Royal Bank of Canada acquiert Brewin Dolphin, via sa filiale RBC Wealth Management, pour 1,6 milliard de livres, soit 1,9 milliard d’euros environ. Brewin Dolphin est l’un des principaux fournisseurs indépendants de gestion de fortune au Royaume-Uni et en Irlande, avec un réseau d’une trentaine de bureaux et des encours sous gestion de 59 milliards de livres (70 milliards d’euros) au 31 décembre 2021. Cette opération permet à RBC de renforcer sa gestion de fortune au Royaume-Uni.
La société de gestion PGIM a nommé Benjamin Price au poste nouvellement créé de managing director, head of Australia wealth. Basé à Sydney, il couvrira les banques privées et des entreprises du conseil qui s’occupent des clients high net worth (HNW) ainsi que les investisseurs qualifiés. Benjamin Price arrive de Macquarie Asset Management, où il a travaillé depuis plus de 16 ans. Il était dernièrement directeur de la distribution wholesale. Auparavant, il a travaillé comme responsable commercial chez Citi. En Australie, PGIM gère 3,5 milliards de dollars australiens (2,4 milliards d’euros) au sein des actifs immobiliers et dans la dette. Il comprend également 6,9 milliards de dollars australiens (5 milliards d’euros) auprès des prêts aux entreprises australiennes et nouvelle-zélandaise.
L’année 2021 a effacé une poignée de records sur le segment des fonds indiciels cotés (ETF) en Europe selon les données de l’Observatoire Quantalys de la gestion ETF, créé en partenariat avec le gestionnaire d’actifs BNP Paribas Asset Management. Les encours gérés sur les 1.620 ETF recensés en Europe s’élevaient ainsi à 1.333 milliards d’euros fin 2021, soit une hausse de 32% par rapport à fin 2020 où ils se trouvaient déjà à un niveau jamais atteint. En considérant la totalité des actifs sous gestion de l’univers des fonds Ucits en Europe en 2021, la part représentée par les ETF atteignait 14% contre 12% l’année précédente. «L’Europe forme 20% du marché mondial des ETF en termes de produits et 13% des encours sur les ETF à travers le monde. Le marché est encore piloté par l’Amérique du Nord», précise Jean-François Bay, directeur général du fournisseur de données et solutions technologiques Quantalys. ETFGI avait indiqué en début d’année que les encours mondiaux d’ETF s'établisaient fin 2021 à 10.270 milliards de dollars. Les ETF ont aussi enregistré une collecte nette record à hauteur de 162 milliards d’euros en Europe, balayant le précédent record de 117 milliards d’euros d’entrées nettes enregistré en 2020. Plus d’un tiers de la collecte nette des fonds d’investissement en Europe l’an dernier est venue des ETF. Ruée vers les ETF obligataires au premier trimestre 2022 Dans le détail en 2021, les investisseurs européens ont placé 117 milliards d’euros sur les ETF actions, 40 milliards sur les ETF obligataires, 1 milliard sur les ETF mixtes et monétaires et plus de 2 milliards sur les ETF portant sur d’autres classes d’actifs. «2021 a été une année de rebond technique fort avec la sortie de crise Covid-19 et l’injonction de liquidités dans le marché. Le mouvement de collecte sur les ETF devient de plus en plus important quel que soient les conditions de marché», poursuit Jean-François Bay. Bertrand Alfandari, responsable du développement de l’activité ETF et fonds indiciels de BNP PAM, ajoute que l’année porteuse des actions en 2021 a bien favorisé la collecte et l’effet marché – estimé à 159 milliards d’euros en 2021 - des ETF en Europe puisque 75% des ETF se réfèrent à des indices actions. Sur le premier trimestre 2022, en revanche, ce sont les ETF obligataires qui sont davantage plébiscités par les investisseurs européens en raison du contexte géopolitique (invasion russe en Ukraine et atermoiements des banques centrales). Les 10 ETF ayant le plus collecté en Europe au premier trimestre 2022 étaient tous sur l’obligataire (crédit et souverains US, souverains et obligations indexées sur l’inflation en Europe, obligations à taux variable US). Dans sa globalité, la gestion passive a bien résisté entre janvier et mars avec une collecte nette de 29 milliards d’euros constatée en Europe (contre 132 milliards d’euros de décollecte pour la gestion active). Les ETF responsables en vogue Concernant leur collecte nette en Europe, les ETF se sont offerts un autre record sur les produits d’investissement socialement responsable (ISR). Les entrées nettes sur les ETF ISR en Europe ont atteint 87 milliards d’euros en 2021 (contre 50 milliards en 2020), dépassant pour la première fois la collecte des ETF non-ISR (75 milliards d’euros en 2021). «Il y a eu un tournant en 2020 sur les ETF ISR puis une transformation structurelle en 2021. Ce n’est pas un effet de mode. L’Europe est leader sur les indices ESG/ISR, elle pèse 54% de la collecte mondiale sur les ETF ISR en 2021», note Bertrand Alfandari, qui observe cependant un retard des sociétés de gestion sur les ETF obligataires ESG dont l’offre reste très limitée en Europe. Avec la mise en œuvre des différentes réglementations extra-financières européennes (SFDR, CSRD, taxonomie), Quantalys se prépare à une application de plus en plus quantitative des dimensions extra-financières dans les ETF. Parmi les autres tendances, l’Observatoire note entre autres un fort dynamisme des ETF thématiques ainsi qu’une restructuration des gammes qui a pour conséquence un focus sur des ETF thématiques plus gros. Ainsi, la proportion d’ETF ayant moins de 100 millions d’euros d’encours a diminué de 41% à 34% en 2021.
