UBS va casser sa tirelire pour mettre la main sur un robo advisor dernier cri. La banque suisse s’apprête à racheter le fournisseur américain de gestion de patrimoine automatisé Wealthfront dans le cadre d’un accord entièrement en espèces d’une valeur de 1,4 milliard de dollars (1,25 milliard d’euros). UBS financera l’opération avec des fonds propres excédentaires. «UBS va accélérer ses ambitions de croissance aux États-Unis, élargir la portée de l’entreprise auprès des investisseurs fortunés et étendre sa distribution et ses capacités», ont déclaré les deux sociétés dans un communiqué commun mercredi. Wealthfront, qui compte plus de 470.000 clients aux États-Unis, cible les investisseurs aisés des jeunes générations, que ce soient les millenials (nés entre 1984 et 1996) ou la génération Z (nés entre 1997 et 2010). Elle affiche plus de 27 milliards de dollars d’actifs sous gestion.Depuis sa création en 2008 par Andy Rachleff et Dan Carroll à Palo Alto ( Californie), la société de services d’investissement automatisée a développé une plateforme informatique, qui permet à ses clients de gérer leur fortune grâce à un accès à la planification financière, aux services bancaires et aux solutions d’investissement. UBS compte ainsi accélérer son développement outre Atlantique. «L’ajout des capacités et de la clientèle de Wealthfront à notre écosystème d’investissement mondial renforcera considérablement notre capacité à développer nos activités aux États-Unis», a déclaré Ralph Hamers, PDG d’UBS.Wealthfront deviendra une filiale en propriété exclusive d’UBS et fonctionnera comme une entreprise au sein d’UBS Global Wealth Management Americas, ont-ils ajouté. UBS avait déclaré en octobre qu’il souhaitait créer un modèle de conseil numériquement évolutif pour les clients aisés des Amériques qui ont jusqu'à 2 millions de dollars à investir. Cela faisait suite à une tendance établie par les rivaux américains Goldman Sachs et Morgan Stanley qui cherchaient à élargir leur clientèle au-delà des personnes très fortunées qu’ils servaient traditionnellement. L’acquisition devrait être bouclée au cours du second semestre 2022 sous couvert de l’accord des régulateurs.
L’industrie des services financiers au Royaume-Uni a connu en 2021 son plus grand nombre d’opérations de fusions-acquisitions sur les cinq dernières années, selon EY. Le consultant a recensé 252 transactions l’an dernier, contre 134 en 2020. La valeur totale de ces deals a néanmoins baissé, passant de 31,2 milliards de livres sterling (37,3 milliards d’euros) en 2020 à 25,8 milliards de livres (30,8 milliards d’euros) en 2021. La hausse du nombre de fusions-acquisitions la plus importante s’est opérée dans le secteur de la gestion de fortune et d’actifs. EY comptabilise 113 deals en 2021 (contre 45 en 2020) pour une valeur totale de 10,5 milliards de livres (1,2 milliard de livres en 2020). Le consultant dénombre également 58 opérations de fusions-acquisitions dans le secteur bancaire britannique (contre 44 en 2020) avec une baisse de la valeur totale de ces transactions à 6,4 milliards de livres contre 11,6 milliards de livres en 2020. Enfin, si le secteur de l’assurance britannique a vu le plus gros deal de l’industrie financière locale en 2021, estimé à 2,9 milliards de livres, la valeur totale des fusions-acquisitions de ce segment a chuté de plus de la moitié, passant de 18,4 milliards en 2020à 9 milliards de livres. Le nombre d’opérations a lui augmenté de 45 à 81 d’une année sur l’autre. Les services financiers britanniques gourmands à l'étranger Tom Groom, directeur UK Financial Services Strategy and Transactions chez EY, explique que les transactions ontprobablement étéaidées par une forte reprise économique, en particulier au cours du premier semestre de 2021, et par le sentiment positif entourant le déploiement à grande échelle des vaccins et des rappels. Selon lui, les fusions et acquisitionsdevraient se poursuivre jusqu’en 2022, grâce à la vigueur du Royaume-Uni dans le domaine des services financiers et à sa trajectoire de croissance sur le segment des fintechs. «Alors que les vents contraires, y compris l'émergence de nouvelles variantes de Covidcomme Omicron, pourraient avoir un impact négatif sur la confiance - et sur la conclusion de transactions - ces défis pourraient également donner l’impulsion à la consolidation. Ainsi, dans l’ensemble, nous prévoyons que cette année sera une autre période chargée et dynamique pour le marché», soutient Tom Groom. EY précise par ailleurs que le nombred’entreprises non britanniques acquérant des sociétés de services financiers britanniques a augmenté, passant de 33 en 2020 à 63 en 2021. La valeur totale de ces deals a néanmoins diminué, passant de 19,6 milliards de livres en 2020 à 11,4 milliards de livres en 2021. Dans l’autre sens, le consultant recense 52opérations de fusions-acquisitions réalisées par des entreprises du secteur financier britannique à l'étranger (contre 41 en 2020) pour une valeur totale estimée à 6 milliards de livres (3,2 milliards en 2020).
