Entrée chez Pictet Espagne comme directeur commercial en 2006, Patricia de Arriaga vient d'être nommée directeur général adjoint de Pictet pour le marché espagnol, rapporte Funds People. Elle sera chargée des activités institutionnelles et des fonds Pictet Asset Management pour le marché espagnol.
Le 1er février, Amundi Iberia a fait enregistrer par la CNMV le fonds de fonds de droit espagnol Best Manager Selection qui a été créé le 18 janvier. Il investira de manière active et «flexible» au moins 50 % de son encours dans des fonds d’actions et obligataires (coordonnés ou non) des principaux gestionnaires espagnols et européens. Le nouveau produit, qui est destiné aux clients de banque privée, n’a ni indice de référence, ni objectif de performance absolue ni de budget de risque maximal. Le taux de rotation du portefeuille pourra être élevé, de même que le niveau des coûts de transactions. La valeur liquidative sera calculée quotidiennement.CaractéristiquesDénomination : Best Manager SelectionCode Isin : ES0145807006Commission de gestion : 1,35 %Commission de banque dépositaire : 0,1 %
Cotizalia n’a pas pu jusqu'à présent obtenir des intéressés confirmation des rumeurs concordantes selon lesquelles la division banque privée de la Deutsche Bank serait en train de négocier l’achat d’une participation de contrôle dans Altamar, gestionnaire espagnol de fonds immobiliers et de LBO dont l’encours est de l’ordre d’un milliard d’euros.Altamar, une société indépendante, est dirigée par les banquiers privés Claudio Aguirre, Mariano Olaso et José Luis Molina.
La société d’ingénierie financière SimCorp a annoncé le 7 février un accroissement de ses effectifs de l’ordre de 50% en 2010. La société, implantée en France depuis deux ans et qui emploie une vingtaine de personnes, souligne dans un communiqué qu’elle a réalisé une très bonne année 2010 et qu’elle vient d’enregistrer un succès «auprès d’un des leaders du secteur financier en France».SimCorp, dont les deux marchés cibles sont le secteur bancaire et le secteur de l’assurance et de la prévoyance, va renforcer ses équipes avec l’appui de consultants spécialisés dans le paramétrage et l’accompagnement à la mise en place de solutions de gestion d’actifs. La solution logicielle intégrée pour la gestion d’actifs proposée par SimCorp («SimCorp Dimension») a déjà été adoptée en France par EdRAM et par la Scor. Déjà présente sur de nombreux marchés européens, SimCorp s’est implantée au Luxembourg au second semestre 2010.
Antin Infrastructure Partners, la structure dédiée aux fonds «infrastructure» fermés de BNP Paribas Investment Partners, a annoncé, lundi 7 février, la nomination d’Angelika Schöchlin au rang d’associé et la promotion de Guillaume Friedel au poste de vice-président. Avant de rejoindre Antin Infrastructure Partners, Angelika Schöchlin était associée au sein de Terra Firma à Francfort. De son côté, Guillaume Friedel a rejoint Antin Infrastructure Partners en 2008. Depuis son arrivée, il a été impliqué dans l’analyse et la valorisation de transactions dans les secteurs de l’énergie et des transports. Avant de rejoindre Antin Infrastructure Partners, Guillaume Friedel a commencé sa carrière chez Crédit Suisse à Londres, précise un communiqué.
Rothschild & Cie Gestion a recruté Lionel Deny, en qualité de directeur et de responsable Institutions Financières & Retraite. Agé de 39 ans, Lionel Deny a occupé les fonctions d’ingénieur financier chez Sogecap, puis celles de commercial institutionnel chez Lombard Odier puis chez Robeco. Il était notamment en charge du suivi de la partie compte propre des Banques et Compagnies d’Assurances et des Institutions de Retraite et Prévoyance.
Alors qu’elle était auparavant une entité distincte, HSBC Private Bank, filiale à 100 % de HSBC France, sera absorbée dans les prochains mois par la banque afin de devenir son département «gestion privée», rattaché à la ligne de métier «Private Banking» du groupe, indique La Tribune. Elle restera dirigée par Daniel Roy et la réorganisation, effective en juin 2012, n’entraînera pas de licenciements pour les 270 salariés de la filiale, selon le quotidien.Par ailleurs, la banque privée de HSBC en France monte en gamme. D’ici l’année prochaine, le ticket minimum passera à 3 millions d’euros d’avoirs financiers, contre 1 million aujourd’hui.
