Le Mipim, salon international de l’immobilier, se clôt sur un bilan plutôt positif. Mais derrière la stabilisation du marché, les investisseurs - au rang desquels les fonds souverains montent en puissance - sont confrontés à une pénurie de biens de premier choix.
L’opérateur de la Bourse de Francfort pourrait solliciter des investisseurs bancaires afin de laisser diluer sa participation au capital de la plate-forme américaine. Cela afin d’atténuer les critiques potentielles des autorités de la concurrence aux Etats-Unis dans le cadre du projet de fusion entre Deutsche Börse et Nyse Euronext.
L'agence, qui a rétrogradé hier matin le pays de «Aa1» à «Aa2», a estimé ce coût à 40-50 milliards d'euros et doute de sa capacité à améliorer ses finances
Le gérant britannique a quasiment triplé son résultat avant impôt l’an dernier, à 406 millions de livres. A fin 2010, Schroders affichait 197 milliards de livres d’actifs (contre 148 milliards fin 2009). A 27 milliards, la collecte nette a presque doublé.
Le fonds de capital-investissement a pris une participation majoritaire dans la société UK Wealth Management, un spécialiste de la gestion de patrimoine et de l’épargne salariale en Grande-Bretagne. Le montant n’est pas communiqué. Duke Street, qui a déjà investi en 2010 dans Payzone (paiements) et Marlin (rachat de crédits), a fait des services financiers un secteur privilégié.
La filiale de gestion immobilière d’UFG LFP prévoit d’investir 500 millions d’euros en 2011, soit 25% de plus que l’an dernier. Une enveloppe minimale de 300 millions est prévue pour les SCPI et OPCI du groupe, ainsi qu’un plan d’arbitrage de 80 millions, et enfin 120 millions dans le résidentiel neuf.
Le déficit commercial des Etats-Unis s’est creusé plus que prévu en janvier en raison de l’envolée des importations de pétrole, d’automobiles et de biens d'équipement, selon le département du Commerce. La balance des échanges affiche un déficit de 46,34 milliards de dollars, alors que le marché attendait un «trou» de 41,5 milliards. En décembre, le déficit s'était élevé à 40,3 milliards.
Le Conseil de coopération du Golfe réuni jeudi à Ryad a annoncé le déblocage d’une aide de 20 milliards de dollars sur dix ans destinée à améliorer les infrastructures et les logements d’Oman et de Bahreïn, ses deux Etats membres les moins riches, touchés par la vague de révoltes qui souffle sur le monde arabe.
La Commission européenne a déclaré hier qu’elle approfondirait encore la régulation des agences de notation, alors que ces dernières sont à nouveau sous le feu des critiques après les dégradations des notes grecque lundi et espagnole hier. «Une nouvelle révision en profondeur des règles applicables aux agences de notation est nécessaire», ont indiqué les commissaires européens Michel Barnier et Olli Rehn. «Nous pouvons assurer que les réformes seront fondamentales et s’attaqueront aux nombreux problèmes qui continuent d’exister», ont-ils ajouté, précisant que les derniers jours avaient mis en évidence la nécessité d’un environnement régulé pour les notations. Les réformes envisagées viseront à apporter plus de concurrence au secteur, domimé par Standard & Poor’s, Moody’s et Fitch, et chercheront à réduire la dépendance aux notes, à améliorer leur qualité et à réduire les conflits d’intérêts dans le secteur.
La production manufacturière britannique a bénéficié en janvier d’un rebond plus prononcé que prévu à 1%, compensant largement la baisse de 0,1% observée en décembre. C’est le rythme de croissance le plus élevé depuis mars 2010. Les analystes s’attendaient en moyenne à une hausse de 0,8%. Cette amélioration s’explique en partie par le rattrapage d’activité des entreprises, après la forte baisse liée aux intempéries au mois de décembre.
Le Fonds de réserve pour les retraites (FRR), qui a enregistré une performance de 4,2% sur 2010, adapte sa stratégie à ses nouveaux engagements, des versements annuels à la Cades. «Notre approche est basée sur le modèle LDI (basé sur le passif). Il s’agit de sécuriser le paiement du passif, puis d’essayer de faire de la performance», a expliqué Philippe Aurain, directeur financier du FRR. Pour ce faire, le FRR a mis en place deux grandes poches d’actifs. La première, de couverture, représente quelque 60% de l’actif net et intègre des actifs sécurisés (obligations d’Etat et crédit investment grade). La seconde, de performance (actions, actifs réels, obligations high yield…), correspond au solde du portefeuille et mettra l’accent sur les marchés émergents.