Tocqueville Finance vient de recruter Marco Prete en tant que responsable du développement sur l’Italie, a appris NewsManagers. Il est rattaché à Charlotte Vermer, directrice de la distribution de la société de gestion du groupe La Banque Postale Asset Management. Marco Prete, qui rejoint Tocqueville cette semaine, travaillait précédemment pour Exane Asset Management à Paris, où il était en charge du développement pour l’Italie et la région du Tessin en Suisse auprès des sélectionneurs de fonds, family offices et banquiers privés. Avant cela, entre 2014 et 2017, il évoluait au sein de l’équipe de vente et de marketing d’Anthilia Capital Markets à Milan. Marco Prete a aussi travaillé pour Anima et Amundi en Italie. Cette arrivée s’inscrit dans le cadre des ambitions de développement de Tocqueville Finance en Europe. La société de gestion a créé l’an dernier une Sicav de droit français qui a vocation à accueillir l’ensemble des stratégies de gestion de Tocqueville pour les commercialiser sur le Vieux Continent. L’objectif est de parvenir à 25 % d’encours sous gestion à l’international.
La part des fonds d’investissement espagnols investis dans d’autres fonds et Sicav a encore augmenté en 2021. Selon les données du régulateur hispanique des marchés financiersCNMV, près de 110 milliards d’euros sur les 315,6 milliards d’euros gérés par les fonds espagnols à fin septembre 2021 étaient investis dans d’autres véhicules d’investissement. Ce qui représente 34% des encours. Dans le détail, quelque 96 milliards d’euros sont investis dans des fonds d’investissement étrangers et un peu plus de 13 milliards d’euros dans d’autres fonds espagnols. La somme investie dans les autres fonds espagnols a augmenté de 53% entre fin décembre 2020 et fin septembre 2021 (de 8,5 à 13 milliards d’euros) quand celle des investissements dans les fonds étrangers a crû de 18%(de 81,3 à 96 milliards d’euros) sur la même période.
Muzinich & Co. SGR a annoncé ce 26 janvier un premier closing à 150 millions d’euros pour son fonds Muzinich Diversified Loans Fund II (DLF II). La société vise une levée finale d’un milliard d’euros. Parmi les investisseurs, on retrouve le Fonds européen d’investissement (FEI) et Cassa Depositi e Prestiti (CDP). Les deux institutionnels étaient déjà présents lors de la levée de fonds du premier millésime qui investissait dans les entreprises italiennes. Muzinich rappelle en effet travailler dans le cadre du programme «Diversified Loans Funds», un programme parrainé par le FEI qui, avec CDP, accompagne Muzinich dans le lancement et le développement de la stratégie de parallel lending (prêt en parallèle d’une banque) dès 2018. Cette nouvelle stratégie vise à soutenir les prêts sur les marchés des capitaux aux entreprises européennes du marché intermédiaire. Le véhicule compte investir dans le «parallell lending» dans plus de 100 PME européennes. L'équipe de gestion va fonder ses décisions d’investissement sur des critères qualitatifs élaborés par ses analystes, en utilisant des outils d’intelligence artificielle et de deep learning nouvellement développés. SGR gère plus de 900 millions de dollars américains par le biais de trois stratégies de marché privé: prêts parallèles, prêts alternatifs et solutions de capital. La plateforme basée à Milan emploie 12 professionnels de l’investissement senior
Oddo BHF AM vient de recruter Marielle Garandet comme commerciale senior pour la Suisse romande. Elle travaillait précédemment pour Capital Group, où elle était en charge des intermédiaires financiers pour la même région et Monaco. Auparavant, elle a notamment travaillé près de sept ans chez Allianz GI dans la commercialisation de fonds sur le canal des distributeurs, notamment pour la France et le Luxembourg.
