Manuela Maccia, qui occupait jusqu’ici le poste de directrice des investissements chez BNL BNP Paribas, vient de rejoindre la branche italienne de Lombard Odier comme responsable de l’offre produits et gestionnaire de portefeuille senior pour l’Italie. L’intéressée a passé plus de vingt ans chez BNP Paribas, et notamment en France, où elle fut directrice produits et services pour la banque privée jusqu’en 2020.
La société de gestion bretonne Epopée Gestion vient de lever 33 millions d’euros pour son OPPCI Épopée Immo Rendement I, portant la taille cible du fonds à 170 millions d’euros. Dans le même temps, le véhicule a acquis un portefeuille de cinq actifs pour un montant total de 28 millions d’euros droits inclus auprès de la Foncière Magellan. Cela comprend un immeuble à Nantes entièrement loué à l’École Supérieure des Professions Immobilières, des lots de copropriété dans l’immeuble de bureaux Le Lotus à Rennes, loués principalement à Pôle Emploi, et 3 messageries louées à DPD France (filiale de La Poste). Le fonds détient désormais 33 actifs et atteint un patrimoine immobilier d’une valeur vénale de 110millions d’euros au 31 décembre 2021, dont 88% sont situés dans sa zone cible de l’Arc Atlantique.
Feefty, une plateforme de produits structurés, et le fournisseur de données sur les fonds Quantalys ont annoncé le lancement du DSP Label (Durable Structured Product Label) un label ESG sur les produits structurés. Les deux protagonistes, qui disent vouloir en faire un «standard de Place», expliquent par ailleurs vouloir «apporter une plus grande lisibilité aux conseillers financiers, gérants privés, assureurs, banques et plateformes de distribution, soucieux d’offrir à la fois de la performance et également du sens et de la transparence à leurs investissements».
Carmignac confirme son redressement. La firme créée par le désormais milliardaire Edouard Carmignac, et qui figure parmi les sociétés de gestion favorites des gestionnaires de patrimoine, affiche à fin 2021 41,7 milliards d’encours sous gestion après une collecte nette annuelle de 3,7 milliards d’euros. Elle met ainsi fin à une spirale infernale de décollecte commencée en 2018 pendant laquelle elle avait vu ses encours chuter et revenir de près de 60 milliards sous gestion à moins de 40 milliards. L’établissement de la place Vendôme indique avoir enregistré une collecte nette positive l’an dernier sur tous ses marchés phares que sont la France, l’Italie, l‘Espagne ou encore l’Allemagne et le Royaume-Uni. Si la stratégie Carmignac Patrimoine (le FCP et la Sicav) a par contre affiché des sorties nettes d’environ 600 millions d’euros (pour un encours de 10,2 milliards fin 2021) en raison d’une performance décevante (-0,88% sur l’année), l’ensemble de la gamme patrimoniale (actions, obligations et diversifiés) est dans le vert en termes de collecte. Carmignac Patrimoine Europe a enregistré des souscriptions de son côté de 400 millions nets. Dans ce contexte, les recrutements sont allés bon train, les effectifs dépassant désormais les 300 personnes. Les équipes de gestion ont été renforcées avec par exemple Apolline Menut (économiste zone euro), ou Abdelak Adjriou (gérant obligataire), mais les recrues ont aussi concerné d’autres fonctions comme le digital, le commercial ou la gestion des risques. Le pari de la Chine Pour 2022, une année qui commence de façon «inhabituelle» selon Edouard Carmignac, qui dit n’avoir «jamais vu une telle divergence entre les optimistes qui pensent que les marchés vont encore croître et les autres qui pensent que les marchés vont corriger sévèrement», la société de gestion se veut contrariante en pariant notamment sur la Chine. «La Chine fera partie des meilleurs marchés de l’année 2022", estime le fondateur. Le tout grâce à un fort rebond qu’il anticipe pour le troisième trimestre. Au premier trimestre, le pays devait encore être affecté par le Covid et les différentes restrictions mais les politiques accommodantes devraient faire leur effet. L’Europe de son côté devrait continuer son parcours de croissance grâce notamment à une politique de vaccination efficace, à condition toutefois que le conflit Ukraine/Russie ne vienne pas gâcher la fête. Quant aux Etats-Unis, le pays devrait ralentir, mais cela sera un ralentissement «salvateur», selon Frédéric Leroux, membre du comité stratégique d’investissement, après la surchauffe inflationniste de fin 2021 début 2022. Le pays aura encore de sérieux problèmes à régler comme par exemple l’inflation des prix immobiliers (y compris à la location).
