Fini les millésimes dans le private equity. Après Andreesen Horowitz, la société de capital-investissement Sequoia va opter pour un fonds unique sans horizon de placement, selon le journal Les Echos, qui cite Roelof Botha, un associé de la firme qui s’est exprimé sur un blog. L’entreprise américaine va désormais fonctionner avec une structure unique, le Sequoia Fund, qui collectera de manière permanente puis flèchera les investissements vers de plus petits fonds.
Les actifs sous gestion pour compte de tiers du groupe Allianz, qui détient Allianz GI en Europe et Pimco aux Etats-Unis, ont augmenté de 51 milliards d’euros à 1.881 milliards d’euros à la fin du troisième trimestre 2021, par rapport à la fin du deuxième trimestre 2021. Cette évolution est principalement due à une collecte nette de 25,7 milliards d’euros sur trois mois et à des effets de change favorables de 29,5 milliards d’euros. Les mouvements de marché ont eu un impact négatif de 4,7 milliards d’euros. La collecte pour compte de tiers se répartie entre 19 milliards collectés par Pimco et 7 milliards collectés par Allianz GI. Sans les actifs gérés pour le compte d’Allianz, Allianz GI gérait 433 milliards d’euros fin septembre et Pimco 1.447 milliards. Le total des actifs sous gestion (incluant les actifs gérés pour le groupe Allianz) a augmenté à 2.548 milliards d’euros à la fin du troisième trimestre 2021, en ligne avec la croissance des actifs gérés par des tiers. La croissance a été portée par toutes les régions et toutes les classes d’actifs, souligne le groupe. Le bénéfice d’exploitation a progressé de 30,2 % à 882 millions d’euros au troisième trimestre 2021 par rapport à la période précédente. La croissance du chiffre d’affaires est principalement due à l’augmentation des encours moyens pour compte de tiers et par l’intégration d’Allianz Real Estate chez Pimco. Le coefficient d’exploitation (ratio coûts/revenus) s’est amélioré de 4,2 points de pourcentage pour atteindre 57,7% au troisième trimestre 2021 par rapport au troisième trimestre 2020.
La société américaine Sparkchange a fait coter le premier fonds indiciel permettant d’investir dans des quotas carbones, relaye Les Echos. Disponible à la Bourse de Londres, le SparkChange Physical Carbone EUA ETC (CO²) achète directement des droits à polluer sur le marché du carbone.
La Banque Européenne d’Investissement (BEI) et la société de gestion allemande Allianz Global Investors (Allianz GI) ont lancé un fonds de fonds de 500 millions d’euros. Ce fonds vise à devenir une initiative phare de l’investissement à impact européenne, en mobilisant des capitaux privés afin de soutenir des projets d’actions climatiques dans des pays émergents. Dénommé Emerging Market Climate Action Fund (EMCAF), ce véhicule investira dans des fonds d’investissement spécialisés dans des pays en Afrique, en Asie, en Amérique Latine et en Moyen-Orient. La BEI sera la conseillère d’investissement, chargée de l’analyse du marché, de l’identification et de l’évaluation des investissements, y compris de leurs aspects environnementaux et sociaux. En tant que gérant de fonds alternatif (AIFM), AllianzGI sera responsable pour la gestion de fonds ainsi que les décisions d’investissement. La BEI investira 50 millions d’euros tandis que le groupe Allianz apportera 200 millions d’euros. Le fonds pension suédois Folksam va investir 150 millions d’euros. D’autres investisseurs se sont également engagé à investir dans ce véhicule, comme la banque de développement allemande KfW (25 millions d’euros), le Nordic Development Fund (15 millions d’euros) et le gouvernement de Luxembourg (15 millions d’euros). L’EMCAF vise à financer des projets des infrastructures pour la transition énergétique tels que des parcs éoliens terrestres, des centrales solaires photovoltaïques et des petites et moyennes centrales hydroélectriques. Ce fonds va également investir dans des projets de l’efficacité énergétique dans les secteurs du logement et de l’industrie ainsi que des solutions pour l’efficacité des ressources ou des avantages pour l’environnement. Afin d’aider des pays émergents à devenir plus résistants aux événements extrêmes liés au changement climatique comme des inondations ou des canicules, ce fonds va aussi investir dans des projets dans des villes et leurs systèmes de transport. Ce véhicule sera aligné avec le nouveau règlement de la taxonomie européenne ainsi apportera l’étiquette de l’aide publique au développement (APD) de l’OCDE «l’Organisation de coopération et de développement économiques».