La société de gestion britannique M&G Investments vient de prendre une participation minoritaire dans la fintech italienne Moneyfarm à l’occasion d’un nouveau tour de financement d’un montant d’environ 53 millions d’euros. Poste Italiane, déjà actionnaire minoritaire de la fintech milanaise depuis 2019, a aussi souscrit à cette augmentation de capital afin de ne pas se faire diluer. La fintech compte comme autres actionnaires Allianz Global Investors, Cabot Square Capital et United Ventures. Dans le même temps, M&G et Moneyfarm ont signé un partenariat commercial pour le lancement sur le marché britannique d’une nouvelle solution d’investissement digitale sous la marque M&G Wealth. La société de gestion profitera de la plate-forme «platform as a service» de Moneyfarm pour proposer au Royaume-Uni un produit entièrement digital aux clients particuliers de nouvelle génération. Cet accord commercial B2B2C est le premier du genre sur le marché britannique pour la société. Plus globalement, le nouveau tour de financement vise trois objectifs: agrandir la base de clients particuliers (segment B2C), élargir l’offre avec de nouvelles solutions d’investissement et de développement du segment B2B2C par le biais de partenariats stratégiques, conforter sa position sur ses marchés de référence que sont l’Italie et le Royaume-Uni.
Il n’y a pas si longtemps, Fidelity semblait à la dérive et démodé, écrit le Wall Street Journal dans un long article sur la société de gestion. Les bénéfices étaient en baisse. Les gérants vedettes de ses fonds perdaient des clients. Celle qui était autrefois la plus grande société de gestion du monde s’était faite doubler par BlackRock et Vanguard. Certains au sein de l’entreprise familiale craignaient qu’Abigail Johnson, la petite fille du fondateur, ne soit pas assez audacieuse pour la diriger. Aujourd’hui, la société d’Abigail Johnson, créée il y a 75 ans, a misé plus que n’importe quelle autre grande société de Wall Street sur l’avenir des crypto-monnaies et a doublé ses efforts dans d’autres domaines prisés par les investisseurs individuels - et le plan semble fonctionner. Sept ans après le début de son mandat de directrice générale, Fidelity est plus rentable que jamais. La société supervise 11.000 milliards de dollars d’actifs. Ce chiffre, qui comprend les actifs des comptes Fidelity (qui est aussi un courtier) ainsi que les fonds Fidelity détenus par les clients d’autres courtiers, a plus que doublé depuis l’arrivée d’Abigail Johnson. Les comptes individuels de Fidelity sont au nombre de plus de 70 millions, en hausse de près de deux tiers depuis la fin de 2014.
Le président de l’Autorité des marchés financiers (AMF) quittera le conseil d’administration (management board) du gendarme européen des marchés à l’issue de son second mandat, le 30 mars. L’Autorité européenne des marchés financiers (Esma) a annoncé mercredi la nomination de deux nouveaux administrateurs, Thorsten Pötzsch et Rodrigo Buenaventura, qui représentent respectivement les régulateurs allemand (BaFin) et espagnol (CNMV).
Jamais deux sans trois. Le groupe Tikehau a coté la semaine dernière à Singapour sa troisième société d’acquisition à vocation spécifique (Spac), cette fois en Asie. Comme de coutume, il sponsorise cette cotation avec son partenaire Financière Agache, la holding de la famille du milliardaire Bernard Arnault, Jean-Pierre Mustier et Diego De Giorgi. Ils ont levé 170 millions de dollars singapouriens, soit 111 millions d’euros environ. En avril dernier, les même protagonistes avaient levé près de 500 millions d’euros pour Pegasus Europe puis environ 210 millions d’euros en décembre pour Pegasus Entrepreneurs. Pegasus Asia prévoit de se concentrer sur les secteurs s’appuyant sur la technologie, incluant ceux de la consommation, de la finance, de l’immobilier, de l’assurance, de la santé, et des services numériques, principalement, en Asie-Pacifique mais pas exclusivement. Le résultat de l’IPO de 170 millions de dollars singapouriens inclut 22 millions de dollars singapouriens investis par les sponsors. Neil Parekh, responsable de l’Asie, de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande pour Tikehau Capital, dirigera Pegasus Asia en tant que CEO.