Sébastien Barbe, le président du directoire d’Arkéa Investment Services, vient d'être promu directeur du pôle produits du Crédit Mutuel Arkéa, et intègre à ce titre son comité exécutif. Il remplace à ce poste Bernard Le Bras, qui a fait valoir ses droits à la retraite. Ce dernier, iconique président de l’assureur Suravenir, a été récemment remplacé à la tête de cette filiale par un duo composé de François-Régis Bernicot et de Thomas Guyot. Le pôle produits regroupe trois métiers liés au patrimoine : l’assurance, la gestion et l’immobilier. Il compte 1 200 collaborateurs répartis au sein d’une vingtaine d’entités. La ligne assurance du pôle réunit Suravenir Assurances et Novelia pour l’assurance dommages, Suravenir pour l’assurance-vie, ainsi qu’Arkéa On Life, Arkéa Assistance et Arkéa Sécurité pour les prestations d’assistance. Les métiers de la gestion d’actifs et de fortune sont rassemblés au sein d’Arkéa Investment Services, qui compte huit affiliés, dont Federal Finance Gestion, Schelcher Prince Gestion, Arkéa REIM pour la gestion d’actifs et Arkéa Banque Privée pour la gestion de fortune. Côté immobilier, les prestations de conseil sont assurées par Arkéa Real Estate et la commercialisation par Groupe Izimmo et Arkéa Immobilier Conseil. Sébastien Barbe a été recruté par le Crédit Mutuel Arkéa en 2011 pour diriger Schelcher Prince Gestion. En 2017, il a pris parallèlement la présidence du directoire d’Arkéa Investment Services. Il est arrivé de Rothschild & Co Asset Management, où il a dirigé la gestion obligataire, convertible et structurée entre 1999 et 2011. Il a débuté sa carrière chez Amundi.
Man GLG vient de lancer un fonds sur l’eau et l’économie circulaire appelé Man GLG RI Sustainable Water and Circular Economy. Ce fonds long-only vise un impact positif sur l’environnement en contribuant aux objectifs de développement durable, notamment ceux sur l’eau propre, la vie sous marine, la vie sur terre et la consommation et production responsables. Le fonds est investi uniquement dans des entreprises qui luttent contre la rareté de l’eau, améliorent la fourniture et le traitement de l’eau ou répondent aux défis de l’économie circulaire, comme le contrôle de la pollution et la gestion de ressources. Le fonds sera géré par Yohann Terry et Jann Breitenmoser, qui ont rejoint Man GLG fin 2021 en provenance de J Safra Sarasin Asset Management. Le fonds est classé Article 9.
