La plateforme de financement participatif ClubFunding vient de créer sa propre société de gestion, afin de pouvoir davantage se développer du côté des investisseurs institutionnels. La structure, dénommée ClubFunding Asset Management, est dirigée par Elodie Souffre, anciennement responsable de la salle des marchés du groupe ArcelorMittal, et David El Nouchi qui était jusque-là directeur général de ClubFunding. Dans le même temps, la filiale a lancé son premier fonds commun de placement à risques (FCPR) dédié au financement des PME à forte valeur ajoutée dans le secteur immobilier. Ce fonds est ouvert aux investisseurs particuliers et professionnels à partir de 20.000 euros. Baptisé CFAM#1, le véhicule va être composé d’une vingtaine de titres financiers non admis à la négociation sur des marchés financier et émis par des sociétés du secteur immobilier. Le fonds vise un taux de rendement interne net de frais de 7,00% sur un horizon de 3 ans (pouvant être prorogé de deux fois un an) à travers le financement des opérations immobilières suivantes : la promotion, le marchand de bien, la réhabilitation, l’immobilier géré et l’aménagement foncier. Il pourra co-investir aux côtés de la plateforme ClubFunding sur les projets immobiliers éligibles et bénéficiera d’un droit de premier regard sur ces opportunités d’investissement.
Le groupe bancaire italien Intesa Sanpaolo serait sur le point d’acheter le gérant de fortune Reyl, basé à Genève, a appris le média Finews qui se base sur «trois sources proches de l’opération». A ce stade, la banque suisse n’a pas souhaité réagir aux sollicitations des différents médias locaux. Les six partenaires de la banque (François Reyl, Pasha Bakhtiar, Nicolas Duchêne, Thomas Fontaine, Christian Fringhian, et Lorenzo Rocco di Torrepadula) conserveraient 30% du capital, selon l’une des sources. Groupe familial proche du demi-siècle d’existence, la banque Reyl gérait 13,5 milliards de francs suisses (12,5 milliards d’euros) d’encours à la fin 2019. Un tel montant ferait grimper les actifs gérés par la banque turinoise à plus de 63 milliards d’euros d’encours en gestion de fortune.
La société de gestion Ardian vient de nommer un nouveau membre au sein du conseil d’administration de sa filiale suisse. Il s’agit de Dieter Stohler, qui vient de quitter la Caisse fédérale de pension Publica après neuf années à sa tête. Les autres membres du conseil d’administration d’Ardian Suisse sont Dominique Senequier, la présidente d’Ardian, Jan Philipp Schmitz responsable d’Ardian Allemagne et Asie, Sandro Abegglen, associé chez Niederer Kraft Frey AG, et Oliver Decannière, responsable d’Ardian Royaume-Uni.
LGT, le groupe financier dirigé par la famille princière du Liechtenstein, vient d’acquérir les dernières parts de la société de gestion de fortune britannique Vestra (aujourd’hui LGT Vestra), dont il était déjà majoritaire depuis 2016. La firme a racheté pour cela le reste des parts détenues par les associés exécutifs de la société. Les encours sous gestion de LGT Vestra s'élèvent aujourd’hui à 15,7 milliards de livres sterling, contre 5,6 milliards de livres sterling au moment de l’acquisition en 2016.
Neuberger Berman a recruté trois gérants de fonds durables de NN Investment Partners, selon Citywire. Il s’agit de Jeroen Brand, Hendrik Jan-Boer et d’Alex Zuiderwijk. Ils rejoindront le groupe américain le mois prochain. Ils géraient notamment le NN (L) Global Sustainable Equity fund. C’est la deuxième fois qu’une équipe entière de NN IP rejoint Neuberger Berman. L’ancienne équipe dette émergente de la société néerlandaise était partie en 2013 pour intégrer le gestionnaire américain.
