Au 1er avril, Oliver Bilal, qui était European head of institutional business development & consultant relations chez Allianz Global Investors Europe GmbH, rejoindra Pioneer Investments Allemagne comme responsable de la distribution institutionnelle et «wholesale». Il sera subordonné à Evi Vogl, présidente du comité exécutif de Pioneer Investments Kapitalanlagegesellschaft mbH.
Le hambourgeois Solit Management GmbH présentera le 11 mars le fonds coordonné de droit liechtensteinois FS Gold & Silver Reserve Fund créé le 22 juin 2010 et qui vient d’obtenir l’agrément de commercialisation en Allemagne. Il s’agit d’un produit libellé en francs suisses qui se spécialise sur les actions de sociétés exploitant des mines d’argent (elles représentent 70 % du portefeuille). Le produit est géré par Adrian Morgenr d’Everest Wealth Management (Liechtenstein). Au 3 mars, la performance du fonds était de 73 %.CaractéristiquesDénomination : FS Gold & Silver Reserve FundCode Isin : LI0112163931
En février, les fonds actions commercialisés en Suède ont accusé des rachats nets de 9,3 milliards de couronnes suédoises (soit environ 1 milliard d’euros), selon les dernières statistiques de l’association locale des fonds d’investissement (Fondbolagens Förening), qui explique cette tendance par les troubles géopolitiques. Ces rachats ont surtout concerné les fonds investis dans des actions suédoises (-5,7 milliards de couronnes). Les fonds obligataires ont aussi vu sortir 2 milliards de couronnes.Mais parallèlement, les fonds diversifiés ont enregistré des souscriptions nettes de 7 milliards de couronnes et les fonds monétaires ont engrangé 4,9 milliards. Si bien que le secteur des fonds suédois termine le mois de février sur une collecte nette de 1,4 milliard de couronnes. A fin février, les encours des fonds commercialisés en Suède ressortaient à 1.920 milliards de couronnes (218 milliards d’euros), dont encore 1.144 milliards investis dans des fonds actions.
Pour environ 48 millions d’euros, l’allemand Union Investment Real Estate (UIRE) a acheté au promoteur italien Immobiliare Europea le projet de galerie commerciale Casal Bertone de Rome (9.830 mètres carrés, 56 magasins). Cet actif vient s’ajouter au portefeuille d’immobilier commercial de 4,5 milliards d’euros et sera affecté au fonds immobilier offert au public Immo-Invest:Europa.La galerie Casal Bertone fait partie d’un centre commercial de 21.000 mètres carrés dont le plus gros magasin sera un hypermarché Auchan.
En 2010, la société de gestion italienne Azimut Holding a dégagé un bénéfice net consolidé de 94,3 millions d’euros, en repli par rapport aux 118,2 millions de 2009. Ses revenus consolidés sont pourtant en hausse à 358,4 millions contre 347,4 millions l’année précédente.
Dexia Asset Management a annoncé, jeudi 10 mars, le lancement de Dexia Global Opportunities, son vingt-cinquième fonds alternatif Ucits III dont l’objectif est de surperformer l’Eonia à un horizon d’investissement recommandé de 3 ans, avec une volatilité moyenne autour de 6%.L’OPCVM s’appuie sur des stratégies d’arbitrage (achat / vente) et des stratégies directionnelles (à l’achat et/ou la vente) en investissant sur différentes classes d’actifs (actions, taux, crédit, devises, matières premières), que ce soit sur les marchés financiers européens ou à l’international. Dans le détail, le processus de gestion du fonds s’articule autour de 3 étapes : une analyse fondamentale macro-économique dont l’objectif est d’identifier les points d’inflexion futurs des marchés et donc d’identifier des stratégies potentielles pour chaque zone ; une analyse des marchés qui permet de spécifier la prise en compte par les marchés de l’environnement défini à l’étape précédente et enfin une étude sur les choix des supports d’investissement idoines. Au final, l'équipe de gestion construit un portefeuille diversifié en termes de zones géographiques mais concentré autour d’un nombre limité de stratégies, avec une attention particulière porté sur la liquidité des sous-jacents. A ce titre, le fonds offre une liquidité hebdomadaire. Caractéristiques : Code ISIN : Part C : FR0010959262/Part I : FR0010959320/Part N : FR0010959338Frais de gestion maximum : 1.5 %/1 %/1,5 %Indice de référence : EONIA CapitaliséDevise : euro
Renzo Evangelista est directeur du Family office à la Compagnie Financière Edmond de Rothschild. Dans un entretien à La Tribune, il constate que la clientèle est de plus en plus composée de fortunes entrepreneuriales et de moins en moins de clients dont la fortune provient majoritairement d’une succession. Cette mutation a influencé l’offre du family office. «Ainsi, aux investissements et services traditionnels, s’est greffé un intérêt marqué pour l’investissement dans le non coté, les pays et secteurs en forte croissance, les vignobles, la philanthropie, etc. Notre activité se situe de plus en plus à la frontière des métiers de conseils traditionnels et spécialisés du patrimoine», explique-t-il.
