Dans un entretien à La Tribune, Tobias Schmidt, président de Feri EuroRating, présente sa structure et reviens sur ses ambitions en Europe. La filiale à 100 % de Feri AG ne vend pas de produits d’investissement, et en ce qui concerne la notation du risque de crédit souverain, «notre modèle économique est basé uniquement sur la rémunération par les investisseurs de nos services», insiste-t-il. La structure dispose de bureaux à Londres, Paris et New York. «Notre ambition est cependant de nous développer à l'étranger, notamment en France. Actuellement, nos activités à Paris reposent surtout sur les activités de banques de données, mais nous envisageons de développer la notation. À terme, des embauches sont envisageables», annonce Tobias Schmidt.
La société de gestion américaine Neuberger Berman a annoncé le 31 mai la nomination, avec effet immédiat, de Nick Hoar en qualité de nouveau patron de la distribution pour la zone Asie-Pacifique (hors Japon et Corée) suite au départ de Tony Edwards.Jusqu’ici basé à Londres et en charge de la clientèle européenne, Nick Hoar va s’installer à Hong Kong d’ici au mois de septembre. Neuberger berman dispose de deux grands réseaux de distribution dans la zone, Hong Kong et Singapour. A Hong Kong, l’effectif, actuellement composé de 27 personnes, devrait être renforcé.
AXA a annoncé, mardi 31 mai, la conclusion d’un accord afin de céder ses activités canadiennes d’assurance dommages et vie, épargne, retraite à Intact Corporation Financière pour un montant total de 2,6 milliards de dollars canadiens en numéraire (soit environ 1,9 milliard d’euros). Cette cession devrait générer une plus-value exceptionnelle d’environ 0,9 milliard d’euros, qui sera comptabilisée en résultat net. De plus, AXA pourra recevoir jusqu’à 100 millions de dollars canadiens (soit environ 72 millions d’euros) en paiement différé conditionné à l’atteinte de mesures de profitabilité sur une période de 5 ans, précise un communiqué.Le chiffre d’affaires d’Axa Canada s’est élevé en 2010 à 1 559 millions d’euros dont 132 millions pour l’activité Vie, épargne, retraite. Le résultat opérationnel des activités canadiennes a atteint 139 millions d’euros en assurance dommages et 10 millions d’euros en assurance vie, épargne, retraite.
A l’occasion de la conférence investisseurs qui a lieu ce mercredi 1er juin à Paris, l’équipe de direction du Groupe Axa devait présenter le plan stratégique “Ambition AXA”, et particulièrement les priorités financières et opérationnelles de chacun des métiers du Groupe (Assurance vie, épargne, retraite, Assurance dommages et Gestion d’actifs).« Notre métier d’assureur et de gestionnaire d’actifs s’inscrit dans le long terme, car il répond à des besoins fondamentaux des consommateurs à travers le monde, renforcés par les tendances démographiques et le développement rapide des économies émergentes, a déclaré Henri de Castries, Président-directeur général d’AXA. Avec Ambition AXA, notre nouveau plan stratégique pour les cinq ans à venir, nous réaffirmons aujourd’hui notre objectif de devenir la société préférée de notre industrie, en nous appuyant sur une véritable orientation client et une profonde culture de la confiance et de la réussite au sein de nos équipes». Le plan Ambition AXA s’articule autour de trois priorités principales : sélectivité, accélération, efficacité, a souligné Henri de Castries. «La sélectivité, principalement dans les marches matures. Nous concentrerons nos efforts sur le développement de produits plus rentables, répondant aux besoins de nos clients et moins consommateurs de capital. Cela devrait nous permettre de générer une croissance pérenne de nos résultats et de