Dorval Finance écrit une nouvelle page de son histoire. A compter du 1er janvier 2016, la société de gestion, dont Natixis Asset Management détient 50,1 % du capital, a en effet changé de nom et de logo pour devenir Dorval Asset Management (Dorval AM). Cette nouvelle dénomination se veut surtout «un marqueur des nouvelles ambitions et des nouveaux moyens de Dorval Asset Management à l’international», explique la société de gestion. Le gestionnaire d’actifs ne cache d’ailleurs pas son jeu. De fait, Dorval AM a clairement pour ambition d’atteindre le seuil de 1 milliard d’euros d’actifs sous gestion en 2017. La route est encore longue. En 2015, la société de gestion a en effet enregistré une collecte nette de 100 millions d’euros (après 150 millions d’euros en 2014), portant ainsi ses encours à 688 millions d’euros à fin 2015 (contre 518 millions d’euros à fin 2014). Afin d’atteindre ses objectifs, Dorval AM entend donner un coup d’accélérateur à son développement en France et à l’international. Pour ce faire, le gestionnaire d’actifs va s’appuyer à la fois sur la plateforme de distribution mondiale de Natixis Global Asset Management et sur les réseaux bancaires du groupe BPCE. En outre, Dorval AM compte ouvrir plus largement la commercialisation de ses produits Dorval Convictions et Dorval Manageurs Europe. Déjà disponibles en Belgique, en Suisse et au Luxembourg, ces produits vont progressivement être commercialisés dans toute l’Europe en 2016, en commençant par le marché italien.
NN Investment Partners (NN IP) met la France au centre de sa stratégie. «La France est un marché crucial pour NN IP», a lancé le 6 janvier à Paris Paul Van Eynde, managing director, responsable commercial pour l’Europe de NN IP, à l’occasion d’une présentation des perspectives 2016. «Ce marché est en effet crucial pour un groupe qui a pour ambition d'être un acteur de tout premier plan en Europe continentale», a expliqué Paul Van Eynde qui a également évoqué l’importance du marché allemand. En 2016, le marché français sera notamment animé par le lancement des premiers fonds de droit français, un format qui va permettre de proposer des produits mieux adaptés au marché. Le groupe reste toutefois fidèle à sa philosophie. «On ne peut pas tout faire pour tout le monde», a insisté Paul Van Eynde. Dans cette perspective, quelques expertises phare seront mises en avant comme les stratégies d’actions à dividendes élevés ou encore les fonds ISR. Pour 2016, et dans une perspective d’allocation à moyen terme, NN IP donne la priorité aux actions et à l’immobilier, notamment allemand. Au sein des actions, ses préférences vont aux actions européennes et japonaises. Côté obligataire, le high yield européen fait partie des options retenues par NN IP. «Le haut rendement en Europe fait encore partie cette année des classes d’investissement sûres», a estimé Sjors Haverkamp, qui a rappelé la mauvaise couverture de la classe d’actif par la recherche et l’environnement plus favorable au high yield en Europe par rapport au marché américain, confronté à la remontée des taux et à une moindre exposition aux matières premières.
Pimco, Franklin Templeton, M&G et Aberdeen figurent parmi les sociétés de gestion ayant accusé les plus fortes décollectes en 2015, rapporte le Financial Times fund management citant des données de Morningstar. Pimco, qui a souffert du départ de Bill Gross, a vu sortir 79 milliards de dollars sur les 11 premiers mois de 2015, après 176 milliards de dollars en 2014 et 34 milliards en 2013. Franklin Templeton, touché par les turbulences sur les marchés émergents, a subi des rachats nets de 42 milliards d’euros. En Europe, M&G et Aberdeen ont été les plus affectés, avec des rachats de 16 milliards de dollars chacun.
Le fonds souverain coréen Korea Investment Corp (KIC) s’est allié à la société de gestion alternative canadienne Brookfield Asset Management pour racheter un projet immobilier commercial et retail au spécialiste de l’immobilier Savills pour un montant d’environ 1,3 milliard d’euros, rapporte le site Asia Asset Management. Selon le Korea Economic Daily, précise le site, KIC aurait pris une participation de 18% au projet dans lequel il envisagerait d’investir environ 300 milliards de won, soit quelque 252 millions de dollars. L’ensemble immobilier situé à Berlin sur la Potsdamer Platz, avait été mis en vente l’an dernier par Savills. Brookfield AM avait remporté la mise et avait ensuite invité KIC à se joindre au projet. Pour KIC, cette opération s’inscrit dans son objectif de porter son allocation dans le private equity, l’immobilier et les hedge funds de 8% en 2015 à 50% dans les années à venir.
