Pictet Asset Management a annoncé ce 8 octobre le lancement du fonds Pictet TR-Atlas Titan, un fonds long/short en actions mondiales. Il s’agit d’une déclinaison du fonds Pictet TR-Atlas, avec un niveau de risque et un objectif de rendement plus élevés. Le fonds vise un rendement compris entre 5% et 10% (après déduction des frais et commissions), avec une volatilité d’environ 5%. La stratégie consiste à tirer profit de titres surévalués ou sous-évalués sur les marchés développés et émergents, par l’association d’une analyse top‑down et d’une sélection bottom‑up de titres liquides, basée sur l’analyse fondamentale. L’exposition géographique et sectorielle du portefeuille sera construite en fonction d’indicateurs conjoncturels et des conditions de liquidité sur les marchés. L'équipe de gestion, basée à Genève, est dirigée par Matthieu Fleck. Elle se compose également d’Adrien de Susanne d’Epinay, de Yassine Fki et de Philip Wilson. Le véhicule est conforme à la directive UCITS IV. Il est autorisé à la distribution dans les pays suivants: Allemagne, Autriche, Belgique, Danemark, Espagne, Finlande, France, Italie, Luxembourg, Norvège, Pays-Bas, Portugal, Royaume-Uni, Singapour et Suède.
BNP Paribas Asset Management a annoncé ce 8 octobre le recrutement de trois nouveaux collaborateurs, en provenance de Lombard Odier IM (LOIM), pour l'équipes actions asiatiques à Hong Kong. Il s’agit de Zhikai Chen, qui prend la responsabilité de l'équipe, et les gérants Jinwen Ouyang et Roxy Wong. Zhikai Chen est rattaché à Guy Davies, directeur mondial des investissements en actions fondamentales. Il remplace Arthur Kwong, qui quittera l’entreprise pour saisir d’autres opportunités en dehors de l’entreprise. Les trois gérants collaborent ensemble sur les stratégies Asia Ex-Japan chez Lombard Odier depuis 6/7 ans. Auparavant, Zhikai Chen a notamment travaillé pour l’Autorité monétaire de Singapour et chez Putnam Investment Management. Jinwen Ouyang fut pour sa part analyste chez Value Partners (Asie), et chez Société Générale (États-Unis), et a débuté sa carrière au Credit Suisse en 2006. Roxy Wong fut responsable de la recherche sur le secteur de la technologie asiatique chez Mirae Asset Group (2011-2014), analyste senior chez RCM (membre d’Allianz Global Investors), où il couvrait le secteur technologique en Asie hors Japon (2008-2011), et analyste sur les technologies asiatiques de Bear Stearns (2000-2008). Il a commencé sa carrière chez Motorola en 1993 avant de travailler chez Intel en 1996.
Nouveau regroupement dans la sphère des cabinets de gestion de patrimoine. Deux ans après son rapprochement en 2018 avec Bruno de Guillebon, fondateur de La Boétie Patrimoine, Althos Patrimoine a annoncé ce 8 octobre son rapprochement avec Patrimoine Premier. L’opération conclue le 1er octobre permettra à la société créée par Bertrand Tourmente d’atteindre les 300 millions d’euros d’encours conseillés. Ce rapprochement a été motivée entre autres par «le souhait des deux cabinets d’unir leurs forces dans un environnement marqué par un durcissement des contraintes réglementaires et des marchés financiers de plus en plus complexes et volatiles», indique un communiqué. Dirigé par Catherine Bel et Yves Rougeaux, Patrimoine Premier compte une équipe de cinq personnes qui portera à une vingtaine le nombre de collaborateurs au sein du nouvel ensemble. Ce dernier doit également etoffer son équipe d’ingénierie patrimoniale avec l’arrivée de deux nouveaux ingénieurs patrimoniaux.
