Le gouvernement français a présenté jeudi plusieurs mesures destinées à tenter d’endiguer la récente recrudescence de l'épidémie de Covid-19, comme attendu. Il a notamment annoncé un élargissement à l’ensemble des adultes de la campagne de rappel vaccinal avancé à 5 mois dès ce samedi, a annoncé le ministre de la Santé, Olivier Véran. Autre volet, un durcissement du pass sanitaire, avec une validité des tests PCR réduite à 24 heures, contre 72 heures précédemment. A ce sujet, la Commission européenne a recommandé jeudi aux 27 pays de l’UE d’administrer une dose de rappel anti-Covid au plus tard neuf mois après une première vaccination complète, afin de renforcer la validité du pass sanitaire européen. Le port du masque va être de nouveau rendu obligatoire dans tous les lieux publics fermés et pourra être imposé en extérieur pour certains événements sur arrêté préfectoral.
Les pêcheurs français procéderont vendredi à des opérations de blocage dans les ports de Saint-Malo, Ouistreham et Calais et au niveau du Tunnel sous la Manche, a déclaré vendredi une porte-parole du Comité national des pêches. Les pêcheurs français comptent ainsi faire respecter les accords conclus avec Londres le 24 décembre 2020. A Calais, le port sera paralysé de 12 heures à 13h30 tandis que le tunnel sous la Manche sera bloqué aux entrées et aux sorties au moyen de camionnettes, a précisé Olivier Leprêtre, président du comité régional des pêches pour les Hauts-de-France. A Saint-Malo, le port sera quant à lui bloqué de 8 heures à 9 heures, a dit son homologue breton, Olivier Le Nézet.
Hausse des symptômes dépressifs, difficultés à s’insérer dans l’emploi, confiance en l’avenir en berne : bien que moins touchés par les formes graves du Covid, les jeunes adultes de moins de 30 ans ont subi de lourds «contrecoups» de l'épidémie, souligne l’Insee dans une analyse. Leur santé mentale s’est dégradée, confirme l’Insee, sous les impacts économiques et sociaux. Le taux d’emploi de cette catégorie d’âge a diminué de 1,7 point. Néanmoins, en mars 2021 les embauches de plus de trois mois des jeunes de moins de 26 ans en CDI ou CDD sont presque revenues au niveau de mars 2019.
Bridgewater Associates a levé l’équivalent de 1,25 milliard de dollars pour son troisième fonds d’investissement en Chine, rapporte Financial News, citant une source proche du dossier. Cela propulse la société de hedge fund fondée par Ray Dalio parmi les plus gros gestionnaires étrangers de fonds privés dans le pays. Le fonds revêt la forme d’un trust supervisé par China Resources Trust.
VanEck a lancé en Europe le fonds indiciel coté VanEck Vectors Smart Home Active Ucits ETF, un ETF géré activement sur le thème des maisons intelligentes. Selon la maison américaine, il s’agit du premier ETF de ce genre en Europe.VanEck l’a coté àla Bourse de Milan. «Qu’il s’agisse de travail à domicile, de formation virtuelle, de divertissement, de services de livraison, d’achats en ligne ou même de télémédecine, tous les domaines de la vie sont de plus en plus introduits dans nos foyers depuis le monde extérieur. À l’avenir, l’intelligence artificielle pourrait même permettre aux appareils individuels de prédire les besoins et de réagir correctement en fonction de la situation spécifique de l’utilisateur», explique VanEck dans un communiqué diffusé en Italie. L’ETF comprend une sélection de 40 à 60 sociétés mondiales qui réalisent un chiffre d’affaires élevé dans le domaine de la maison connectée. Pour constituer le portefeuille de l’ETF, VanEck travaille avec Dasym, une boutique d’investissement néerlandaise. Le fonds affiche un taux de frais sur encours de 0,85 %.