La Commission européenne a adressé à la Pologne une demande de paiement d’environ 70 millions d’euros d’amendes pour avoir refusé de supprimer une chambre disciplinaire de la Cour suprême créée dans le cadre d’une réforme de la justice, a déclaré jeudi un porte-parole du bloc. La Cour de justice de l’UE a condamné en octobre dernier la Pologne à une astreinte d’un million d’euros par jour pour ne pas avoir supprimé cette chambre, une décision que Varsovie refuse de reconnaître, citant la primauté selon lui du droit national sur le droit européen. Le porte-parole du gouvernement polonais, Piotr Muller, a déclaré jeudi à l’agence de presse publique PAP que l’exécutif européen s’immisçait dans des affaires intérieures des États membres sans aucune base juridique. Les amendes imposées à Varsovie, qui aura 45 jours pour les régler, s'élèvent à environ 70 millions d’euros, selon Reuters. L’UE a déjà bloqué son accès aux fonds du plan de relance européen.
Carmignac confirme son redressement. La firme créée par Edouard Carmignac et qui figure parmi les sociétés de gestion favorites des gestionnaires de patrimoine, affiche à fin 2021, 41,7 milliards d’encours sous gestion après une collecte nette annuelle de 3,7 milliards d’euros. Elle met ainsi fin à une spirale infernale de décollecte commencée en 2018 pendant laquelle elle avait vu ses encours chuter en passant de près de 60 milliards sous gestion à moins de 40 milliards. Les effectifs de la société dépassent les 300 personnes. Les équipes de gestion ont été renforcées avec par exemple Apolline Menut (économiste zone euro), ou Abdelak Adjriou (gérant obligataire), mais les recrues ont aussi concerné d’autres fonctions comme le digital, le commercial ou la gestion des risques.
La Réserve fédérale (Fed) américaine a annoncé jeudi qu’elle étudierait les avantages potentiels et les inconvénients d’un dollar numérique émis par la banque centrale, dans un contexte où les autorités monétaires à travers le monde cherchent à évaluer les innovations du secteur privé en matière de paiements. Les membres de la Fed se sont montrés divisés sur cette question, rendant improbable la création d’une monnaie numérique de banque centrale dans un avenir proche aux Etats-Unis. La banque préparera un rapport sur le sujet afin de contribuer au débat en cours sur les gains d’efficacité et de sécurité que permettrait de réaliser un dollar électronique dans le système de paiement américain. La publication de ce rapport ne sera pas le signe d’une décision imminente sur cette question, a précisé la Fed.
L’activité manufacturière dans la région Mid-Atlantic aux Etats-Unis a accéléré en janvier par rapport au mois précédent, à la faveur d’une amélioration de la demande de biens industriels, selon l’enquête publiée jeudi par la Réserve fédérale (Fed) de Philadelphie. L’indice de l’antenne régionale de la Fed à Philadelphie («Philly Fed»), qui mesure les conditions générales d’activité dans les usines de cette région du littoral atlantique américain, s’est inscrit à 23,2 en janvier contre 15,4 en décembre, dépassant le consensus des économistes du Wall Street Journal, qui s'établissait à 18,5. L’enquête Philly Fed de janvier contraste avec celle de la Fed de New York publiée la veille, qui a fait état d’une baisse de l’activité dans la région de New York ce mois-ci, pour la première fois en 18 mois.
Après l'acquisition d’Aviva France par Aéma Groupe, Fred Vianas est nommé directeur général, en remplacement de Julien Brami qui exerçait au sein de la banque depuis quatre ans.