nos cash-flows opérationnels disponibles. L’accélération, principalement dans les marchés à forte croissance, où le Groupe bénéficie déjà d’une forte présence, renforcée par la récente opération AXA APH. Nous prévoyons d’accélérer notre croissance et d’y allouer une part plus importante de notre capital. Cela nous permettra de doubler notre taille, et plus que doubler notre profitabilité de façon organique d’ici 2015 ainsi que de continuer à attirer les meilleurs partenaires dans la distribution de produits d’assurance. L’efficacité, dans tous les pays où nous sommes présents, avec un effort supplémentaire sur les marchés matures, où nous réaliserons 1,5 milliard d’euros de réduction de coûts d’ici 2015, tout en continuant à améliorer la qualité de notre service aux clients. Notre marque, notre modèle de distribution unique, la gestion agile de notre capital et la qualité des équipes à travers le monde constituent aujourd’hui les principaux atouts sur lesquels nous nous appuierons pour atteindre nos objectifs. Nous mettrons tout en oeuvre pour atteindre notre ambition». Axa a mis en chiffre ses ambitions dans le cadre de son plan : Principaux objectifs financiers d’Ambition AXA d’ici 2015 L’ambition globale du Groupe - Croissance du résultat opérationnel par action de 10% par an d’ici 2015 - 24 milliards d’euros cumulés de cash-flows opérationnels disponibles de 2011 à 2015- 15% de ROE courant en 2015- Ratio d’endettement de 25% d’ici 2015- 1,5 milliard d’euros d’économies avant impôts dans les marchés matures d’ici 2015, dont 0,8 milliard d’euros d’ici 2013 Assurance vie, épargne, retraite En assurance vie, épargne, retraite, l’objectif est d’accélérer la croissance de l’activité prévoyance et santé, d’optimiser notre activité d’épargne traditionnelle en accroissant la part des unités de compte, d’extraire davantage de valeur de ce qui constitue aujourd’hui l’un des plus importants portefeuilles d’activité dans les marchés matures, et d’accélérer notre développement dans les marchés à forte croissance.Cela se traduira par les objectifs suivants :- Des cash-flows opérationnels disponibles de 11 milliards d’euros de 2011 à 2015, dont 6 milliards d’euros de 2011 à 2013- Une marge sur affaires nouvelles supérieure à 28% en 2015- Un taux de rendement interne (IRR) supérieur à 15% en 2015- Une réduction du ratio d’exploitation de 5 points d’ici 2015, en particulier grâce à des économies de 0,5 milliard d’euros avant impôts dans les marchés matures. Gestion d’actifs En gestion d’actifs, l’objectif est de profiter pleinement du potentiel de rebond de nos deux gestionnaires d’actifs, AXA IM et AllianceBernstein.Cela se traduira par les objectifs suivants :- Redressement de la collecte en 2011- 4 à 5% de collecte nette par année de 2012 à 2015 (en pourcentage des actifs moyens sous gestion)
Assya, compagnie financière a annoncé, mardi 31 mai, le renforcement de son pôle d’activité dédié à l’asset management avec l’acquisition de la société Global Financial Services (GFS). Spécialisée dans la sélection de fonds avec 730 millions d’euros d’encours, GFS accompagne des sociétés de gestion dans la présentation de leurs fonds auprès d’investisseurs institutionnels qualifiés,en France et à l’international. Le rapprochement avec Assya, compagnie financière va permettre de couvrir différentes classes d’actifs ( fonds long only et alternatifs, produits structurés, immobilier et fonds de private equity) et répondre aux exigences des investisseurs en «time to market», précise un communiqué. GFS qui conservera son nom au sein du groupe Assya doit également offrir aux investisseurs institutionnels qualifiés une expertise dans le conseil.
