NN Investment Partners lance une stratégie factorielle de performance absolue au format Ucits, avec la volonté de proposer une solution alternative liquide aux hedge funds, rapporte le site spécialisé Investment Week. Le fonds NN Multi-Asset Factor Opportunities, qui sera lancé à la fin février, sera géré par le patron des stratégies systématiques multi-classes d’actifs, Willem van Dommelen, et le gérant de portefeuille Stan Verhoeven, avec le soutien d’une équipe de 21 personnes. Il vise un rendement du Libor US à un mois plus 6% sur un an avec un objectif de volatilité compris entre 8% et 12%. Le fonds investira en utilisant cinq facteurs équipondérés, valeur, carry, momentum, flux et volatilité. Chaque facteur est accessible par le biais de quatre classes d’actifs, à savoir les actions (indices), l’obligataire, les devises et les matières premières. Dans un premier temps, les gérants investiront dans 16 de ses combinaisons de classes d’actifs, avec la possibilité d’en ajouter quatre ultérieurement.
Aberdeen Asset Management réduit les frais de l’un de ses fonds marchés émergents, Aberdeen Worldwide Emerging Markets, au moment même où le régulateur européen s’intéresse aux coûts des fonds, rapporte le Financial Times fund management. La maison affirme que sa décision n’a rien à voir avec l’enquête de l’Esma. Le fonds de 137 millions de livres était apparu dans une liste de fonds « closet trackers » établie l’an dernier. Les frais sont actuellement de 1,7 %, alors que le fonds suit essentiellement son indice, selon Morningstar. Aberdeen n’a pas dévoilé l’ampleur de la baisse.
Nikko Asset Management, dont les actifs sous gestion s'élèvaient à environ 146,4 milliards de dollars à fin septembre 2015, vient de recruter Raphael Marechal en qualité de gérant de portefeuille senior, spécialisé sur les marchés émergents internationaux, rapporte le site Investment Europe. Raphael Marechal, qui rejoint l'équipe en charge de l’obligataire international dirigée par Andre Severino, sera basé à Londres. Il devrait notamment participer au développement de nouveaux produits à destination des investisseurs institutionnels. Il a travaillé auparavant chez BlackRock à Londres où il était un collaborateur senior au sein de l'équipe dédiée aux marchés émergents. Il a également travaillé chez BNP Paribas Investment Partners et chez Fortis Investments.
Allianz Global Investors (AllianzGI) a annoncé le 8 février la conclusion d’un accord en vue d’acquérir Rogge Global Partners (RGP), spécialiste de la gestion obligataire internationale basé à Londres. Cette opération, dont le montant n’a pas été communiqué, permettra à AllianzGI de racheter 100% du capital social de RGP auprès de Old Mutual et des dirigeants de RGP. Cette acquisition va permettre à AllianzGI de renforcer ses capacités d’investissement et de son offre client en gestion obligataire, et à RGP de s’associer à un partenaire stratégique qui contribuera à accroître le potentiel de distribution de ses stratégies d’investissement. Engagé dans une dynamique de développement de ses capacités de gestion obligataire, AllianzGI a réalisé plusieurs investissements au cours de ces dernières années, notamment avec la création en Asie d’une équipe de gestion obligataire placée sous la direction de David Tan, l’élargissement de l’équipe de dette émergente pilotée par Greg Saichin et, plus récemment, le recrutement de Mike Riddell pour piloter le développement de la gestion obligataire au Royaume-Uni. Ces différents investissements viennent accroître les capacités de gestion obligataire déjà significatives d’AllianzGI. « Nous nous réjouissons que RGP ait choisi de s’associer à AllianzGI pour accompagner la prochaine étape de son développement. Ces deux acteurs du monde de la gestion obligataire présentent des compatibilités naturelles, tant en termes de mix produit que de culture d’entreprise, et la perspective de travailler main dans la main dans l’intérêt mutuel de nos clients nous réjouit. Cette complémentarité revêt également une dimension géographique, dans la mesure où cette opération permet à AllianzGI de renforcer significativement son ancrage au Royaume Uni, tout en rendant les stratégies de RGP accessibles à un nombre plus important de clients à l’échelle mondiale», commente Andreas Utermann, directeur des investissements et prochainement directeur général (CEO-elect) d’AllianzGI. A l’instar des précédentes opérations d’acquisition et d’intégration réalisées par AllianzGI, l’indépendance de l’équipe et du processus d’investissement de RGP sera préservée. Les équipes de RGP intégreront la plateforme d’investissement mondiale d’AllianzGI, qui a été mise en place pour préserver les spécificités de la dynamique, des processus et des philosophies d’investissement des différentes équipes de gestion. Résultat de sa stratégie résolument tournée vers le service au client et de son positionnement de gérant actif, AllianzGI a affiché une collecte nette positive au cours de chacun des 11 derniers trimestres, ainsi qu’une croissance de ses actifs obligataires sous gestion qui sont passés de 109 milliards d’euros à 167 milliards d’euros au cours des quatre dernières années. À fin septembre 2015, les actifs d’AllianzGI gérés pour le compte de ses clients s’élevaient à 427 milliards d’euros, dont 167 milliards d’euros investis dans des stratégies obligataires. Les encours de RGP, intégralement investis dans des produits obligataires, s’élevaient à 34 milliards d’euros. Cette opération, qui reste sujette à la validation des autorités réglementaires, devrait être finalisée d’ici la fin du deuxième trimestre 2016.