L’Agefi rapporte que JPMorgan Cazenove estime dans une note publiée lundi 7 février qu’un «renforcement des fonds propres est indispensable à toute réévaluation du titre de la Société Générale». Ce renforcement passe, selon la filiale européenne de l'établissement américain, par la cession d’activités. Elle en a ainsi identifié quatre, qui pourraient rapporter 5,5 milliards d’euros à la Société Générale. SG Securities Services, la participation de 50% dans la société de courtage spécialisée dans les dérivés Newedge et sa filiale américaine de gestion obligataire TCW (12 fois ses bénéfices) font partie du lot cité par l’américain.
Selon La Tribune, les assureurs planchent sur un nouveau type d’assurance-vie, des contrats à annuités variables, apparus en France il y a seulement 5 ans. Ceux d’Olympia et d’Oddo & Cie, assurés par La Mondiale, viennent d'être lancés.L’assureur promet le versement annuel d’une somme fixe, correspondant à 3,5 ou 4,5 % minimum du capital selon les contrats, et ce à vie, précise le quotidien. Ces garanties entraînent des frais bien plus élevés que sur une assurance-vie classique. Sur Fipavie Retraite Garantie d’Oddo & Cie, les frais de la garantie s'échelonnent entre 0,75 et 1,90 % par an en plus des 0,96 % de frais de gestion annuels et 4,75 % maximum de frais sur versement. Le contrat d’Oddo & Cie présente une innovation : en cas d’augmentation des taux, il est possible sur ce contrat, de faire un aller-retour afin de «capter le nouveau taux, moyennant 1,60 % de l'épargne arbitrée.
Depuis 2005, Nam Metzger avait rejoint les équipes de conseil en fusions-acquisitions de Grant Thornton Corporate Finance à Lyon et en était l’un des associés depuis 2008. Elle vient d'être nommée directeur du nouveau bureau qu’ouvre Edmond de Rothschild Investment Partners (Edrip, 800 millions d’euros) à Lyon. Son recrutement «est lié à la volonté d’Edrip de déployer son expertise du capital-développement, dans une logique de proximité, sur le grand quart sud-est de la France».L’ensemble du spectre d’investissement d’Edrip [capital développement mid caps (Fonds Winch Capital), capital développement small caps (Fonds Partenariat), sciences de la vie (Fonds Bio Discovery)] sera représenté à Lyon, avec des investissements de 1 million à 25 millions d’euros, permettant de réaliser des opérations en lien direct avec les équipes basées à Paris.
Alors qu’elle entre dans sa dixième année d’existence, Sycomore Asset Management vient de lancer un fonds d’actions marchés émergents qui sera géré par des spécialistes basés aux quatre coins du monde. La société de gestion française réplique ainsi le concept de son fonds Synergy Smaller Cies, un produit européen co-géré par six équipes de gestion différentes.Concrètement, le nouveau fonds, appelé UIS Synergy Emerging Markets, est divisé en quatre mandats, confiés chacun à une société de gestion indépendante partenaire partageant la même philosophie d’investissement – gestion value et de conviction - que le gestionnaire français. Pour investir sur le Brésil, Sycomore a ainsi choisi Jardim Botânico, une société de gestion basée à Rio de Janeiro entièrement détenue par ses associés fondateurs et gérant 200 millions de dollars. Sur le marché indien, c’est Quantum qui a été retenue. Il s’agit d’une société indépendante basée à Bombay et affichant un encours sous gestion de 1.100 millions de dollars. Pour couvrir l’Asie, Sycomore a sélectionné la société de gestion Allard, détenue par ses employés et gérant 700 millions de dollars à Hong Kong. Enfin, sur l’Europe de l’Est et la Russie, la société de gestion française a fait appel à Avaron, une société qu’elle connaissait déjà puisqu’elle gère déjà une partie du Synergy Smaller Companies. Basée en Estonie, la structure gère 92 millions d’euros. Dans ce projet, Sycomore pilotera l’allocation d’actifs et s’occupera de tous les aspects administratifs. Lancé avec 30 millions d’euros, le fonds est logé dans la Sicav luxembourgeoise de Sycomore, United Investors.L’enrichissement de la gamme de Sycomore, qui compte à ce jour 11 fonds, ne s’arrête pas là. La société de gestion s’apprête en effet à lancer également un fonds socialement responsable sur l’Europe qui sera géré par une ancienne analyste ISR d’Oddo & Cie qui a été recrutée en mai 2010 et Cyril Charlot, l’un des associés fondateurs. Outre une sélection de valeurs intégrant des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance, le fonds proposera une part «partage». Aujourd’hui, Sycomore gère 2 milliards d’euros environ après deux années où les rachats et les souscriptions se sont équilibrés. Sa clientèle reste presque entièrement institutionnelle, à 90 %, malgré le recrutement d’un spécialiste dédié aux conseillers en gestion de patrimoine indépendants et le lancement d’un fonds d’allocation d’actifs. La crise est en effet passée par là, explique Laurent Deltour associé de Sycomore, qui espère néanmoins que cela va repartir en 2011. La part de l’international reste également limitée dans les encours de Sycomore, à 10 %. La société a noué quelques partenariats, notamment en Espagne. Mais elle espère pouvoir développer les encours de sa Sicav United Investors qui se compose aujourd’hui de 6 compartiments. Cette structure avait été créée en 2007 avec l’objectif de regrouper les gérants indépendants «value» et de les distribuer en Europe.