Element Capital a subi une perte d’environ 1 milliard de dollars le mois dernier, ce qui fait du hedge fund géré par Jeffrey Talpins l’une des victimes les plus connues du tumulte d’octobre sur les marchés obligataires, rapporte le Financial Times. Element, l’un des plus gros hedge funds macro avec 15 milliards de dollars d’actifs, a perdu 6,7 % en octobre, selon des sources proches du dossier. Cela porte la perte sur cette année à 9,9 %.
Millennium Management, l’un des principaux hedge funds au monde, est en train de restituer environ 15 milliards de dollars à ses investisseurs tout en levant des milliards de dollars dans un format de style private equity, rapporte le Financial Times. L’objectif est d’essayer de bâtir une base d’actifs plus stable et long terme. La société établie à New York, qui gère plus de 57 milliards de dollars et est dirigée par Israel Englander, cherche à détenir 40 milliards de dollars d’actifs de long terme avec ce transfert. Dans le cadre de ce projet, la société rend l’argent d’une classe de part qui autorise les clients à sortir totalement sur un an, selon une source proche du dossier. Toutefois, ils auront la possibilité d’investir dans une part plus long terme qui ne leur permettra de sortir intégralement qu’au bout de cinq ans. En outre, Millennium lève des fonds qui seront mis en gage en faveur de la société et qu’elle pourra utiliser dans un délai de trois ans, selon une structure similaire à celle utilisée par l’industrie du capital-investissement. Une fois mobilisé, cet argent, qui devrait représenter environ 10 milliards de dollars, sera placé dans la classe de parts à long terme de la société.
La société de gestion américaine Nuveen a annoncé la fusion de deux fonds actions domiciliés en Irlande etinvestis sur la thématique des infrastructures et actifs réels. Les fondsNuveen Real Asset Income (25,4 millions d’euros d’encours fin septembre 2021)et Nuveen Global Infrastructure (69,8millions d’euros d’encours fin septembre 2021)vont être fusionnés le 10 décembre prochain, le second absorbant le premier. Pour expliquer cette opération, Nuveen évoque les similarités des politiques d’investissement et les doublons des analystes et gérants pour des fonds ayant un grand nombre de positions en commun en portefeuille.
BNP Paribas Asset Management (BNPP AM) a annoncé cinq nominations ce 9 novembre au sein de son Sustainability Centre. La firme a recruté Rachel Crossley comme responsable du stewardship (suivi de la politique de vote en assemblée générale notamment) pour l’Europe. Basée à Londres, elle est rattachée à Michael Herskovich, le directeur mondial du stewardship. Elle était depuis une dizaine d’années consultante indépendante dans le développement durable et le stewardship. Elle avait récemment travaillé avec l’Access to Nutrition Initiative et le Climate Group. Les quatre autres nominations sont des analystes ESG, et chacun a reçu une spécialité à couvrir. Parmi eux, un seul recrutement, celui de Malika Takhtayeva, qui sera chargée de la gestion obligataire durable pour la région EMEA (Europe, Middle East, Africa). Elle arrive de Moody’s Investors Service, où elle était analyste crédit ESG/finance durable depuis six ans. Les trois autres travaillent déjà chez BNP PAM : Thibaud Clisson, qui couvrira les sujets climat, Robert-Alexandre Poujade, pour la biodiversité, et Delphine Riou, pour la croissance inclusive. Ils sont tous les quatre rattachés à Alex Bernhardt, le responsable global de la recherche ESG de BNPP AM.
Au pays de la City, l’argent n’achète pas tout, on dirait. Ainsi, le nouveau nom que veut adopter un collège d’Oxford, Thao College, pour remercier une donatrice de lui apporter rien moins que 155 millions de livres (plus de 180 millions d’euros), n’est pas du goût de tout le monde. Des universitaires du bientôt ex-Linacre College ont publiquement regretté ce changement de nom juste motivé par le besoin d’argent. Il est vrai aussi que la bienfaitrice, première fortune du Vietnam, investit dans l’industrie pétrolière et le transport aérien à bas prix. En plus de la tradition, c’est l’avenir qui est écorné…
Cela ne saute pas aux yeux sur la photo mais l’avenir est en marche. A côté de cette vieille station essence est garée une Citroën électrique appartenant à la municipalité de Halki, une île grecque. Celle-ci a accueilli le 5 novembre le lancement d’une initiative nationale, baptisée « GR eco-islands », qui vise à verdir l’ensemble des îles du pays et comprend le lancement d’un Fonds de décarbonation de 100 millions d’euros. Six véhicules électriques ont ainsi été offerts à Halki par le constructeur français et par ALD Automotive. Une initiative pratique, loin des grandes déclarations de la COP 26.
