La société de gestion Aviva Investors France, dont la société mère Aviva France est passée dans le giron d’Aéma - groupe issu de la fusion entre Macif et Aésio - en février dernier, a récemment changé de nom, a appris NewsManagers. L’ex-succursale française de gestion d’actifs de l’assureur britannique Aviva est désormais baptisée Abeille Asset Management, et ce, depuis le 22 novembre. Elle a suivi en cela Aviva France qui a été rebaptisée Abeille Assurances depuis le 30 septembre, le nom qu’Aviva portait à ses origines à la fin du 19e siècle. Auparavant, lors d’un conseil de surveillance s'étant tenu fin septembre, plusieurs changementsont été opérés au sein de ce denier.Michael Craston, Patrick Dixneuf (ancien patron d’Aviva France) et Steven Farrall ont démissionné de leurs fonctions respectives de président, vice-président et membres du conseil de surveillance, à effet immédiat. Le nouveau directeur général d’Aviva France, Philippe-Michel Labrosse, a été nommé président et membre du conseil de surveillance tandis que François Bonnin et Jean-Pierre Grimaud ont également rejoint le conseil de surveillance d’Abeille Asset Management en tant que membres. Jean-Pierre Grimaud est le directeur général du groupe OFI, principale entité de gestion d’actifs du groupe Aéma via Macif. Il n’est pas improbable qu'à terme un regroupement de tout ou partie d’Abeille AM et OFI soit envisagé.
La division de gestion de fortune de Royal Bank of Canada (RWC) vient d’annoncer la promotion de Ignatius K.K. Chong, jusqu’à présent responsable de la banque privée pour la Chine, au poste nouvellement créé de directeur de la clientèle privée des entreprises en Asie. Il sera chargé de la couverture des besoins financiers des clients ultra-high-net-worth (UHNW) à travers diverses régions géographiques asiatiques. Ignatius K.K. Chong a commencé sa carrière chez RBC en 1984 en tant que responsable d’administration avant d’être promu au poste de responsable clients pour la banque privée à Hong Kong en 1991. Ensuite, il a rejoint Coutts comme vice-président en 1994 avant de prendre les responsabilités de managing director en 2011. Ignatius K.K. Chong est revenue chez RBC en 2014, au poste de managing director et responsable pour la banque privée pour la Chine. Renforcement de l'équipe asiatique RBC WM a également nommé Nick Chan au poste de responsable de la banque privée en Asie du Nord. Il sera chargé de diriger le business et la stratégie dans cette région. Il arrive de StormHarbour Securities, où il était directeur général adjoint et responsable de la division family office en Asie-Pacifique. Auparavant, il fut managing director chez Morgan Stanley entre 2006 et 2020 et directeur exécutif chez Goldman Sachs entre 1998 et 2006. Il fut également responsable de la trésorerie chez NatWest Markets. La banque canadienne a aussi embauché trois banquiers privés, afin de renforcer sa division de gestion de fortune à Hong Kong. Franky Lee arrive de Banque de Singapour, tandis que son collègue Elroy Wong rejoint de la division de la banque privée et la société de gestion chez LGT. Pour sa part, Ellen Choi arrive d’EFG Bank.
BlackRock a recruté Thorsten Slytå en tant que nouveau responsable de l’immobilier en Europe du Nord, rapporte la presse suédoise. L’intéressé vient de Barings où il était responsable de l’Europe du Nord. Avant cela, il a travaillé aussi chez M&G Real Estate.
Régulation verte. Les règles techniques (RTS) de niveau 2 du règlement européen sur la publication d’informations sur la durabilité dans le secteur financier (SFDR) s’appliqueront à partir du 1er janvier 2023 au lieu du 1er juillet 2022. La Commission européenne invoque la complexité et le nombre de RTS, 13, devant fixer les obligations issues de SFDR comme explication de son retard à les adopter. Ainsi, le premier reporting des sociétés de gestion, sur les principales incidences négatives en matière de durabilité de leurs fonds classés « articles 8 et 9 » selon SFDR se fera au 30 juin 2023 pour l’année 2022. Il s’agit du deuxième report de six mois sur le sujet.