Le groupe UBS a annoncé le 8 février un bénéfice net de 7,2 milliards de francs suisses au titre de l’exercice 2010 contre une perte de 2,7 milliards de francs l’année précédente. Au quatrième trimestre 2010, le résultat net s’est élevé à 1,29 milliard de francs suisses contre 1,66 milliard au troisième trimestre. Sur l’ensemble de l’année, le groupe accuse une décollecte de plus de 14 milliards de francs mais, après un net redressement au quatrième trimestre, UBS prévoit pour 2011 un «sensible» renforcement de la collecte nette.La division Wealth Management a enregistré au quatrième trimestre un bénéfice avant impôts de 488 millions de francs suisses contre 492 millions au trimestre précédent. Si l’on exclut une charge de 40 millions de francs liée au remboursement des coûts supportés par le gouvernement suisse du fait des activités transfrontalières d’UBS aux Etats-Unis, le bénéfice avant impôts a augmenté de 36 millions de francs, soit 7% par rapport au troisième trimestre. En dépit d’une bonne performance des placements effectués, le volume des actifs investis a diminué en raison du raffermissement du franc suisse par rapport à l’euro et au dollar. Plus de 60% des actifs investis auprès de Wealth Management sont en effet libellés en euros ou en dollars. La collecte nette été minime au quatrième trimestre par rapport à celle enregistrés au troisième trimestre (1 milliard de francs). La division Wealth Management Americas accuse une perte avant impôts de 33 millions de francs contre une perte de 47 millions de CHF au troisième trimestre. Les revenus ont augmenté de 3% à 1379 millions de francs, mais le trimestre s’est ressenti des provisions pour actions en justice de 152 millions de francs. La collecte nette s’est élevée à 3,4 milliards de francs, soit une nette amélioration par rapport au troisième trimestre (0,3 milliard de francs). Si l’on inclut les revenus d’intérêts et de dividendes, Wealth Management Americas a enregistré un afflux net d’argent frais de 8,8 milliards de francs, contre 4,6 milliards au troisième trimestre. Le bénéfice avant impôts de la division Global Asset Management s’est inscrit à 135 millions de francs, soit une progression de 18% par rapport au troisième trimestre. La hausse des commissions de performance, imputable pour l’essentiel aux placements alternatifs et quantitatifs, a été contrebalancée en partie par l’augmentation des charges de personnel. Les revenus ont progressé pour atteindre 542 millions de CHF, contre 473 millions de CHF, en raison principalement de la hausse des commissions sur les placements alternatifs et quantitatifs et, dans une moindre mesure, à Global Real Estate. La collecte nette s’est élevée à 1 milliard de francs suisses, après une collecte très faible au trimestre précédent.Les actifs investis ont atteint 2.152 milliards de francs suisses au 31 décembre 2010, contre 2.180 milliards de francs au 30 septembre 2010. La dépréciation du dollar et de l’euro face au franc suisse a plus que compensé les mouvements positifs du marché et les afflux nets de capitaux. Quant aux actifs investis, 904 milliards de francs ont été imputables à la division Wealth Management & Swiss Bank (dont 768 milliards de francs attribuables à Wealth Management), 689 milliards de francs à Wealth Management Americas et 559 milliards de francs à Global Asset Management.
A fin 2010, le ratio BRI de niveau I (tier 1) de Julius Baer ressortait à 23,8 % selon Bâle II. En valeur pro forma pour refléter le durcissement de Bâle en vigueur depuis le 1er janvier 2011, le ratio tier 1 ressortait approximativement à 22,6 %.Etant donné la nouvelle hausse du bénéfice net (lire Newsmanagers du 7 février) et l’important excédent de capital, le conseil d’administration proposera à l’assemblée générale du 7 avril le versement d’un dividende en augmentation de 50 % à 60 centimes de franc suisse.D’autre part, Julius Baer prépare un programme de rachat d’actions portant jusqu'à 5 % du flottant et sur une valeur maximale de 500 millions de francs suisses. Ce programme devrait se poursuivre jusqu'à l’assemblée générale de 2012.