Parmi les produits que le bureau parisien d’ING IM (environ 3 milliards d’euros d’encours) installe cette année en bonne place dans sa vitrine figure le fonds contrarian ING (L) Invest Europe Opportunities géré par Hans van de Weg, responsable de l’une des douze «boutiques» du groupe, celle des «spécialités» (produits actions européennes et sectoriels) dont l’encours total est voisin de 7 milliards d’euros. La stratégie Europe Opportunities représente au total, mandats inclus, quelque 750 millions d’eurosLe fonds, spécialiste des actions d’Europe occidentale, pesait 262 millions d’euros fin avril contre 60 millions fin 2009. Il a surperformé de 580 points de base par an depuis son lancement (août 2006) l’indice MSCI (DM) Europe (Net). Depuis le début de 2011, ce produit a gagné 6,5 % contre 4 % pour l’indice de référence, surperformance que le gérant attribue «aux actions qu’il (n’a) pas en portefeuille».Le fonds Europe Oppotunities, long-only, concentré, est investi dans 61 valeurs avec un objectif d'écart de suivi de 3-6 % et de surperformance annuelle d’au minimum 200 points de base. Pour y parvenir, Hans van de Weg s’est choisi un slogan «coup de poing» : «acheter les titres qui font peur et vendre ceux qui attisent la cupidité des autres intervenants sur le marché». 80 % des actions en portefeuille sont des paris actifs : il s’agit pour l’essentiel de grandes capitalisations «ennuyeuses» qu’il faut pouvoir conserver assez longtemps pour que leur potentiel se manifeste, en évitant les favoris du consensus et des analystes «sell-side» tout en choisissant les valeurs les plus délaissées dans les différents secteurs. Cela posé, en fonction des phases de marché, le taux de rotation peut évoluer entre 50 et 450 %.
Le groupe français d’ingénierie électrique Spie a été vendu pour un montant de 2,1 milliards d’euros à un consortium mené par le fonds d’investissement Clayton, Dubilier & Rice associé à Axa Private Equity et la Caisse des dépôts du Québec, a annoncé un communiqué commun publié le 31 mai.Le 24 mars dernier, PAI Partners avait annoncé conjointement avec le management de SPIE son intention d’ouvrir la réflexion sur la prochaine phase de développement de l’entreprise et sur l'évolution de son actionnariat. «Parmi les marques d’intérêt présentées à PAI partners, le projet stratégique que Clayton, Dubilier & Rice et AXA Private Equity ont élaboré avec l'équipe de management, est apparu comme la meilleure solution. Il garantit le développement de l’entreprise en associant largement les collaborateurs du groupe au succès de l’entreprise dans le cadre d’un projet ouvert à l’actionnariat salarié», indique le communiqué. Le fonds d’investissement PAI Partners avait acheté Spie 980 millions d’euros en 2006 au britannique Amec. Il détient 87,25% du capital, le solde de 12,75% étant entre les mains de 230 cadres et d’une partie des salariés. Spie, qui emploie 28.600 personnes dans une trentaine de pays, a dégagé l’an dernier un bénéfice net de 91 millions d’euros, légèrement supérieur à celui de l’année précédente (86 millions). Son chiffre d’affaires s’est élevé à 3,75 milliards d’euros (+0,7%), réalisé à 62% en France.
Les pays du G20 devraient conclure avant la fin de l’année un accord cadre sur les matières premières afin d’atténuer la spéculation et la volatilité des cours, a estimé hier le président de l’Autorité des marchés financiers, Jean-Pierre Jouyet. Dans un entretien à Reuters, ce dernier a indiqué que cet accord s’attacherait à identifier quels acteurs sont à l’origine des positions influant le plus sur les marchés.
Désormais organisé à la suite de la réforme des retraites autour de deux compartiments, l’un destiné à sécuriser les décaissements et l’autre à rechercher un rendement supplémentaire à l’horizon 2024, le Fonds de réserve pour les retraites a connu un début d’année positif. La poche de couverture dédiée aux placements peu risqués représentait 59,3% du total des actifs au 31 mars. Le ratio de financement - rapport entre la valeur de marché de l’actif net et la valeur actuelle du passif - atteignait à la même date 143%. Sur la poche dite de performance, représentant 40,7% du total des actifs, le rendement des actifs a atteint 2,6% entre le 13 décembre 2010 (date de référence de la nouvelle allocation stratégique) et le 31 mars 2011. Ce chiffre traduit une légère avance par rapport à l’espérance de performance annualisée de 6%, soit 1,8% attendu sur la période considérée.
Les dirigeants européens pourraient, parallèlement à une deuxième aide publique à la Grèce, demander aux banques de s’engager à racheter de la dette grecque lorsque d’autres lignes arrivent à maturité. Mais cette initiative ne contribuerait qu'à la marge au sauvetage du pays.