Du rouge, du vert, et une bonne ration de gris anthracite. Les leaders des partis vert, social-démocrate et libéral ont signé le 7 décembre, lors d’une cérémonie officielle, l’accord de coalition qui va les porter au pouvoir en Allemagne (photo). Olaf Scholz, au centre, devait être désigné chancelier par le Bundestag. Pour faire vivre cet attelage, le successeur d’Angela Merkel devra notamment trouver le moyen de relancer l’investissement public tout en restant dans les clous des règles budgétaires allemandes. Autre dossier chaud sur le front économique, la nomination du successeur de Jens Weidmann à la Bundesbank. Le tout dans un contexte de reprise épidémique.
Frémissement. Le baromètre 2021 de l’épargne et de l’investissement, issu d’une enquête de l’AMF (Autorité des marchés financiers) auprès de 2.000 personnes, révèle un regain d’intérêt pour les investissements en actions. Pour la première fois en cinq ans, la proportion des Français refusant « tout risque sur leurs placements tout en sachant que la rémunération restera faible » passe sous le seuil des 50 % pour tomber à 43 % (en recul de 7 points en un an). Parallèlement, 39 % de l’échantillon accepte « un peu de risque dans l’espoir d’avoir une meilleure rémunération », contre 34 % les quatre années précédentes. Au pays du Livret A, les épargnants considèrent que la période actuelle est plutôt favorable à un investissement en actions pour 15 % d’entre eux, contre 13 % l’an passé. Un optimisme mesuré puisque, selon 69 % des personnes interrogées, les placements investis en actions restent « réservés à des gens qui s’y connaissent suffisamment ».
Évolution. Les sociétés de gestion poursuivent, doucement, leur progression en matière de finance à impact. Un peu plus de la moitié (51,2 %) d’entre elles détiennent des fonds dédiés, selon une étude réalisée par l’Association française de la gestion financière et Mazars dans le sillage de la COP 26 pour le climat, qui s’est tenue en novembre à Glasgow. Selon cette enquête réalisée auprès de 41 gérants opérant en France et représentant 4.868 milliards d’euros d’actifs, ces encours à impact ne représentent toutefois qu’une part très minoritaire de 1,3 % des encours globaux, soit 63,1 milliards d’euros. Près de 80 % des répondants envisagent cependant le lancement d’un ou plusieurs fonds à impact à horizon trois ans, et près de 31 % d’entre eux prévoient d’en faire à terme leur activité principale. Plusieurs défis majeurs restent à relever, tels que la disponibilité et l’harmonisation de la donnée à impact, la définition d’un reporting transparent et comparable de l’impact ou encore la mise en place d’une gouvernance et de processus spécifiques.
Amundi veut, avec son plan «Ambitions 2025», engager un maximum d'entreprises à définir des stratégies d’alignement crédibles sur l’objectif Net Zero 2050.
Le Premier ministre britannique Boris Johnson a annoncé mercredi un durcissement des restrictions afin d’enrayer la propagation du variant Omicron du coronavirus au Royaume-Uni, dont le retour au télétravail dès lundi. En outre, il a déclaré que le port obligatoire du masque serait élargi à la plupart des lieux publics en Angleterre, tandis qu’un pass sanitaire sera nécessaire pour les lieux accueillant un public important.
Les cours du baril de brut ont terminé sur une nouvelle hausse mercredi à New York, inscrivant en pic à deux semaines, malgré une baisse un peu moins marquée que prévu des stocks hebdomadaires de pétrole aux Etats-Unis. Les opérateurs semblent considérer que le recul récent des cours en raison des craintes liées au variant Omicron a été «exagéré», selon Tyler Richey, co-éditeur chez Sevens Report Research. En clôture, le contrat sur le baril de brut léger américain WTI pour livraison en janvier a gagné 31 cents, soit 0,4%, 72,36 dollars, sur le New York Mercantile Exchange. Il s’agit du plus haut niveau du contrat depuis le 24 novembre, selon Factset.