La crise du Covid-19 est loin d’être terminée pour la gestion d’actifs mais elle n’a rien changé fondamentalement à ce qu’était le secteur avant la pandémie. L’allocation d’actifs des institutionnels est restée stable, l’appétit pour les actifs réels perdure et les questions de digitalisation sont plus que jamais centrales, estime Richard Bruyère, managing partner d’Indefi, qui intervenait ce jeudi 8 octobre sur un panel du Global Invest Forum organisé par l’Agefi à Paris. Pour Yves Perrier, le directeur général d’Amundi également présent sur ce panel, les autres challenges persistants sont connus : la liquidité et l’environnement de taux bas, qui va continuer d’accroître la pression sur les frais de gestion et les marges des sociétés de gestion. Ce qui change en revanche, hors le télétravail devenu une norme en raison de la pandémie, c’est le rôle de l’industrie de la gestion d’actifs dans son approche de l’investissement durable. Selon Richard Bruyère, la crise du Covid-19 a accentué le focus des gérants d’actifs sur les questions de durabilité.C’est, dit-il, le moment ou jamais pour ceux qui n’ont pas encore travaillé sur ces questions. «Pour les sociétés de gestion qui étaient déjà présentes dans ce domaine, leur avantage compétitif va augmenter en s’intéressant à de nouvelles thématiques comme l’impact, la biodiversité, ou le social qui a longtemps été négligé. Le focus va forcément s’accroître en raison de la demande client, de l’innovation produits et la régulation à venir», prévient-il. Prendre la bonne mesure Faut-il dès lors considérer gérants et fonds de pension, si tancés par nombre d’organisations non gouvernementales, comme les sauveurs, ou du moins les garants de la planète? Richard Grottheim, directeur général du fonds de pension suédois AP7 et panéliste, est convaincu que sociétés de gestion et fonds de pension «peuventsauver le monde» de par leurs investissements mais qu’ils n’y arriveront certainement pas seuls. Et surtout pas sans standards communs à l’échelle européenne à minima. «Il est important pour les investisseurs d’avoir des modèles à suivre qui nous permettront de changer les entreprises dans lesquelles nous investissons», indique-t-il, mettant en avant la problématique de la mesure de l’impact. «Notre empreinte carbone a certes baissé mais cela n’a eu aucun impact sur le reste du monde», dit Richard Grottheim, qui regrette les longues tergiversations des politiques au sujet des décisions à prendre sur le sujet du changement climatique et du carbone quand le presque arrêt de l’économie mondiale en raison du Covid-19 s’est décidé en deux semaines seulement. Pour Fraser Smart, directeur général de British Airways Pensions qui s’est lui aussi exprimé lors du GIF, « la durabilité sera un challenge fondamental et difficile, en particulier pour les petits gérants d’actifs et institutionnels.» «Nous pouvons faire la différence à travers les encours que nous gérons. Mais nous devenons quelque peu un enjeu politique. Le gouvernement britannique est enclin à forcer les fonds à utiliser leur capital dans un but particulier», soutient-il. Ce dernier confie qu’il est quotidiennement contacté par des organisations lui proposant une nouvelle méthodologie de mesure ou de gestion de la durabilité. Le directeur général de British Airways Pensions s’inquiète au fond d’une possible recrudescence de mesures et standards ESG/ISR qui, au final, déboucherait sur une action collective minimale des investisseurs en matière de durabilité. Tout comme Richard Grottheim, il plaide pour des standards communs sur ce sujet. Pas de cadre réglementaire, pas de transition Yves Perrier aussi veut des standards concrets. Le directeur général d’Amundi estime qu’il y a beaucoup de confusion autour de l’ESG, de la question verte plus généralement. «Il faut clairement identifier l’objectif, qui est de s’aligner sur l’Accord de Paris. L’élément crucial pour cela demeure la transition énergétique. Cela implique deux choses: changer l’offre énergétique et devenir des consommateurs d’énergie plus efficients. Cependant, la responsabilité de définir le cadre autour de l’offre qui permettra la transition énergétique incombe aux gouvernements, pas au secteur financier ni aux entreprises. Nous ne pouvons qu’accompagner la transition énergétique mais nous ne pouvons pas nous substituer aux gouvernements sur le cadre réglementaire. Or, les politiques européens ne sont pas capables aujourd’hui de définir le cadre de l’offre énergétique nécessaire pour la transition parce qu’ils ne sont pas sur la même ligne», développe-t-il. Yves Perrier fait ici référence à la bataille «idéologique» des Etats sur la présence du nucléaire ou non dans la taxonomie verte, qui ne permet pas d’avancer sur le sujet de la transition énergétique. Le directeur général d’Amundi constate en outre que les financements ne manquent pas dans ce domaine en Europe contrairement aux projets. «Si nous n’atteignons pas l’objectif de la transition énergétique, nous n’atteindrons pas davantage les autres», juge-t-il, ajoutant que celle-ci ne saurait être gérée sans parallèlement renforcer la cohésion sociale dans les Etats.