Lazard Frères Gestion a annoncé ce 25 novembre le recrutement de Cyril Poncet comme gestionnaire privé au sein de son bureau de Paris. Il rejoint l’équipe de François de Saint-Pierre, associé-gérant et responsable de la gestion privée. Cyril Poncet a débuté sa carrière chez BNP Paribas à Nîmes en 1999, en tant que conseiller patrimonial. Il a ensuite rejoint Sicavonline à Paris, en tant que gestionnaire privé, spécialiste de la multigestion en OPCVM en 2001 puisBarclays en 2004 en tant que gestionnaire privé dans l’équipe de gestion conseillée. A partir de 2012, il a occupé des fonctions similaires chez UBS Wealth Management avant de rejoindre UBS La Maison de Gestion en 2018 pour y assurer le rôle de gérant discrétionnaire.
Lyxor a annoncé ce 25 novembre avoir été sélectionné par le distributeur en ligne Epargnissimo pour gérer une offre en gestion pilotée 100% ETF ESG. Cette solution clé en main est disponible au sein du PER individuel «Objectif Retraite» lancé par Epargnissimo avec l’assureur APICIL Epargne fin 2020. Cette offre est composée exclusivement d’ETF Lyxor intégrant des critères ESG avec une allocation définie par les gérants de Lyxor selon trois profils de gestion, en fonction du profil de risque des investisseurs. Le versement initial minimum est de 500 euros et les versements programmés mensuels commencent à 50 euros, sans frais de versement. Les frais de gestion du contrat sur les supports en unités de compte sont de 0,60% maximum par an. Les frais de gestion de la gestion pilotée seront de 0,60% par an également, ce qui porte le prélèvement annuel à 1,20% sur les supports en unité de compte. Pour les épargnants titulaires souhaitant gérer eux-mêmes leurs allocations, l’ensemble des ETF sélectionnés pour cette gestion pilotée seront également disponibles en gestion libre.
La collecte historique des fonds actions a connu un coup d’arrêt, selon les données du «Flow Show», le rapport hebdomadaire sur les flux dans les fonds de BofA Global Research. Les investisseurs internationaux y ont retiré 2,7 milliards de dollars (2,4 milliards d’euros) entre le 18 et le 23 novembre, tandis que les fonds monétaires ont reçu 31 milliards de dollarsnets, et les fonds obligataires 5,5 milliards. Le relevé des flux de l’étude hebdomadaire porte exceptionnellement sur quatre jours d’activité, puisqu’elle a été réalisée hier en raison de la fermeture des banques pour la fête de Thanksgiving ce jeudi aux Etats-Unis. La décollecte sur les fonds actions touche la plupart des régions du monde. Les fonds actions US ont rendu 4,8 milliards de dollars, les fonds actions européennes 1,8 milliard, et les fonds actions émergentes 2,8 milliards. Seuls les fonds actions japonaises surnagent, avec +0,1 milliard de dollars de flux. Sur le marché américain, on observe de fortes disparités avec une collecte positive pour les fonds de petites capitalisations (+1,9 milliard de dollars), value (+1,5 milliard), et tech (+1,4 milliard), et une collecte négative importante pour les fonds de grandes capitalisations (-7,5 milliards) et croissance (-5 milliards). Au total, les fonds actions ont tout de même collecté 893 milliards de dollars depuis le début de l’année, bien au-dessus de la collecte cumulée de 785 milliards des 19 années précédentes, précisent les auteurs du rapport. Sur l’obligataire, la quasi-totalité de la collecte se concentre sur les fonds de titres d’entreprises investment grade (+3,1 milliards) et de fonds d’obligations souveraines (2,9 milliards, dont 1,5 milliard pour les titres indexés à l’inflation). A l’inverse, les fonds de titres à haut rendement et les fonds d’obligations émergentes ont décollecté, de respectivement 1,0 et 1,1 milliard de dollars.
Le gouvernement français a présenté jeudi plusieurs mesures destinées à tenter d’endiguer la récente recrudescence de l'épidémie de Covid-19, comme attendu.
Les pêcheurs français procéderont vendredi à des opérations de blocage dans les ports de Saint-Malo, Ouistreham et Calais et au niveau du Tunnel sous la Manche, a déclaré vendredi une porte-parole du Comité national des pêches.