Dans sa première interview après sa prise de fonction sur la chaîne de télévision Welt TV, le nouveau chancelier allemand a menacé de possibles « conséquences » pour le gazoduc controversé Nord Stream II reliant la Russie à l’Allemagne en cas d’invasion de l’Ukraine par les troupes russes. Mercredi, la France, après les Etats-Unis notamment, a également averti la Russie des «conséquences stratégiques et massives» qu’aurait une agression à l’encontre de l’Ukraine. Les pays occidentaux et Kiev accusent Moscou d’avoir massé des dizaines de milliers de soldats et des chars aux frontières de l’Ukraine en prévision d’une invasion imminente, ce que Moscou dément. Le président Joe Biden avait après son élection fini par se résigner au gazoduc Nord Stream 2 reliant la Russie et l’Allemagne, via la mer Baltique.
Generali Patrimoine, la branche de l’assureur éponyme dédiée à la gestion de patrimoine, vient de nommer Corentin Favennec au poste de directeur des partenariats. Il arrive de la maison-mère Generali France, où il était dernièrement directeur des partenariats grands comptes. Entré dans la société en 2008, il y a été successivement responsable du département gestion de la relation client et pilotage au sein de la direction innovation et outils, puis directeur des opérations d’assurance de l’univers clients patrimoniaux. Auparavant, il a travaillé chez Faurecia comme chef de projet puis directeur de projet international (1997-2002), puis manager au sein de l'équipe services financiers chez le cabinet de conseil en management Unilog Management (2002-2008).
TwentyFour Asset Management a annoncé ce 8 décembre la nomination de Ben Hayward, l’un de ses associés-fondateurs, au poste de président-directeur général. Il remplace Mark Holman, qui occupait ce poste depuis la création de la boutique de Vontobel en 2008. Ben Hayward est membre du comité exécutif depuis six ans. Pour remplir sa nouvelle mission, il se mettra en retrait de la gestion des fonds de titres adossés à des actifs (Asset-backed securities, ABS). Il reste toutefois membre du comité d’allocation d’actifs de la société. Mark Holman va, pour sa part, se concentrer sur la gestion du fonds paquebot de la société,TwentyFour Strategic Income. TwentyFour AM accueille par ailleurs deux nouveaux membres au sein de son comité exécutif : Eoin Walsh et Sujan Nadarajah, deux associés du groupe.
Amundi a présenté mercredi son plan « Ambitions ESG 2025 » qui s’inscrit dans le cadre de la Net Zero Asset Management Initiative que le gérant d’actifs a rejointe en juillet 2021, et des engagements que cette coalition a présentés lors de la COP26 de Glasgow.
Plusieurs hedge funds pourraient avoir été affectés par leurs investissements dans le chinois Didi Global Inc, selon des documents officiels consultés par Reuters. Les actions Didi Global ont dégringolé depuis que la société chinoise de transport par taxi a annoncé son intention de se retirer de la Bourse de New York. Elles ont chuté de 56,8 % par rapport à leur prix d’introduction en bourse du 30 juin. La chute s’est accélérée après que la société a déclaré vendredi qu’elle prévoyait de se retirer de la Bourse de New York et de poursuivre sa cotation à Hong Kong, se pliant aux demandes des régulateurs chinois. Les hedge funds cités par Reuters sont notamment Bridgewater Associates, Penserra Capital, Owl Creek Asset Management, Seven Eight Capital , Paulson & Co.,Tiger Global Management et le milliardaire George Soros. L’agence cite également Temasek, le Canada Pension Plan (CPP), la Caisse de dépôt et placement du Québec et le California Public Employees’ Retirement System (CalPERS).