Les allers-retours des investisseurs dans les fonds actions américaines semblent incessants depuis début août. Du 24 au 30 septembre, la classe d’actifs a collecté 3,8 milliards de dollars, selon des données du «Flow Show», le rapport hebdomadaire sur les flux de collecte de BofA Global Research. Un répit après des mouvements spectaculaires ces deux dernières semaines.
Le groupe financier américain Citi a annoncé mercredi un partenariat avec la firme Truvalue Labs dans le but d’accentuer ses efforts dans la recherche extra-financière (critères environnementaux, sociaux et de gouvernance). L'équipe de recherche de Citi utilisera la data de Truvalue Labs pour surveiller les performances d’entreprises cotées vis-à-vis des critères établis par le Sustainability Accounting Standards Board (SASB). Truvalue Labs utilise l’intelligence artificielle pour analyser les données extra-financières. La firme passe au crible plus de 100.000 sources dans 13 langues pour identifier et classifier les actions des compagnies cotées selon les critères du SASB.
Le journal espagnol Cinco Dias rapporte que la circulaire du régulateur des marchés financiers en Espagne CNMVsur la publicité des produits financiers est bientôt prête. Le superviseur pourra obliger les sociétés financières à corriger ou faire retirer toute publicité d’un produit financier qui serait trompeuse, biaisée, contradictoire ou porterait à confusion. Et cela dans un délai extrêmement court de trois jours. Cette nouvelle règle s’appliquera aux fonds d’investissements mais aussi à tous les autres instruments financiers y compris actions, obligations, dépôts, dérivés.
Le hedge fund activiste Trian Fund Management a construit des positions à hauteur de 9,9% chacune dans le capital des sociétés de gestion américaines Invesco et Janus Henderson pour un total de 900 millions de dollars, rapporte le Wall Street Journal. Selon le quotidien américain, qui cite des sources proches du dossier, cet argent provient d’un fonds de Trian établi dans le but de participer à la consolidation de sociétés de gestion. Trian aurait demandé à pouvoir siéger au conseil d’administration d’Invesco et serait persuadé qu’il peut croître à travers l’acquisition de rivaux tels que Janus Henderson. La dernière grosse opération de consolidation en date était celle en début d’année de l’acquisition de Legg Mason par Franklin Resources (Franklin Templeton).
La collecte nette totale des fonds espagnols s’est élevée à 67 millions d’euros en septembre 2020, selon les données préliminaires d’Inverco, l’association des professionnels de la gestion en Espagne. Fait assez rare pour être souligné, les produits de gestion passive ont drainé le plus grand montant de souscriptions nettes(159,6M€), toutes classes d’actifs confondues. Depuis le début de l’année, la gestion passive a collecté1,1 milliard d’euros net auprès de la clientèle hispanique. Les fonds obligataires, monétaires et actions internationales ont également enregistré une collecte nette positive le mois dernier avec des entrées nettes respectives de 151,2, 99 et 48,9 millions d’euros. Les flux ont en revanche été négatifs pour les autres classes d’actifs, en particulier pour les fonds globaux (121,9M€ de sorties nettes), actions mixtes (95,5M€ de sorties nettes) et obligations mixtes (€91,4M€ de sorties nettes). Depuis début 2020, les fonds espagnols ont cumulé des sorties nettes de 903 millions d’euros. Les fonds de performance absolue et internationaux sont les deux classes d’actifs ayant constaté une décollecte nette de plus d’un milliard d’euros sur l’année en cours. Les encours des fonds espagnols fin septembre 2020 ressortaient à 263,1 milliards d’euros, en baisse de 0,8% par rapport à fin août 2020 (-2,1Md€) et de 4,9% (-13,4Md€) depuis le début de l’année.