Les députés du Parlement européen ont voté mardi en session plénière (608 voies pour, 29 contre et 51 abstentions) un accord définitif de correction rapide (quick fix) visant à étendre jusqu’au 31 décembre 2022 le délai par lequel les sociétés de gestion doivent présenter un document d’informations clés (DIC) aux investisseurs de détail avant de leur proposer un produit financier. La Commission européenne avait initialement préconisé une extension jusqu'à fin juin 2022.
La société de capital-investissement cotée Nextstage a publié ce 25 novembre un actif net réévalué (ANR) en hausse de +4,1% sur les neuf premiers mois de l’année à 228,7 millions d’euros, soit 109,2 euros par action ordinaire. Il est toutefois en léger recul sur le dernier trimestre, à -0,6%. L’actif net réévalué est composé de 202,8 millions d’euros de valorisation des 18 participations (89% de l’ANR) et de 25,9 millions d’euros de trésorerie nette. Avec ses 17 millions d’euros de ligne de financement, la trésorerie disponible s'élevait à 43 millions d’euros au 30 septembre 2021. La ligne de financement a été tirée courant octobre.
Le gestionnaire d’actifs américain BlackRock a participé à une levée de fonds d’un total de 700 millions d’euros réalisée par la société Ionity, spécialisée dans la construction de bornes de recharge pour voitures électriques. Des sources proches de l'éopration avaient indiqué récemment à l’agence Reuters que le montant mis sur la table par BlackRock serait proche de 500 millions d’euros, le solde provenant notamment des actionnaires historiques. Ionity a été fondé en 2017, soutenu essentiellement par des constructeurs automobiles allemands, en vue d’accélérer la mise en place de recharges électriques tout le long des autoroutes européennes.
BNP Paribas Asset Management lance BNP Paribas Social Bond Fund, un fonds obligataire visant à financer des projets à impacts sociaux positifs, classé article 9 selon SFDR (règlement européensur la publication d’informations en matière de durabilité dans le secteur des services financiers). Au moins 75 % du portefeuille est investi en obligations sociales et durables labellisées, d’entreprises favorisant l’accès aux services essentiels (eau, santé), à un logement abordable, à l’emploi, à la sécurité alimentaire, au progrès socioéconomique, et aux infrastructures de base. De plus, jusqu’à 25 % du fonds peut être placé dans des obligations émises par les entreprises socialement responsables, sélectionnés selon le modèle de notation développé par BNPP AM, un «score inclusif» classant les émetteurs sur leurs pratiques sociales visant à réduire les inégalités. Enfin, un maximum de 10 % du portefeuille est investi dans des instruments de microcrédit qui contribuent à donner accès aux services financiers aux petites entreprises et aux particuliers dans les marchés émergents. «La montée en puissance du poids de l’obligataire dans la gestion thématique, historiquement davantage tournée vers les actions, et l’émergence des considérations sociales chez les investisseurs sont deux évolutions majeures de notre industrie. Le lancement de ce fonds Social Bond y répond et permet une orientation directe du capital vers les activités créant des impacts sociaux positifs, telles que des programmes d’allocations chômage ou le financement de logements sociaux. En complément, notre méthodologie exigeante apporte une réelle valeur-ajoutée, en évaluant non seulement la qualité de l’émetteur mais aussi celle des projets financés», commente Arnaud-Guilhem Lamy, responsable des stratégies obligataires euro aggregate au sein de BNP Paribas Asset Management et gérant du BNP Paribas Funds Social Bond.
