L’assemblée générale de l’association espagnole Inverco des sociétés de gestion a élu mercredi Javier Palomar (Ibercaja Gestión) comme président du groupement des fonds d’investissement, en remplacement de Lázaro de Lázaro (Santander AM), rapporte Funds People. Elle a aussi élu Miguel Colombás (Allianz Popular Pensiones) comme président du groupement des fonds de pension. Il succède à Rocio Eguiran (Bankia Pensiones).
Le fonds de pension californien CalPERS a annoncé le 26 juin avoir engagé 50 millions de dollars dans Clearlake Capital, un capital investisseur californien. Cet investissement est l’un des dix tickets pris par CalPERS l’an dernier dans le cadre de son programme d’investissement dans le private equity.Clearlake a déjà fait partie d’un programme d’investissement de CalPERS consacré aux nouveaux gérants par le biais d’une exposition à un fonds de fonds. Le nouvel engagement est investi directement dans le fonds Clearlake Capital Partners III, qui s’intéresse en priorité aux PME en difficulté.CalPERS a investi 36,7 milliards de dollars dans des sociétés de capital investissement entre 2006 et 2008, approuvant plus de 130 fonds. Depuis, le fonds de pension a investi 5,2 milliards de dollars dans 23 fonds.
Avec le nouveau Global Allocation Fund, le gestionnaire de Baltimore T. Rowe Price vient de lancer son fonds d’allocation d’actifs avec le spectre le plus large d’une gamme dont l’encours représentait fin mars 138 milliards de dollars.Il s’agit d’un mutual fund dont le portefeuille pourra être investi dans une vingtaine de segments d’actifs, en général à 60 % en actions, 30 % en obligations et numéraire et 10 % en alternatif. Environ 40 % de l’encours seront placés en actions et obligations internationales de pays développés aussi bien qu’émergents.La gestion du fonds est confiée à Charles Shriver assisté de Stefan Hubrich.CaractéristiquesDénomination: Global Allocation FundAcronymes:RPGAX (investor class)PFGAX (advisor class)Taux de frais sur encours :1,05 % (investor class)1,15 % (advisor class)Souscription minimale :2.500 dollars:ou 1.000 dollars pour les plans de retraite
Les PME cotées affichent encore des performances économiques flatteuses en 2012. C’est ce qui ressort de l'étude des comptes des petites et moyennes sociétés cotée à Paris, réalisée par IDMidcaps pour Les Echos. Tant sur le plan des performances économiques que boursières, elles sont parvenues à limiter l’impact de la crise dans leurs états financiers et font mieux que le CAC 40. Le résultat net, part du groupe, agrégé de 242 valeurs de l’indice CAC Mid & Small, affiche même un bond de 41 % en 2012, à presque 5 milliards d’euros. Cependant, Areva fausse un peu l’analyse, relève le quotidien. Le groupe nucléaire avait enregistré une perte historique en 2011, résultant de dépréciations passées à la suite du rachat d’UraMin, de la catastrophe de Fukushima et de retards d’un chantier. Aussi, en retraitant les résultats d’Areva, les bénéfices du CAC Mid & Small baisseraient de 15 %. Une performance tout à fait honorable, puisque les entreprises du CAC 40, sur une base équivalente, ont vu, elles, leurs résultats fondre de 23 %, entre 2011 et 2012.