Philippe Braidy, actuel directeur du développement territorial et du réseau de la Caisse des Dépôts, devient à compter du 21 mars directeur général délégué du Fonds stratégique d’investissement (FSI), rapporte Les Echos. L’objectif est de renforcer la visibilité du rôle du FSI dans les PME. Philippe Braidy est actuellement directeur du développement territorial et du réseau de la Caisse des Dépôts (CDC) et ancien conseiller de Nicolas Sarkozy quand il était ministre du budget.
Les family offices sont devenus au fil des siècles moins élitistes, constate La Tribune. Le ticket d’entrée pour bénéficier des services de telles structures est devenu beaucoup plus accessible. Le patrimoine global doit atteindre 10 à 15 millions d’euros, selon une étude réalisée par l’Affo (association français du family office) et le cabinet Deloitte. Selon le quotidien, l’activité dispose encore d’un potentiel largement inexploité. «Alors qu’il pourrait y avoir en France de l’ordre de 3.000 familles clientes, seule de 100 à 200 d’entre elles le sont», indique Bernard Camblain, membre du directoire de Meeschaert Family Office, à La Tribune.
Aviva Investors vient d’obtenir une licence «Securities Investment Consulting Enterprise» à Taiwan auprès de la Financial Supervisory Commission. Cette licence permet à la société de gestion d’ouvrir une filiale dans le pays et d’offrir aux clients particuliers et institutionnels une large gamme de produits.Aviva Investors est présent sur le marché taïwanais depuis 2008 et y a déjà fait enregistrer deux mandats (haut rendement monde et obligations marchés émergents) et 13 fonds. L’Asie est manifestement une zone de croissance pour Aviva Investors, qui a récemment également obtenu une licence à Singapour.
La boutique de gestion indépendante BDL Capital Management vient de recruter un nouvel analyste, Damien Choplain. Il est en charge du suivi des secteurs chimie et distribution. Cela porte les effectifs de la société à 11 professionnels dont sept dédiés à la gestion. Par ailleurs, le fonds long short BDL Rempart Europe, créé en 2005, vient de dépasser les 100 millions d’euros d’encours, à 106 millions. Les actifs sous gestion atteignent ainsi 118 millions d’euros. Ils étaient à 60 millions d’euros environ début 2010.
«Après une période de baisse des encours en 2008 et 2009, la gestion alternative suscite de nouveau l’intérêt des investisseurs», constate-t-on chez Edmond de Rothschild Investment Managers (EdRim). Et, pour la première fois depuis trois ans, le nombre de création de fonds au niveau international est supérieur à celui des liquidations, confirmant ainsi la tendance favorable pour cette gestion. Aussi, même si les encours sont surtout revenus aux Etats-Unis et dans une moindre mesure au Royaume-Uni, le mouvement étant encore sporadique en Europe, EdRim a clairement fait de la multigestion alternative un axe de développement majeur cette année. Et ce d’autant que la maison a elle aussi subi les effets de la crise sur ses encours en gestion alternative, avec une baisse de 50 % par rapport à son plus haut… Cela étant, la société de gestion compte démontrer que les attentes des investisseurs ont été entendues. Autrement dit, il convient d’effacer les déceptions concernant, notamment, la liquidité, la transparence ou encore les procédures des mises en œuvre dans le cadre de la gestion des fonds. Résultat, EdRim, qui dispose d’une gamme de fonds de fonds, se montre plus attentif que par le passé à analyser en profondeur la capacité des gérants à tenir leurs engagements.Compte tenu de cette nouvelle donne, Olivier Neau, président du directoire d’EdRim Gestion, et Laurent Mainvielle, directeur de la multigestion alternative, ont rappelé, jeudi 10 mars, au cours d’une conférence de presse, les différents constats faits par la société de gestion, et toutes les mesures qui ont été mises en œuvre pour y répondre. Observant des risques de corrélation aux marchés, des risques de transformation importants (problème d’adossement actif-passif), des risques également opérationnels (que ce soit en matière de gestion du cash ou du risque prime broker), la gamme a été repositionnée en fonction des contraintes de passif, avec un renforcement des «due dilligences» opérationnelles et juridiques, un renforcement de l’analyse du risque de liquidités, de la performance et, enfin, un renforcement du processus de gestion. Concrètement, la gamme de fonds de fonds alternatifs composé de produits dédiés (774 millions d’euros) et ouverts (803 millions d’euros), a été repositionnée selon deux axes : la liquidité et les stratégies. Du côté des fonds dédiés, la gestion a une maîtrise