Alors qu’elle souffle ses trente bougies cette année, Tocqueville Finance aborde une phase nouvelle de son existence. La boutique est devenue le pôle de gestion actions européennes et thématiques de La Banque Postale Asset Management (LBPAM), son actionnaire à presque 100 %, à la faveur de la réorganisation de ce dernier il y a tout juste un an. «Tout ce qui était actions européennes géré par LBPAM a été transféré chez Tocqueville», détaille à NewsManagers Vincent Cornet, le directeur général de Tocqueville Finance.« Tocqueville est devenu le bras armé de LBPAM sur la gestion actions européennes », ajoute-t-il. La société de gestion a ainsi récupéré 7 milliards d’euros de son actionnaire depuis 2018, ce qui lui permet aujourd’hui d’afficher un encours de 12,5 milliards d’euros, son plus haut historique, confirme Michel Saugné, directeur de la gestion de Tocqueville Finance. LBPAM dans son ensemble gère près de 50 milliards d’euros. En 2021, Tocqueville a profité d’un effet performance de 20 % et d’une «forte» collecte des clients internes (La Banque Postale, la CNP, la BPE) et externes. Pour l’externe, les souscriptions nettes se sont élevées à 400 millions d’euros, confie Caroline Frelet-Desclaux, directrice du développement de Tocqueville Finance. Une offre rénovée L’ex-maison indépendante n’a pas uniquement changé de taille. Elle a aussi profondément remanié sa gamme. Ainsi, Tocqueville Finance s’organise désormais autour de quatre pôles d’un poids équivalent en termes d’encours. A ses gestions historiques sur les petites et moyennes capitalisations et la value, sont venus s’ajouter la gestion croissance et la gestion thématique, héritées en partie de LBPAM. Le tout est géré en intégrant une analyse extra-financière qui figure aussi dans l’ADN de l’actionnaire. De fait, tous les fonds de la gamme sont labellisés ISR ou bénéficient du label Relance. «Tout l’objet des améliorations et ajouts en termes de personnes ou d’amendement des processus d’investissement ont eu pour objectif d’intégrer pleinement la dimension extra-financière», souligne Michel Saugné. La refonte de la gamme s’est traduite par quelques fusions de fonds, qui ont permis de créer des produits d’une taille plus importante. Par exemple, le fonds Ulysse, qui avait fait la renommée de Tocqueville Finance, a été rapproché d’une stratégie de LBPAM sur les petites capitalisations pour donner naissance à Tocqueville Small Cap Euro ISR. Au passage, les noms de fonds historiques de Tocqueville Finance ont été abandonnés. «Nous avons tourné la page de la Grèce antique», confirme Michel Saugné. Une démarche qui permet d’avoir des noms jugés plus clairs et compréhensibles, notamment vis-à-vis de la clientèle internationale. Le fonds en question affiche un encours d’une centaine de millions d’euros. Plus généralement, tous les fonds désormais dans le giron de Tocqueville Finance devraient porter la marque Tocqueville. Mais certains gardent le nom LBPAM pour refléter l’expertise de la société dans le domaine ISR. Cette gamme a désormais quatre «blockbusters», des fonds de plus d’un milliard d’euros d’encours. Ce sont LPBAM ISR Actions Value Euro, Tocqueville Croissance Euro ISR, LPBAM ISR Actions Environnement et LBPAM ISR Actions Euro. Elle continuera à évoluer et à s’enrichir. «Nous avons vocation à être plus dynamique en termes de gestion de la gamme», affirme Michel Saugné. Tocqueville Finance va prochainement créer une version monde de son fonds européen sur le changement climatique, le Global Climate Change. Parallèlement, la société travaille sur un fonds biodiversité en partenariat avec CDC Biodiversité. Développement à l’international Ces transformations s’accompagnent de nouvelles ambitions commerciales. La société, historiquement tournée vers les CGPI, veut désormais s’adresser aussi aux investisseurs institutionnels. Elle bénéficie pour cela d’une nouvelle équipe commerciale institutionnelle de quatre personnes qui a récemment été renforcée avec trois recrutements, sachant que cette équipe sert l’ensemble de LBPAM. «Cette année, grâce à une équipe de vente institutionnelle renforcée, nous avons eu une très bonne couverture des appels d’offres français en actions européennes et attendons encore des réponses», illustre Caroline Frelet-Desclaux. Surtout, Tocqueville Finance est désormais le fer de lance de LBPAM à l’international. La société a de fortes ambitions de développement en Europe. Pour ce faire, elle a créé l’an dernier une Sicav de droit française qui a vocation à accueillir l’ensemble des stratégies de gestion de Tocqueville pour les commercialiser en Europe. «Pour le moment, cette Sicav contient Tocqueville Croissance Euro ISR, mais elle va s’enrichir avec les expertises small cap, environnement…», détaille Caroline Frelet-Desclaux. En outre, la société a recruté un commercial pour la zone Italie et Espagne qui sera basé à Paris. Il travaillera avec Charlotte Vermer qui couvre depuis trois ans la Belgique, le Luxembourg et la Suisse. L’objectif est clair: parvenir à 25 % d’encours sous gestion à l’international. Aujourd’hui, cette part est minime. Mais les équipes dirigeantes de Tocqueville sont confiantes. «On arrive avec une taille de fonds assez significative, un track long, une équipe senior», affirme Caroline Frelet-Desclaux. Cela s’inscrit dans le cadre des objectifs fixés par Emmanuelle Mourey, la directrice générale de LBPAM, de faire grandir les encours de LBPAM de 20 milliards d’euros d’ici à 2023. Caroline Frelet-Descaux a indiqué que compte tenu de la taille de Tocqueville, on pouvait espérer que cela tourne autour de 10 à 20 % de ces montants. «Nous avons souhaité rendre Tocqueville encore plus visible, plus cohérent et clair vis-à-vis de l’extérieur», résume Vincent Cornet. «Il y a une accélération souhaitée dans un groupe qui a une ambition nouvelle», conclut-il.