Actifs privés. Ces véhicules créés par l’Union européenne en 2015 pour combiner les qualités des fonds fermés avec les caractéristiques des fonds Ucits permettent aux investisseurs institutionnels et de détail d’avoir accès dans un cadre régulé et harmonisé à des actifs illiquides. La structure se différencie des fonds alternatifs par des règles plus strictes de protection des investisseurs et elle peut reprendre divers cadres juridiques comme les Sicav, le format Eltif s’intéressant au contenu du fonds : des actifs privés, en dette ou en capital.Proposés par une trentaine d’acteurs, les Eltif créés depuis l’origine sont au nombre de 51 selon le recensement que Scope vient de publier. Selon les chiffres de l’Autorité européenne des marchés financiers (Esma), l’ensemble représentait 2,4 milliards d’euros d’actifs sous gestion en avril 2021. Après un démarrage poussif, le marché des Eltif s’est animé depuis deux ans, le nombre de gérants a doublé depuis début 2020, avec, parmi les plus actifs, Partners Group, BlackRock, Muzinich, Amundi, Tikehau et Commerz Real. Suite à une consultation de la Bruxelles, le régime Eltif devrait être bientôt assoupli, avec sans doute plus de flexibilité pour les investissements en actifs liquides, limités à 30% à ce jour.
Les premiers ETF bitcoins ont été autorisés aux Etats-Unis. Un boulevard pour la finance crypto et les investisseurs spéculatifs. Mais les critiques fusent.
Le Fonds monétaire international (FMI) a relevé mardi sa prévision de croissance française pour 2021 à «environ 6,75%», saluant un «fort rebond de la consommation et de l’investissement» au cours des deuxième et troisième trimestres. L’institution basée à Washington anticipait jusque là une progression du PIB de 6,3% sur l’ensemble de l’année, tandis que le gouvernement français table pour le moment sur 6,25%. Pour 2022 en revanche, le FMI mise sur une progression du PIB un peu moins dynamique qu’anticipé, à 3,7% contre 3,9%. Sur l’investissement, le FMI signale qu’il se relève plus vite que la consommation et dépasse le niveau d’avant-crise, tandis que le taux de chômage est resté relativement stable. L’organisation table ainsi sur un taux de chômage de 7,8% en fin d’année.
Les cours du pétrole ont de nouveau grimpé mardi en clôture à New York pour atteindre un pic en deux semaines, malgré des spéculations sur une éventuelle mise sur le marché de réserves stratégiques de brut aux Etats-Unis pour compenser la faiblesse de l’offre. L’Agence américaine de l'énergie (EIA) a par ailleurs légèrement relevé ses prévisions de prix pour le pétrole brut léger américain (WTI) en 2021, dans un contexte d’amélioration de la demande. L’EIA table sur un cours moyen de 69,02 dollars pour le brut léger WTI cette année, soit une hausse de 0,8% par rapport à son estimation d’octobre, et de 68,28 dollars l’an prochain, selon son rapport mensuel. En clôture, le contrat sur le baril de brut WTI a gagné 2,22 dollars, soit 2,7%, à 84,15 dollars, sur le New York Mercantile Exchange.
La France va relancer la construction de réacteurs nucléaires, a déclaré mardi le chef de l’Etat, Emmanuel Macron, lors d’une allocution télévisée depuis l’Elysée. La France, qui tire la majorité de son électricité du nucléaire, ne construit actuellement qu’un seul réacteur nucléaire de nouvelle génération, l’EPR de Flamanville (EDF), dont le chantier entrepris en 2007 n’est toujours pas achevé (lire par ailleurs). La France envisage de construire six EPR supplémentaires et EDF avait remis au printemps un dossier au gouvernement sur la faisabilité et les conditions d’un tel programme. Le président Macron a aussi annoncé récemment des investissements dans un projet de futur petit réacteur (SMR). En outre, il a annoncé le report du chantier de la réforme des retraites, les conditions n'étant «pas réunies pour le relancer aujourd’hui», tout en estimant qu’il faudra «prendre des décisions claires» dès 2022. Enfin, il a annoncé que les personnes âgées de plus de 65 ans devraient, à compter du 15 décembre, avoir effectué un rappel du vaccin contre le Covid-19 pour valider le pass sanitaire. Cette mesure sera étendue en décembre aux plus de 50 ans.