Zeus Capital vient de nommer Paolo Tortorella et Graziella Cioffi au sein du conseil d’administration de Zeus Capital Sicav. Paolo Tortorella, qui est le fondateur de Zeus Capital SA, devient CEO et directeur général de Zeus Capital SA. Graziella Cioffi, qui était responsable du développement pour l’Italie et le Tessin d’Emerging Managers Group, est nommée responsable du développement de la Sicav. Zeus Capital Sicav a été lancée en 2013 et se compose de 5 compartiments. De nouveaux compartiments seront lancés d’ici au mois prochain.
Anima SGR vient de recruter Tommaso Cucchetti en tant que chargé de clientèle au sein de la direction clientèle institutionnelle dans l’équipe dirigée par Andrea Mandraccio, responsable division clients institutionnels d’Anima, rapporte Funds People Italia. L’intéressé a passé dix ans dans le secteur de la gestion d’actifs. Il a travaillé successivement chez Vontobel AM & Investment Funds, Merrill Lynch et Idea Sim. Depuis septembre 2012, il travaillait au sein de Soprarno SGR en tant que gérant obligataire.
La popularité grandissante des fonds indiciels bon marché est une inquiétude montante pour les sociétés de gestion traditionnelle. Mais nombre d’entre elles ont décidé de contre-attaquer, pariant qu’elles peuvent capter des parts de marché dans les domaines les plus innovants du monde de l’investissement passif, analyse le Financial Times. Le secteur des ETF est dominé par trois gros acteurs – State Street, BlackRock et Vanguard. Ils contrôlent ensemble 80 % du monde de l’investissement passif représentant près de 4.000 milliards de dollars, soit un niveau inaccessible dans un secteur où la taille est le principal avantage. De ce fait, nombre de grandes sociétés de gestion active ont admis leur défaite dans le monde des ETF, mais ont décidé de se battre dans une nouvelle niche appelée « smart beta ». Les ETF vieille école pourraient toujours dominer les flux d’investissement, mais les analystes s’attendent à ce qu’une deuxième génération de fonds smart beta deviennent de plus en plus populaires.
La société allemande Scalable Capital, spécialisée dans les technologies financières, a annoncé l’ouverture de sa filiale londonienne, accessible aux investisseurs retail britanniques, rapporte le site spécialisé Investment Europe. La nouvelle entité, Scalable Capital Limited, qui est soumise à la réglementation de la FCA, offre aux investisseurs britanniques une approche qui vise à réduire les coûts en remplaçant les taches habituellement dévolues au comité d’investissement à une approche basée sur la technologie. L’offre inclut une charge de 0,75% pour un investissement minimum de 10.000 euros. La nouvelle équipe est dirigée par Adam French, managing director et cofondateur de la société, qui a travaillé précédemment chez Goldman Sachs en tant qu’executive director dans la division du négoce, le cofondateur britannique Simon Miller, un ex de Barclays, Manuela Rabener, chief marketing officer et cofondatrice britannique qui a précédemment créé et dirigé Westwing Russia.
Allianz et Bank of America Merrill Lynch ont décidé d’investir conjointement dans deux parcs éoliens aux Etats-Unis développés par EDF Energies Renouvelables, a annoncé l’assureur allemand ce lundi 8 février. Les deux parcs éoliens concernés, Roosevelt et Milo, sont situés dans l’Etat du Nouveau Mexique et ont une puissance d’environ 300 mégawatts. Leurs 150 turbines doivent permettre d’alimenter en électricité environ 170.000 foyers, précise Allianz.Le groupe allemand ne dévoile pas le montant de cet investissement. Toutefois, l’assureur a indiqué que ce nouvel investissement portait à environ 2,9 milliards d’euros ses investissements totaux dans les actifs éoliens et solaires. Le portefeuille d’Allianz compte désormais 60 parcs éoliens et 7 parcs solaires répartis en France, en Allemagne, en Italie, en Suède, en Autriche, en Finlande et, maintenant, aux Etats-Unis.