Matt Christensen va rejoindre Allianz Global Investors en décembre en tant que responsable mondial de l’investissement durable et à impact. Il quitte donc Axa Investment Managers où il était en charge au niveau mondial de l’investissement responsable et de la stratégie impact. Il avait rejoint cette société en provenance d’Eurosif. Chez AllianzGI, Matt Christensen succèdera à Beatrix Anton-Groenemeyer, qui quitte son poste de directeur de la durabilité. Il supervisera aussi les investissements à impact. «Il accélérera la croissance de l’impact investing dans le cadre de la croissance de la plateforme d’actifs non cotés de la société ; il pilotera l’intégration des facteurs ESG dans la gamme existante de produits d’actifs cotés d’AllianzGI, y compris les activités de gouvernance ; et il soutiendra le développement de nouveaux produits ISR», détaille un communiqué. Matt Christensen sera basé à Paris. Son recrutement sera suivi par d’autres dans le domaine des investissements durables.
La Française a annoncé ce 8 octobre avoir constitué une joint-venture avec le coréen Hyundai Investments. La société, dénommée HILF Euro Office, va investir dans des bureaux modernes de taille moyenne dans les quartiers d’affaires établis de villes ciblées en Allemagne, en Belgique, aux Pays-Bas, au Luxembourg et en Irlande. Le profil de risque du portefeuille est core/core+. La joint-venture, représentée par La Française Real Estate Managers, a déjà acquis un immeuble de bureaux entièrement loué dans la ville d’Essen. L’accord porte sur une transaction de cession-bail avec RWE, qui est l’un des plus grands fournisseurs d'énergie en Allemagne. La durée du bail est de 17,5ans. L’actif est situé AltenessenerStr.27 dans le nord du centre-ville d’Essen et fait partie du Campus RWE, qui comprend plusieurs immeubles de bureaux appartenant ou loués à RWE.
Après DNCA Finance, c’est au tour de Thematics Asset Management d’accueillir des gérants et des encours d’Ostrum Asset Management. L’affiliée de Natixis Investment Managers spécialiste de la gestion thématique va reprendre les fonds AAA et Global Alpha Consumer de sa société sœur représentant 1,1 milliard d’euros d’encours. Dans le même temps, Isabelle Pajot, Anne de La Rochefoucauld,co-gérantes des fonds, Pierre-Alexis François, analyste actions, et Sophie Torikian, spécialiste produit, rejoignent Thematics AM. Cet apport va permettre à Thematics, née il y a un an et demi, d’enrichir son savoir-faire avec la thématique de la consommation. Jusqu’ici, la société couvrait les thèmes de la sécurité, de l’eau, de l’IA & de la robotique, de l’économie de l’abonnement. Surtout ses encours vont être multipliés par deux à 2,5 milliards d’euros. Son équipe grandit aussi et passe à 16 collaborateurs. En plus d’accueillir quatre collaborateurs d’Ostrum AM, Thematics a procédé à deux recrutements. Alexandre Zilliox arrive en provenance de Montségur Finance et devient co-gérant du fonds Thematics AI & Robotics aux côtés de Karen Kharmandarian. Walid Azar Atallah intègre aussi la société après avoir travaillé chez Decalia. Il y sera co-gérant du fonds Thematics Subscription Economy, aux côtés de Nolan Hoffmeyer. Ce transfert entre les