Ardian a annoncé mardi la levée de 1,2 milliard d’euros pour son deuxième fonds Immobilier (AREEF II). Ce nouveau fonds «compte une base d’investisseurs solide et diversifiée de près de 100investisseurs du monde entier – dont plus de 50 institutionnels», indique-t-il dans un communiqué. Les capitaux proviennent de 13 pays différents d’Amérique, d’Europe et du Moyen-Orient.S’appuyant sur le précédent du premier fonds d’Ardian Real Estate, AREEF I – qui a attiré plus de 50 investisseurs de 11 pays différents – ce fonds investira également dans l’immobilier commercial, principalement dans des immeubles de bureaux situés dans des villes stratégiques en Europe.
A l’occasion d’une conférence de presse sur ses perspectives de marché 2022, La Banque postale Asset Management a annoncé avoir collecté 3 milliards d’euros sur l’année 2021. La filiale de gestion de la Banque postale a connu l’an dernier sa première année d’exercice pleine avec ses «nouveaux habits de gestion de conviction et de multi-spécialiste» a rappelé sa dirigeante Emmanuelle Mourey. Les encours se sont établis à 60 milliards d’euros contre 51 milliards fin 2020. Ils se répartissent au sein de quatre «piliers de gestion» que sont les gestions actions logées dans la filiale Tocqueville finance (13 milliards d’encours), les actifs de performance absolue et multi-actifs (27 milliards), les solutions quantitatives (13 milliards) et les actifs réels et privés (7 milliards). En 2020, la Banque Postale AM avait transféré à Ostrum, filiale de Natixis IM (groupe BPCE), une partie de sa gestion obligataire assurantielle dans le cadre d’une alliance stratégique entre Natixis et La Banque Postale. La Banque Postale AM est cependant sortie totalement du capital d’Ostum il y a quelques mois après que BPCE a vendu sa participation dans CNP Assurances à La Poste en échange notamment du rachat de la participation de La Banque postale AM dans Ostrum. En 2021, trois fonds se sont particulièrement démarqués en termes de collecte pour un total de 700 millions d’euros. Il s’agit des fonds Actions Silver Age ISR, Actions Environnement ISR et Actions Value Euro ISR. Le groupe a rappelé qu’il restait leader en France en nombre de fonds ayant obtenu le Label d’Etat ISR avec 83 fonds labellisés pour un encours global de 30 milliards d’euros. Par ailleurs, 80% sont des fonds article 8 au sens de la réglementation SFDR et 20% sont estampillés article 9. Répartition des encours de La Banque Postale AM selon le type de clientèle, à fin 2021
Le gestionnaire d’actifs américain Janus Henderson annonce ce mardi la classification de huit fonds comme relevant de l’article 8 du règlement européen sur la publication d’informations en matière de durabilité dans le secteur des services financiers (Sustainable Finance Disclosure Regulation, SFDR) à partir du 25 février 2022. Les huit fonds concernés sont: Janus Henderson Absolute Return Fund, Janus Henderson Horizon Euro High Yield Bond Fund, Janus Henderson Horizon European Corporate Bond Fund, Janus Henderson Horizon Global Equity Fund, Janus Henderson Horizon Global Natural Resources Fund (qui doit être renommé Janus Henderson Horizon Responsible Resources Fund à compter du 25 février 2022), Janus Henderson Horizon Pan European Equity Fund, Janus Henderson Horizon Pan European Absolute Return Fund et Janus Henderson Horizon Strategic Bond Fund. La société de gestion recense actuellement un fonds article 8 : Janus Henderson Horizon Global Technology Leaders Fund et trois fonds article 9 : Janus Henderson Horizon Global Sustainable Equity Fund, Janus Henderson Horizon US Sustainable Equity Fund et Janus Henderson Horizon Sustainable Future Technologies Fund. Ignacio de la Maza, responsable clientèle Intermédiaire zone EMEA et Amérique latine, indique qu’à compter du 25 février, plus de 50 % du total des actifs sous gestion des Sicav luxembourgeoises de Janus Henderson relèveront des articles 8 ou 9. Il ajoute qu’à terme, la firme a un objectif d’atteindre plusde 90 % de sesencours luxembourgeoisrelevant des articles 8 ou 9 de SFDR.