Les analystes qui viennent d’initier la couverture du titre, avec un avis «neutre» ou «surpondérer», jugent qu’Amundi recèle un bon potentiel boursier, rapporte L’Agefi. A 41,32 euros à la clôture hier, son cours pourrait rebondir entre 47 et 53,5 euros à fin 2016, selon les analystes actions. Ces derniers pointent sa place de leader en France et son potentiel de développement grâce à de solides partenariats de distribution en Europe et en Asie. Ils notent également qu’Amundi est un acteur d’envergure et efficace comme le reflète sa marge opérationnelle (environ 47%) qui le situe dans le premier quartile par rapport à ses pairs globaux. Malgré ces fondamentaux, le groupe français affiche une «décote trop importante» par rapport à ses pairs européens, jugent certains analystes. Ces derniers prévoient notamment un dividende égal à 60% des bénéfices, comme annoncé par la filiale du Crédit Agricole. Cela étant, le groupe devra démontrer son habilité à moins dépendre de la gestion obligataire en cas de remontée des taux d’intérêt dans la zone euro, note le quotidien.
Un fonds de private equity géré par Goldman Sachs Group, Peterhill, a acquis une participation de 10 % dans Fort Management, une société de hedge funds spécialisée dans les CTA (commodity-trading adviser), rapporte The Wall Street Journal. La société gère 1,6 milliard de dollars. C’est la deuxième fois que Peterhill investit dans un CTA. Le premier était Winton Capital Management, qui gérait 10 milliards de dollars lorsque Peterhill a investi dans la société en 2007 et gère désormais plus de 30 milliards de dollars.
Gimv a annoncé le 6 janvier une prise de participation minoritaire dans le Groupe Legallais. Le CEO et président du groupe en reste l’actionnaire de référence, aux côtés des fondateurs familiaux, des principaux cadres et de Siparex. A l’occasion de cette transaction, ce dernier cède la majeure partie de sa participation. Legallais est leader du marché français de la distribution de quincaillerie. L’opération permet au Groupe Legallais de se doter d’un nouveau partenaire financier qui prend la suite de Siparex, présent au capital depuis 2010. Sur cette période, il a consolidé sa position parmi les leaders de son secteur avec un quasi doublement de son chiffre d’affaires à plus de 225 millions d’euros. Ce développement, tant organique que par croissance externe (cinq opérations réalisées), s’est appuyé sur une extension des gammes de produits, le développement des ventes grand public et l’initiation d’une expansion à l’international, en parallèle du renforcement des moyens d’exploitation. Sous l’impulsion de Gimv, l’objectif prioritaire sera d’accroître les parts de marché de la société dans les régions où elle est moins présente en France. De plus, Legallais pourra étudier des opportunités de croissance externe dans l’Hexagone et, de façon sélective, sur d’autres marchés européens.
Le groupe Oddo a annoncé, ce 7 janvier, avoir finalisé au 31 décembre 2015 une augmentation de capital de 100 millions d’euros. « Avec 705 millions d’euros de fonds propres, le groupe Oddo a multiplié ses fonds propres par plus de dix sur les vingt dernières années », précise la société dans un communiqué. L’augmentation de capital, votée à l’unanimité en Assemblée Générale extraordinaire le 3 décembre 2015, a été souscrite par l’ensemble des actionnaires actuels, en particulier la famille Oddo et les collaborateurs, ainsi que par deux groupes financiers familiaux : Boussard & Gavaudan, société de gestion française fondée par Emmanuel Boussard et Emmanuel Gavaudan, et Téthys, holding de la famille Bettencourt-Meyers, premier actionnaire du groupe L’Oréal. La répartition du capital est maintenant la suivante : - Famille Oddo : 60%- Collaborateurs : 30% - Boussard & Gavaudan, Téthys et Allianz : 7%- Autres : 3% Philippe Oddo, associé gérant du groupe, a indiqué que cette augmentation de capital est réalisée en vue de l’acquisition du Groupe BHF Kleinwort Benson, une opération qui devrait être finalisée d’ici la fin du premier trimestre. Le 27 novembre 2015, Oddo & Cie a en effet déposé un projet de prospectus auprès de l’Autorité belge des Services et Marchés Financiers (FSMA) au prix de 5,75 euros sur l’ensemble des actions de BHF Kleinwort Benson. Déjà actionnaire à hauteur de 24,613%, le groupe Oddo a signé un engagement de cession ou un engagement ferme d’apport avec respectivement le groupe Franklin Templeton, actionnaire à hauteur de 17,549% du capital, et avec la société Aqton, holding de Stefan Quandt, actionnaire à hauteur de 11,283%. « Oddo & Cie a ainsi la certitude de pouvoir acquérir 53,445% du capital », indique le groupe ce jeudi 7 janvier.