Après un exercice 2011 relativement bon en termes de résultats, les entreprises du CAC 40 ont-elles poursuivi sur leur lancée l’an dernier ? Selon le Profil Financier du CAC 40, publié ce jour par Ricol & Lasteyrie et fondé sur l’analyse des états financiers 2012 publiés au printemps 2013, il apparaît, au contraire, que presque tous les indicateurs de performance sont orientés à la baisse en 2012 : résultat net, résultat opérationnel, rendement des capitaux propres...La dégradation de l’environnement économique a conduit les entreprises du CAC 40 à déprécier pour près de 17 milliards d’euros d’actifs, un record depuis la création du Profil Financier du CAC 40 qui souligne la perception du caractère durable du ralentissement économique.Depuis deux ans, le montant d’actifs dépréciés s’élève à 30 milliards d’euros. Alors que les entreprises avaient relativement peu déprécié leurs actifs au plus fort de la crise économique en 2009, cet accroissement témoigne d’un changement de perspective. Face à la faiblesse durable de l’activité économique, nombre d’entreprises reconnaissent désormais que certains volets de leurs plans d’affaires doivent être revus à la baisse. Les goodwills constituent le premier poste (72 %) concerné par les dépréciations.La rentabilité des entreprises s’est fortement détériorée en 2012. Hormis le chiffre d’affaires qui affiche une légère progression (en périmètre pro-forma), les autres indicateurs d’activité sont en baisse : les bénéfices chutent de 28 %, la marge opérationnelle revient à 8,2 %, un niveau proche de son plus bas de 2009, le rendement des capitaux propres est tombé à 6,5 % pour l’indice CAC 40, et même à 2,7 % dans le secteur Banques et Assurances.Le Profil souligne par ailleurs que le CAC 40 poursuit son internationalisation. Les sociétés de l’indice ont réalisé 30 % de leur chiffre d’affaires en France en 2012 contre 31 % en 2011. La part du chiffre d’affaires réalisée en Europe est stable à 62%.
Après le rachat de Salvepar il y a quelques mois, Tikehau, jeune société spécialisée en capital-investissement et gestion d’actifs doit annoncer, ce matin, une prise de participation de 35 % dans le britannique Duke Street, rapporte Les Echos. Le montant de l’opération, réalisée par augmentation de capital, n’est pas dévoilé. Une option est prévue pour une montée majoritaire dans le capital à long terme. Duke Street est actif en France depuis une dizaine d’années et était entré par exemple dans le capital de Marie Brizard (de 2000 à 2006) ou des hôtels B&B (de 2003 à 2005). Gérant environ 3 milliards d’euros, Duke Street compte encore grandir, relève le quotidien.
P { margin-bottom: 0.08in; }A:link { } The Luxembourg-based firm Alceda Fund Management (EUR5.4bn in assets under administration) on 26 June announced that it has signed a cooperation agreement with the Australian firm APN Property Group which will soon result in the release of a Special Investment Fund (SIF) which will be the re-domiciled UCITS-compliant version of the Asian REIT Fund.APN (USD2.1bn in assets) is a specialist in high yielding securities from the Asia-Pacific region, with a particular emphasis on REITs and equities in companies of the undervalued infrastructure and public services sectors, and offering long-term visibility.
L’Italie a vu ses coûts de financement augmenter à l’occasion d’une émission de papier à cinq et dix ans dont les rendements ont atteint leur plus haut niveau depuis trois mois, conséquence du projet de la Réserve fédérale de revenir sur son programme de stimulation de l'économie. Les investisseurs ont acquis pour 2,5 milliards d’euros d’obligations à 10 ans, à un rendement de 4,55% contre 4,14% reçus un mois auparavant pour le même type de titres. C’est le rendement le plus élevé depuis mars. Les investisseurs ont également acheté pour 2,5 milliards d’euros de papier à cinq ans, à un rendement de 3,47% contre 3%.
La société française d’investissement Tikehau a annoncé l’acquisition d’une participation de 35% dans le capital de son homologue britannique Duke Street à l’occasion d’une augmentation de capital, et s’est engagée à abonder le prochain fonds levé par son nouveau partenaire. Elles entendent « s’appuyer sur leurs forces respectives pour lancer un nouveau modèle dans l’industrie du Private Equity », indique le communiqué.
LBO France et Deutsche Asset & Wealth Management annoncent ce jour la cession du portefeuille Selec à Powerhouse France, une société gérée par TwentyTwo Real Estate. Selec compte aujourd’hui près de 7 600 logements. En mars 2013, en préalable à la cession, LBO France et Deutsche Asset & Wealth Management ont procédé à un refinancement hypothécaire de 620 millions d’euros.
Après l’annonce mardi soir de l’intervention de la Banque Populaire de Chine (PBOC), le taux à 7 jours cédait encore aujourd’hui 43 points de base (bp) à 6,85%, après avoir atteint un point haut de 12,45% il y a une semaine, en plein coeur de la crise du marché interbancaire. «La PBOC restera le prêteur en dernier ressort, en évitant toute crise systémique», assure Dariusz Kowalczyk, stratégiste chez CA-CIB.