La 22e édition des Grands prix de la Gestion d’Actifs (GPGA), établie par L’Agefi en partenariat avec Six Financial Information, a consacré jeudi soir comme chaque année les meilleurs fonds. Six Financial Information étudie leur génération d’alpha et sa stabilité sur trois ans à fin juin 2021. Les gagnants par catégorie sont: Pour cette édition 2021, 2.831 fonds sont éligibles sur les 13 catégories primées, contre 2.544 l’an dernier, soit une évolution de 287 fonds supplémentaires. Seuls les fonds notés 4 ou 5étoiles EuroPerformance sont retenus sur une population totale de plus de 27.400fonds. En définitive, 2.643 fonds ont obtenu un alpha positif, soit une augmentation de 189 fonds. L’alpha positif a souffert un peu plus sur cette édition avec des conditions économiques instables, mais s’établit à 5,75 %, en baisse de 30 points de base (pb). La population éligible et les fonds ayant généré un alpha positif montrent un écart d’alpha moyen se creuser, avec 5,29% contre 5,75 % respectivement, soit 46 pb contre 26 l’an dernier. Les Actions internationales, Europe et les Diversifiés internationaux conservent cette année encore les contingents de fonds les plus importants en alpha positif. Un tiers des lauréats de l’an passé se maintient au palmarès et deux fonds persévèrent en tête de leur catégorie en Actions Asie hors Japon et Actions Amérique du Nord. Cela montre donc une concurrence importante et une dynamique de la gestion active qui se confirme. Cinq catégories voient leur palmarès totalement renouvelés (Actions Europe, Actions France, Diversifiés Europe, Diversifiés internationaux et Obligations internationales). Quant aux fonds récemment entrés dans le classement avec un historique de 3 ans révolus à fin juin, ils sont peu nombreux à se hisser dans le palmarès. Néanmoins, l’un d’entre eux truste directement la première place de sa catégorie Diversifiés Europe. Les alpha positifs, bien qu’en baisse de manière générale, sauf pour les Obligations Europe, les Actions Japon, les Diversifiés Europe et internationaux, restent à des niveaux élevés avec toujours les Actions Amérique du Nord qui caracolent en tête à 11,41 % d’alpha positif moyen. Les incertitudes économiques entourant la fin de la pandémie, ainsi que les diverses disparités de reprise en fonction des continents et des pays se reflètent principalement sur les pays émergents et la plus forte baisse des alpha positifs dégagés dans l’étude. A contrario, l’augmentation du nombre de fonds éligibles de plus de 7% et avec un excess return est un signe de réactivité des gérants montrant une résilience face aux aléas de ces deux dernières années notamment. Plus belles progressions Les plus belles progressions sont à mettre à l’actif des Obligations Europe avec un alpha positif moyen de 1,34%, soit une augmentation de 24 pb, et les Diversifiés Europe avec 3,55 % d’alpha positif moyen, en progression de 48 pb. Ces deux catégories dynamiques présentes sur la même zone géographique montrent un accroissement du nombre de fonds de 32,76 % pour la dernière catégorie citée. Les Diversifiés internationaux ne sont pas en reste avec une légère progression de 10 pb tout de même, ce qui leur permet d’atteindre un alpha positif moyen de 4,55 %. Les Actions Japon, quant à elles, représentent la dernière catégorie connaissant