deux affiliés de Natixis Investment Managers s’inscrit dans le cadre du rapprochement de la Banque Postale AM et Ostrum AM signé en juin 2020. Ce projet prévoit de construire un spécialiste de la gestion d’actifs sous contraintes de passif en regroupant la gestion assurantielle, la gestion monétaire, la gestion d’OPC ouverts taux et crédit des deux entités pour un total de 415 milliards d’euros (juin 2020). Les 12,5 milliards d’euros d’Ostrum qui ne font pas partie de l’accord sont redistribués aux autres affiliés du groupe Natixis IM. Quelque 7 milliards d’euros ont déjà été confiés à DNCA. A cela s’ajoute 1,1 milliard d’euro pour Thematics. Reste donc environ 4,4 milliards d’euros…
Le Sénat espagnol a approuvé mercredi la version définitive du projet de loi portant sur la création d’unetaxe sur les transactions financières dite taxe Tobin. Quelque 155sénateurs ont voté en faveur du projet de loi et 98 contre tandis que huit autres se sont abstenus. Le gouvernement espagnol, qui repose sur une coalition entre les socialistes et les radicaux de gauche, espère récupérer 850 millions d’euros par an à travers cette taxe de 0,2% qui sera appliquée à tout acquisition d’actions de sociétés espagnoles dont la capitalisation boursière dépasse un milliard d’euros. Les achats d’actions de petite et moyenne capitalisation ainsi que les prises de parts dans le capital des compagnies non cotées ne seront pas taxés. L’opposition au Sénat espagnol, qui a voté contre cette taxe, affirme que les coûts de sa mise en oeuvre seront à la charge du client et suggère qu’elle amènera à une hausse des impôts car les transactions des fonds de pension espagnols seront impactés par cette taxe.La taxe Tobin devrait entrer en vigueur dès janvier 2021 selon les dires de plusieurs médias espagnols.
Le patron de BNP Paribas Wealth Management en Inde a trouvé son point de chute chez Credit Suisse, a appris Citywire Asia. Ravinder Singh emmène avec lui cinq managers séniors de la firme française, dont la branche de gestion de fortune en Inde va être prochainement fermée. Chez Credit Suisse, Ravinder Singh sera désormais managing director, responsable des clients domestiques stratégiques. Celui-ci avait pris la tête de BNP Paribas WM en Inde en juin 2019. Un poste de courte durée, puisqu’un an plus tard, la firme a annoncé la fin de ses activités de gestion de fortune en Inde pour des raisons stratégiques, malgré ses 14,7 milliards de dollars d’actifs sous gestion. BNP Paribas s'était engagé à trouver un poste aux soixante employés de la filiale.
La société de gestion argentine Delta Asset Management, fondée en 2005 avec le soutien du groupe américainRaymond James Financial, a nommé un nouveau directeur général. Guillermo Konecny, ancien d’HSBC Global Asset Management,remplace Gabriel Ruiz qui occupait le poste depuis la création de la firme. Ce dernier demeurera toutefois président du directoire et actionnaire de Delta AM. Avant de rejoindre la firme en mai comme directeur du développement, Guillermo Konecny a entre autres dirigé la multigestion d’HSBC GAM en Europe et aux Etats-Unis ainsi que la succursale du groupe dans les Bermudes.Delta AM gère environ 660 millions d’euros.