Le britannique Brewin a annoncé le rachat d’un gestionnaire basé à Dublin, Tilman AM, dont les encours atteignent 917 millions d’euros. Le prix de la transaction atteint 20,8 millions d’euros et pourra être complété de 15 millions en fonction des performances.
La hausse des prix de l'énergie a continué de tirer celle des prix à la production en France en avril, selon les chiffres de l’Insee. La hausse de 0,8% des prix à la production est conforme à celle attendue en moyenne par huit économistes interrogés par Reuters, dont les estimations allaient de 0,4% à 1%. La hausse avait été de 0,9% en mars et de 0,8% en février.
Le Danemark est retombé en récession au premier trimestre, sous le coup d’une réticence des ménages à consommer et d’une chute à la fois des investissements et des dépenses publiques. Le produit intérieur brut (PIB) danois s’est replié de 0,5% sur les trois premiers mois de l’année par rapport au quatrième trimestre 2010, selon les données de Statistics Denmark. Par rapport au premier trimestre 2010, le PIB augmente de 1,1% alors que les économistes avaient anticipé une progression de 2,9%.
Dans son estimation flash en matière d’inflation, Eurostat a fait état d’une hausse sur un an des prix à la consommation de 2,7% en mai, contre 2,8% en avril. L’agence de statistique de l’Union européenne a également annoncé que le taux de chômage dans la zone euro était resté inchangé, pour le troisième mois consécutif, à 9,9% en avril, ce qui représente 15,53 millions de personnes sans emploi.
Le produit intérieur brut (PIB) de la Suisse s’est accrû de 2,4% en termes réels au premier trimestre 2011 sur un an, annonce mardi le secrétariat d’Etat à l'économie (Seco). En rythme trimestriel, le PIB a progresse de 0,3% grâce à la balance commerciale, les investissements dans la construction ainsi que, dans une moindre mesure, la consommation privée.
Selon Asian Investor, Alan Landau, l’ancien président de Marco Polo Pure Asset Management, lance une nouvelle entreprise, Novel Asset Management, qui développera une expertise dans le négoce de diamants rares, en partenariat avec un spécialiste du diamant, Novel Collection, établie dans tous les grands centres diamantaires de la planète (New York, Anvers, Hong Kong, Tel Aviv).La nouvelle structure, Novel Asset Management, espère lever quelque 20 millions de dollars dans son premier fonds, Novel Diamond Fund, qui bénéficie d’ores et déjà d’engagements pour un montant de 10 millions de dollars. L’objectif est de lancer un fonds tous les six mois, soit trois à quatre fonds dans les deux ans. L’objectif de collecte est de 20 millions pour les deux premiers, et de 50 millions de dollars pour les deux suivants. Les nouveaux véhicules s’adressent en priorité aux family offices et aux investisseurs haut de gamme.
Clariden Leu a annoncé le 30 mai une simplification de son organisation qui passe par des regroupements d’activités afin de répondre à l'évolution des défis réglementaires et politiques dans le domaine du private banking. La nouvelle structure organisationnelle a également pour objectif d’augmenter l’efficacité opérationnelle et d’améliorer la qualité, indique dans un communiqué la banque privée.Dans le détail, les domaines Suisse et Europe continentale ainsi que les affaires avec les gérants de fortune externes (EAM) sont regroupés, sous la direction d’Urs Emmenegger, dans la division «Switzerland & Europe». Urs Emmenegger, actuellement chez Lloyds TSB à Genève, rejoindra Clariden Leu le 1er août. La nouvelle division «International Markets» est placée sous la direction d’Erich Pfister et concentre en un seul point les marchés d’Amérique latine, d’Asie, du Moyen-Orient, d’Europe de l’Est ainsi que tous les sites internationaux.Les Senior Private Bankers sont regroupés sous une même direction, qui reste encore à déterminer.La division «Investment Products», qui est chargée du lancement et du négoce de produits d’investissement innovants, est placée sous la responsabilité du CFO Roman Kurmann jusqu'à la nomination d’un nouveau responsable de division.La nouvelle division «Market & Wealth Management» forme l’interface et le point de coordination entre les marchés et les produits d’investissement. Elle est le partenaire de la stratégie marketing pour le développement des marchés et propose des initiatives visant à augmenter les performances de vente. «Market & Wealth Management» est placée sous la direction de Daniela Lohner, première femme à siéger au directoire de Clariden Leu. Daniela Lohner occupe depuis vingt ans diverses fonctions dirigeantes au sein du Credit Suisse.Les divisions Legal & Compliance, Finance, Risk Management et Operations sont regroupées avec Human Resources dans un «corporate center» dont la direction est confiée au COO Roland Herrmann.Clariden Leu annonce également, toujours dans le cadre de cette réorganisation, les départs d’Adrian Leuenberger, Adrian Nösberger et Stephan Peterhans.