A l’occasion d’une conférence FundGlobam qui avait lieu à Paris ce 9 novembre, le groupe Allfunds a confirmé le lancement prochain en France d’un service de distribution de fonds via la blockchain, concurrençant directement l’initiative Iznes. C’est ce qu’a rappelé Bruno Piffeteau, directeur d’Allfunds pour la France, qui avait déjà fait cette annonce lors d’une interview en marge de la conférence AM Tech Day organisée par L’Agefi le 5 octobre dernier. «J’ai toujours été très intéressé par les initiatives d’Iznes, a-t-il ainsi déclaré. J’avais même incité mon précédent employeur (BNP Paribas, ndlr) à investir dans Iznes. (...) Cette technologie extrêmement prometteuse peut apporter beaucoup de transparence et d’efficacité dans la distribution des fonds. Iznes était le premier à la proposer en France et Allfunds le proposera aussi en France dès l’année prochaine», a-t-il déclaré. Le groupe Allfunds, coté récemment à la Bourse d’Amsterdam, a été crée il y a 20 ans en Espagne, est présent dans 16 pays et vient d’ouvrir un bureau en France où il compte 12 salariés pour le moment. Il offre notamment des services d’exécution et de conservation de fonds, de gestion des conventions de distribution ou de collecte des rétro-cessions. Le groupe a commencé à investir sur la blockchain en Espagne en 2017. «Cette activité a fait l’objet d’une évaluation externe qui a conclu qu’elle était très bien pour la distribution des fonds mais pas seulement. Elle peut être utilisée pour d’autres secteurs», explique Bruno Piffeteau. Cette idée a conduit Allfunds à créer une société baptisée «Allfunds Blockchain» sous forme de SSII (société de services en ingénierie informatique), pour commercialiser sa technologie indépendamment d’Allfunds Bank et en visant d’autres secteurs. Allfunds a par ailleurs été sélectionné par les régulateurs espagnols pour opérer un certain nombre de «cas d’usage», dont celui des transferts de fonds via la blockchain.
Equita Capital SGR, la société de gestion alternative du groupe Equita, et Cordusio SIM, boutique du groupe UniCredit dédiée à la gestion de fortune, ont levé 50 millions d’euros pour leur Eltif Equita Smart Capital au cours d’un premier closing. Ce fonds, investi dans des entreprises italiennes non cotées, a comme objectif final de lever 140 millions d’euros. Le fonds a suscité l’intérêt des investisseurs «grâce à sa spécialisation sur l’Italie et le private equity, et aussi en raison des avantages fiscaux prévus par la réglementation sur les PIR alternatifs», explique un communiqué. La clientèle ciblée est celle des particuliers et des professionnels. Equita Smart Capital est distribué par Cordusio SIM et Allfunds Bank. Il a une durée de huit ans et une période d’investissement de quatre ans.
HSBC Holdings PLC envisage de reconquérir le marché de la banque privée en Inde, après sa sortie en 2015, selon Reuters. A travers sa nouvelle stratégie, HSBC va déployer 3,5 milliards de dollars dans son business de gestion de fortune et la banque de détail en Asie, avec comme objectif de devenir le leader de la gestion de fortune dans la région d’ici 2025. L’année dernier, les divisions de la gestion de fortune et la banque privée ont contribué à hauteur de 22 milliards de dollars, soit 44%, de ses revenus globaux. La banque anglaise cherche par ailleurs à renforcer sa présence à Singapour et en Asie de Sud-Est. Elle a racheté en août dernier les actifs singapouriens de l’assureur français Axa pour 575 millions de dollars. En Chine, HSBC souhaite obtenir le contrôle total de sa société de gestion ainsi que racheter la part de son partenaire assurance-vie dans le pays. La firme a notamment déjà dépassé son objectif de recrutement dans ce dernier pays pour son business de gestion de fortune. Au sein de la banque privée onshore, HSBC va passer de 20 salariés aujourd’hui à 64 à la fin d’année.
Bita, fournisseur allemand d’infrastructures technologiques pour la gestion indicielle, a reçu un investissement de six millions d’euros de la société britanniqueETFs Capital lors d’un tour de table en Série A. Ce financement devrait permettre à Bita d’accélérer le déploiement de sa technologie et l’ajout de nouvelles fonctionnalités à sa plateforme d’indexation en Europe et en Amérique du Nord. «On nous demande constamment qui peut venir concurrencer la domination des gros fournisseurs d’indices. Notre investissement montre que nous croyons en Bita et son approche technologique. L’expertise du monde indiciel seul ne suffit pas. La fourniture d’une solution technologique d’indexation complète est nécessaire pour provoquer une disruption d’échelle. A ce jour, une telle solution n’est pas encore disponible», a commenté Martyn James, managing director de ETFs Capital.