Bernard Aybran, ancien dirigeant de la structure française d’Invesco et qui avait rejoint Allfunds l'été dernier, vient de quitter ce dernier pour Monaco, a appris NewsManagers. Il a intégré La Compagnie monégasque de banque (CMB) pour y prendre la direction de la filiale de gestion du groupe bancaire dont l’italien Mediobanca est actionnaire à 100% depuis 2004. CMB compte environ 250 personnes à Monaco dans la gestion de fortune et la gestion d’actifs.
AssetCo, le véhicule d’investissement de l’ancien patron d’Aberdeen AMMartin Gilbert, a trouvé un accord ce mardi pour l’acquisition totale de la société de gestion britannique River and Mercantile. Selon un communiqué, l’opération valorise à 1,14 livre (1,36 euros) chaque action de River and Mercantile Group (RMG) en se basant sur le prix de l’action AssetCo (1,55 livre) à la clôture de la session du 24 janvier de la Bourse de Londres. Le total d’actions émises et à émettre est d’une valeur estimée à 98,8 millions de livres (118,1 millions d’euros). Les actionnaires de RMG recevront 0,07392 actions d’AssetCo pour chacune de leurs actions RMG. Après clôture de la transaction, les actionnaires de RMG disposeront de 41,6% du capital du groupe. Les actionnaires vont aussi bénéficier de la vente de l’activité de solutions de River and Mercantile à Schroders, ce qui valorise au total les titres RMG à 3,35 livres par action et estime la valeur du capital émis et à émettre à 288,8 millions de livres (345 millions d’euros). Cela représente une prime de 59% pour les actionnaires de RMG par rapport au 9 août 2021, dernière valorisation avant les premières marques d’intérêt pour la firme, et de 13% par rapport à la dernière valorisation des actions RMG (2,96 livres). Si les encours de River and Mercantile s'élèvent à environ 50 milliards de livres,AssetCo ne devrait en récupérer qu’une petite partie, la majorité étant gérée par l’activitéde solutions cédée à Schroders.
Le fournisseur d’indices allemand Solactive s’est associé au gestionnaire d’actifs taïwanais Fubon Asset Management pour le lancement d’un indice dédié au métavers, le Solactive Metaverse Index, que répliquera le fonds indiciel coté de Fubon AM, Fubon Metaverse ETF. Le métavers fait référence aux mondes virtuels fictifs qui se veulent immersifs et proches de la réalité. L’ETF de Fubon sur ce thème a levé 5,3 milliards de dollars taïwanais(169 millions d’euros) lors de sa cotation initiale à la Bourse de Taïwan. L’indice Solactive Metaverse est exposé aux entreprises impliquées dans l’univers du métavers basées dans les pays développés (au sens de Solactive) dont la Corée du Sud et Taïwan. Il exclut en revanche tout titre coté en Chine. La sélection des titres dans l’indice s’opère sur la base d’algorithmes exploitant le big data et le traitement naturel du langage.
La société de gestion française Amiral Gestion est en train d’établir une Sicav française baptisée Sextant qui va absorber, le 10 février prochain, tous les fonds communs de placement qu’elle gère actuellement. Après l’opération, la Sicav Sextant sera donc composée des compartiments Sextant Asie, Sextant Autour du Monde, Sextant Bond Picking, Sextant France Engagement, Sextant Europe, Sextant PEA, Sextant Grand Large et Sextant PME. Amiral Gestion indique dans une lettre aux investisseurs que cette opération doit faciliter l’accès aux fonds à des investisseurs étrangers, améliorera la transparence et la gouvernance des fonds, permettra de rationaliser la gestion administrative de ces derniers et permettra des économies d’échelle.