H2O Asset Management est confronté à de graves problèmes de paiement sur des investissements obligataires illiquides cette année, rapporte le Financial Times. L’un de ses placements – une obligation pour soutenir le fabricant de lingerie de luxe La Perla – n’a pas honoré un paiement d’intérêts annuel de 7,25 % en mars, selon des documents officiels. Les fonds de H2O sont les principaux détenteurs de cet emprunt de 500 millions d’euros, son fonds phare MultiBonds détenant à lui seul 162 millions d’euros fin 2019. La société de gestion est également l’un des principaux actionnaires du fabricant de sous-vêtements, tout en utilisant les obligations et les actions de La Perla comme garantie pour une série complexe de transactions avec de petits courtiers. Toutefois, les documents déposés par H2O et d’autres communications publiques récentes aux investisseurs ne font aucune référence au problème de paiement. H2O a refusé de commenter ce sujet, invoquant des «raisons de confidentialité». Une autre obligation liée à Windhorst dans le portefeuille de H2O - Latitude Finance - n’a pas respecté son délai de remboursement cette année. H2O était le principal investisseur de cette obligation levée par Lars Windhorst en 2017.
Mutuactivos, la filiale de gestion de l’assureur espagnol Mutua, a ouvert un bureau de représentation à Malaga afin de répondre à la croissance de la clientèle en Andalousie. Depuis 2006, la communauté andalouse était couverte depuis Séville par Mutuactivos et représente plus de 53 millions d’euros d’encours et environ 800 clients pour la firme. Désormais, le bureau sévillan s’occupera de la clientèle de l’ouest de l’Andalousie tandis que le nouveau bureau de Malaga, dirigé par Juan Torres, couvrira les demandes clientsde l’est de la région.
BlackRock a voté contre les membres du directoire et du conseil de surveillance de Volkswagen lors de l’assemblée générale du groupe automobile, rapporte le Financial Times. La société de gestion américaine, qui est le quatrième plus gros actionnaire de Volkswagen, estime que le constructeur souffre encore d’un manque de gouvernance indépendante cinq ans après le Dieselgate. BlackRock estime que l’entreprise allemande n’a pas réglé les problèmes qui ont joué un «rôle majeur» dans le scandale du Dieselgate. Le gestionnaire se dit préoccupé par le fait que seulement trois actionnaires détiennent plus de 90 % des droits de vote. BlackRock critique aussi le fait que des individus qui étaient dirigeants à l’époque de la découverte du scandale soient toujours en poste.
BlackRock vient de mettre la main sur la totalité du capital du développeur de projets renouvelables belge Windvision, a appris le quotidien économique local L’Echo. L’investissement a été réalisé pour le compte du fonds Global Renewable Power III. Il s’agit du premier du genre dans ce secteur outre-Quiévrain pour le numéro un mondial de la gestion d’actifs. «D’autres accords viendront. Nous avons l’ambition de devenir l’acteur de référence pour le renouvelable en Belgique», a indiqué au quotidien Stéphane Tétot, le responsable de l'équipe infrastructure et renouvelable chez BlackRock.
Vontobel a recruté Simon Lue-Fong en tant que responsable de l’expertise obligataire et membre du comité exécutif de la gestion d’actifs à compter du 1er octobre. L’intéressé vient de Pictet où il était responsable du pôle dette émergente et a fait croître les encours de moins de 1 milliard de dollars à 32 milliards de dollars en 13 ans. Chez Vontobel, il sera à la tête de 25 milliards de dollars et de plus de 50 professionnels de l’investissement répartis entre Londres, Zurich, New York et Hong Kong.
Nordic Capital a levé 6,1 milliards d’euros pour son fonds Fund X, dépassant son objectif initial. Le fonds sera investi dans toute l’Europe, avec une prédilection pour le secteur de la santé comme pour le fonds précédent. Il pourra aussi investir à la marge dans des entreprises de technologie et de paiement. Lancé en avril dernier, le fonds a été souscrit en six mois malgré l’impossibilité de rencontrer les clients de visu en raison du contexte sanitaire. C’est aussi le plus gros fonds jamais levé par Nordic Capital depuis sa création en 1989. Les investisseurs viennent de plusieurs zones géographiques ; 38 % viennent d’Amérique du Nord, 27 % d’Europe, 17 % d’Asie, 15 % du Moyen-Orient et 3 % du reste du monde. Plusieurs catégories d’institutionnels y ont souscrit : fonds de pension publics et privés (environ 49 %), fonds souverains (environ 16 %), fonds de fonds (environ 13 %), institutions financières (11 %), et dotations et family offices (environ 10 %). Par ailleurs, 34 % des engagements sont issus de nouveaux investisseurset les engagements des «general partners» représentent 6,5 %.