totale du passif tandis que, pour les autres fonds, elle procède à une analyse détaillée et des «stress tests». L’idée est que des rachats massifs ne doivent pas déformer le portefeuille en déséquilibrant l’allocation en matière de stratégies – en contraignant la gestion à vendre les plus liquides. Pour cela, l'équipe de gestion a été renforcée à la fin de l’année dernière avec - outre l’arrivée de Laurent Minvielle - celle de Christina Wilgress – tous deux anciens gérants senior du fonds Turquoise de la Société Générale (cf. Newsmanagers du 27/01/2011). Au total, l'équipe compte huit personnes dont trois analystes. Enfin un an plus tôt, le département de la «due dilligence», avait été également renforcé avec la participation d’un professionnel supplémentaire - déjà présent dans la société. Côté gestion, Laurent Minvielle a rappelé les convictions de la maison pour 2011 compte tenu d’un contexte de taux courts très bas, de remontée des taux long, de spreads de crédit resserrés et d’un environnement économique difficile à lire, avec une volatilité élevé et une rotation sectorielle importante sur les marchés d’actions. Dans ce cadre, au sein de la gamme composés de fonds thématiques (matières premières; marchés émergents), de fonds diversifiés en termes de stratégies et des fonds reposant sur des sous-jacents Ucits à la liquidité accrue, la part des stratégies «event driven» (fusions-acquisitions ; spin off ; ...) a été augmentée ainsi que celle sur les marchés émergents - «des marchés beaucoup moins arbitrés que ceux des pays développés». Autre stratégie accrue : les matières premières via les fonds thématiques. A l’inverse, la gestion a opéré un repli de l’exposition crédit sur des stratégies de niches et la part des stratégies global macro a été réduite sachant que cette dernière, dans l’allocation, était élevée.
Depuis le démarrage de ses investissements en juin 2004, la performance annualisée nette de frais du Fonds de réserve pour les retraites (FRR) est de 3% au 31 décembre 2010, a indiqué le 10 mars le FRR à l’occasion d’un point de presse. La performance réalisée par le Fonds sur l’année 2010 est de 4,2%. Les principales contributions à la performance sont les actions pour 3,2%, les matières premières pour 0,1% et les obligations pour 1,1%, ce qui donne une performance nette avant frais financiers et administratifs (0,2%) de 4,4%. Au 31 décembre 2010, le montant des actifs du FRR s'établissait à 37 milliards d’euros, les actifs de performance représentant 38,8% de l’actif net dont 32,2% pour les matières premières, 2,1% pour l’immobilier et 1,2% pour les obligations des pays émergents. Les actifs de couverture constituent 61,2% de l’actif net. La contribution à la surperformance nette de la gestion active par rapport aux indices de référence a été l’an dernier de 0,28% pour les actions, de -0,03% pour les matières premières, de -0,03% également pour les obligations et de 0,05% pour le change actif. La surperformance nette globale de la gestion s’est ainsi inscrite à 0,27%, soit environ 100 millions d’euros. Le FRR a souligné que la réforme des retraites avait clarifié le passif du Fonds qui prévoit désormais 14 versements annuels de 2,1 milliards d’euros à la Caisse d’amortissement de la dette sociale (Cades) entre 2011 et 2024, ainsi que la confirmation du versement de la soulte CNIEG à la CNAV en 2020. La nouvelle approche est basée sur le modèle LDI (liability-driven investment, basé sur le passif). Autrement dit, le FRR gérera globalement son actif afin de garantir totalement les 14 versements programmés tout en continuant à rechercher la meilleure performance globale pour ses placements. Le FRR a par conséquent adopté en décembre dernier son allocation stratégique qui comprend deux grandes poches d’actifs. La poche de couverture, qui représente quelque 60% de l’actif net, intègre des actifs très sécurisés et diversifiés avec 50% d’OAT, 25% de souverains grands pays de l’OCDE et 25% de crédit (investment grade et émetteurs BBB-). La poche de performance, qui comprend des actifs réels (15%), des actifs «entreprise» (70%) et des dettes souveraines (15%), représentait début mars 40% du portefeuille de 37,5 milliards d’euros. La mise en œuvre de l’allocation stratégique se fera progressivement par le biais d’une diminution des actions des pays développés au profit des émergents et par la restructuration de la poche de couverture. Dans cette perspective, sont programmées 8 vagues d’appels d’offres sur des mandats (dont des renouvellements sur l’ISR et les matières premières) ainsi que 3 à 4 procédures de sélection de fonds sur de nouvelles classes d’actifs.