une progression dans ce classement, avec un alpha positif moyen de 5,95 % soit une progression de 13 pb et une augmentation de 35% du nombre de fonds. Les Actions Asie hors Japon ne bénéficient pas de cet engouement et enregistrent la plus forte baisse d’alpha moyen positif, en se stabilisant tout de même à 5,11 % contre 7,54 % l’an dernier. Le podium des catégories générant le plus d’alpha positif moyen est quasiment semblable à l’an dernier avec les Actions Amérique du Nord (11,41%), suivi des Actions internationales (8,49%) et des Actions Europe (7,56%). Les fonds Actions France perdent de leur élan et leur alpha positif moyen diminue à 4,56 %, contre 5,83% précédemment. Les catégories émergentes sont les plus touchées par les difficultés économiques et cela se ressent significativement dans les résultats des diverses catégories. Les Actions émergentes passent de 8,21 % à 5,74 % d’alpha positif moyen, et les Obligations émergentes perdent 105pb pour s’établir à 5,14%. Les catégories restantes se stabilisent comme les Actions Europe, dont l’alpha baisse de 30 pb pour atteindre un alpha moyen positif flatteur de 7,56 %, et les Actions internationales qui diminuent de 93 pb tout en gardant un alpha moyen positif élevé de 8,49 %. Les Actions Amérique du Nord gardent l’alpha positif le plus élevé avec 11,41 %, certes en diminution par rapport au chiffre de l’an dernier exceptionnellement élevé de 14,30%. Néanmoins, la performance reste notablement éloquente. Les Obligations haut rendement perdent 40pb et délivrent un alpha positif moyen de 2,76 %. En revanche, les Obligations internationales se stabilisent à 2,33 %, après avoir diminué de 44 pb par rapport au palmarès de l’andernier.Cette nouvelle édition met encore en lumière la capacité de la gestion active à maintenir des alpha élevés dans un contexte très chaotique. L’excess return demeure excellent globalement, les gestions actions se démarquent toujours par des rendements élevés et les obligations ne sont pas en reste avec la montée de l’inflation, le frémissement de rendements de taux plus élevés, notamment sur les marchés moins traditionnels et forcément plus exposés. Cela se traduit par une augmentation du nombre de fonds dans quasiment toutes les catégories, preuve d’un dynamisme perpétuel dans la gestion d’actifs.
Lindsey Matthews, le directeur des risques de l’Universities Superannuation Scheme, vient d'être élu président du CFA Society UK. Il remplace Daniel Murray, qui a pris la direction générale d’EFG Asset Management Switzerland. L’Universities Superannuation Scheme gère le troisième pilier des retraites des employés des universités britanniques. Il couvre 460 000 personnes et comptait 79 milliards de livres d’encours à fin février 2021.
Indosuez, la division de la gestion de patrimoine du groupe Crédit Agricole, vient de nommer Arthur Cheng au poste du directeur exécutif. Il sera chargé d’élargir la base des clients en Chine. Basé à Singapour, il sera rattaché à Alfred Low, responsable des marchés en Asie du Nord et des partenariats stratégiques. Arthur Cheng a travaillé en tant que responsable client senior dans des banques privées depuis 16 ans. Il a occupé des postes à responsabilité chez DBS Private Bank et BNP Paribas Private Bank à Hong Kong. Il a également travaillé chez UBS à Taiwan.