«Cette opération n’est pas une cession mais une transmission». C’est en ces termes qu’Eric Doutrebente, désormais ancien président de la Financière Tiepolo, a ouvert le point presse consacré à la fusion de sa société avec J. de Demandolx, que Newsmanagers avait dévoilée mi-décembre. Le dirigeant assurera la présidence du comité de surveillance de la nouvelle structure, qui conserve le nom Tiepolo. Une mise en retrait pleinement assumée, pour celui qui ne veut pas «être encore gérant dans dix ans» et qui se passera «sans précipitation» pour transmettre sa clientèle dans les bonnes conditions au cours des deux ou trois prochaines années. Les familles fondatrices des deux sociétés, les associés et les salariés détiennent 100% de l’entité rapprochée. Cette opération bénéficiera du soutien d’Andera Acto, en dette mezzanine et du financement en dette senior de plusieurs banques. Un nouveau triumvirat Côté gouvernance, Roland de Demandolx prend les rênes de la société en tant que président. A ses côtés, Philibertde Rambuteau et Nicolas-Xavier de Montaigut occuperont les fonctions de codirecteurs généraux. Les associés historiques Dominique Villeroy de Galhau – jusqu’ici directeur général – et Thierry Barbier, actuel secrétaire général, intègrent le nouveau comité de direction.Dominique Villeroy de Galhau, conserve 10% du capital, tout comme un autre associé, Raymond Saurel, alors que Thierry Barbier a lui revendu 100% de sa participation. Au total, l’actionnariat de Tiepolo est désormais composé de 17 associés, sur les 32 collaborateurs que comptent la société. «La part de l’actionnariat salarié a plus que doublé grâce à cette opérationpour atteindre environ 10% du total», s’est félicité Roland de Demandolx, précisant que la famille Demandolx et les dirigeants de Demandolx Gestion détiennent désormais une part majoritaire du capital. La nouvelle entité gère 1,8 milliard d’euros d’actifs, dont 250 millions proviennent de J. de Demandolx, pour le compte de 1.400 familles. Sur ces 1,8 milliard d’euros, 520 millions sont actuellement gérés en gestion collective sur sept fonds. Parmi les nouveautés qui seront proposées aux clients de Tiepolo, J. de Demandolx amène son expertise en gestion internationale, avec un biais sur les grandes valeurs américaines. Tiepolo était de son côté principalement reconnu pour sa gestion en actions françaises et européennes et depuis quelques années pour l’activité de multigestion mise en place par Jean Grabowski. Attirer de nouveaux gérants L’objectif de ce rapprochement, outre l’aspect transmission, est de faire de Tiepolo «l’un des leaders de la gestion privée indépendante en France», a expliqué son nouveau président, qui se positionne en concurrent des banques privées. Ce dernier tient à l’ADN qui a fait le succès de Tiepolo, à savoir la gestion non intermédiée sous mandat, pour continuer à se développer. «Avec une croissance de 7% à 10% nets de nos actifs sous gestion ces dernières années, nous pouvons raisonnablement atteindre les 2,5 à 3 milliards d’euros d’encours d’ici 5 ans», a précisé Dominique Villeroy de Galhau, tout en rappelant que les chiffres ne sont pas une obsession pour la société de gestion. Côté développement, Roland de Demandolx ne cache pas ses velléités de consolidation à moyen terme: «Nous sommes opportunistes et restons à l’écoute du marché, même s’il nous faut avant tout bien digérer cette fusion.» Les dirigeants espèrent que cette opération sera d’ailleurs l’occasion pour des gérants extérieurs de s’intéresser au projet et de les rejoindre. «Jusqu’ici J. de Demandolx était trop petite pour attirer les talents que nous convoitions, reconnait son dirigeant. Cette opération doit nous permettre de changer cette dynamique.» L’arrivée de nouveaux gérants privés sera donc à guetter de près dans les mois et années à venir. Par ailleurs, la nouvelle structure conservera son mode de rémunération quasiment unique sur le marché avec une commission de surperformance assez élevée mais des frais de gestion de base très faibles par rapport à la concurrence (0,4% par semestre). Une rémunération qui a toujours démarqué Tiepolo sur le marché avec pour objectif de véritablement aligner les intérêts de la société avec ceux de ses clients. La gamme de fonds bientôt article 8 La société va également accélérer la formalisation de son analyse extra-financière. «Nous faisons de la gestion ESG, ou plutôt GSE, car l’accent est en priorité mis sur la gouvernance, depuis des années, a affirmé Eric Doutrebente. Nous ne le mettions pas forcément en avant car cela a moins de sens pour une clientèle privée par rapport aux institutionnels.» Une vision partagée par Roland de Demandolx, qui note malgré tout un intérêt un peu plus important ces derniers mois et qui sera amené à grandir dans les années à venir. «C’est la raison pour laquelle tous nos fonds passeront article 8 d’ici à la mi-2020», a-t-il annoncé. La société travaille ainsi à la mutualisation des grilles d’analyse extra-financière des deux sociétés et à la mise en place d’une politique d’exclusion de certains titres de ses fonds pour être conforme à l’article 8 à la mi-2022.