Les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) sont de plus en plus considérés et intégrés par les sociétés de gestion mais leur prise en compte dépend avant tout de leur matérialité aux yeux des gérants, constate Russell Investments dans son étude annuelle sur la relation des gestionnaires d’actifs à l’ESG. La société de gestion américaine publie, ce mercredi, sa septième recherche sur le sujet après analyse des pratiques et opinions de 369 sociétés gérant 79.600 milliards de dollars d’encours. Parmi les répondants de cette édition, 56% étaient basés aux Etats-Unis, 15% au Royaume-Uni, 9% en Europe continentale et les 20% restants dans le reste du monde.Selon le sondage, la part des sociétés de gestion incorporant explicitement des considérations ESG (quantitatives ou qualitatives) dans leurs processus d’investissement a augmenté partout sauf en Europe continentale où elle est restée stable (97% des répondants d’Europe continentale). Matérialité, l’élément-clé L’étude suggère un changement significatif dans l’estime portée à l’ESG parles gérants. En 2019, ils étaient encore 45% à indiquer que les facteurs ESG n’influençaientpas leursdécisions d’investissement contre 36% en 2020 et seulement 23% en 2021. Pour 75% des gérants interrogés (63% en 2019), certaines considérations ESG spécifiques influencent leurs décisions d’investissement dans la mesure où leur matérialité apporte davantage de sécurité en termes de risques ou de rendement positif. Ce qui suggère pour Russell Investments que les gestionnaires d’actifs voient davantage l’évaluation de l’impact des considérations ESG sur une entreprise comme un exercice de gestion des risques. La matérialité des risques climatiques, elle, n’est citée que par 2% des gérants comme facteur d’influence dans leurs décisions d’investissement alors même que les risques climatiques et environnementaux sontla plus grosse crainte des clients des sociétés de gestion sondées selon l’étude de Russell Investments (60% dans le monde, 97% en Europe, 46% aux Etats-Unis). «Nous pensons que cela est dû au fait que les gérants évaluent la matérialité des considérations ESG dans leur ensemble, risque climatique inclus, et non celle du risque climatique comme facteur unique», note Russell Investments. Pour la firme, une incertitude persiste sur le vrai rôle de l’ESG dans les décisions d’investissement des gérants: outil de surveillance du risque ou facteur d’influence réel? Gouvernance, facteur majeur La gouvernance demeure à 80% le facteur le plus impactant sur les décisions d’investissement des gérants – un chiffre en baisse constante depuis 2018 – tandis que l’environnement et le social sont cités respectivement à 14% et 6% comme facteurs les plus impactants. C’est en Europe continentale que le pourcentage de gérants citant l’environnement comme facteur numéro un est le plus élevé (30%) et aux Etats-Unis qu’il est le plus bas (11%). «Ce n’est pas une surprise que la gouvernance reste le facteur le plus considéré dans la mesure où il se matérialise dans l’ensemble des entreprises, là où la matérialité du facteur environnemental est visible dans des secteurs comme l’énergie ou les services mais moins d’autres comme la banque», explique Yoshie Philips, directrice de la recherche d’investissement obligataire chez Russell Investments et co-autrice de l'étude,à NewsManagers. Autre enseignement de l’étude, le pourcentage de gestionnaires d’actifs disposant d’une équipe dédiée à l’ESG (passant plus de 90% de son temps sur des problématiques ESG) a augmenté de 12% sur un an passant de 43% en 2020 à 55% en 2021. Ce pourcentage est en hausse dans toutes les régions du globe excepté en Europe continentale qui reste malgré tout leader dans ce domaine (88% des répondants). Les plus grosses progressions ont été observées au Canada (52% en 2021 contre 26% en 2020), au Japon (88% contre 67%) ou encore en Asie hors Japon (60% contre 33%). Data mixte Pour se forger leur propre opinion ESG, les gérants sont de plus en plus nombreux à s’appuyer sur des données quantitatives internes et à utiliser de la data externe en complément (55% contre 46% en 2020 et 40% en 2019). La part des gérants se basant uniquement sur de la data interne est en baisse (6% contre 9% en 2020 et 14% en 2019), celle se basant uniquement sur de la data externe se stabilise (10% contre 9% en 2020 et 15% en 2019).«Il y a de plus en plus de données ESG disponibles. Les gérants qui n’y prêtent pas attention seront laissés sur le bord de la route.Nous observons une hausse des souscriptions de gérants aux données de fournisseurs de data ESG externes. Certains fournisseurs comme MSCI Research ou Sustainalytics continuent de dominer le marché et dans le même temps,de plus en plus de fournisseurs niches émergent etla consolidation se poursuit», observe Yoshie Philips. Riccardo Stucchi, responsable de Russell Investments pour la France, souligne que pour l'évaluation des données ESG desmarchés privés et des actifs réels, des sociétés autres que les fournisseurs de données traditionnels sont privilégiées à 62% et 65%. Pour l’obligataire, cette part s'élève à 58% là où celle de MSCI Research se trouve à 61%. Un des enjeux de la data ESG, selon lui, demeure l’amélioration de l’intégration de celle-ci sur un plan technologique pour une utilisation plus efficace par les gérants.