Selon L’Agefi suisse, certains estiment que 100 milliards de francs suisses sous gestion ne suffisent plus pour se faire une place à l’international, notamment pour une banque comme Sarasin, qui affiche un ratio coûts/revenus au-dessus de 70%. Une manière de nourrir l'éventualité d’une reprise par Julius Baer Group, aux structures somme toute semblables. Une telle opération donnerait naissance à une banque gérant plus de 270 milliards de francs suisses. Les obstacles sont cependant de taille : la rivalité entre les cultures zurichoise et bâloise et l’attribution des positions de direction de ce nouveau groupe.L’indépendance pour Sarasin passe plutôt par la voie d’une reprise par le management avec le concours d’investisseurs extérieurs. Rabobank, qui détient 68,6% des droits de vote et 46,1% du capital de Sarasin, a toutefois indiqué qu’un tel désinvestissement ne figurait pas à son calendrier. Même si la gestion privée ne fait pas partie de son coeur de métier.
Sur la base d’une méthode prenant en compte dix critères afin d'évaluer le positionnement concurrentiel des fonds et d'établir une «note de compétitivité à long terme», l’indicateur Private Equity Fitness cité par L’Agefi fait état de quelques changements par rapport au classement de l’année dernière. Ainsi, Axa Private Equity (PE), en première position l’an dernier, rétrograde à la huitième place tandis que PAI Partners fait son entrée en douzième position. En revanche, Qualium Investissement (Caisse des dépôts), classé en deuxième place lors du précédent bilan, sort cette fois du classement. Parmi les évolutions notables, Bain Capital bondit de la vingt et unième à la quatrième place tandis qu’Apax passe de la treizième à la dixième position, note le quotidien.
En Europe, les actifs sous gestion totalisaient 13.800 milliards d’euros à la fin 2010, contre 12.400 milliards d’euros fin 2009 et 10.900 milliards d’euros fin 2008, indique l’Association européenne de la gestion financière dans son quatrième rapport annuel. Une progression de 27% par rapport à fin 2008 liée à la reprise économique et à l’effet de marché mais aussi à la demande croissante des investisseurs pour des actifs de long terme.Le rapport de l’Efama tente d’évaluer pour la première fois le poids des sociétés de gestion dans le financement à court terme et long terme des gouvernements, des entreprises et des banques. Sur la base des statistiques communiqués par la Banque centrale européenne et des estimations de l’Efama, les sociétés de gestion européennes détenaient 25% des titres de dette émis dans la zone euro à la fin 2009 et 52% en valeur des titres émis par des entreprises de la zone euro. Des chiffres qui, selon le directeur général de l’association professionnelle, Peter De Proft, confirment «la contribution essentielle des sociétés de gestion européennes au développement global de l’économie européenne».Le ratio actifs sous gestion/PIB s’établissait fin 2010 à environ 103% en Europe, contre 97% fin 2009 et 81% un an plus tôt. L’Efama souligne qu’en France, ce ratio s’inscrivait à 148% fin 2009, bien au-dessus de la moyenne européenne, enregistrant ainsi l’un des rebonds les plus élevés dans le sillage de la crise financière.Le marché français est le premier en Europe par le nombre de sociétés de gestion, avec un total de 600 entreprises de cette nature à fin 2010. Six sociétés membres de l’Association française de la gestion financière (AFG) affichent des actifs sous gestion supérieurs à 100 milliards d’euros tandis que 277 d’entre elles disposent d’un encours de moins de 1 milliard d’euros.A fin 2009, le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne représentaient 65% du total des actifs sous gestion en Europe, soit quelque 8.059 milliards d’euros. Le Royaume-Uni est numéro un en termes de mandats discrétionnaires (2.675 milliards d’euros à fin 2009) alors que la France arrive en tête en termes de fonds d’investissement avec des actifs sous gestion de 1.568 milliards d’euros à fin 2009.La clientèle institutionnelle représente 68% du total européen, avec des parts de 77% au Royaume-Uni, contre 64% en France, 62% en Allemagne et 51% en Italie.Les deux principales classes d’actifs gérées en Europe restent les obligations et les actions, avec des parts de 44% et 32% respectivement à fin 2009.