RWC Partners change de nom pour devenir Redwheel («roue rouge» en français, qui représente aussi son logo) dans le cadre d’une réorganisation totale de l’identité visuelle de la société de gestion britannique créée en 2000, rapporte Investment Week. Le changement de marque n’a pas d’impact sur les équipes ni sur la gamme. Redwheel gère 23,9 milliards de dollars.
La banque américaine Morgan Stanley n’y est pas allé par quatre chemins hier à l’occasion de la publication de ses résultats annuels 2021. Elle a indiqué viser sur le long terme des actifs sous gestion de 10.000 milliards de dollars dans ses activités de gestion de fortune et d’investissement (Investment Management) , ce qui correspond à une hausse de plus de 50% de ses actifs par rapport à fin 2021. Ces derniers ce sont en effet affichés à 4.900 milliards de dollars dans l’activité de gestion de patrimoine avec 438 milliards de collecte nette grâce notamment à l’acquisition d’E*Trade. L’activité de gestion d’actifs a atteint des actifs sous gestion record de 1.600 milliards de dollars à fin 2021 grâce notamment à l’acquisition d’Eaton Vance finalisée le 1er mars dernier. Les encours de l’activité à fin 2020 étaient de 800 milliards de dollars. L’ensemble de l’activité a dégagé des revenus nets de plus de 6 milliards de dollars en 2021.
Swen Capital Partners a levé 150 millions d’euros à l’occasion du premier closing de son fonds Swen Impact Fund for Transition 2 (Swift 2), deuxième millésime de son fonds à impact d’infrastructures dédié aux gaz renouvelables et à l’économie circulaire. Ce fonds vise un closing final cible à 300 millions d’euros avec l’objectif de constituer un portefeuille de 20 actifs majoritairement européens, pour des montants investis compris entre 5 et 50 millions d’euros. En ligne avec la stratégie déployée par le premier millésime, Swift 2 a pour ambition d’accélérer l’investissement dans la filière des gaz renouvelables. Le fonds investit en direct dans la méthanisation et l’hydrogène renouvelable, ainsi que dans les infrastructures vertes comme les réseaux de chaleur renouvelable et le stockage d’énergie. Comme son prédécesseur, Swift 2 consacrera plus de la moitié de ses investissements au biométhane, une activité en forte croissance en Europe. La part des investissements dans l’hydrogène vert devrait augmenter significativement dans ce deuxième millésime. Début janvier 2022, Swift 2 a finalisé sa première opération en devenant l’actionnaire minoritaire de référence de CVE Biogaz, la filiale biogaz du producteur français indépendant d’énergies renouvelables CVE, avec un engagement de 30 millions d’euros. Pour accompagner le développement de la stratégie Swift, l’équipe d’investissement s’est renforcée et compte désormais huit experts de la filière gaz, énergies renouvelables et du financement d’infrastructures. Elle s’appuie sur l’équipe ESG & Impact composée de quatre personnes, impliquées dans chaque décision d’investissement. A noter que le deuxième millésime a obtenu le label Greenfin.