Gecina a annoncé le 8 février avoir signé avec Primonial Reim un accord sur la vente des titres de sociétés constituant son portefeuille d’immobilier de santé pour un montant de 1,35 milliard d’euros. Primonial Reim est intervenu pour le compte d’un «club deal» regroupant des investisseurs institutionnels parmi lesquels Suravenir, Aviva et un fonds géré par Amundi , précise Gecina dans un communiqué.L’opération traduit un taux de rendement net de 5,9% et une prime sur les expertises au 30 juin 2015 de l’ordre de 16%, et s’inscrit dans la stratégie du groupe de renforcer sa spécialisation dans l’immobilier de bureau à Paris. A l’issue de la transaction, le portefeuille de bureaux devrait représenter plus de 75% du patrimoine total du Gecina. La cession devrait être finalisée à la mi-2016, sous réserve de la levée des conditions suspensives usuelles.
Alex Asset Management, filiale de gestion d’actifs de la banque en ligne BinckBank, semble bien engagée sur la voie d’une stabilisation de ses encours, a indiqué la banque à l’occasion de la publication de ses résultats annuels. Les actifs sous gestion terminent l’année 2015 à 1,7 milliard d’euros contre 2 milliards d’euros à fin décembre 2014 mais les sorties nettes se sont élevées à seulement 44 millions d’euros au quatrième trimestre contre 297 millions d’euros au quatrième trimestre 2014, relève la société. BinckBank se félicite du fait que le portefeuille de référence pour le profil prudent a dégagé l’an dernier un rendement de 11,7% alors qu’il avait terminé l’année 2014 sur une performance négative de 11,2%. En outre, même si l’autorité des marchés financiers néerlandaise (AFM) a fait savoir à BinckBank qu’elle envisageait de lui infliger une amende pour des publicités contenant des informations «peu claires, incorrectes et/ou trompeuses», la banque prévoit de lancer une nouvelle campagne de publicité dès ce mois de février pour accélérer le développement de ce produit. Les actifs sous administration du groupe se sont accrus l’an dernier de 11% à 20,6 milliards d’euros et la banque a dégagé pour 2015 un bénéfice net ajusté de 55,5 millions d’euros, en progression de 32% d’une année sur l’autre. En France, les actifs sous administration s’inscrivaient à 765 millions d’euros au terme du quatrième trimestre, en progression de 6% par rapport au troisième trimestre.
Robeco a vu ses actifs sous gestion augmenter de 18% l’an dernier, pour atteindre 268,1 milliards d’euros à fin décembre. Le gestionnaire néerlandais annonce ce matin renouer avec un niveau d’encours inégalé depuis sept ans. La hausse de 22,1 milliards d’euros est principalement due à un gain de 17,3 milliards d’euros lié à l’appréciation du dollar. En dehors cet effet de change, Robeco a collecté 4 milliards d’euros en net, contre 6,2 milliards en 2014. Le groupe affiche un bénéfice net record de 237 millions d’euros en 2015.
Le déficit commercial du Royaume-Uni avec le reste du monde s’est creusé au quatrième trimestre 2015 et a probablement pesé sur la croissance, en dépit d’un redressement en décembre. Selon les données de l’institut national de la statistique (ONS), le déficit commercial total (biens et services) a atteint 10,35 milliards de livres (13,37 milliards d’euros), contre 8,57 milliards au troisième trimestre. Sur l’ensemble de l’année, il a totalisé le montant record de 125,03 milliards, contre 123,1 milliards en 2014. Sur le seul mois de décembre, le déficit commercial a toutefois reculé pour atteindre 2,71 milliards de livres, contre 4,03 milliards, à la faveur de la baisse en valeur des importations pétrolières revenues à leur plus bas niveau depuis février 2009.
La production industrielle allemande a enregistré un repli inattendu de 1,2% en décembre, sa plus forte baisse en 16 mois, tandis que les exportations ont affiché un recul de 1,6%, montrent les statistiques officielles publiées mardi. L’excédent commercial mensuel s’est ainsi élevé à 18,8 milliards d’euros, contre un consensus qui tablait sur 20,2 milliards. Ces indicateurs décevants sont de nature à alimenter les doutes sur les perspectives de croissance de l’Allemagne, toujours fortement tournée vers l’export.