La cinquième table ronde amLeague-Newsmanagers qui s’est tenue la semaine dernière a été l’occasion d’accueillir deux sociétés de gestion concourant dans différents mandats du championnat d’amLeague : Allianz GI France dont la gestion est essentiellement fondamentale - représentée par Mathieu Pivovard, Deputy Head of Balanced - et SwissLife AM dont la gestion repose sur des principes purement quantitatifs - représenté par Sébastien Morin, gérant de portefeuilles. Un cadre unit ces deux sociétés de gestion : le mandat «asset allocation» où elles concourent et figurent parmi les premiers inscrits. La justification de cette présence est, pour ces deux «asset managers», évidente. «La gestion diversifiée est une gestion complètement intégrée à notre process d’investissement, et ce depuis dix ans», explique Mathieu Pivovard. «Nous avons un service dédié de gestion diversifié qui a vocation à piloter des portefeuilles tels que celui proposé par amLeague. C’est un processus complètement naturel de proposer de visiter notre expertise à tous les institutionnels.» Au cours de la table ronde, chacun des gérants est entré dans le détail de sa gestion diversifiée. Mathieu Pivovard a indiqué que les actions représentaient globalement une position de 40 %, avec des pays émergents qui restent au cœur de la stratégie d’allocation «actions» et représentent, au total, 15 %. A l’inverse, le marché japonais ne représente que 5 % du total de l’actif, et le gérant est également très prudent sur l’Europe (10 % de l’ensemble), compte tenu des problématiques de dettes souveraines de la zone euro. En revanche, la pondération des marchés américains a été augmentée (10 % d’actions). «Dans le contexte actuel, ce marché nous semble le plus sûr qu’on puisse trouver», justifie Mathieu Pivovard. A cela s’ajoutent des diversifications assez importantes sur les «commodities» et l’or. Enfin, la partie taux écarte presque totalement la problématique de la dette gouvernementale, sur la zone euro. En revanche, la société de gestion dispose de 15 % de «high yield» qui aujourd’hui restent encore attractives, selon le gérant. Du côté de SwissLife AM, la partie «actions» est également surpondérée sur le marché américain. Sur la partie taux, la gestion a joué la thématique «taux nominal, taux réel et «break-even» d’inflation». «Pour l’instant», assure Sébastien Morin, «nous sommes plutôt positionnés sur la partie longue des taux réels et plutôt sur la partie américaine, nos signaux quantitatifs nous entraînant à surpondérer cette zone."La deuxième partie de la table ronde a été plus spécifiquement consacrée aux investisseurs institutionnels. Antoine Briant, CEO d’amLeague, a expliqué en détail l’un des projets qu’il entend conduire après avoir consulté les investisseurs qui forment le «club» d’amLeague. «Nous voulons permettre aux investisseurs institutionnels d’investir dans les mandats,» a-t-il expliqué, «en leur présentant la possibilité de se construire eux-mêmes un assemblage de gérants dans des proportions qui leur sont propres.» Ce qui impose quelques règles et notamment le droit pour amLeague d’utiliser les actes d’achats et ventes qui passent sur ses plates-formes pour les faire répliquer par une société de gestion qui hébergerait le produit. Autre impératif : la fixation du montant des frais auxquels les asset managers ont droit pour que l’on utilise leur gestion et que l’on puisse répliquer celle-ci dans des produits. A côté de ces fonds dédiés, amLeague cherche également, pour des fonds de taille importante - de 25 à 30 millions d’euros – à trouver des multigérants qui créeront eux-mêmes un produit ouvert. Ils pourront alors retenir la meilleure sélection des participants aux championnats amLeague et proposer des produits plus ou moins risqués.