Royal Bank of Canada acquiert Brewin Dolphin, via sa filiale RBC Wealth Management pour 1,6 milliard de livres, soit 1,9 milliard d’euros environ. Brewin Dolphin est l’un des principaux fournisseurs indépendants de gestion de fortune au Royaume-Uni et en Irlande, avec un réseau d’une trentaine de bureaux et des encours sous gestion de 59 milliards de livres au 31 décembre 2021. Cette opération permet à RBC de renforcer sa gestion de fortune au Royaume-Uni. «Le Royaume-Uni est un marché de croissance important pour RBC, et Brewin Dolphin nous offre une plateforme exceptionnelle pour transformer radicalement notre activité de gestion de patrimoine dans la région, en donnant à RBC Wealth Management une position de numéro 3 au Royaume-Uni et en Irlande, en plus d'être un leader au Canada, avec une position croissante aux États-Unis », a commenté Doug Guzman, Group Head, RBC Wealth Management, RBC Insurance and RBC Investor & Treasury Services. Pour David Thomas, CEO, RBC Capital Markets Europe and Head, Wealth Management, il s’agit d’une acquisition transformante pour RBC Wealth Management.
La société de gestion néerlandaise Robeco vient d’annoncer ce 31 mars la nomination de Marcel Prins au poste de directeur des opérations ainsi que membre du comité exécutif, à partir du 1er juin. Il remplacera Karin van Baardwijk, qui a été promue directrice générale en janvier dernier. Marcel Prins arrive d’APG Asset Management, où il était directeur des opérations pendant dix ans ainsi que directeur du digital. Auparavant, il a travaillé comme managing director pour des opérations internationales chez ABN AMRO, où il a été chargé de l’intégration opérationnelle des entités internationales à la suite de la fusion avec Fortis Bank Nederland. Robeco gérait 201 milliards d’euros d’encours au 31 décembre 2021.
Les entreprises devront en dire davantage au sujet de l’impact de leurs activités pour le climat. L’International Sustainability Standards Board (ISSB), chargé d'élaborer les normes de reporting extra-financier, vient d’annoncer ce 31 mars le lancement d’une consultation sur deux standards du reporting lié à la durabilité. Ouverte jusqu’au 29 juillet, cette consultation doit permettre à l’ISSB de recevoir le retour d’expérience sur ces standards proposés.
Royal Bank of Canada acquiert Brewin Dolphin, via sa filiale RBC Wealth Management pour 1,6 milliard de livres, soit 1,9 milliard d’euros environ. Brewin Dolphin est l’un des principaux fournisseurs indépendants de gestion de fortune au Royaume-Uni et en Irlande, avec un réseau d’une trentaine de bureaux et des encours sous gestion de 59 milliards de livres (70 milliards d’euros) au 31 décembre 2021.
Berkshire Hathaway, la société de Warren Buffett, fait partie d’une poignée d’entreprises qui ont obtenu la plus mauvaise note concernant leur action en faveur du climat pour la deuxième année consécutive, rapporte le Financial Times, qui cite le rapport de Climate Action 100+ Group. Les autres mauvais élèves sont Saudi Aramco et SAIC Motor. Berkshire n’a pas souhaité faire de commentaire, mais Warren Buffett a toujours rejeté les demandes des investisseurs au sujet de la publication des risques climat du groupe.
Des enquêteurs du Ministère public de la Confédération ont perquisitionné les locaux de la banque privée genevoise mi-mars, rapporte Le Temps. Cette perquisition est liée à l’affaire Petrobras, du nom du gigantesque scandale de corruption survenu au Brésil entre 2013 et 2014, et impliquant des dizaines de banques suisses. Le MPC a ouvert en décembre 2021 une procédure pénale contre la Banque Pictet, contre une personne dont l’identité n’a pas été révélée et contre inconnus, pour des soupçons de complicité de corruption d’agents publics et de blanchiment aggravé. Contactée, la banque répond avoir diligenté une analyse interne en 2014 en coordination avec la Finma et réglé le dossier en 2015 auprès du régulateur.