Le groupe américain, scindé de Home Depot en 2007 par Bain Capital, Carlyle et Clayton, Dubilier & Rice, a levé 957 millions de dollars à l’occasion de son introduction en Bourse, attendue aujourd’hui sur le Nasdaq. Soit un prix par action de 18 dollars, bien inférieur à la fourchette de 22 à 25 dollars initialement envisagée, et abaissée hier seulement de 18 à 20 dollars.
Le London Metal Exchange s’attend à ce que sa propre chambre de compensation LMEClear applique à ses membres de frais de compensation similaires à ceux de LCH.Clearnet qui vient tout juste de les tripler pour les transactions du LME. Ils sont ainsi passés de 5 à 15 pence par lot au 1er juin dernier. LMEClear entend compenser les dérivés de gré à gré puis s’étendre aux matières premières comme l’or et l’argent.
L’Euribor pourrait progressivement disparaître et être remplacé en l’espace d’un an, de plus en plus de banques prenant leurs distances vis-à -vis de ce taux interbancaire de référence, selon des sources au fait du dossier citées par Reuters. Une soixantaine de grandes banques étudieront cette éventualité, ainsi que la définition d’une nouvelle référence, à l’occasion d’une rencontre avec des responsables de la BCE début juillet à Bruxelles.
La forte réaction des marchés mondiaux à l’annonce de sortie progressive du QE américain a surpris. Depuis, la Fed, la BCE et la Banque de Chine s’évertuent à les calmer au moyen d’interventions verbales répétées. Mais jusqu’où les banques centrales doivent-elles se plier aux réactions des marchés ?
Les quotidiens indiquent que le gestionnaire français va annoncer ce matin une prise de participation de 35% au capital de la société britannique de private equity. Le montant de l’opération, réalisée par augmentation de capital, reste confidentiel. Une option serait prévue pour une part majoritaire à long terme. Le dirigeant de Duke Street, Paul Taylor, confie aux quotidiens son ambition de créer un fonds capable d’ici trois ans d’investir 500 millions, d’euros selon Les Echos, de livres selon le Financial Times. Cofondateur de Tikehau, Mathieu Chabran souligne le caractère stratégique d’une opération lui offrant «un véritable effet de levier sur (ses) activités au Royaume-Uni et en Europe».
Adjoint de longue date du directeur général du courtier interbancaire Michael Spencer, David Casterton aurait eu connaissance en 2007 par le biais de courriers électroniques d’un système de manipulation du Libor établi entre les courtiers d’Icap et ceux d’UBS et par lequel la banque suisse acceptait d’effectuer des paiements trimestriels à Icap en échange de sa collaboration.
Le fonds souverain de Singapour entend bien ouvrir des bureaux aux Etats-Unis et en Europe. C’est ce qu’indique au quotidien le responsable des investissements de Temasek, Chia Song Hwee. Le bureau américain se situera selon le dirigeant probablement sur la Côte Est, tandis que celui sur le Vieux continent sera installé «au centre des affaires». Le gérant ne doute pas que l’Europe dispose d’un important vivier d’opportunités intéressantes.
Les modalités définitives du premier emprunt conjoint entre l’Etat fédérale allemand et certains Länder ont été fixés et les banques doivent le mettre à prix mercredi à un spread d’un point de base au-dessus de la courbe des swaps, a confié mercredi à Reuters l’un des chefs de file de l’opération. De même source, les ordres ont dépassé les trois milliards d’euros. Les titres seront émis à une maturité de sept ans et devraient être notés AAA par Fitch.
Le ministre britannique des Finances George Osborne a dévoilé mercredi au parlement une nouvelle série de coupes budgétaires d’un montant de 11,5 milliards de livres (13,5 milliards d’euros) pour l’exercice 2015-2016. Les budgets des collectivités locales sont particulièrement affectés. Une partie des économies ainsi réalisées seront reversées dans des programmes sociaux.