Les rumeurs d’un rachat du groupe Actelion se sont estompées lundi après l’offensive en règle menée la semaine dernière par le fonds d’investissement britannique Elliott Advisors, qui détient une participation d’environ 6% dans le groupe. Le fonds activiste demandait vendredi que le CEO d’Actelion, Jean-Paul Clozel, et son président, Robert Cawthorn, se retirent immédiatement du conseil d’administration et souhaitait que soit mis en place un comité stratégique. Elliott Advisors estimait en clair que l’entreprise pourrait être mieux valorisée par le biais d’une opération de vente. Dans sa réponse publiée le même jour, Actelion a rejeté les requêtes du fonds et relève qu’elle dispose d’un «pipeline» de produits prometteur, doté de plus de dix substances actives en phase clinique d’examen. «La gamme des produits en développement est l’une des plus riches du secteur», souligne le courrier d’Actelion.
Banque Privée Edmond de Rothschild ouvre le marché immobilier suisse aux investisseurs internationaux avec le lancement, le 16 mars prochain, de la première sicav immobilière suisse, fruit d’un partenariat entre la Banque Privée et CB Richard Ellis-Pl Performance.Le nouveau fonds, Edmond de Rothshild Real Estate Sicav-Swiss, offrira une exposition diversifiée en immobilier résidentiel et commercial dans les régions les plus dynamiques de Suisse.Le fonds vise à offrir un rendement locatif stable sur une part prépondérante du portefeuille. Une approche à valeur ajoutée avec une optique de création de valeur sera appliquée de manière sélective.Le fonds sera coté à la Bourse suisse (SIX). La période de souscription est ouverte du 28 février au 10 mars 2011. L’objectif de levée d’actifs est de 250 millions de francs suisses.Les frais de gestion ont été fixés à 1% par an sur l’encours total.
Banque Cramer & Cie SA (BCC) élargit sa couverture de certains marchés offshore en passant des partenariats avec des spécialistes locaux dans les zones de création de richesse (Asie, Amérique latine, Moyen Orient), rapporte L’Agefi suisse.La banque, dont les actifs sous gestion s'élèvent à 1,7 milliard de francs suisses, développe ainsi des relations avec des partenaires latino-américains alors que des négociations sont en cours dans les Emirats arabes unis.La banque a également poursuivi sa diversification dans l’institutionnel avec la création en septembre dernier de Cramer Asset Management SA (CAM), société de gestion de placements collectifs basée à Lugano et construite autour d’une équipe récemment recrutée.
Investment director, equities, Mandy Chan, qui a rejoint HSBC Global Asset Management en décembre 2009, a été nommée avec effet immédiat gérante du compartiment China Equity Fund (ISIN: LU0039217434) de la sicav luxembourgeoise HSBC GIF. Ce produit lancé en juin 1992 affichait fin décembre un encours de plus de 3,11 milliards de dollars.En dehors de ce fonds vedette, Mandy Chan gérera plusieurs fonds d’actions onshore chinois à Taiwan au Japon, en Corée du Sud, au Canada et au Royaume-Uni. Elle sera assistée par l'équipe d’investissement chinois de HSBC Global AM à Hong-Kong, par HSBC Jintrust à Shanghai et par les équipes actions Asie hors Japon dans la région. Mandy Chan remplace richard Wong, qui a géré le fonds China Equity Fund depuis 16 ans et qui quitte HSBC.
Le conseil d’administration de la sicav luxembourgeoise Europartners Multi Investment Fund (EMIF) convoque pour le 23 février une assemblée générale (quorum : 50 %, majorité des deux tiers) avec pour objet la liquidation de tous les compartiments. Les trois actionnaires, KBC Asset Management, Sinopia Asset Management et BVA sont convenus «pour des raisons économiques» de mettre un terme à leur coopération au sein de l’EMIF, indique KBC.Les coûts de liquidation et de rachat des parts ainsi que les frais administratifs et opérationnels seront prélevés sur les réserves existantes d’EMIF à compter du 7 février.Les parts ne sont plus commercialisées non plus, également à partir du 7 février.KBC AM conseille aux porteurs de vendre leurs parts des fonds EMIF et propose à ses partenaires de distribution des thèmes d’investissement comparables sans frais d’entrée.