Lord Myners, l’ancien chairman de Gartmore qui a toujours poussé les investisseurs institutionnels à s’engager auprès des conseils d’administration des entreprises, va rejoindre le plus important fonds activiste européen, Cevian Capital, en qualité de chairman pour le Royaume-Uni, rapporte le Financial Times.Lord Myners aidera Cevian à identifier des cibles d’investissement, à travailler avec les conseils d’administration des entreprises et à s’allier avec d’autres investisseurs.Les actifs sous gestion du fonds, basé en Suède et présent outre-Manche depuis 2009, s’élèvent à environ 3,5 milliards d’euros.
La gamme de mutual funds britanniques (UK mutual fund range) dépasse pour la première fois la barre des 10 milliards de livres. Alors qu’elle affichait fin décembre 2010 un encours de 9,3 milliards, elle totalise au 30 avril 10,4 milliards de livres d’encours, précise la société de gestion britannique dans un communiqué. Les souscriptions brutes s’affichent au premier trimestre en hausse de 150 % sur un an, à 1,47 milliard de livres, les souscriptions nettes se sont établies à 808 millions de livres sur la période, en hausse de 260 % sur un an. Les cinq fonds ayant enregistré les plus fortes souscriptions brutes au cours du premier trimestre sont le Global Absolute Return Strategies Fund (GARS), le UK Smaller Companies Fund, le Global Index Linked Bond Fund (GILB), le MyFolio Managed III Fund et le UK Equity Unconstrained Fund.A fin mars, Standard Life Investments gère 157,1 milliards de livres.
Le fonds immobilier Columbus UK Real Estate Fund, conseillé par Columbus Capital Management (groupe Schroders) et Chester Properties se sont associés en une joint-venture pour l’achat d’une zone d’activité commerciale composée notamment d’entrepôts, à Glasgow en Ecosse. Le montant de la transaction s'élève à 19,1 millions de livres.
La nouvelle allocation stratégique du Fonds a été adoptée lors la réunion de son Conseil de surveillance le 13 décembre 2010. Elle traduit les changements législatifs qui définissent désormais le passif du FRR à la suite de la réforme des retraites en assignant au FRR deux objectifs précis : permettre une sécurisation du paiement du passif du FRR, d’une part, rechercher un rendement supplémentaire à l’horizon 2024, d’autre part. Dans cette perspective, les modalités de gestion « sous contrainte de passif » (Liability driven investment) retenues reposent sur une large couverture du passif par des actifs destinés à cet effet (portefeuille de couverture) et sur la gestion dynamique d’un portefeuille de performance. La sécurité du paiement du passif est mesurée par le ratio de financement1. Au 31 mars 2011, ce ratio de financement s'élève à 143%. La valeur totale de l’actif net s'établit en effet à 37,4 Mds euros à cette même date et la valeur actuelle du passif à 26,1 Mds euros. Au 31 mars 2011, la poche de couverture représente 59,3% du total des actifs et la poche de performance 40,7%. Le rendement des actifs de performance, dont l’objectif à long terme est une performance annualisée de 6%, a atteint 2,62% entre le 13 décembre 2010 (date de référence de la nouvelle allocation stratégique) et le 31 mars 2011. A cette même date, la performance annualisée du portefeuille du FRR nette de tout frais s'élevait à 3%.