State Street Global Advisors (SSGA), le pôle de gestion d’actifs de State Street Corporation, a annoncé le 6 janvier le recrutement d’Aymeric Blanc, 36 ans, au poste de responsable vente SPDR ETF France et Monaco. Il sera rattaché à Olivier Paquier, directeur SPDR ETF France, Monaco, Espagne et Portugal. Avant de rejoindre SSGA, Aymeric Blanc a occupé des fonctions commerciales pendant plus de trois ans chez Lyxor ETF, en charge de la clientèle institutionnelle et du développement de l’activité ETF et des solutions indicielles en France et au Luxembourg. De 2006 à 2011, il a également travaillé au sein de l’équipe de ventes institutionnelles d’iShares chez BlackRock à Paris. Il a débuté sa carrière à Londres au sein de BNP Paribas CIB en tant que vendeur sur les dérivés actions.Dans ses nouvelles fonctions, Aymeric Blanc sera en charge du développement de l’activité et des ventes des SPDR ETF auprès des gestionnaires d’actifs, des investisseurs institutionnels, des fonds de fonds et des banques privées, en France et à Monaco. " La collecte en gestion passive devenant de plus en plus importante, le marché des ETF est plus dynamique que jamais, et le recrutement d’Aymeric s’inscrit dans la continuité de notre engagement sur ce marché pour tous les segments de clientèle. Cela restera l’une des priorités stratégiques de State Street Global Advisors en France pour 2016", indique Olivier Paquier, cité dans un communiqué.
Le gestionnaire d’actifs américain Principal Financial Group a nommé Uwe Schillhron au poste de directeur des investissements (CIO) pour l’Amérique latine, rapporte le site spécialisé Funds People. L’intéressé, économiste de formation, compte plus de 20 ans d’expérience dans la gestion de portefeuilles et d’équipes spécialisés dans les marchés émergents. Il travaillait précédemment chez UBS à Chicago en tant que responsable de la dette émergente, en charge à ce titre de la gestion des portefeuilles dans les marchés émergents. Avant cela, il occupé des postes d’analystes et de gérants en Allemagne, en Suisse et aux Etats-Unis dans différentes sociétés de gestion.
La pression sur Yahoo atteint son paroxysme, relève L’Agefi. Hier, le fonds activiste Starboard Value a envoyé une lettre ouverte au conseil d’administration du groupe californien dans laquelle il juge «inacceptable» de devoir encore attendre un an pour que le groupe mette en oeuvre le spin-off de ses activités principales (moteur de recherche, messagerie, services d’information, bannières publicitaires) et de sa part dans Yahoo Japan. Le fonds regrette que les manifestations d’intérêt récemment reçues pour ses activités de base n’aient pas été étudiées par le conseil d’administration et l'équipe dirigeante. Starboard incite donc le conseil d’administration à accepter «les changements significatifs qui s’imposent» à l’ensemble du groupe, y compris via des modifications dans la composition des membres du conseil. Une cession rapide des activités de base de Yahoo est également préconisée par d’autres fonds d’investissement comme Mason Capital ou Canyon Capital, note le quotidien.
Le fonds de pension suédois AP3 s’est fixé pour la première fois des objectifs en matière de durabilité et prévoit de tripler son exposition aux obligations vertes sur les trois prochaines années, rapporte IPE.com. Le fonds de 304 milliards de couronnes suédoises (33 milliards d’euros) veut diviser par deux l’empreinte carbone de ses participations dans des actions cotées et des obligations par rapport au niveau de 2014. Concernant les obligations vertes, le fonds veut porter son exposition à 15 milliards de couronnes, contre 4,5 milliards actuellement, ce qui représentera 13 % de la classe d’actifs obligataire. Il entend aussi doubler ses investissements durables stratégiques de 10 milliards de couronnes à 20 milliards de couronnes.