Les Principes pour l’Investissement Responsable (PRI), soutenus par les Nations Unies, ont publié la liste des signataires considérés comme des «leaders» («Leaders’ Group») en matière d’investissement responsable. Parmi elles figurent quatre sociétés françaises, dont deux sociétés de gestion: Axa Investment Managers, Mirova, la Caisse des Dépôts et Natixis Assurances. La sélection des «Leaders’ Group» repose sur «l’évaluation de l’excellence des signataires dans l’ensemble de leurs organisations», explique un communiqué. Chaque année, l’analyse se concentre sur un thème spécifique. Pour l’édition 2020 des «Leaders’ Group», les PRI ont choisi le thème des reporting et de la divulgation d’informations en matière de lutte contre le réchauffement climatique. Trente-six signataires ont été considérés comme des «leaders» sur cette thématique, à l’issue d’une analyse fondée sur les données communiquées par les membres des PRI. «Ces leaders ont démontré une approche stratégique en matière de reporting climatique et d’excellence en matière d’investissement responsable dans l’ensemble de leurs portefeuilles», explique Fiona Reynolds. La liste complète des sociétés ayant été distinguées figure ici
Le nombre d’employés du secteur de la gestion d’actifs a stagné au Royaume-Uni l’année dernière, selon des chiffres de l’Investment Association. Dans le même temps, il a augmenté de 5 % au Luxembourg. C’est le signe que l’incertitude engendrée par le Brexit a eu des répercussions sur les recrutements dans la City de Londres, écrit le Financial Times. Depuis 2016, date du vote du Brexit, le nombre d’employés dans la gestion à Londres a augmenté de seulement 6 % contre 31 % au Luxembourg. Avec près de 40.000 personnes, le marché de la gestion d’actifs au Royaume-Uni reste le plus important d’Europe en termes absolus. Le nombre de personne travaillant dans les sociétés de gestion d’actifs à Luxembourg se situe à environ 6.000 personnes fin 2019. En ajoutant les postes de dépositaires et agents de transfert, ce chiffre monte à 16.000. Les effectifs du secteur irlandais des fonds ont augmenté de 12 % entre 2016 et 2018, tandis que les emplois d’investissement en France ont progressé de 9 %, selon les régulateurs locaux.
Matthew Smith, le responsable des investissements durables de Storebrand Asset Management, a quitté la société norvégienne, peut-on lire sur son profil Linked-In. Il va rejoindre KPMG Norvège où il sera directeur de la finance durable. Matthew Smith a passé 12 ans chez Storebrand, dont 5 en tant que responsable des investissements durables.
Le fournisseur d’ETF londonien Tabula Investment Management vient de recruter Abdallah Muhammad comme nouveau responsable du développement commercial en Europe du Nord. Celui-ci occupait depuis 2017 un poste équivalent au sein du département ETF d’Invesco. Par le passé, il a également dirigé les forces commerciales de Source pour les pays nordiques (2014-2017), et a travaillé dans le développement commercial chez Janus Capital (2012-é014) et BlackRock (2009-2012). Il fut également analyste chez Henderson GI (2007-2008) et Zurich Financial Services (2005-2007).
Liontrust Asset Management a enregistré des souscriptions nettes de 777 millions de livres sur les trois mois au 30 septembre 2020, selon des chiffres publiés mercredi. Sur les six mois à fin septembre, la collecte se monte à 1,7 milliard de livres. Les encours sous gestion sont ressortis à 20,6 milliards de livres, soit une hausse de 28 % depuis le début de l’exercice. Le projet d’acquisition d’Architas UK Investment Business va permettre d’augmenter les encours de 5,8 milliards de livres une fois l’opération bouclée, ce qui devrait intervenir à la fin octobre. Par ailleurs, Liontrust annonce avoir vendu son équipe et son fonds Asia Income à Somerset Capital Management. De plus, les équipe European Income et Macro Thematic ont été dissoutes. Cela s’inscrit dans le cadre d’une réflexion sur la gamme de fonds.
BlueBay Asset Manager a recruté Adam Philips en tant que responsable des situations spéciales sur les marchés développés, un poste nouvellement créé. Basé à Londres, il sera rattaché à Mark Dowding, directeur des investissements. Il pilotera le lancement de nouvelles stratégies d’investissement sur les situations spéciales qui seront créées dans les prochains mois. Les nouvelles stratégies seront complémentaires de la stratégie de BlueBay qui existe déjà sur le crédit event-driven qui sera elle aussi gérée par Adam Phillips avec Duncan Farley et Tim Leary. Avant de rejoindre BlueBay, Adam Phillips a été responsable des investissements de Blantyre Capital, CIO européen de Marathon Asset Management et responsable haut rendement et distressed européen de Lehman Brothers.