La société de gestion alternative LFPI Gestion a été condamnée, le 20 janvier parla cour d’appel de Paris, à verser la somme de 1,16 milliond’euros à un ex-directeur des investissements, a appris NewsManagers. En févier 2014, l’ancien salarié avait saisi le conseil des prud’hommes après convocation par sa société à un entretien préalable à un licenciement survenule mois suivant au motif d’insuffisances professionnelles. Demandant la résiliation judiciaire de son contrat, il avait sollicité des rappels de salaires au titre de bonus dont des revenus de parts de carried interest provenant des plus-values réalisées par le FCPR LFPI Croissance et desprimes variables mais aussi le paiement d’heures supplémentaires et de jours de congés payéspour la période 2010-2014. Outre sa rémunération annuelle fixe, lecontrat de travail de l’ex-salarié prévoyait une part variable liée aux résultats de l’entreprise et à sa contribution personnelle. Le conseil des prud’hommes avait statué en faveur de l’ancien directeur des investissements en mai 2016 en condamnant LFPI Gestion à lui verser plus de 930.000 euros dont 80.000 euros à titrede dommages et intérêts pour licenciement sans cause réelle et sérieuse. La société de gestion avait fait appel. Dans son arrêt, que NewsManagers a pu consulter, la cour d’appel de Paris indique qu’ «aucun élément objectif de nature à impliquer la suppression à compter de 2010des bonus auxquels il pouvait prétendre ne peut être considéré comme caractérisé». Pour la cour, LFPI Gestion a aussi «gravement manqué à ses obligations» en privant son ancien salariéde la possibilité de souscrire à une partie des parts de ‘carried interest’ auxquelles il pouvait prétendre, en le privant de ses rémunérations variables et de la rémunération de ses heures supplémentaires mais aussi enprenant des décisions de nature à porter atteinte à ses conditions de travail et à sa santé. Des manquements qui«justifient le prononcé de la rupture du contrat de travail aux torts de ce dernier».
Forum Finance, société de gestion d’actifs et de gestion privéesuisse, vient de recruterKinan Khadam Al Jame en tant que nouvel associé selon un communiqué de la firme. Il officiait auparavant en qualité de managing director de l’activité de gestion de patrimoine chez Reyl & Cie. Il sera basé dans un premier temps à Genève et dirigera le bureau de Forum Finance à Dubaï, dont l’ouverture est prévue pour le second semestre 2022, tandis que la société a vu ses encourssous gestion dépasser les2 milliards de francs (1,9 milliard d’euros). Durant ses 13 années chez Reyl & Cie, Kinan Khadam Al Jame a d’abord occupé les postes deconseiller en investissements et gérant de portefeuilles pour clients fortunés à Genève avant de participer à l'établissement d’un bureau à Dubaï. Il y a travaillé en tant que directeur des investissements et managing director en charge de la clientèle privée et institutionnelle. Précédemment, il a travaillé quatre ans auprès de BNP Paribas à Genève, notamment dans l’équipe banque privée Moyen-Orient. Forum Finance compte désormais cinq associés : Etienne Gounod (directeur général), Egon Vorfeld, Hippolyte de Weck, Jean-François Andrade et Kinan Khadam Al Jame. La société de gestion indépendanteindique quepour soutenir l’expansion de ses encours, elle est en cours de recrutement de nouveaux collaborateurs.
Faurecia a annoncé mardi que la Commission européenne avait autorisé l’acquisition par l'équipementier automobile français d’une participation majoritaire dans son homologue allemand Hella. Faurecia va ainsi acquérir un total de 79,5% du capital de Hella, dont 60% des actions Hella auprès du pool de la Famille Hueck et environ 19,5% dans le cadre du règlement de l’offre publique d’achat terminée le 11 novembre 2021. Le règlement-livraison de l’offre publique d’achat, ainsi que la réalisation de la transaction avec le pool familial Hueck, interviendront dans les dix prochains jours ouvrés, a précisé Faurecia.
Le président français Emmanuel Macron a déclaré mardi qu’il allait demander à son homologue russe Vladimir Poutine des «clarifications» sur les intentions de Moscou à l'égard de l’Ukraine, prévenant qu’une attaque de la Russie contre son voisin provoquerait une riposte avec un coût «très élevé». Au cours d’un déplacement à Berlin, où il a rencontré le chancelier allemand Olaf Scholz, le chef de l’Etat a aussi souligné que les Occidentaux étaient pleinement engagés au côté de Kiev, sur fond de tensions croissantes avec Moscou en dépit de multiples discussions diplomatiques depuis le début du mois. Fait rare, le président américain Joe Biden s’est dit mardi disposé à imposer des sanctions directes contre Vladimir Poutine en cas d’invasion de l’Ukraine. Les grandes puissances occidentales craignent une nouvelle offensive de la Russie, qui a annexé la péninsule de Crimée en 2014 et a massé ces derniers mois plusieurs dizaines de milliers de soldats à la frontière ukrainienne. D’après l’agence de presse RIA, citant l’armée russe, des préparatifs militaires avec plus de 6.000 soldats ont débuté dans un district du sud du pays, frontalier de l’Ukraine.