Threesixty Investments, l’une des nouvelles boutiques de Generali Investments, devient Plenisfer Investments, selon la presse italienne. Cette société italienne s’est spécialisée dans des fonds sans contrainte de benchmark construits selon une approche multi-stratégies. Elle a été fondée par des anciens de Pioneer (aujourd’hui absorbé par Amundi), dont Giordano Lombardo, qui en est le CEO et co-directeur des investissements, Mauro Ratto, directeur des investissements, Digeo Franzin, gérant senior et responsable des stratégies de portefeuilles, et Robert Richardson, COO. La nouvelle société, d’abord baptisée Threesixty Investments, a obtenu son agrément en février 2020. Elle a vu le jour grâce au soutien de Generali, qui cherche depuis quelques années à développer un réseau de boutiques. Plenisfer Investments Sgr a parallèlement lancé son premier fonds, Destination Value Total Return Fund, qui s’adresse aux clients institutionnels et particuliers. Le fonds reflète l’approche multi-stratégies de la boutique et vise à obtenir des performances décorrélées des indices, avec des rendements moyens annualisés bruts de l’ordre de 8 % en dollars sur 5 ans. Le fonds part avec 1 milliard d’euros investi par le groupe Generali.
Aviva France vient de lancer, avec deux partenaires, un fonds d’amorçage dans l’impact, «Alliance for impact», qui sera adossé à un programme d’accompagnement à la levée de fonds. L’assureur s’est entouré de l’incubateur social La Ruche, et du fonds de capital-risque Ventech, spécialisé dans l’investissement en innovation. Ce dernier sera en charge du financement et de l’accompagnement des startups dans leur croissance économique.. Le programme a pour ambition d’incuber jusqu'à 250 entrepreneurs, à un rythme de 1 à 2 investissements par mois, avec des tickets allant de 150.000 euros à 500.000 euros. Alliance for impact est structuré en deux compartiments distincts : - «Alliance for Impact Factory» financera le programme d’incubation à la levée de fonds; - «Alliance for Impact Investing» financera l’amorçage ou le pré-amorçage des entrepreneurs à impact. Les dix premières start-ups incubées doivent être annoncées début octobre.
Cent millions d’euros. C’est la somme que prévoit d’engager la Banque européenne d’investissement dans l’European Circular Bioeconomy Fund (ECBF). Un apport conséquent pour ce nouveau fonds, qui vient pour l’instant d’engranger un premier closing à 82 millions d’euros. Ledit véhicule, géré par la société de gestion allemande ECBF Management, a aussi obtenu le soutien financier de la société de gestion de déchet PreZero, de Corbion et du family office allemand Hettich. Il espère à terme lever jusqu’à 250 millions sur une promesse forte : faire d’ECBF l’un des outils financiers devant contribuer à l’objectif européen de neutralité carbone à horizon 2050.
Les Vingt-Sept vont préciser ce qu’ils attendent de Bruxelles concernant la politique industrielle, de concurrence et les enjeux relatifs au numérique.
Saskia Bernhardt vient de quitter Amundi pour prendre la direction des relations commerciales pour les régions sud du gérant allemand Lupus Alpha. Elle était jusqu’ici responsable des relations commerciales partenaires outre-Rhin chez le gérant français. Dans son nouveau poste, elle sera chargée du développement commercial auprès des banques privées, family offices et fonds de fonds dans le sud de l’Allemagne. La firme allemande, créée en 2000, gère aujourd’hui 12 milliards d’euros au travers de 13 fonds sur les actions de PME européennes et les obligations.