Moody’s a abaissé la note de la dette souveraine de l’Espagne à Aa2 et a prévenu que Madrid n'était pas à l’abri d’un nouvel abaissement, estimant que les projets d’assainissement du secteur bancaire espagnol coûteraient plus que prévu et ajouteront à l’endettement du pays. Le gouvernement espagnol a prévu que la recapitalisation de ses banques ne s'élèverait pas à plus de 20 milliards d’euros. Mais selon l’agence de notation, ce projet devrait coûter entre 40 et 50 milliards d’euros, voire dans un scénario extrême jusqu'à 110 ou 120 milliards. Moody’s dit en outre nourrir des inquiétudes quant à la capacité de Madrid d’améliorer l'état des finances publiques, notamment en raison de faibles perspectives économiques espagnoles à court et moyen terme. Le Trésor espagnol s’est dit surpris par la décision de Moody’s d’annoncer cette baisse de la note juste avant la publication des chiffres des besoins de recapitalisation des banques, attendue ce jeudi après la clôture des marchés.
L’Agence France Trésor annonce l’adjudication, le lundi 14 mars, d’un montant global de 7,5 milliards d’euros de bons du Trésor (BTF). Cette opération portera sur 4 milliards d’euros de bons à 12 semaines qui arriveront à échéance le 09/06/11, sur 1,5 milliard d’euros de bons à 25 semaines qui arriveront à échéance le 08/09/11, et sur 2 milliards d’euros de bons à 51 semaines à échéance du 08/03/12.
Après le coup de froid du mois de décembre, l’industrie française a bien entamé l’année 2011, sa production progressant de 1% en janvier, ce qui conforte le gouvernement dans sa prévision d’une accélération de la croissance au premier trimestre. La hausse de la production industrielle est deux fois supérieure aux attentes puisque 19 économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne une hausse de 0,5%.
Le déficit commercial de la Chine est ressorti de 7,3 milliards de dollars (5,3 milliards d’euros) en février. C’est le premier déficit commercial de la Chine depuis mars 2010, et le plus important depuis février 2004. Les analystes soulignent toutefois qu’il est difficile de tirer des conclusions à partir des chiffres commerciaux d’un seul mois, en particulier au premier trimestre, toujours marqué par la baisse d’activité du nouvel An chinois.
La BoE a, comme attendu, maintenu jeudi son taux directeur à son plus bas niveau historique, en dépit des risques inflationnistes accentués par la hausse des cours du brut. Depuis deux ans maintenant, le taux de refinancement de la BoE est fixé à 0,5%. S’agissant de son programme d’assouplissement quantitatif (QE), l’autorité monétaire britannique a confirmé le maintien à 200 milliards de livres de l’enveloppe allouée à des rachats d’actifs financiers (principalement des obligations d’Etat).
Swiss Life a placé avec succès une obligation subordonnée pour 325 millions de francs sur une durée indéterminée, avec première possibilité de remboursement en octobre 2016. Le coupon a été fixé à 5,25% pour les premières cinq années et demie. L’obligation est destinée aux investisseurs sur le marché du franc suisse et permet à Swiss Life de refinancer partiellement des instruments subordonnés en circulation et d’optimiser encore la structure de capital.
Le Conseil de Surveillance d’OFI Private Equity, gérant d’OFI Private Equity Capital vient d’annoncer la nomination d’Elisabeth Auclair, directeur financier du groupe, en tant que membre du directoire. Elle conserve ses fonctions de directeur financier du groupe. Au sein de l’équipe d’investissement, Erwann Le Ligné et Pierre Meignen, actuellement directeurs d’Investissements, sont nommés « Directeurs Associés ». Mathieu Betrancourt et Cédrix Boxberger, tous deux chargés d’affaires, sont nommés directeurs d’Investissements. Ces nominations, qui interviennent dans un contexte d’accélération du développement d’OFI Private Equity, sont effectives au 1er mars 2011.