Après toutes ses récentes acquisitions, Sienna Investment Managers, filiale à 100 % de GBL, a indiqué qu’elle avait franchi le cap des 30 milliards d’euros d’actifs gérés. Ces acquisitions « s’inscrivent dans l’ambition de la société de créer une marque forte à l’échelle européenne», selon un communiqué. Avec les rachats de L’Etoile Properties et plus récemment de Malakoff Humanis Gestion d’Actifs (MHGA) et d’Acofi Gestion, Sienna IM gère désormais 33,7 milliards d’euros (dont 3,2 milliards de capitaux permanents). Ses expertises de long terme recouvrent le private equity, la dette privée et l’immobilier, en direct ou via des fonds, mais aussi les solutions d’épargne retraite et d’épargne salariale pour les institutionnels comme pour les clients privés. Sienna IM ajoute que les sociétés qui ont rejoint le groupe changeront de nom afin de marquer leur nouvelle appartenance tout en précisant leur spécificité. Ainsi, l’Etoile Properties, qui gère 6,6 milliards d’euros (décembre 2021) en actifs immobiliers pour le compte de clients institutionnels internationaux, est renommée Sienna Real Estate. MHGA, qui supervise 21,4 milliards d’euros en solutions d’épargne retraite et d’épargne salariale pour le compte de clients français, prendra le nom de Sienna Gestion. Acofi Gestion, qui affiche 2,5 milliards d’euros d’encours en dette privée pour des clients européens, devient Sienna Private Credit. L’activité nouvelle dédiée aux investissements dans le digital, basée à Londres, est baptisée Sienna Digital. Enfin, l’activité historique de capital investissement prend le nom de Sienna Private Equity.
«Une insuffisante concurrence et un niveau élevé de frais pratiqués par les intermédiaires». C’est en ces termes deux sénateurs des Républicains que résument le marché de l’épargne français dans une proposition de loi visant à «défendre le pouvoir d’achat des Français en protégeant leur épargne». Jean‑François Husson (Meurthe-et-Moselle; LR), rapporteur général de la commission des finances du Sénat, et Albéric de Montgolfier (Eure-et-Loire; LR), son prédécesseur, pointent particulièrement du doigt le marché de l’assurance vie. Le texte traduit au niveau législatif les recommandations formulées il y a quelques mois dans leur rapport d’information «La protection des épargnants : payer moins et gagner plus». Les rapporteurs y déploraient particulièrement les faibles performance servies, grevées par des frais élevés. Les deux sénateurs proposent notamment: l’interdiction des commissions de mouvement, le référencement des produits indiciels à bas coût, l’amélioration de l’information disponible sur les frais de l’assurance vie ou encore une réelle transférabilité de celle-ci. Un dernier point sur lequel ils devraient obtenir le soutien de beaucoup de nouveaux acteurs, fintechs en tête, mais qui risque de se heurter au mur des bancassureurs. Encadrement du marché La proposition de loi s’attèle aussi à améliorer le fonctionnement du marché de l’épargne proprement dit, notamment en proposant d’augmenter la taille des fonds fiscaux et en encadrant mieux certains acteurs du marché, par une intervention accrue de l’AMF et de l’ACPR. « Dans un contexte d’épargne abondante et de retour de l’inflation, le contrôle et l’encadrement des intermédiaires ne visent pas à sur-réglementer, mais à sécuriser l’investissement des épargnants qui s’en remettent à des professionnels pour gérer leur patrimoine », estime Albéric de Montgolfier. Si les auteurs ont déjà eu l’occasion de recueillir les avis des principaux acteurs concernés sur ces dispositifs, «l’examen de ce texte permettra certainement d’en enrichir le contenu», indiquent-ils dans un communiqué, précisant qu’ils espèrent une inscription à l’ordre du jour «dès que les conditions liées au calendrier parlementaire seront réunies».
Le groupe Anaxago a annoncé ce 30 mars la nomination de Thomas Mathivet en tant que directeur commercial grands comptes. Il devra développer le segment des clients fortunés et renforcer l’équipe d’Anaxago dédiée à la clientèle HNWI/VHNWI. Après avoir exercé en tant que gérant de portefeuille diversifié au sein de BNP Paribas Asset Management pour le compte de clients institutionnels dès 2015, il a rejoint en 2018 les équipes d’Active Asset Allocation en qualité de directeur commercial.
M&G a recruté Rickard Åhman en tant que directeur pour son bureau de Stockholm, rapporte AMWatch. L’intéressé se concentrera sur le développement des clients institutionnels et wholesale en Europe du Nord. Il est rattaché à Robert Heaney, responsable international de la distribution institutionnelle et responsable Europe du Nord de M&G Investments. Rickard Åhman vient de Franklin Templeton où il était commercial institutionnel.