La société de gestion finlandaise Evli Fund Management a signé un accord de coopération avec le tierce-partie marketeur autrichienAbsolute Return Consulting (ARC) pour distribuer ses fonds d’investissement en Autriche. Les fonds d’obligations d’entreprises et actions nordiques seront entre autres proposés par Evli via ARC.
DNCA Finance va accueillir 21 analystes-gérants d’Ostrum AM, sa société sœur, et reprendre la gestion d’environ 7 milliards d’euros d’encours. Ce transfert entre les deux affiliés de Natixis Investment Managers s’inscrit dans le cadre du rapprochement de la Banque Postale AM et Ostrum AM signé en juin 2020. Ce projet prévoit de construire un spécialiste de la gestion d’actifs sous contraintes de passif en regroupant la gestion assurantielle, la gestion monétaire, la gestion d’OPC ouverts taux et crédit des deux entités pour un total de 415 milliards d’euros (juin 2020). Les 12,5 milliards d’euros d’Ostrum qui ne font pas partie de l’accord sont redistribués aux autres affiliés du groupe Natixis IM. Une trentaine de fonds ouverts sont transférés Les équipes qui rejoignent DNCA Finance se composent de 16 analystes-gérants actions «qualité GARP Responsable» dirigés par Jean-Louis Scandella, jusqu'à présent responsable de la gestion actions d’Ostrum AM, ainsi que de trois gérants d’obligations convertibles. Les effectifs totaux passent ainsi à 145 collaborateurs. Une trentaine de fonds ouverts vont aussi changer de société. DNCA indique à cet égard que ces fonds sont labellisés ou en cours de labellisation ISR. L’occasion pour la société de gestion d’annoncer la labellisation de l’ensemble de son offre d’ici à fin 2021. Interrogée sur d’éventuelles fusions de fonds, une porte-parole de DNCA a indiqué que cela n’était pas prévu «pour le moment». Ces renforts vont permettre à DNCA Finance de faire grandir ses pôles gestion «croissance» (2,5 milliards d’euros hors Ostrum), gestion obligations convertibles (650 millions d’euros) et gestion diversifiée (7,8 milliards d’euros). Et la boutique de Natixis voit ses encours passer à 25 milliards d’euros. Ils étaient à 23 milliards fin 2019. Concernant les 5,5 milliards d’euros qui doivent encore être répartis entre les autres affiliés, Natixis IM a indiqué à NewsManagers que le processus de repositionnement était «en cours», et que les sociétés concernées l’annonceront le moment venu.
Cent millions d’euros. C’est la somme que prévoit d’engager la Banque européenne d’investissement dans l’European Circular Bioeconomy Fund (ECBF). Un apport conséquent pour ce nouveau fonds, qui vient pour l’instant d’engranger un premier closing à 82 millions d’euros. Ledit véhicule, géré par la société de gestion allemande ECBF Management, a aussi obtenu le soutien financier de la société de gestion de déchet PreZero, de Corbion et du family office allemand Hettich. Il espère à terme lever jusqu’à 250 millions sur une promesse forte : faire d’ECBF l’un des outils financiers devant contribuer à l’objectif européen de neutralité carbone à horizon 2050.
Le suisse GAM Investments vient de recruter Debbie Dalzell pour prendre la direction des ressources humaines du groupe. A son nouveau poste, cette ex-BlackRock couvrira le recrutement, la fidélisation, la formation et le développement des collaborateurs. Elle sera également chargée de gérer les initiatives visant à promouvoir la diversité au sein de la société. Elle sera rattachée au directeur général Peter Sanderson, et fera partie de l'équipe de direction. Avant BlackRock, où elle a passé 16 ans, Debbie Dalzell a notamment travaillé dans les ressources humaines chez Merrill Lynch Investment Management, et pour la chaîne de magasins John Lewis.