Mirova a nommé Mathilde Dufour directrice de la recherche en développement durable. Elle succède à Ladislas Smia, directeur de la recherche de 2020 et 2022, qui quitte la société de Natixis Investment Managers après onze ans de présence. Mathilde Dufour, directrice de la recherche pour le périmètre actions cotées, prendra dès le 1er février la responsabilité de l’ensemble de l’équipe de recherche en développement durable. L’intéressée avait rejoint Ostrum Asset Management en 2009 et a participé au projet de création de Mirova, qui se concrétise en 2012. Au sein de l’équipe de recherche en développement durable, elle a occupé plusieurs postes, dont celui de coresponsable de l’équipe de 2013 à 2020. Mathilde Dufour sera rattachée à Philippe Zaouati, directeur général de Mirova, et fera partie du comité de direction.
Emmanuelle Hsu va rejoindre Blue Associates, le TPM fondé par Denis Chasteauneuf et Christian de Bausset. Elle y sera directrice de la clientèle institutionnelle et wholesale. Avant cela, Emmanuelle Hsu a occupé les mêmes fonctions chez Myfunds Office. Auparavant, elle était chez Tikehau IM, en charge du développement commercial wholesale. Chez Columbia Threadneedle, elle a été responsable du bureau de Paris et a aussi travaillé chez Credit Suisse AM et BFT IM. Créée en 2018, Blue Associates représente plusieurs sociétés de gestion étrangères en France d’un point de vue commercial. Elle travaille avec Eastspring Investments, filiale de Prudential spécialisé dans les actions et obligations asiatiques, Crux Asset Management, société fondée par Richard Pease et centrée sur les actions européennes et asiatiques hors Japon, Evli, une société finlandaise qui gère des actions et obligations en Europe du Nord, Tareno, une boutique suisse qui gère un fonds sur l’eau et Baker Steel Capital Managers, spécialisé sur les sociétés minières d’or, de métaux précieux et de spécialité. Une sixième société devrait prochainement rejoindre le portefeuille de Blue Associates.
La société de gestion américaine State Street Global Advisors (SSGA) vient d’annoncer ce 19 janvier le départ à la retraite pour cette année du président-directeur général Cyrus Taraporevala. Il conservera ses fonctions jusqu'à la nomination de son successeur d’ici le second semestre 2022, selon un communiqué de presse. Cyrus Taraporevala est arrivé chez SSGA en 2016 comme directeur sur le segment des investisseurs institutionnels mondiaux, avant d’être promu au rang de président-directeur général en 2017. Sous sa direction, SSGA a considérablement renforcé sa position stratégique, ce qui a entraîné un fort impact sur les clients et les finances, souligne dans un communiqué Ron O’Hanley, le président du conseil d’administration et directeur général de la maison-mère State Street Corporation. Les résultats avant impôts de l’activité de la gestion d’actifs ont notamment progressé de 67% en quatre ans. En 2021, SSGA comptait 4.100 milliards de dollars d’encours sous gestion, soit une hausse de 50% depuis fin 2017. «Cyrus a également été une voix forte sur les questions environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) et sur le stewardship, et a fait progresser le leadership ESG de SSGA», a-t-il ajouté. Avant de diriger SSGA, Cyrus Taraporevala a notamment été président de Fidelity Investments Life Insurance Company. Auparavant, il fut directeur de la distribution en Amérique du Nord chez BNY Mellon ainsi que managing director chez Legg Mason. Il fut également directeur de la stratégie commerciale de la gestion d’actifs mondiale chez Citi. Il a passé 14 ans chez McKinsey & Company, où il était partner.