Ivy Global Investors, filiale du gestionnaire d’actifs américain Ivy Investment Management, a annoncé le 6 janvier 2016 le lancement de trois nouveaux fonds européens, étoffant ainsi sa gamme de fonds Ucits sur le Vieux Continent. Les trois nouveaux véhicules sont Ivy Global Investors Balanced Fund, Ivy Global Investors Emerging Markets Equity Fund et, enfin, Ivy Global Investors Energy Fund. «Le lancement de ces fonds constitue une nouvelle étape dans l’expansion de nos offres auprès des clients implantés dans nos marchés clés à travers le monde», a commenté Thomas W. Butch, président et directeur général d’Ivy Funds Distributor. Dans le détail, le Ivy Global Investors Balanced Fund investira principalement dans un mix équilibré d’actions de moyennes et grandes capitalisations américaines, de titres de dettes et d’instruments à court terme. Pour sa part, le Ivy Global Investors Emerging Markets Equity Fund investira principalement dans des actions d’entreprises basées dans les marchés émergents ou dans des pays ayant des liens économiques avec ces marchés émergents. Enfin, le Ivy Global Investors Energy Fund investira principalement dans des actions d’entreprises évoluant dans le secteur de l’énergie, en se concentrant plus particulièrement sur les entreprises qui développent des produits et des services visant à améliorer l’efficacité energétique.Ces trois nouveaux fonds sont, pour l’heure, uniquement enregistrés au Luxembourg. Ivy Investment Management compte déjà cinq fonds au format Ucits disponibles à la commercialisation en Europe à travers sa sicav domiciliée au Luxembourg, Ivy Global Investors Fund Sicav.
La demande placée de bureaux en Île-de-France a atteint 2,2 millions de m2 sur l’année 2015, selon les données publiées aujourd’hui par Immostat. Un volume en ligne avec la performance de 2014, grâce à une hausse de 18% sur un an au dernier trimestre 2015, à 708.800 m2. Parallèlement, le montant des volumes investis en immobilier d’entreprise l’année dernière a atteint 18,9 milliards d’euros en Île-de-France et 29 milliards sur l’ensemble de l’hexagone. Un niveau record qui n’avait pas été enregistré depuis 2007.
Pékin a accéléré jeudi la dévaluation du yuan, provoquant une nouvelle chute des marchés actions chinois ainsi qu’un recul prononcé de l’ensemble des Bourses mondiales. La Banque populaire de Chine a pris de court les investisseurs en fixant le cours pivot de la devise chinoise à 6,5646 yuans pour un dollar, soit un plus bas depuis mars 2011. Cela représente un repli de 0,5% par rapport à mercredi et constitue la baisse quotidienne la plus marquée depuis la mi-août, quand une dévaluation inattendue de 2% avait fait vaciller les Bourses mondiales.
L’essor du marché des «sukuks» a subi un coup d’arrêt. L’interruption des émissions d’obligations répondant à la charia islamique au profit des titres courts décidée par la banque centrale de Malaisie (BNM), qui était l’acteur le plus important du marché, a conduit à une chute des volumes totaux d’environ 45% l’an dernier.
Les commandes à l’industrie ont baissé en novembre aux Etats-Unis et les stocks ont diminué pour le cinquième mois consécutif. Les commandes ont fléchi de 0,2% après une hausse de 1,3% en octobre (+1,5% en première estimation), a annoncé le département du Commerce mercredi. La baisse est conforme aux attentes. Ce sont les derniers éléments en date qui tendent à prouver que la croissance a freiné brutalement au quatrième trimestre. La croissance de l’activité a en outre ralenti dans le secteur des services en décembre. L’indice non-manufacturier ISM s’est établi à 55,3 le mois dernier contre 55,9 en novembre.
Le déficit commercial des Etats-Unis s’est réduit en novembre, les efforts des entreprises américaines pour liquider leurs stocks excédentaires ayant ramené le niveau des importations à leur plus bas niveau en près de cinq ans, montrent les statistiques publiées mercredi par le département du Commerce. Le recul des importations a ainsi compensé celui des exportations. A 42,4 milliards de dollars (39,47 milliards d’euros), le solde négatif de la balance commerciale américaine a diminué de 5,0% par rapport au mois d’octobre. Le déficit d’octobre a été revu en hausse, à 44,6 milliards de dollars contre 43,9 milliards en première estimation.