Depuis bientôt deux ans que Jean-François Boulier est devenu président du directoire d’Aviva Investors France (AIF, lire notre article du 15 septembre 2009) avant d'être nommé aussi directeur général d’Aviva Investors Europe (lire notre article du 1er septembre 2010), la maison de la rue de la Pépinière s’est efforcée de commercialiser à l’extérieur son savoir-faire de gestionnaire jusque là captif d’un assureur. L’intéressé souligne d’ailleurs que «le développement externe (tant pour les encours que pour les produits, ndlr) ne s’est pas fait au détriment d’Aviva, qui nous encourage même à innover davantage». On notera au passage qu’AIF a enregistré en 2010 une hausse -non divulguée- de son bénéfice d’exploitation alors que le groupe Aviva Investors accusait une baisse du sien à 100 millions de livres contre 115 millions en 2009 (lire notre article du 4 mars) même si l’encours total a progressé en France de 1,5 % alors qu’il s’est accru de 4 % pour le groupe.Pour Jean-François Boulier, l’exercice 2010 a été marqué par une stratégie de développement de la gestion pour le compte de tiers, par l’internationalisation et l’amélioration de la qualité du service d’investissement au profit du groupe et de la maison-mère française. Désormais, souligne le manager, «AIF est de plus en plus perçu comme un gestionnaire d’actifs intégré, internationalement opérationnel et autonome dans sa gestion».Sur le plan des produits, les innovations ont été nombreuses, avec le fonds Aviva Investors Obligations Variables, pour faire face à la hausse des taux et à l’aplatissement de la courbe. Dans le domaine de la dette émergente qui pèse 2 milliards d’euros, le fonds de 750 millions de livres en obligations émergentes indexées sur l’inflation et monnaies locales (lire notre article du 28 janvier 2011), devrait être basculé à la norme OPCVM III le mois prochain. En dehors des produits sur les actifs réels (infrastructures), AIF a obtenu aussi du fonds de pension de Philips le mandat de gestion de son immobilier ; le groupe dont les encours immobiliers pèsent 27 milliards d’euros, gère aussi un fonds immobilier de performance absolue sous contrainte de passif (Return Enhanced Asset Liability Management ou Realm).D’autre part, il est prévu d’ajouter aux cinq stratégies de performance absolue existantes (allocation tactique global macro, allocation tactique obligataire mondiale, market neutral/ arbitrage sur le rebalancement des indices actions, global convertibles et long/short ISR) un produit crédit et un produit dette émergente probablement en devises locales.Sur le plan organisationnel, enfin, Jean-François Boulier a annoncé pour fin 2012 la disponibilité opérationnelle d’une plate-forme internationale au sein d’Aviva Investors permettant de gérer des capitaux indépendamment des expertises et de la localisation des gérants, ce qui devrait faciliter aussi le développement de la vente de parts en unités de compte. Le processus de mise en place prendra deux ans avec les volets gestion du risque, tenue des portefeuilles et contrôle des positions.Parallèlement, le champ géographique d’Aviva Investors Europe est porté de sept à douze pays, avec des ouvertures en direction de l’Allemagne, un début d’installation aux Pays-Bas, une implantation en cours en Suisse (banques privées et distributeurs internationaux) et une poussée vers la Scandinavie, en commençant par la Suède.Dans cette perspective, la sicav luxembourgeoise va être musclée, tout comme d’ailleurs l'état-major d’Aviva Investors Europe, dont la composition du comité exécutif devrait être assez prochainement rendue publique.
A fin 2010, les actifs gérés par Aviva Investors France (AIF) ressortaient à 80,7 milliards d’euros contre environ 79,5 milliards douze mois plus tôt. Sur le total, les obligations pesaient 55,6 milliards d’euros, le monétaire 12,6 milliards et les actions 12,5 milliards. La société compte 90 collaborateurs, dont 28 professionnels de la gestion, contre 82 et 27 personnes un an auparavant.La collecte nette des OPCVM d’AIF a été de 900 millions d’euros en provenance du groupe et de 915 millions au total (donc également avec les apports hors groupe). En trésorerie régulière, le gestionnaire a subi des sorties nettes de 737 millions d’euros, mais pour l’obligataire (697 millions), les diversifiés (11 millions) et les actions internationales (37 millions), les souscriptions nettes hors groupe et hors monétaire ont représenté 746 millions d’euros. En 2009, elles ont représenté «entre 0 et 100 millions» !...D’ailleurs Jean-François Boulier, directeur général d’Aviva Investors Europe, a tenu à souligner qu’en un an, les encours pour le compte de tiers en actions et en obligations, des actifs de long terme, ont été multipliés par 2,5 pour représenter «4,7 % du total stable».AIF peut se targuer par ailleurs d’avoir remporté l’an dernier trois mandats (obligations et crédit euro) pour 850 millions d’euros en provenance de mutuelles d’assurances et d’une grande entreprise pour son fonds de prévision de pré-retraites.De plus, AIF a recruté une quarantaine de nouveaux clients institutionnels (caisses régionales du Crédit Agricole, Caisses d’Epargne, mutuelles de santé) ainsi que dans la distribution (family office).Sur le plan international, Aviva Investors a commencé à commercialiser à l'étranger pour 570 millions d’euros en brut de fonds gérés à Paris, pendant qu’AIF a distribué en France pour 200 millions d’euros de produits gérés hors de France.En plus, AIF a créé deux produits pour Aviva en Europe : le fonds Ambitio à capital protégé, géré en tandem avec Londres tout comme l’ID-AFER, un produit développement durable/ISR (cf. Newsmanagers du 12/01/2011).