La Banque des règlements internationaux (BRI) prescrit une expansion du cadre macro prudentiel, afin de limiter les risques systémiques des institutions financières non-bancaires( «Non-Banking Financial Institutions, NBFI»). Ces dernières, qui comprennent les fonds d’investissements, les asset managers et les investisseurs institutionnels, ont eu une croissance plus rapide que le secteur bancaire, et comptent 200.000 milliards de dollars d’encours sous gestion fin 2019. «Les NBFI fournissent des nouveaux canaux de financement mais ils engendrent également des nouvelles instabilités financières», a commenté Claudio Borio, chef du département monétaire et économique de la BRI, lors d’une conférence sur le rapport trimestriel de l’organisation. La BRI craint des risques systémiques et des implications sur les politiques provenant des fonds d’obligations ouverts, qui détiennent des actifs dont la liquidité varie intrinsèquement, alors qu’ils offrent aux investisseurs une liquidité immédiat, a souligné Claudio Borio. Lors de la période de stress en mars 2020, les rachats et les ventes d’actifs par ces fonds ont affaibli la liquidité du marché à l’échelle du système. «Les rachats importants peuvent alors donner lieu à un avantage au premier arrivé au niveau du fonds (...). Comme les acheteurs sont peu nombreux dans un tel scénario, la liquidité des actifs sous-jacents est altérée, avec des retombées négatives», souligne le rapport. Des outils pour mieux gérer les risques systémiques Pour ces fonds, la BRI prescrit une introduction de conditions de rachat plus alignées avec le profil de liquidité de cette classe d’actifs. De plus, les paramètres de swing pricing peuvent être recalibrés afin de prendre conscience des volumes des ventes potentielles dans les marchés. Le swing pricing peut être élevé pendant les périodes de stress du marché pour équilibrer l’impact des ventes concertées. La BRI recommande également une supervision règlementaire au niveau national et international, afin de renforcer la résilience de ces fonds et d’autres NBFI. Ces outils macro prudentiels doivent être rigoureux pour mieux gérer les décalages de liquidité et aider à identifier et s’attaquer aux risques systémiques, indique le rapport.
La société de gestion américaine TCW a choisi Nordicus pour l’aider à développer son activité institutionnelle en Europe du Nord. Nordicus est une société de services de représentation et de services (distribution de fonds, marketing) pour des sociétés de gestion et fournisseurs d’indices en Europe du Nord. ELLE a été fondée en 2015 par trois associés: Henrik Norén (l’ancien managing director de Xact), David Ardred (ancien responsable de la distribution européenne d’Old Mutual Global Investors) et Peter Wölger (qui avait sa propre société de conseil). La société dispose de bureaux à Stockholm et Cambridge.
AXA Investment Managers vient d’annoncer la nomination de deux directeurs des ventes institutionnelles en Asie: Daniel Cao pour l’Asie du Nord basé à Hong Kong et Sharon Tan en Asie de Sud-est à Singapour. Ils seront rattachés à Carmen Lai, responsable des ventes institutionnelles en Asie.
La Banque de France a très légèrement révisé à la baisse sa prévision de hausse du produit intérieur brut (PIB) pour la France au quatrième trimestre, selon sa dernière note de conjoncture publiée mardi. La croissance par rapport au 3ème trimestre devrait être «un peu inférieure» à 0,75%, et non plus atteindre ce niveau, comme la banque centrale le prévoyait il y a un mois, alors que les incertitudes se sont renforcées quant à l'évolution de la situation épidémique. En décembre, le niveau d’activité devrait néanmoins reprendre sa progression pour se situer à 0,75 point de pourcentage au-dessus de l’avant-crise, selon la note.