Le genevois Unigestion accueillera, dès fin novembre, une nouvelle directrice de la communication d’entreprise avec Alicia Wyllie. Celle-ci arrive de l’Intermediate Capital Group (ICG), où elle occupait un poste similaire depuis 2018. Alicia Wyllie a passé la majeure partie de sa carrière dans la communication de Jupiter AM, entre 2004 et 2018. Auparavant, elle fut journaliste financière pendant dix ans, notamment chez Investment Week et au Sunday Times.
Allianz Global Investors annonce le lancement d’une stratégie «Sport & Bien-Etre» qui investit à l’échelle mondiale dans des actions de sociétés en mesure de bénéficier de la croissance de ces secteurs sur 3 sous-thèmes : Sports & Fitness / Sports & Loisirs / Alimentation & Nutrition. «Les stratégies thématiques doivent différencier les modes à court terme des changements structurels de long terme. Le Sport et Bien-être s’inscritdans les tendances de fond de la société, encore renforcée par la pandémie de coronavirus» estime Andreas Fruschki, responsable de l’Investissement Thématique chez AllianzGI. Cette stratégie est disponible au sein du nouveau contrat d´assurance vie «Allianz Vie Fidélité». «Les thématiques répondentà une vraie demande des épargnants qui souhaitent pouvoir donner un sens à leur épargne tout en offrant un instrument de diversification et un espoir de performance. La proximité d´Allianz France avec le monde du sport et les valeurs partagées confirment aussi notre choix de cette stratégie parmi notre sélection de thématiques » commente Anne Lamotte – responsable de l´écosystème Mon Avenir, dédié aux solutions d´épargne pour Allianz France.
L’organisation à but non lucratif Global Canopy, le Stockholm Environment Institute et le consultant londonienspécialisé sur la data Neural Alpha ont uni leurs forces pour lancer Trase Finance. L’outil, disponiblegratuitement ici en version beta, a pour ambition de mesurer l’exposition directe et indirecte des institutions financières et de leurs produits financiers au risque de déforestation. Ce risque est présent sur l’ensemble de la chaîne logistique de plusieurs secteurs dont les compagnies produisent, commercialisent ou utilisent des matières premières agricoles, dont le soja, le boeuf et l’huile de palme. Trase Finance entend notamment résoudre le problème du manque de données sur le sujet du risque de déforestation en ambitionnant de couvrird’ici 2021 plus de la moitié des échanges internationaux des négociants de matières premières impliquant un risque majeur de déforestation.La plateformea commencé par couvrir les exportations de boeuf et de soja brésilien ainsi que d’huile de palme provenant d’Indonésie. Elleentend y ajouter les échanges portant sur lebois, la pâte à papier, le café, le chocolat ou encore l’aquaculture, matières qui elles aussi comportent un risque de déforestation. «Les institutions financières font face à un challenge important dans l’analyse, la surveillance et la gestion de leur exposition au risque de déforestation. Les flux d’investissement et les chaînes de valeur sont souvent complexes et opaques», explique Trase Finance sur son site. La recherche de Trase Finance suggère que parmi les institutions financières majeures, Vanguard demeure la plus exposée au risque de déforestation à travers ses investissements directs et indirects dans des négociants de matières premières tels que Bunge. Trase Finance estime que les exportations de soja brésilien de Bunge sont associés à un risque de déforestation de 11.185 hectares. En guise d’exposition indirecte, Trase Finance prend l’exemple des investissements réalisés à travers des fonds actifs et passifs, parfois même ceux considérés ESG, comme l’ETFBlackRock iShares MSCI USA ESG Optimized qui compte Bunge et ADM dans son portefeuille. Deux sociétés qui selon Trase Finance comportent un risque de déforestation majeur.