L’avenir de Crédit Agricole dans le courtage est de plus en plus incertain, indique La Tribune. Selon les informations du quotidien, la banque française a lancé une réflexion pour céder sa filiale Cheuvreux et son activité asiatique CLSA (Crédit Lyonnais Securities Asia). Les négociations avec le chinois Citics pour créer une co-entreprise seraient au point mort.
Selon L’Agefi, le projet de scission de la Banque de financement et de trésorerie (BFT), la filiale à 100% de Crédit Agricole SA, vient d'être officialisé en interne. Dans ce cadre, BFT Gestion sera rattachée à Amundi, la filiale de gestion de Crédit Agricole SA, où elle gardera un statut de société de plein exercice. La gestion d’actifs, à travers une filiale dédiée, BFT Gestion, constitue l’une des trois grandes activités de l'établissement, précise le quotidien. Avec plus de 20 milliards d’euros d’encours à fin 2010, celle-ci a réalisé une bonne année en dépit de sa spécialisation sur les fonds monétaires. La collecte de 2,2 milliards d’euros l’a classée au troisième rang en France sur le segment des OPVCM. Crédit Agricole SA, qui présentera le 17 mars son plan stratégique, a précisé qu’il «ne s’agit pas d’une sanction vis-à-vis des équipes de la BFT et il n’y a pas de suppression de postes», a indiqué un proche du dossier.
L’exercice 2010 s’est soldé pour EFG International par une forte perte de 768,7 millions de francs suisses (dont 721,8 millions attribuables aux actionnaires), après une charge exceptionnelle nette de dépréciation de 838,4 millions sur les hedge funds des filiales CMA, MBAM et DSAM, des charges d’acquisition de 28,8 millions et l’affectation de 26,6 millions au programme de stock options du personnel. Hors ces éléments exceptionnels, le bénéfice net a diminué de 10 % à 172 millions de francs.Les apports nets de la clientèle de particuliers ont augmenté de 13 % à 11 milliards de francs mais les entrées totales nettes sont ressorties à 9,8 milliards de francs en raison de retraits institutionnels sur les hedge funds. Les «encours générateurs de commissions» avaient diminué à fin décembre à 84,8 milliards de francs contre 86,2 milliards, principalement à cause de l’effet de change lié à l’appréciation du franc suisse (10,1 milliards), monnaie dans laquelle sont libellées 40 % des dépenses mais seulement 5 % des recettes.
Legal & General Investment Management (LGIM) a annoncé le 9 mars que Mark Zinkula, CEO de LGIM America (LGIMA) depuis 2008, a été promu CEO à Londres. Il remplace Kevin Gregory, qui assurait l’intérime et qui est aussi le COO.Avant de rejoindre LGIMA, Mark Zinkula avait été global head of fixed income chez Aegon Asset Management.
Le britannique ETF Securities (ETFS) a annoncé le 9 mars le lancement sur le London Stock Exchange du Dow Jones Global Select Dividend ETF, qui investit dans les 100 entreprises mondiales figurant dans l’indice de référence (Dow Jones Global Select Total Return Index) et sélectionnées en fonction de la proportion élevée de leur bénéfice qu’elles redistribuent à leurs actionnaires. Dow Jones s’assure au préalable que ce pourcentage de distribution est durable ; l’indice est repondéré sur une base trimestrielle et les actions qui en font partie ont en moyenne généré un rendement de 5,74 % sur une base annuelle depuis septembre 2007. Les dividendes sont réinvestis dans les actions du portefeuille.Le nouveau fonds, dont la monnaie de référence est le dollar américain, sera logé sur la plate-forme ETFX d’ETF Securities.CaractéristiquesDénomination : ETFX Dow Jones Global Select Dividend FundCode Isin : IE00B67DFL95Commission de gestion : 0,50 %