Le régulateur européen des marchés financiers Esma vient de clôturer sa consultation publique sur la révision de la réglementation européenne en matière de vente à découvert (Short Selling Regulation ou SSR) en vigueur depuis novembre 2012. Un rapport en sera tiré d’ici la fin du premier trimestre 2022. Cette consultation s’inscrit dans un climat quelque peu tendu de par le prétexte utilisé pour cette révision - l’affaire Gamestop et le phénomène de liquidation forcée des positions courtes (short squeezes) qu’elle a engendré - mais aussi de par le récent historique de restrictions imposées aux vendeurs à découvert dans divers marchés européens pour tenter de circonscrire les tourments boursiers du printemps 2020 liés au Covid-19. La réponse très critique de Muddy Waters Capital à sa consultation donne une idée de la fronde à laquelle le gendarme européen peut s’attendre. Sans surprise, le fonds activiste américain est vent debout contre toute mesure d’interdiction de vente à découvert en Europe peu importe le type d’instruments visés (actions, ETF, indices, paniers d’actions, dérivés, etc). Pour le hedge fund, le régulateur européen fait fausse route. «L’analyse de l’Esma sur la vente à découvert et son impact sur les marchés financiers présente plusieurs malentendusimportants», commente Carson Block, responsable des investissements de Muddy Waters et spécialiste du sujet, dans le document de réponse à l’Esma consulté par L’Agefi. Révision injustifiée Le fonds activiste suggère d’abord que les ventes à découvert n’amplifient pas les crises économiques et financières. Elles sont même un stabilisateur de prix dans les phases de dislocation de marché, avance-t-il, alors que la gestion passive fait, elle, courir le risque d’«un crash des prix de la même ampleur qu’en 1929 couplé à la vitesse de dislocation des marchés de mars 2020» de par son comportement et son poids dans le marché. Muddy Waters soutient ensuite que les short squeezes ne justifient en rien un accroissement de la régulation européenne sur la vente à découvert. Carson Block explique que cela fait partie des risques encourus par les acteurs concernés et qu’ «au lieu de prendre un ton paternaliste pour chercher à les protéger des short squeezes, l’Esma devrait comprendre que les vendeurs à découvert connaissent et acceptent ces risques». Le fonds activiste se montre néanmoins favorable à la surveillance par le régulateur d’une potentielle coordination de squeezes orchestrée par les gros détenteurs d’actions prêtables. Abrogation de pouvoir Le hedge fund dénonce dans sa réponse le manque d’étude empirique ou théorique venant étayer l’adoption de mesures visant à limiter l’activité des vendeurs à découvert dans l’UE. Rappelons que les rares recherches menées sur les interdictions de shorter prises en 2020 dans quelques marchés européens posent question quant à leur efficacité supposée. Le fonds activiste presse donc l’Esma de se fonder «sur des évidences scientifiques plutôt que sur l’intuition et la pression politique» lorsqu’elle envisagera les réponses à apporter à la crise de marché du printemps 2020. Aussi Carson Block tacle-t-il la dangerosité du pouvoir accordé aux régulateurs nationaux en Europe de pouvoir décider d’eux-mêmes de bannir la vente à découvert «sans en démontrer l’utilité dans la prévention du risque systémique et au risque de commettre des erreurs considérables». L’expert demande l’abrogation de ce pouvoir. GameStop et les shamans L’Esma a également tout faux dans sa lecture du cas GameStop selon Muddy Waters. Notamment lorsqu’elle saisit le prétexte de l’affaire pour éventuellement renforcer les règles interdisant les ventes à découvert nues sur le marché actions, c’est-à-dire les ventes d’actions sans provision préalable de titres ni de garantie de mise à disposition des titres. Le risque que présente ce type de ventes est grandement exagéré pour Carson Block. Il juge «totalement inapproprié» que l’Esma spécule sans présenter de preuve que des ventes à découvert nues aient eu lieu dans l’affaire GameStop. Et l’activiste d’ironiser: «Les attitudes des Européens sur la vente à découvert ressemblent plus à celles de shamans et de guérisseurs qu’à celles de scientifiques. Si ce genre de spéculation est valable, nous nous demandons pourquoi l’Esma ne s’inquiète pas de la possibilité que des forces étrangères ou même des extraterrestres aient pu manipuler GameStop.» Nouveaux seuils Enfin, Muddy Waters plaide pour une révision du seuil actuel au-dessus duquel les vendeurs à découvert doivent déclarer publiquement leurs positions courtes (0,5% du titre concerné puis chaque 0,1% supplémentaire). L’activiste souhaite que le régime de déclaration de franchissement de seuil pour les positions courtes se calque sur celui des positions longues car rien ne justifie que les deux soient différents. Il s’oppose en outre à l’abaissement de manière permanent du seuil de déclaration des positions courtes de 0,2% à 0,1% du capital social émis d’une société aux autorités de marchés.