UBS Global Wealth Management vient de conclure un partenariat exclusif pour distribuer le fonds santé de T Rowe Price aux clients fortunés à Singapour et Hong Kong. DénomméT Rowe Price Health Sciences Equity Strategy, ce fonds de 19,3 milliards de dollars d’encours investit notamment dans des secteurs de la biotechnologie, des sciences de la vie et de la pharmaceutique. Ce véhicule est géré par Ziad Bakri, vice-président chez T. Rowe Price.
La sociétéde gestion singapourienne UOB Asset Management vient d’annoncer le lancement de son premier fonds wholesale en Malaisie, axé sur les « objectifs de développement durable» des Nations unies. Dénommé United Sustainable Series — Global Credits Fund, ce véhicule investira dans les obligations des entreprises qui s’engagent à avancer le progrès sur des ODD. Le fonds investira un minimum de 90% de la valeur nette des actifs dans le véhicule RobecoSAM SDG Credit Income Fund. UOB AM a choisi ce fonds de Robeco pour son exposition diversifiée aux marchés de crédit mondiaux, afin de maximiser les revenus à travers le cycle de crédit. Ce fonds est géré par Reinout Schapers et Victor Verberk de Robeco Institutional Asset Management BV. UOB AM comptait de 37,7 milliards de dollars singapouriens (24,17 milliards d’euros) d’encours sous gestion.
Le Fonds monétaire international (FMI) a relevé mardi sa prévision de croissance française pour 2021 à «environ 6,75%», saluant un «fort rebond de la consommation et de l’investissement» au cours des deuxième et troisième trimestres. L’institution basée à Washington anticipait jusque là une progression du PIB de 6,3% sur l’ensemble de l’année, tandis que le gouvernement français table pour le moment sur 6,25%.
Dans les limbes, le projet de paiement paneuropéen ? Sept pays membres de l’Union européenne, qui sont partie prenante du projet European Payments Initiative, qui combinera des solutions de paiement instantané par carte et numérique, depuis son lancement en juillet 2020, veulent rassurer sur le déroulé de ce projet.
Le groupe Eurazeo a annoncé mardi 9 novembre qu’il comptabilisait 27 milliards d’euros d’actifs sous gestion à fin septembre 2021, correspondant à une hausse de 44% sur 12 mois et de 24 % depuis fin 2020. Le groupe met en avant une forte croissance des levées de fonds qui devraient dépasser 4 milliards d’euros en 2021. Elles se sont élevée sur les neuf premiers mois de l’année à 3 milliards, soit près de deux fois le montant levé sur la même période de 2020. Eurazeo gère des capitaux pour le compte d’investisseurs partenaires (Limited Partners, LP) pour 19,2 milliards d’euros, en hausse de 44 % sur 12 mois glissants, ainsi que les capitaux permanents du groupe (Actif Net Réévalué ou ANR) pour 7,8 milliards en hausse de 44 % sur un an (+46 % par action, dividende inclus), et de +16 % par rapport à fin décembre 2020. Les actifs non cotés, qui représentent 100 % des actifs au bilan du groupe, ne font pas l’objet d’une revalorisation trimestrielle. La société de capital investissement affiche une trésorerie nette à fin octobre 2021 de 697 millions d’euros. Le chiffre d’affaires économique du portefeuille progresse de 23 % sur 9 mois par rapport à la même période de 2020 (+21 % par rapport aux neuf mois de 2019), hors segment voyages et loisirs «qui montre des signes encourageants de reprise», selon un communiqué.
Fidelity Investments a annoncé que les actifs de ses clients avaient bondi à 11.100 milliards de dollars au troisième trimestre, grâce à la hausse continue de nouveaux comptes d’investisseurs individuels, rapporte le Wall Street Journal. Les actifs sous administration ont augmenté de 26 % par rapport à la période correspondante de l’an dernier. Les encours sous gestion ont progressé de 22 % à 4.200 milliards de dollars. Les comptes de particuliers ont augmenté de 23 % au troisième trimestre à 30,9 millions. Sur les 1,3 million de comptes ouverts sur la période, 44 % étaient des clients âgés entre 18 et 35 ans.