Les bars, restaurants et théâtres des Pays-Bas, fermés depuis la mi-décembre, pourront rouvrir mercredi, a annoncé le Premier ministre Mark Rutte, une nouvelle étape du déconfinement entrepris dans le pays en dépit de la hausse record des nouvelles contaminations au coronavirus.Cet assouplissement des restrictions sanitaires a été considéré possible par les experts conseillant le gouvernement en partie car les hospitalisations provoquées par la propagation du variant Omicron du coronavirus ont été moins nombreuses qu’anticipé, a déclaré le ministre de la Santé, Ernst Kuipers. Ecoles et commerces non-essentiels ont rouvert plus tôt ce mois-ci.
Face à la hausse des prix des carburants, le gouvernement français va relever de 10% le taux de l’indemnité kilométrique, a annoncé mardi le Premier ministre Jean Castex à l’Assemblée nationale. «J’ai demandé à Bruno Le Maire de modifier, dès cette semaine, le barème kilométrique», a dit le chef du gouvernement. «Il sera rehaussé de 10% pour mieux tenir compte de l’augmentation des prix. L’effet sera rapide et direct, dès la déclaration des revenus de 2021 ou des bénéfices de l’année dernière», a-t-il ajouté.
Le Qatar plancherait sur l'émission d’un emprunt vert, le premier du genre pour un pays qui figure parmi les principaux exportateurs mondiaux de gaz naturel liquéfié. L'émirat aurait sollicité plusieurs banques internationales pour travailler sur ce projet, rapporte Bloomberg. L’opération, qui porterait sur plusieurs milliards de dollars de dette, pourrait aussi être réalisée au travers de la compagnie publique Qatar Energy. L’arrivée du Qatar sur ce compartiment des green bonds ne manquerait pas de provoquer des interrogations chez certains investisseurs dépendants de critères ESG (environnement, social, gouvernance). Même le gaz est considéré comme moins polluant que le pétrole ou le charbon dans le cadre de la transition énergétique, l'émirat reste l’un des plus gros émetteurs de CO2 par habitant. Le pays ne vise par ailleurs qu’une réduction de 25% de ses émissions de CO2 à l’horizon 2030, un objectif relativement modeste.
Le tribunal du travail de Francfort a rejeté la plainte de Desiree Fixler à l’encontre de son ancien employeur, la société de gestion allemande DWS, rapporte le journal local Handelsblatt. Desiree Fixler, dont les révélations ont été à l’origine de l’enquête du régulateur américain des marchés financiers sur un éventuel greenwashing de DWS, était l’ancienne responsable de la durabilité de la firme. D’après le journal, Desiree Fixler avait attaqué DWS en justice en 2021. Elle accusait son ancien employeur de l’avoir licenciée de manière injustifiée après la fin de sa période d’essai le 9 mars 2021. DWS a rétorqué que son licenciement était intervenu durant la période d’essai après que Desiree Fixler a refusé des indemnités de licenciement de 100.000 euros. Selon l’avocat de DWS, elle demandait plus de 640.000 euros. Un des points de la plainte portait sur le début effectif de son contrat. Desiree Fixler assurait avoir commencé en août 2021 mais la juge du tribunal du travail de Francfort a indiqué que le contrat de l’ancienne salariée de DWS avait été officiellement signé le 14 septembre 2020.