Les investisseurs n’ont consacré que 18milliards au non-coté l’an dernier, selon les statistiques préliminaires de l’association européenne du capital-investissement (Evca), rapporte Les Echos. Du jamais-vu depuis dix ans. La part des investisseurs nord-américains a été divisée par trois, de plus de 34% à 10,7% et, au total, ceux de l'étranger de 44 à 34%. Et surtout, la part des fonds de pension a décliné de 29 a 13% et celle des assureurs, qui devront en méthode standard allouer en capital la moitié des sommes investis, a été divisée par deux de 10 à 5%. Dans ce contexte, offrir un rabais sur les commissions ne suffit pas à lever de l’argent.
Afin de poursuivre l’intégration de ses différentes entités en Europe (400 milliards d’euros d’encours) et de simplifier ses structures, Allianz Global Investors (1.500 milliards d’euros) a annoncé le 10 mars l’absorption avant la fin du mois d’Allianz Global Investors Deutschland GmbH, qui regroupe toutes les activités sur le marché allemand, par Allianz Global Investors Europe Holding GmbH.D’autre part, AllianzGI Product Solutions GmbH, qui assure le développement et la gestion de produits, sera absorbée par Allianz Global Investors Europe GmbH, qui reprendra également, d’ici à la fin de l’année, la société Allianz Global Investors Advisory GmbH.Compte tenu de l’internationalisation croissante de ses activités et de l’entrée en vigueur prochaine de la directive OPCVM IV, Allianz Global Investors a aussi décidé d’adopter la désignation unique de «managing director» pour tous ses dirigeants au plus haut niveau en Europe. De plus, l'état-major de la société de gestion de droit allemand Allianz Global Investors Kapitalanlagegesellschaft est porté à cinq membres, pour mettre cette filiale en conformité avec la réglementation.La liste des managing directors d’Allianz Global Investors Europe est la suivante (EEC= European Executive Committee) :Giovanni Bagiotti (EEC),Oliver Clasen,Jose Maria Concejo,Elizabeth Corley (EEC),Wolf Diederichs,James Dilworth (EEC),Franck Dixmier,Tomaso Giorgetti,Michel Haski (EEC),Martin Keil,Nina Klingspor;Claudia Kock,Michael Korn,Daniel Lehmann,Thomas Linker,Markus Lohmann, Fabrice Neyroumande, Michael Peters (EEC), Tobias Pross,Wolfgang Pütz (EEC), Livio Raimondi,Ernst Riegel, Nick Smithet Thomas Wiesemann (EEC)D’autre part, le comité de direction d’Allianz Global Investors KAG mbH se compose de :James Dilworth (président)Andrew Bosomworth,Michael Hartmann,Daniel Lehmannet Andreas Utermann
Franklin Templeton a annoncé la nomination de Pierre Caramazza au poste de responsable des ventes aux conseillers en gestion de patrimoine (CGP) aux Etats-Unis, les «Registered Investment Advisor». L’impétrant a plusieurs années d’expérience au sein de la société, dernièrement au poste de responsable de la division Fixed Income Product Management.
Richard Davies, senior managing director, defined contribution & sub-advisory relationships chez AllianceBernstein, rejoindra au 1er juin Russell Investments comme managing director, defined contribution. Il deviendra ainsi le nouveau patron des activités de Russell dans le domaine des contributions définies, ce qui représentait fin décembre 67 milliards de dollars conseillés et 20 milliards sous gestion dans le monde.
Selon Mutual Fund Wire, le board of trustees de RidgeWorth Funds a donné la semaine dernière son feu vert à la liquidation de trois fonds 130/30. Il s’agit des fonds RidgeWorth International Equity 130/30 (133,15 millions de dollars), Real Estate 130/30 (12,3 millions) et US Equity 130/30 (14,1 millions).