A l’occasion de son changement de nom en Dorval Asset Management, la société de gestion annonce viser un milliard d’euros d’encours d’ici 2017. En 2015, elle a enregistré une collecte nette de 100 millions, portant à 688 millions d’euros ses actifs sous gestion en OPCVM et mandats de gestion. L’ex-Dorval Finance compte accélérer son développement en France et à l’étranger, en s’appuyant notamment sur la plate-forme de distribution de Natixis Global Asset Management et sur les réseaux français du groupe BPCE.
La Bourse de New York a terminé en net recul hier, une nouvelle chute des cours du pétrole et le ton peu encourageant du compte-rendu de la dernière réunion de la Réserve fédérale (lire par ailleurs) étant venus s’ajouter aux motifs de préoccupation des investisseurs, tentés de se replier sur les valeurs refuges. Un regain d’inquiétude quant à l’impact du ralentissement chinois sur la croissance mondiale et le retour de la Corée du Nord parmi les foyers de tension géopolitique ont également pesé sur le marché actions. L’indice Dow Jones a perdu 1,5%, à 16.906,5 points. Le Standard & Poor’s 500 a cédé 1,3% à 1.990,3 et le Nasdaq Composite a reculé de 1,14%, à 4.835,7.
Les cours du pétrole ont terminé en forte baisse hier sur le marché new-yorkais du Nymex, en raison de l’annonce d’une augmentation marquée des stocks d’essence aux Etats-Unis, qui a noirci un peu plus les perspectives de la demande de l’or noir. Les stocks d’essence américains ont augmenté de 10,6 millions de barils la semaine dernière selon les statistiques de l’Energy Information Administration (EIA), un bond sans précédent depuis 1993 qui a occulté la baisse inattendue de 5,1 millions de barils des réserves de brut. Le contrat février sur le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) a perdu 5,6%, à 33,97 dollars le baril, au plus bas depuis début 2009. Le Brent, lui, a fini en repli de 6%, à 34,23 dollars.
La Banque mondiale a réduit sa prévision de croissance pour 2016, en raison de la dégradation des performances de plusieurs grands pays émergents. La croissance mondiale devrait atteindre 2,9% cette année après 2,4% en 2015. L’institution prévoyait en juin dernier une hausse de 3,3% en 2016. «En 2016, la croissance devrait se ralentir davantage en Chine et la récession persister en Russie et au Brésil», précise ainsi l’institution, qui tablait en juin sur un retour à la croissance des économies russe et brésilienne. Le produit intérieur brut (PIB) réel de la Russie devrait diminuer de 0,7% cette année, et non augmenter d’autant comme prévu auparavant. Au Brésil, après un recul de 3,7% en 2015, le PIB devrait baisser de 2,5% en 2016. Les prévisions précédentes donnaient une croissance de 1,1%. La prévision de croissance de la Chine passe elle de 7% à 6,7%. L’institution a également légèrement réduit ses prévisions pour les Etats-Unis et la zone euro.
La valeur quotidienne moyenne des transactions sur le carnet d’ordres au comptant d’Euronext s’est établie à 7,4 milliards d’euros en décembre 2015, en hausse de 6% par rapport à décembre 2014. «L’activité sur les ETF est restée particulièrement dynamique, avec une valeur quotidienne moyenne des transactions de 744 millions d’euros, en augmentation de 47% par rapport au mois de décembre 2014», souligne la Bourse paneuropéenne. En revanche, le volume moyen quotidien sur les dérivés sur indices actions a reculé pour s’établir à 212.564 contrats (-20% sur un an) tandis que la baisse atteint 26% pour les dérivés d’actions individuelles à 199.215 contrats.
BNP Paribas Investment Partners (BNPP IP) et Orion Partners ont annoncé hier la création d’un joint-venture consacré à la gestion alternative en Asie. Selon cet accord, BNPP IP, via sa plate-forme BNP Paribas Capital Partners (BNPP CP), prendra une participation minoritaire dans la nouvelle structure, établie à Hong Kong. BNPP CP et Orion Partners souhaitent développer de nouveaux produits d’investissement alternatifs asiatiques. Les deux partenaires s’appuieront sur la plateforme mondiale de BNPP IP. Orion Partners a été conseillé par Berkshire Capital Securities.
Standard & Poor’s estime que les volumes ont fondu de 45% à 63,5 milliards de dollars en 2015, après l’arrêt des émissions de la banque centrale de Malaisie.