Alors qu’elle fêtera ses dix ans fin 2022, IVO Capital Partners a vu ses encours augmenter de 165 millions d’euros en 2021 à 1,07 milliard en fin d’année dernière. Cela s’explique par une collecte nette de 165 millions d’euros sur les fonds 2021 de la société spécialisée dans la dette cotée et non cotée. Le fonds IVO Fixed Income a profité de ces flux, et approche désormais les 500 millions d’euros d’encours. Cela inclut 120 millions d’euros apportés au fonds Schelcher IVO Global Yield 2024, géré en partenariat avec Schelcher Prince Gestion. Ce fonds a dépassé les 200 millions d’euros. Michael Israël, cofondateur et président de la société, a annoncé au cours d’une conférence sur les perspectives 2022 qu’une nouveau version sur le litigation finance allait prochainement être lancé. De nouvelles stratégies à dominantes ESG devraient également voir le jour. Une réflexion est aussi en cours sur un nouveau fonds daté. Michael Israël estime qu’en 2022 «deux gros sujets» pourraient peser sur toutes les classes d’actifs: le ralentissement de la Chine et le changement de ton de la Banque centrale américaine. «2022 est l’année où l’on va se démasquer», résume-t-il.
Deux hauts profils de Quintet viennent de lancer leur propre société de conseil aux clients très fortunés, a appris Finews. Cindy Eicher et Philip Higson, qui ont brièvement exercé ensemble chez Quintet en Suisse, viennent de fonder Carlyon. La première est davantage connue pour avoir été la directrice de la banque privée de JPMorgan à Zurich entre 2017 et 2020. Elle a brièvement dirigé le family office de Quintet en Suisse. Un troisième cadre de Quintet Suisse, Thomas Siegenthaler,qui y dirigeait jusqu’à août dernier les activités de crédit, les rejoindra prochainement. Ces départs s’ajoutent à une longue liste de défections depuis cet été. La présence de la société luxembourgeoise dans la confédération helvétique semble déjà compromise, après trois ans de présences. Elle a ainsi indiqué en octobre dernier réfléchir à une sortie du marché, dans lequel elle était entré en 2019 en rachetant Bank am Bellevue.
The Financial Conduct Authority (FCA), le gendarme financier britannique, vient de lancer ce 19 janvier une consultation publique sur des projets visant à durcir les règles de commercialisation ainsi que l’accès aux investissements dans des produits à « haut risque », dont les cryptoactifs. Cette surveillance comprendra également les mini-bonds destinés aux investisseurs particuliers, du crowdfunding et d’autres actifs illiquides spéculatifs. La FCA souhaite un durcissement des règles autour du marketing et de la communication de ces produits. Le régulateur anglais veut renforcer davantage les avertissements sur le risque lors de la commercialisation de ces produits. Il veut également interdire certaines offres promotionnelles, comme un bonus pour une nouvelle souscription ou pour le parrainage. Le marketing des produits liés aux cryptoactifs sera désormais sous la juridiction de la FCA a annoncé la veille le ministère des Finances britanniques. Selon l’institution, 2,3 millions de Britanniques ont déjà investi dans des cryptoactifs, mais leur compréhension du secteur est jugée insatisfaisante. La Banque d’Angleterre a pour sa part émis plusieurs alertes, craignant que les investisseurs pourraient y perdre leur épargne. «Trop de personnes sont amenées à investir dans des produits qu’elles ne comprennent pas et qui sont trop risqués pour elles», a expliqué Sarah Pritchard, directrice exécutive à la FCA. Pour faire face à cette augmentation de la demande pour des produits cryptoactifs, la FCA souhaite catégoriser les cryptoactifs comme «restricted mass market investments». Cette catégorisation limitera la vente de ces produits financiers aux investisseurs fortunés ou qualifiés. «Les entreprises émettant de telles promotions devront se conformer aux règles de la FCA, telles que l’obligation d'être claires, équitables et non trompeuses», a souligné la FCA. La consultation de la FCA sera ouverte jusqu’au 23 mars 2022. Le régulateur britannique annoncera les règles finales cet été.
Energy Impact Partners LP (EIP), une société de capital-risque qui compte Microsoft Corp. et Duke Energy Corp. parmi ses bailleurs de fonds, a levé 200 millions de dollars pour un nouveau véhicule d’investissement destiné à transformer des technologies climatiques ambitieuses en opérations commerciales, rapporte l’agence Bloomberg. Le nouveau véhicule d’investissement - appelé Deep Decarbonization Frontier Fund - a déjà financé quelques start-ups développant de nouvelles approches en matière d'énergie propre. EIP prévoit de lever 150 millions de dollars de plus pour le fonds cette année, a déclaré Shayle Kann, l’associé qui dirige le fonds, dans une interview à Bloomberg L’entreprise vante un modèle unique. Elle est financée par des fournisseurs de services publics et des sociétés pétrolières et gazières, et prévoit de jumeler ces entreprises avec les sociétés de son portefeuille, une fois qu’elles auront démontré la viabilité de leurs produits.
