme des revenus et des bénéfices. WCM cible en particulier les sociétés qui disposent d’avantages concurrentiels établis, soutenus par une forte culture d’entreprise, et qui bénéficient de tendances favorables dans la durée et à l’échelle mondiale. Le fonds est piloté par l’équipe de gestion WCM Emerging Markets, composée de Mike Trigg, Pete Hunkel, Sanjay Ayer, Mike Tian et Greg Ise, qui assurent chacun les fonctions de gérants de portefeuille et d’analystes commerciaux. L’équipe s’appuie sur six analystes généralistes internationaux et un analyste dédié à la culture d’entreprise.
NN Investment Partners France a recruté Grégory Kerguelen en tant que directeur de clientèle institutionnelle, un poste nouvellement créé. Il rejoint Muriel D’Ambrosio au sein de l’équipe basée à Paris qui se compose désormais de neuf personnes. Gégory Kerguelen vient de Scor Investment Partners, où il couvrait la clientèle institutionnelle et commercialisait un large éventail de stratégies, y compris de la dette privée. Avant cela, il travaillait chez BNP Paribas Asset Management où il s’occupait également d’institutionnels. « Nous accentuons notre développement en France, et le recrutement de Grégory s’inscrit dans cette dynamique», commente Philippe Fidaire, CEO de NN IP en France.
La hausse des inégalités de revenus et de richesses figure au premier rang des risques de marchés pour 2020 selon la liste des risques récemmentdressée par Deutsche Bank. Au Royaume-Uni, un groupe de 21 grands investisseurs gérant 2.000 milliards de livres sterling, dont les gestionnaires d’actifs LGIM, Hermes IM et BMO GAM, a écrit à 15 entreprises cotées sur le FTSE 100 et le FTSE 250 pour les encourager à payer ce qu’ils nomment le «vrai salaire minimum». Just Eat, JD Sports,Hargreaves Lansdown ou encore Royal Mail font, entre autres, partie des sociétés ciblées par la campagne coordonnée par ShareAction. Le vrai salaire minimum auquel ces investisseurs font référence est calculé par la Living Wage Foundation et se base «sur ce que les individus ont vraiment besoin pour vivre au Royaume-Uni». Ce salaire horaire est estimé à 10,75 livres (12,6 euros environ) pour les travailleurs londoniens et9,30 livres pour le reste du pays. En comparaison, le salaire horaire minimum fixé par le gouvernement britannique est actuellement de 7,70 livres pour les travailleurs âgés de moins de 25 ans et 8,21 livres pour ceux âgés de 25 ans ou plus. D’après Graham Griffiths, responsable des partenariats et des opérations à laLiving Wage Foundation, «presque 40% des entreprises du FTSE 100 se sont engagées à verser un vrai salaire minimum à leurs employés.» Selon lui, 2019 a vu la plus forte hausse en termes de nouvelles entreprises s’engageant à verser ce salaire. Graham Griffiths prédit même que les sociétés du FTSE 100 qui ne le verseront pas ne seront bientôt plus qu’une minorité. La raison pour laquelle les 15 entreprises ont été visées en particulier est qu’elles n’incluent pas dans le contrat de travail de leurs employés la mention d’une rémunération minimum vitale, ce qui pourrait endommager leur durabilité sur le long-terme. ShareAction estime que près de6.000 entreprises britanniques, dont 38 du FTSE 100, payent un salaire considéré comme équitable à leurs employés. Pour Pauline Lecoursonnois, responsable de l’engagement chezHermes EOS, «une main d’oeuvre qui est rémunérée équitablement, bien valorisée et respectée performera bien mieux qu’une main d’oeuvre qui ne l’est pas donc nous demandons aux entreprises britanniques d’envisager le versement du vrai salaire minimum, qui est un indicateur clé d’une entreprise responsable et durable.» * Les entreprises ayant reçu la lettre de ShareAction incluent : JD Sports, Just Eat, Hargreaves Lansdown, British Land, Rentokil Initial, Aveva Group, Flutter Entertainment plc, Phoenix Group, Halma, DCC, International Consolidated Airlines Group, United Utilities, Polymetal International, Smurfit Kappa, Royal Mail.
Robeco lance le Robeco QI Global Multi-Factor Bonds, une stratégie d’investissement factorielle couvrant le marché obligataire. Le fonds est investi dans un portefeuille d’obligations d’entreprises et gouvernementales, avec une exposition diversifiée aux facteurs de risque suivant: faible risque, qualité, value, momentum et taille. Le processus d’investissement intègre des critères ESG. L’engagement et les exclusions sont menées par l’équipe Active Ownership de Robeco. Le nouveau fonds sera géré par Olaf Penninga et Patrick Houweling, qui dirigent l’activité crédit quantitatif.
Tikehau Capital a publié ce 28 novembre des actifs sous gestion de 24,3 milliards d’euros au 30 septembre 2019, en croissance de +2,3 milliards d’euros (+11%) depuis le début de l’année et de +3,1 milliards d’euros (+14%) sur douze mois (incluant Sofidy et ACE Management1). Ils sont répartis entre 22,2 milliards d’euros pour la gestion d’actifs et 2,1milliards d’euros pour l’activité d’investissement. Dans la partie gestion d’actifs la collecte nette s’est révélée «particulièrement dynamique», commente le groupe, à 1,3 milliard d’euros, soit un montant supérieur à la collecte nette de +1,2 milliard d’euros réalisée sur le premier semestre 2019, portant ainsi la collecte nette sur les neuf premiers mois à +2,5 milliards d’euros. Les stratégies de Private Equity et d’immobilier, on représenté plus de 60% de la collecte nette réalisée par l’activité de gestion d’actifs tant sur le troisième trimestre que depuis le début de l’exercice 2019. Le groupe indique que sur le quatrième trimestre, la dynamique commerciale «continue à être solide et devrait permettre d’atteindre 25 milliards d’euros d’actifs sous gestion à fin décembre 2019, correspondant à la borne haute de la fourchette d’objectif de 24,5 milliards d’euros à 25 milliards d’euros précédemment communiquée». Par ailleurs, le groupe en a profité pour confirmer ses objectifs à horizon 2022, consistant à atteindre plus de 35milliards d’euros d’actifs sous gestion et plus de 100 millions d’euros de résultat opérationnel dans la gestion d’actifs
La controverse relative aux remarques obscènes et sexiste du gérant d’actifs milliardaire Ken Fisher n’ont pas empêché certains investisseurs de confier davantage d’argent à la société qui porte son nom, rapporte le Financial Times. Les encours sous gestion de Fisher Investments ont atteint un niveau record de 115 milliards de dollars fin octobre, selon le site internet de la société basée dans l’Etat de Washington. Cette hausse reflète à parts égales une collecte nette et une hausse de la valeur des actifs, a expliqué au FT John Dillard, senior vice-president de Fisher. Il estime les souscriptions nettes de ces dernières semaines à 3 milliards de dollars de la part d’investisseurs institutionnels, clients privés et promoteurs de plan d’épargne retraite 401(k).
BMO Global Asset Management cesse son activité d’ETF en Europe après s'être battu pendant quatre ans pour se faire une place dans un secteur dominé par les grandes sociétés et les offres à bas coûts, rapporte Bloomberg. La société de gestion canadienne, qui gère 699 millions de dollars dans 13 fonds, prévoit de fermer ses ETF autour du 21 janvier, selon un document réglementaire. La décision a été provoquée en partie par «le niveau actuel des encours sous gestion et les projections de croissance des actifs dans l’environnement actuel», selon la note.