Le régulateur sud-coréen des marchés financiers FSC a révoqué, ce mercredi,la licence d’activité d’Optimus Asset Management pour un grand nombre de violations et des activités de gestion de fonds inappropriées liées au gel desremboursements des fonds de la firmesurvenu en 2020. Plus de 500 milliards de won (376 millions d’euros) n’ont pu être retournés aux clients du hedge fund dans l’un des plus gros scandales financiers qu’ait connula Corée du Sud. En juin 2020, la FSC avait suspendu l’activité d’Optimus AMen raison d’investigations sur des fraudes dans lagestion de ses fonds d’investissement. Ces opérations frauduleuses ont amené le directeur général du hedge fundKim Jae-hyun à écoper de 25 ans de prison par la justice sud-coréenne et d’une grosse amende en juillet dernier. La FSC a imposé une amende de 114,4 millions de won à Optimus AM, demandé le limogeage de membres clés du conseil d’administration. Elle a également ordonné le transfert de 43 fonds d’Optimus AM, désormais en liquidation,à une nouvelle société de gestion baptisée Recovery Asset Management.
BlackRock Private Equity Partners, filiale du gestionnaire d’actifs américain BlackRock, a signé un accord de distribution avec le tierce-partie marketeur chilien HMC Capital pour la distribution de ses fonds de private equity aux investisseurs latino-américains qualifiés.Les équipes de BlackRock dédiées au private equity gèrent 23 milliards de dollars (20,5 milliards d’euros).
HSBC a annoncé ce 24 novembre la promotion de Karl Faivre au poste de directeur des investissements et des solutions en gestion de fortune pour la zone Europe, Moyen-Orient et Afrique (EMEA), hors Royaume-Uni, et directeur de cette même division pour le marché Suisse. Il était dernièrement directeur des produits et des équipes d’investissement en Suisse. Sur ce nouveau poste, il est responsable de la gamme complète de produits, de plateformes et de propositions de patrimoine pour les clients Personal, Premier et Private Banking dans la région EMEA. La société a également nommé Alexander Neil comme directeur du conseil en actions afin de renforcer ses capacités de stock picking. Il y était précédemment spécialiste de produits structurés depuis 2018. En plus de ces nominations internes, HSBC vient de recruter Cristiano Mendes en tant que spécialiste des produits structurés pour renforcer son équipe en Suisse. Il a travaillé précédemment sur des postes de gestion des investissements chez UBS, Lombard Odier et Barclays Wealth Management.
La société de gestion allemande Allianz Global Investors (AllianzGI) s’apprêteàlancer trois nouveaux fonds actions (actions européennes, internationales et américaines) pour lesquels les gérants pourront s’appuyer sur l’intelligence artificielle pour l’analyse et la sélection de titres, a appris NewsManagers. Les fonds portent les noms d’Allianz Europe Equity Powered by Artificial Intelligence, Allianz Global Equity Powered by Artificial Intelligence et Allianz US Equity Powered by Artificial Intelligence et sont domiciliés dans une Sicav luxembourgeoise d’AllianzGI. Les techniques utilisées par les gérants pour l’analyse de données incluent notamment le machine learning, le traitement naturel du langage et l’IA. Les gérants des fonds garderont néanmoins la main sur les décisions d’investissement finales et donc sur le fait de suivre ou non les signaux émis par l’IA. La thématique de l’IA n’est pas nouvelle chez AllianzGI qui a été parmipremiers gestionnaires d’actifs en Europe à lancer un fonds sur le sujet en mars 2017, Allianz Global Artificial Intelligence (8,9 milliards d’euros d’encours au 23 novembre 2021).
Bettina Ducat, directrice générale de La Financière de L’Echiquier (LFDE), a gagné le Prix AM Leader 2021 de L’Agefi. Celui-ci lui a été décerné à l’occasion du dîner Grand Prix de la Gestion d’Actifs (GPGA) organisé à Paris par L’Agefi ce 24 novembre. Elle succède au palmarès à Vincent Levita, fondateur d’Infravia.