GAM annonce le lancement du GAM FCM Catastrophe Bond Fund, qui offre aux investisseurs la possibilité de tirer profit des catastrophes naturelles comme les tremblements de terre ou les tornades. La société de gestion a conclu un partenariat avec Fermat Capital Management, spécialisé dans la sélection de «catbonds». La souscription minimale au fonds est de 25.000 dollars.
Legg Mason a annoncé que ses encours sont ressortis fin février à 672,7 milliards de dollars contre 671,8 milliards les deux mois précédents. Les actifs actions se sont accrus à 188,7 milliards de dollars contre 185,6 milliards fin janvier et 184,2 milliards fin décembre, tandis que les actifs obligataires se situaient à 353,4 milliards contre 352,9 milliards et 355,8 milliards respectivement. Les fonds monétaires ont diminué à 130,6 milliards contre 133,3 milliards fin janvier et 131,8 milliards fin décembre.Le gestionnaire explique que son encours a subi le contrecoup de la sortie d’un gestionnaire actions asiatiques qui a réduit le total d’environ 2,2 milliards de dollars.Chez Invesco, l’encours total est ressorti au 28 février à 641,1 milliards contre 623,1 milliards un mois plus tôt et 616,6 milliards fin décembre, les produits actions pesant 304 milliards contre 300 milliards fin janvier et 294,1 milliards deux mois plus tôt. Les actifs des ETF UIT et fonds passifs se sont montés à 88,7 milliards contre 85,5 milliards et 80,8 milliards respectivement.La hausse de février est due à l’effet de marché, à des souscriptions d’investissements institutionnels et à l’appréciation des devises contre dollar.
Les différentes stratégies de hedge funds ont toutes progressé en février. L’indice Greenwich Global Hedge Fund Index (GGHFI) s’affiche en hausse de 1,28 %, contre +3,43 % pour le S&P 500 Total Return, +3,33 % pour le MSCI World Equity et +2,24 % pour le FTSE 100.
Bientôt, la nouvelle gamme de fonds alternatifs coordonnés de Pictet comptera un troisième produit avec la commercialisation du fonds de fonds Callisto (CTA, global macro et long/short equity), qui a obtenu l’agrément de la CSSF le 25 février (le fonds n’est pas encore agréé en Suisse, ni en France). Ce fonds (lire notre article du 21 janvier) sera géré par Cristina Bangoli Mandic, qui fait partie de l'équipe Pictet Alternative Investments (PAI) de Nicolas Campiche.En attendant, le newcits market neutral de performance absolue spécialiste de la Chine, Pictet Mandarin, lancé le 1er octobre (lire nos articles du 27 septembre 2010 et du 19 janvier 2011) a atteint 174 millions de dollars et enregistré ses premières souscriptions de la part d’institutionnels français.Quant au premier produit de la série, le Corto Europe, lancé le 12 avril 2010 (lire notre article du 7 avril), il atteint désormais 292 millions d’euros, dont un peu moins d’un tiers provient de France. L’un des gérants de ce fonds, Philippe Sarreau, avait initialement estimé que la capacité serait de l’ordre de 250 millions d’euros. Toutefois, comme le plafond de la stratégie est désormais de l’ordre de 700 millions d’euros parce que l’univers éligible s’avère plus vaste qu’envisagé, il subsiste encore une marge de quelque 240 millions d’euros,. D’autant que le fonds «modèle» des îles Caïman, Corto European (171 millions d’euros), collecte beaucoup moins depuis l’apparition de son «petit frère» conforme à la directive OPCVM III.
La réorganisation de l’offre de produits de BNP Paribas se poursuit, indique Bluerating. Cette fois, ce sont des compartiments de la Sicav Parworld qui sont concernés par des fusions.
Selon les informations de Citywire, les gérants Dan Roberts, John Anderson et Leigh Himsworth et leurs équipes ne rejoindront pas Henderson GI lorsque la société aura bouclé le rachat de Gartmore. Leurs fonds devraient être fusionnés dans d’autres pendant l’été. Au total, Citywire révèle que 14 fonds Gartmore seront supprimés. En revanche, John Bennett, Charlie Awdry, Chris Palmer, Ben Wallace et Luke Newman intégreront Henderson GI.