Hashdex,fournisseur brésilien de fonds indiciels cotés (ETF) et d’indices crypto-actifs, a nommé, ce mardi, Laurent Kssis au poste de managing director et directeur pour ses activités en Europe. Il était récemment managing director et responsable mondial des produits indiciels (ETP) au sein de la compagnie suisse 21Shares. Auparavant, il avait occupé les fonctions de directeur général de XBT Provider, un émetteur de crypto-actifs suédois aujourd’hui détenu par CoinShares. Laurent Kssis a également évolué dans le marché des ETF, notamment chez Lyxor (racheté par Amundi) et IndeXchange (intégré à BlackRock). Il a également été président non-exécutif de Consillium qui fut la première entreprise spécialisée sur la technologie blockchain à se coter à la Bourse de Londres en 2015. Hashdex revendique 750 millions de dollars gérés dans ses fonds crypto pour le compte d’environ 250.000 clients.
Expansion. Petit à petit, les dispositifs d’épargne salariale initiés par la loi Pacte s’installent dans les entreprises. Selon le récent rapport de l’Association française de la gestion financière (AFG), plus de 32.000 entreprises se sont équipées d’un PER collectif (Percol) en 2021. Ce sont désormais 1,75 million d’épargnants qui bénéficient d’un Percol pour un encours de 14,8 milliards d’euros.
La préservation de la biodiversité est en tête des agendas mais l’action politique pourrait être ralentie par la prise en compte des conséquences du conflit russo-ukrainien.
Cette petite silhouette accroupie (photo) est celle d’un officier de police en faction à la sortie d’un tunnel routier menant au quartier de Pudong. Pour éviter un confinement total face à un rebond de l’épidémie de Covid-19, Shanghai va être divisée en deux parties qui seront soumises tour à tour à cinq jours de confinement, a annoncé dimanche 27 mars le gouvernement local. La partie est de la ville a été confinée dès le 28 mars afin de permettre le dépistage de sa population, suivie par la partie ouest à partir du 1e avril. La métropole de 25 millions d’habitants est devenue ces derniers jours l’épicentre d’une nouvelle vague de contaminations, liée au variant Omicron, qui a commencé à s’accélérer début mars et met à rude épreuve la stratégie zéro Covid du pays.
La BCE et la Banque d’Angleterre annoncent des contrôles accrus sur les banques d’investissement qui financent les ‘hedge funds’, pour éviter une nouvelle affaire Archegos.
BlackRock et Schroders complètent le podium, selon l’étude annuelle de PwC. En Europe, si le Danemark connaît la plus forte hausse, le Royaume-Uni pâtit du Brexit, privé du droit de «passeporter».
La Financial Conduct Authority (FCA) britannique a infligé, mercredi, une amende de 9,1 millions de livres (10,7 millions d’euros) au gestionnaire d’actifs suisse GAM International Management. L’ancien gérant star et directeur des investissements de la société, Tim Haywood, a écopé pour sa part d’une amende supérieure à 230.000 livres. Le gendarme financier leur reproche un manque de vigilance ainsi que des conflits d’intérêts dans la gestion de leurs investissements dans Greensill. Ce spécialiste du financement des chaînes d’approvisionnement (supply chain), qui investissait dans des créances titrisées, a fait faillite début 2021 du fait de diverses fraudes. Ce scandale avait contraint GAM à geler plusieurs fonds liés à Greensill puis à les liquider. Le gérant zurichois a procédé, fin janvier, aux derniers remboursements à ses clients des sommes investies dans son fonds dit Supply Chain Finance.