Dans la foulée du rachat d’une partie des activités de Lyxor et de ses plus de 350 salariés qui vont rejoindre progressivement les locaux d’Amundi à Paris boulevard Pasteur, Amundi avait annoncé récemment une rafale de nominations. La série se poursuit avec l’arrivée prochaine de Matthieu Mouly, actuellement chief client officer chez Lyxor ETF, chez CPR Asset Management, une filiale d’Amundi, a appris NewsManagers. Il devrait y remplacer Gilles Cutaya, au moins sur ses fonctions d’ancien directeur marketing. Ce dernier a été promu en octobre dernier en tant que directeur adjoint marketing & produits d’Amundi, un poste nouvellement créé.
La société de gestion Sofidy a annoncé l’obtention du Label ISR immobilier pour deux fonds. Il s’agit de la SCPI Sofidy Europe Invest et de l’OPPCI Sofimmo. Le premier véhicule, lancée en juillet 2021, est une SCPI à la thématique européenne qui cible les marchés immobiliers jugés les plus porteurs au sein de l’espace économique européen, du Royaume-Uni et de la Suisse. Le second, lancé en mars 2009, est un Organisme Professionnel de Placement Collectif Immobilier détenant 125 actifs investis, directement ou indirectement, en murs de commerces de proximité en France.
L’exemple d’Emmanuel Faber n’a pas refroidi le patron d’Unilever. En faisant le point sur la stratégie d’Hellmann’s, l’an dernier, Alan Jope a annoncé vouloir faire de la mayonnaise emblématique du groupe un « produit engagé contre le gaspillage alimentaire ». Une déclaration que les investisseurs ont du mal à avaler : la performance boursière décevante d’Unilever leur reste en effet en travers de la gorge. « Une entreprise qui se sent obligée de préciser l’engagement ESG de sa mayonnaise est à côté de la plaque », a résumé Terry Smith, l’un des 10 plus grands actionnaires du groupe. Charité bien ordonnée…
Glenn Youngkin est devenu officiellement le 15 janvier le 74e gouverneur de Virginie. En novembre dernier, l’élu républicain, novice en politique, avait créé la surprise dans cet Etat à sensibilité démocrate en battant d’une courte tête Terry McAuliffe, qui représentait la majorité présidentielle de Joe Biden. La preuve que Wall Street constitue encore un bon passeport auprès de l’électeur américain, même si ce sont surtout les diatribes anti-woke du candidat conservateur qui lui ont rallié les suffrages. Avant de se lancer dans l’arène politique fin 2020, Glenn Youngkin était en effet l’un des deux codirecteurs généraux de la société d’investissement Carlyle, où il a passé 25 ans.
Impact. Créée par Sycomore et les partenaires méthodologiques historiques, I Care et Quantis, la NEC Initiative (Net Environmental Contribution) vise à fournir sur une échelle de -100 % à +100 % le degré d’alignement à la transition écologique d’investisseurs et d’entreprises. Il se veut complémentaire à la taxonomie européenne. Dans la perspective de devenir un standard de place, la NEC Initiative lève 2,4 millions d’euros et ouvre son capital à de nouveaux partenaires, OFI AM, Swen Capital Partners et Eurinvest rejoignant Sycomore Factory. Elle devient aussi société à mission. Groupama, l’Ircantec, BNP Paribas Cardif, la Caisse des dépôts font partie des premiers utilisateurs avec Sycomore, OFI, Swen Capital et Eurinvest. Dans les mois à venir, la NEC Initiative compte s’ouvrir aux investissements à des acteurs étrangers, investisseurs et gérants, et fédérer des acteurs variés concurrents autour de son projet.