La Banque centrale européenne pourrait relever ses taux d’intérêt pour contenir l’inflation avant la fin de ses mesures de soutien à la liquidité, selon Yves Mersch, un des membres de son Conseil des gouverneurs. Les tensions inflationnistes, a-t-il souligné, sont à la hausse, principalement en raison de l’appréciation des prix des matières premières, contre laquelle la BCE est impuissante. «Mais elle sera obligée d’intervenir vigoureusement si ces hausses de prix infiltrent le système économique sous la forme d’effets de second tour, ce qui serait un danger à l’ancrage des anticipations inflationnistes», a précisé Yves Mersch.
Le président américain a déclaré qu’il souhaitait abaisser le taux d’imposition des entreprises et dégager des recettes via la suppression de niches fiscales. Barack Obama a demandé le soutien du monde des affaires pour y parvenir. «Une autre obstacle que le gouvernement peut lever est la pesanteur du code des impôts des entreprises, avec l’un des taux les plus élevés du monde», a déclaré le locataire de la Maison blanche lors d’un discours à la Chambre de commerce américaine. Ce déplacement auprès du lobby du patronat américain participe de la tentative de recentrage de Barack Obama, qui doit composer avec une Chambre des Représentants contrôlée par les Républicains et une fine marge de manœuvre au Sénat depuis les élections de mi-mandat de novembre dernier. Lors du traditionnel discours sur l'état de l’Union, fin janvier, le président américain avait déjà évoqué la réduction de l’impôt sur les sociétés.
Comme l’a révélé NewsManagers hier, des mouvements interviennent chez HDF Finance. Eric Debonnet, responsable au sein de l’équipe de gestion du contrôle des risques et membre du comité d’investissement ainsi que deux autres gérants – un gérant long/short et un gérant taux – sont sur le départ. Ces dernières semaines, HDF Finance avait enregistré le départ de Christophe Chouard, responsable de la clientèle institutionnelle, puis l’arrivée de Pierre Lenders au poste de directeur général et de Joseph Naavem, un gérant de fonds de fonds long/short.
Barclays Wealth Managers est sur le point d’être renommé Barclays Investment Management, a indiqué à L’Agefi une source interne au groupe. La société de gestion ne confirme pas l’information. Reste qu’un peu plus d’un an après la vente de Barclays Global Investors à BlackRock, le groupe britannique veut repositionner le gestionnaire qu’il a conservé au sein de sa banque privée Barclays Wealth et lui permettre d’atteindre 70 milliards d’euros d’actifs sous gestion fin 2014.
Le crédit à la consommation a augmenté pour la troisième fois consécutive en décembre aux Etats-Unis, avec une hausse de l’encours total de crédit de 6,1 milliards de dollars, soit près de trois fois plus que les prévisions de marché, selon les chiffres publiés lundi par la Réserve fédérale. Le crédit revolving sur les cartes de crédit a augmenté de 3,5 milliards de dollars, le premier mois de hausse depuis août 2008.
Le nouveau Conseil de Régulation Financière et du Risque Systémique créé par la loi de régulation bancaire et financière du 22 octobre 2010 s’est réuni hier pour la première fois sous la houlette de la ministre de l’Économie. Ce Conseil a pour objectif d’améliorer la coopération entre les différentes autorités de régulation et de renforcer l’efficacité du dispositif de surveillance de la stabilité financière. «Avec ce comité, la France est l’un des tout premiers pays européens à se doter d’une véritable tour de contrôle pour surveiller les risques financiers» a souligné Christine Lagarde.
Tokio Marine Asset Management, le quatrième plus important gérant d’actifs nippon avec 5.000 milliards de yens sous gestion (45 milliards d’euros), et le britannique Governance for Owners s’allient pour lancer un fonds de 100 milliards de yens (900 millions d’euros), Japan Engagement Fund, qui investira dans 10 à 30 sociétés de croissance japonaises, de taille petite ou moyenne.
Lors d’une réunion avec le ministre brésilien des Finances Guido Mantega, le secrétaire américain au Trésor, Timothy Geithner, a affirmé que la sous-évaluation du yuan était un problème pour le Brésil, autant que pour les Etats-Unis, et a exhorté les dirigeants à «faire pression sur les Chinois pour corriger cette situation». Et Guido Mantega de rétorquer que le Brésil est «contre la manipulation des taux de change».
Le hedge fund cherche à lever un fonds de 2 milliards de dollars pour prendre des tickets de moins de 5 % dans des sociétés en situation spéciale. Il veut aussi lancer des fonds dédiés à des prises de positions activistes (entre 5% et 20%): quatre cibles ont été identifiées en Europe.