Amundi a nommé Nicolas Calcoen directeur général délégué d’Amundi, un poste nouvellement créé. Sa nomination a été proposée par Valérie Baudson, directrice générale d’Amundi. Nicolas Calcoen devient aussi directeur du pôle stratégie, finance et contrôle. Nicolas Calcoen avait rejoint Amundi en 2010 en tant que directeur de la stratégie, après avoir occupé plusieurs postes au sein du ministère de l’Economie et des finances et du Fonds Monétaire International. En 2012, il est promu directeur finances, stratégie et affaires publiques et intègre le comité de direction générale. Bernard de Wit est nommé directeur du pôle gouvernance et secrétariat général, en plus d’être confirmé dans ses fonctions de dirigeant effectif. L’intéressé avait rejoint Amundi en 2009 pour y prendre la responsabilité de la direction des risques avant d’être nommé, en 2013, directeur du pôle support et développement, puis, en 2017, directeur du pôle business support & contrôle. Cinzia Tagliabue, directrice générale d’Amundi en Italie, est nommée directrice du pôle réseaux partenaires international, un poste créé à la faveur de la séparation du réseau partenaires entre l’international et la France. Cinizia Tagliabue était auparavant directrice générale de l’Italie de Pioneer Investments, société acquise par Amundi en 2016. En 2017, Cinzia Tagliabue est nommée directrice adjointe de la division clients retail et directrice générale d’Amundi en Italie. Elle intègre le comité de direction générale en 2019. Enfin, Benoît Tassou revient chez Amundi en tant que directeur du pôle réseaux partenaires France. A cette occasion il entre au comité de direction générale. Il avait déjà travaillé au sein de la société entre 2017 et 2020, en tant que responsable commercial des réseaux du groupe Crédit Agricole. En 2020 il était devenu directeur général adjoint de la Caisse régionale de Crédit Agricole Grand Est. Ces nominations prendront effet le 1er avril 2022. Liste des membres du comité de direction générale – au 01/04/2022 Valérie Baudson, Directrice Générale Nicolas Calcoen, Directeur Général Délégué et Directeur du pôle Stratégie, Finance et Contrôle Bernard de Wit, Dirigeant effectif et Directeur du pôle Gouvernance et Secrétariat Général Jean-Jacques Barbéris, Directeur du pôle Clients Institutionnels et Corporate et ESG Pascal Blanqué, Chairman d’Amundi Institute Dominique Carrel-Billiard, Directeur du Métier Actifs Réels Matteo Germano, Directeur Adjoint des Gestions Fathi Jerfel, Directeur du pôle Réseaux Partenaires Guillaume Lesage, Chief Operating Officer Vincent Mortier, Directeur des Gestions Isabelle Senéterre, Directrice des Ressources Humaines Cinzia Tagliabue, Directrice du pôle Réseaux Partenaires International et Directrice de l’Italie Benoît Tassou, Directeur du pôle Réseaux Partenaires France Eric Vandamme, Directeur des Risques Fannie Wurtz, Directrice du pôle Distribution & Banques Privées, des métiers Gestion Passive & Alternative
Hang Seng Investment Management, la filiale de Hang Seng Bank, vient de se voir confier le mandat de gestion du fonds indiciel du gouvernement hongkongais TraHK, sur lequel investissent plusieurs fonds de retraites locaux. La société de gestion hongkongaise remplacera State Street, qui gérait ce fonds depuis son lancement en 1999. Cette transition s’achèvera au troisième trimestre de 2022. TraHK a été créé initialement par le gouvernement hongkongais, afin de vendre des actions achetées lors de la crise financière asiatique. Avec 112 milliards de dollars hongkongais d’encours (12 milliards d’euros), ce fonds est aujourd’hui devenu l’un de plus grands ETF actions en Asie (ex-Japon). Les investisseurs de ce fonds sont notamment les fonds de la retraite hongkongais. Les investissements de Mandatory Provident Fund (MPF) représentent notamment 17,5% des actifs de TraHK. Le changement du gérant fait suite à une revue stratégique de la part du comité de la supervision de ce fonds. L’ancien gérant du fonds SSGA s’est trouvé au centre d’une polémique en janvier 2021, à la suite des sanctions américains prises par le président Donald Trump. Après avoir annoncé qu’il n’achèterait plus d’actions de China Mobile et China Unicom, deux grandes entreprises cotées sur l’indice Hang Seng, SSGA est revenu sur cette décision trois jours plus tard. Cette volte-face a perturbé les investisseurs du TraHK, qui ont demandé la nomination d’un gérant local pour gérer ce fonds. Le nouveau gérant va, par ailleurs, proposer des frais de gestion annuel de 0,022% pour les trois premières années, contre 0,05% pour State Street. A l’issue de cette période, les frais s’abaisseront à 0,019% par an.
La société de gestion Allianz Global Investors (AllianzGI) a annoncé ce 30 mars le closing final de son fonds European Private Credit II (EPC II), après avoir levé 494 millions d’euros. Ce véhicule va investir dans des dettes seniors de sociétés de taille moyenne en Europe, notamment en France et en Allemagne. Le fonds EPC II est géré par l’équipe d’investissement European Private Crédit basée à Paris et à Munich, dirigée par Damien Guichard. Ce véhicule a déjà engagé plus de 50% des encours du fonds en réalisant près de 20 investissements dans ces deux pays. AllianzGI comptait plus de 598 milliards d’euros d’encours sous gestion dont 93 milliards d’euros d’actifs alternatifs pour le compte de clients institutionnels et wholesale au niveau mondial.