10000 milliards de dollars. Après un premier franchissement par BlackRock, la nouvelle barre symbolique des marchés mondiaux a une nouvelle fois été dépassée, cette fois par les fonds indiciels cotés (ETF, Exchange traded funds). Selon la société de conseil ETFGI, l’industrie de la gestion passive représentait 10.270 milliards de dollars d’encours à la fin 2021, soit une progression annuelle de 28,5%. Les ETF auront profité d’une année exceptionnelle des marchés actions, orientés presque exclusivement à la hausse après une année 2020 marquée par la crise du Covid-19. Sur les 1 290 milliards de dollars collectés par les fonds indiciels cotés, 910 milliards se sont dirigés sur les véhicules actions. Cela représente la quasi-totalité de la collecte des fonds actions pris dans leur ensemble, 949 milliards en 2021, selon le «Flow Show», le rapport hebdomadaire sur les flux dans les fonds de BofA Global Research. Dans les autres univers, les ETF obligataires n’ont attiré «que» 239 milliards de dollars nets, tandis que les fonds indiciels investis sur les matières premières ont rendu 10 milliards. Les ETF actifs, qui sont des fonds gérés activement et cotés en continue sur des places de marché, la collecte affiche 131 milliards de dollars. La hausse des encours du secteur a également profité d’un effet marché positif de près de 2000 milliards. Côté producteurs, le numéro un mondial du secteur iShares, qui appartient à BlackRock, détient près du tiers du marché, devant son principal concurrent Vanguard (21,8%) et la gamme SPDR de State Street Global Advisors (11,7%).
La société de gestion zurichoise GAM Investments vient d’annoncer la nomination Daniel Sharp au poste de responsable de la distribution wholesale, des clients high net worth (HNW) et des family offices en Australie. Basé à Sydney, il sera rattaché à Alex Zaikai, responsable de la firme sur le marché australien. Daniel Sharp arrive d’Apostle Fund Management, où il était dernièrement directeur commercial chargé de la direction de la distribution retail et wholesale. Auparavant, il a travaillé comme business development manager chez Microequities Asset Management ainsi que chez Thomson Reuters. Il a également passé trois ans au Canada chez Macquarie Capital Markets. Au début de sa carrière, il fut senior FX dealer à Sydney chez American Express, avant de rejoindre Mitsubishi UFJ Trust & Banking Corporation comme middle office trade support. Avec cette nomination, GAM Investments souhaite élargir sa présence régionale ainsi qu’approfondir ses relations avec des conseillers financiers, gérants de fortune et des family offices en Australie et en Nouvelle-Zélande. La société de gestion suisse lancera un fonds qui permettra aux clients fortunés d’accéder des entreprises privées late-stage, l’étape finale du financement privé avant une entrée en Bourse. GAM Investments comptait 103 milliards de francs suisses (99,49 milliards d’euros) au 30 septembre 2021.
La société de gestion néerlandaise Robeco vient d’annoncer ce 25 janvier la nomination de Thu Ha Chow au poste nouvellement créé de directrice obligations en Asie, basée à Singapour. Elle sera également gérante au sein de l’équipe de crédit, en particulier sur le crédit asiatique. Elle sera rattachée à l’équipe crédit basée à Rotterdam. Thu Ha Chow arrive de Loomis Sayles & Co, où elle était dernièrement gérante et stratégiste pour l’Asie. Auparavant, elle a travaillé comme directrice des obligations crédit asiatiques chez Aberdeen Asset Management. Elle a passé 15 ans à Londres, où elle a occupéplusieurs postes seniors au sein d’équipes obligations chez Deutsche Asset Management et Threadneedle Asset Management. Par ailleurs, elle a travaillé au sein de la banque d’investissement de Credit Suisse First Boston pendant trois ans. Robeco souhaite renforcer le bureau singapourien, afin de créer un hub en Asie pour des obligations et de la durabilité. La société de gestion néerlandaise vient d’annoncer plusieurs nominations au sein de cette équipe, qui comprendra un gérant principal, deux analystes de crédit, un analyste sur les obligations souveraines, des spécialistes d’investissement durable et un client portfolio manager. Frank Reynaerts et Tiansi Wang continueront leurs fonctions en tant que analystes seniors du crédit à Singapour. Laura Bosch Ferreté déménagera de Rotterdam à Singapour afin d’occuper le poste de spécialiste d’investissement durable. David Hawa va également suivre son collègue de Rotterdam à Singapour en tant que client portfolio managerpour l’Asie Pacifique. L’équipe singapourienne travaillera en collaboration avec des équipes basées à Rotterdam. Robeco comptait 200 milliards d’euros d’encours sous gestion au 30 juin 2021.