La croissance du crédit à la consommation aux Etats-Unis a ralenti davantage que prévu en octobre, selon l’enquête publiée mardi par la Réserve fédérale (Fed). L’encours des prêts à la consommation a augmenté de 16,9 milliards de dollars en octobre, contre un gain de 27,8 milliards de dollars en septembre. La croissance de l’encours a ainsi ralenti à 4,7% en rythme annuel ajusté des variations saisonnières, contre 7,7% le mois précédent, en donnée révisées, selon la Fed. Le consensus du Wall Street Journal s’attendait à une croissance du crédit de 25 milliards de dollars en octobre. Au cours du premier mois du dernier trimestre, les crédits renouvelables ont notamment progressé de 7,8%, après un bond de 11,7% en septembre. Ces données de la Fed n’incluent pas les prêts immobiliers.
Lyxor Asset Management se montre positif pour les matières premières en 2022, avec un «super-cycle» pour certains métaux industriels à la faveur de la transition énergétique et un marché du pétrole équilibré. Dans ses perspectives pour 2022, Lyxor juge que l’effet du variant Omicron du coronavirus est «excessif» sur le marché du pétrole sur lequel il est repassé à l'«achat» la semaine dernière. Pour ses stratégistes, les matières premières sont devenues un thème central, utilisées comme jauge de l’activité économique et comme reflet du risque perçu lié à l’inflation et au variant Omicron du coronavirus. La société de gestion table sur un baril de Brent entre 75 et 80 dollars, voire 90 dollars en cas d’hiver difficile. Dans les dix ans à venir, la demande pour le cuivre destiné aux véhicules électriques et aux énergies solaire et éolienne devrait quintupler pour atteindre cinq milliards de tonne, estiment les équipes de Lyxor.
Le secrétaire général adjoint chargé de la direction de la gestion d’actifs à l’AMF apporte ses éclairages sur les évolutions réglementaires en matière de durabilité.
Amundi US a annoncé ce lundi le recrutement d’Annie Chor Joyce comme directrice ESG. Elle sera rattachée à la présidente-directrice générale de la filiale Lisa Jones, et à la directrice des investissements responsables du groupe Elodie Laugel. Annie Chor Joyce arrive de la recherche ESG de MSCI, dont elle était vice-présidente, chargée du conseil ESG. Auparavant, elle a notamment travaillé pour la société de conseil bénévole Social Finance, pour la start-up à impact Eclat Impact, le Forum économique mondial, et Barclays Capital.
La concentration du secteur britannique de la gestion d’actifs se poursuit. La société de gestion Liontrust Asset Management a annoncé mardi l’acquisition de sa concurrente Majedie Asset Management pour 120 millions de livres. Cela va lui permettre de s’adjoindre les 5,8 milliards de livres gérés par Majedie dans des stratégies actions, et de porter ses encours à plus de 42,3 milliards de livres. La société de gestion cotée en Bourse va aussi se renforcer auprès de la clientèle institutionnelle. «Majedie est une acquisition importante pour Liontrust en raison de sa présence et de sa réputation solides sur le marché institutionnel», souligne John Ions, directeur général de Liontrust, cité dans un communiqué. Toute l’équipe de gestion de Majedie est censée rejoindre Liontrust au moment du bouclage de l’opération, prévu pour avril 2022. Elle sera renommée Liontrust Global Fundamental, mais conservera son processus d’investissement et continuera d’être dirigée par James de Uphaugh. La marque Liontrust sera utilisée pour tous les fonds de Majedie. La société de gestion gère uniquement des stratégies actions, sur différents univers (Royaume-Uni, Etats-Unis, monde). Le directeur général de Majedie, Rob Harris, deviendra quant à lui responsable de l’activité institutionnelle mondiale de Liontrust. Créée en 2002, Majedie était jusqu’à présent détenue à 70 % par ses employés.
Yngve Slyngstard prend la tête de la nouvelle société de gestion Aker AM, qui compte investir 100 milliards d'euros dans la transition énergétique et climatique.