Loomis, Sayles & Company, filiale de Natixis Global Asset Management basée à Boston, a lancé le Loomis Sayles Absolute Strategies Bond Fund afin de répondre à la demande des investisseurs pour des stratégies obligataires à rendement absolu au Royaume-Uni et en Europe. Produit «tout terrain», il peut être investi dans plusieurs classes d’actifs et catégories de titres pour gérer les risques de marchés (obligations, actions, devises, titrisations) et utiliser des positions long/short et des dérivés. Le Loomis Sayles Absolute Strategies Bond Fund est co-géré par Matthew Eagan, gérant de portefeuilles obligataires, Kevin Kearns, gérant de portefeuilles obligataires et stratégiste dérivés senior, et Todd Vandam, gérant de portefeuilles obligataires et stratégiste crédit. Enregistré au Royaume-Uni le 2 mars, le fonds est un compartiment de la Sicav Ucits III Natixis International Funds I et est disponible en euros et en livres.
En 2010, Schroders a enregistré des souscriptions nettes de 27,1 milliards de livres, soit près du double des 15 milliards de 2009, ce qui lui permet de porter ses encours à la fin de l’année dernière à 196,7 milliards de livres, soit un niveau jamais atteint. Fin 2009, ses actifs sous gestion ressortaient à 148,4 milliards de livres.La société de gestion d’actifs britannique a dégagé un revenu net de 1,16 milliard de livres contre 749,8 millions en 2009 et un bénéfice avant impôts de 406,9 millions de livres, après 137,5 millions de livres.Pour le pôle gestion d’actifs, Schroders souligne avoir enregistré de fortes souscriptions nettes dans ses fonds obligataires, à 9,8 milliards de livres, ce qui a gonflé les encours de la classe d’actifs à 33,8 milliards de livres, soit près du double du niveau d’il y a deux ans. La société de gestion a aussi affiché une collecte nette de 5 milliards de livres dans son activité multi classes d’actifs.
Mirabaud vient de recruter Bertrand Bricheux pour diriger son service Hedge Funds Marketing and Business Development. Ce poste nouvellement créé, «s’attèlera non seulement à la distribution de fonds de hedge funds mais aussi à la promotion de mandats discrétionnaires sur mesure et de conseil en investissement. L’objectif étant de soutenir le développement des prestations de Mirabaud auprès de fonds de pension, de compagnies d’assurance, de fondations, de gérants indépendants ou encore de banques privées», précise un communiqué.Bertrand Bricheux a déjà travaillé dans le domaine de la promotion et de la distribution de hedge funds et de fonds de hedge funds auprès d’investisseurs institutionnels, notamment auprès de Citigroup, d’UBP et d’Allianz Hedge Fund Partners, dont il a été l’un des associés et fondateurs.
Clariden Leu a annoncé le 10 mars la nomination en qualité de CEO avec effet immédiat d’Olivier Jaquet, docteur en droit, spécialisé dans la fiscalité et le droit des assurances. L’ex-CEO, Hans Nützi, assumera le rôle de conseiller (senior advisor) du président du conseil d’administration de Clariden Leu, Peter Eckert, ancien CEO des opérations d’assurance du groupe Zurich.Ce dernier parle explicitement d’une nouvelle phase de croissance avec une concentration sur des régions et segments de clients choisis. L’an dernier, les actifs sous gestion de Clariden Leu a reculé, passant de 102 milliards de francs à 96 milliards.Olivier Jaquet a commencé sa carrière chez SBS, avant de rejoindre Credit Suisse en 1999. Olivier Jaquet y a assumé différentes fonctions de management au sein du private banking et de Winterthur Assurances, qui appartenait alors à Credit Suisse. Il a été nommé CEO de Credit Suisse Trust en 2006. Cette filiale de Credit Suisse, qui été établie en 1910, est active dans le domaine de la planification en matière d’héritage et gère plus de 100 milliards de francs d’actifs.
Le gérant britannique a quasiment triplé son résultat avant impôt l’an dernier, à 406 millions de livres. A fin 2010, Schroders affichait 197 milliards de livres d’actifs (contre 148 milliards fin 2009). A 27 milliards, la collecte nette a presque doublé.
Le fonds de capital-investissement a pris une participation majoritaire dans la société UK Wealth Management, un spécialiste de la gestion de patrimoine et de l’épargne salariale en Grande-Bretagne. Le montant n’est pas communiqué. Duke Street, qui a déjà investi en 2010 dans Payzone (paiements) et Marlin (rachat de crédits), a fait des services financiers un secteur privilégié.