La firme néerlandaise Robeco vient de recruter Lucian Peppelenbos comme stratégiste climat, un poste nouvellement créé. Il participera au développement de la stratégie climat des deux entités Robeco et RobecoSAM, et présidera une task force dédiée au changement climatique, afin de réduire l’empreinte carbone de la société. Lucian Peppelenbos arrive d’APG AM, où il était responsable sénior des investissements et spécialiste de la gouvernance, responsable de l’intégration de l’ESG dans les portefeuilles et de l’engagement climat avec les sociétés. La société de gestion néerlandaise a annoncé récemment son objectif de se désengager totalement des combustibles fossiles d’ici la fin du quatrième trimestre 2020.
La quête des fonds perdus par Bernie Madoff se poursuit outre-Atlantique. Les équipes d’avocats d’Irving Picard, chargées de récupérer l’argent évaporé dans le cadre de la plus grande pyramide de Ponzi connue à ce jour, ont obtenu d’un juge américain que les investisseurs ayant fait des profits restituent ces bénéfices au profit des épargnants spoliés, a appris Les Echos. Les investisseurs prudents, qui avaient retirés leurs placements avant la chute, pourront toutefois conserver leur capital de départ. Le cabinet d’avocats Baker Hostetler, en charge du recouvrement, a d’ores et déjà récupéré 14,3 milliards de dollars sur les 17 milliards réclamés par ses clients.
La Banque J. Safra Sarasin vient de lancer le fonds JSS Responsible Equity – India, en partenariat avec le gérant indien UTI (Unit Trust of India). Le conseil de gestion a été confié à Ajay Tyagi, un gérant de portefeuille sénior chez UTI. Le véhicule investit dans des valeurs de croissance de haute qualité suivant une analyse bottom-up. La stratégie compte notamment surfer sur la dynamique démographique du pays, ainsi que sur la politique de réformes actuellement menée, a précisé J.Safra Sarasin. L’analyse du côté responsable des titres sera effectué par les équipes de la banque suisse.
Une étude publiée par le consultant Broadridge met en évidence une forte augmentation de la collecte dans les fonds d’investissement responsable de long-terme aux Etats-Unis. D’après Broadridge, les flux nets dans les fonds ISR aux Etats-Unis sont passés de 5 milliards de dollars en 2018 à 20 milliards de dollars en 2019. Ils atteignaient 21 milliards de dollars à la fin du premier semestre 2020. Broadridge en conclut que 68% des encours intégrant les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance aux US sont actuellement gérés dans des fonds actifs. L'étude de Broadridge s’intéresse également aux tendances dans les types de fonds ESG à l’international sur une période comprise entre 2015 et fin juin 2020. Les fonds best-in-class et de «sélection positive» (positive screening) ont imposé leur présence sur le marché des produits ESG. Tandis qu’ils captaient 28% de la collecte nette des fonds ESG en 2015, ils attiraient fin juin 2020 45% des flux ESG mondiaux. Les fonds thématiques/durables collectent eux aussi davantagequ’en 2015 (25% de la collecte ESG fin juin 2020 contre 14% en 2015), tout comme les fonds d’intégration/engagement (16% fin juin 2020 contre 11% en 2015). En revanche, les fonds s’appuyant sur des exclusions n’attiraient plus que 7% des flux ESG mondiaux fin juin 2020 contre 36% en 2015 et 42% en 2016. Concernant les fonds d’investissement d’impact, ils représentaient 8% de la collecte nette des produits ESG dans le monde contre 10% en 2015. Aux Etats-Unis, fin juin 2020, la collecte nette des produits ESG se répartissait comme suit selon Broadridge : 63% dans les fonds best-in-class et de sélection positive, 18% dans les fonds thématiques/durables, 11% dans les fonds à exclusions, 4% dans les fonds d’investissement d’impact ainsi que dans les fonds d’intégration/engagement.