Le point mort d’inflation anticipé à cinq ans dans cinq ans, censé prédire le niveau d’inflation pour 2026 qui sera anticipé en 2021 et que la Banque centrale européenne (BCE) présente comme l’un de ses principaux baromètres des anticipations d’évolution des prix, est tombé à 1,4740%. La dernière fois que cet indicateur est tombé sous les 1,5% remonte à début janvier 2015, juste avant l’annonce du QE par Mario Draghi.
La production de pétrole restera excédentaire tout au long de l’année 2016, a indiqué mardi l’Agence internationale de l’énergie. Dans son rapport mensuel sur le marché pétrolier, l’Agence a revu à la baisse ses prévisions de croissance de la demande, à 1,17 million de barils par jour (bpj), après une croissance de 1,6 million bpj enregistrée en 2015. La faiblesse de la demande, associée à la résistance des producteurs américains et au retour sur le marché mondial de l’Iran ne laisse pas entrevoir une hausse prochaine des prix. «Les données disponibles sur l’offre et la demande au second semestre de l’année vont dans le sens d’une accumulation supplémentaire des stocks, de 0,3 million de bpj. (...) Dans ces conditions, le risque baissier à court terme est en hausse», conclut le rapport.
Le plate-forme de financement participatif, Prêt d’Union, a annoncé aujourd’hui avoir octroyé 130 millions d’euros de crédits pour la seule année 2015, contre 76 millions en 2014. Depuis son lancement, il y a quatre ans, la plate-forme, qui se targue d’avoir réalisé 50% de la production de prêts de toutes les plates-formes françaises en 2015, a octroyé 250 millions d’euros de crédits et a financé 32.000 ménages français. Prêt d’Union détient un agrément d’établissement de crédit.
Le gouvernement indien prévoit une croissance économique de 7,6% sur l’exercice budgétaire 2015-2016, qui débutera le 1er avril, après une progression de 7,3% en rythme annuel sur octobre-décembre. Sur 2014-2015, l’Inde avait fixé une prévision de 7,2%. Les chiffres officiels indiens sont d’autant plus difficiles à interpréter qu’ils sont calculés depuis janvier 2015 selon une nouvelle méthodologie, censée refléter plus fidèlement la création de valeur.
Les signes de stabilisation de l’activité économiques se confirment en Chine et au Brésil, d’après l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Publiés lundi, les indicateurs composites avancés de l’OCDE, conçus pour anticiper les points de retournement de l’activité, continuent en outre de pointer un ralentissement de la croissance au Royaume-Uni et aux Etats-Unis mais aussi au Japon. Dans ces conditions, l’Europe fait figure d’exception et l’organisation se montre optimiste pour la France.
Le gouvernement grec pense que les discussions avec ses créanciers internationaux sur l’examen du plan d’aide reprendront la semaine prochaine pour s’achever deux semaines plus tard, a déclaré lundi le ministre grec des Finances. Euclide Tsakalotos s’exprimait alors que la Bourse d’Athènes chutait sur fond de doutes des investisseurs sur l’issue des discussions entre Athènes et ses bailleurs de fonds sur l’examen des réformes exigées en échange d’un plan d’aide de 86 milliards d’euros.
Le sentiment des investisseurs et des analystes pour la zone euro reste positif en février, mais il a reculé plus que prévu, montrent les résultats de l’indice Sentix publiés aujourd’hui. Dans le détail, l’Allemagne réalise sa plus mauvaise performance depuis novembre 2014, avec des anticipations négatives à six mois. Si les sous-indices concernant l’Asie se sont quelque peu repris après une forte chute en janvier, les anticipations pour l’économie américaine continuent de se détériorer, ce qui pousse l’institut de recherche à avertir que les Etats-Unis sont «au bord d’une récession».
Un accord a été trouvé hier au sein de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) pour fixer pour la première fois des plafonds d’émission de CO2 pour les nouveaux avions en production, a appris Reuters de trois sources proches des discussions. Négocié depuis six ans, l’accord prévoit un objectif de réduction de 33% des émissions de dioxyde de carbone pour les avions existants qui seront construits à partir de 2023. Pour les futurs modèles, la réduction sera de 36% à partir de 2020. Ces règles, qui s’inscrivent dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique, devront être validées par le conseil de l’OACI.
La faiblesse des devises des pays émergents, si elle devait s’accentuer, pose un risque pour l’économie mondiale qui doit être traité de façon coordonnée, a déclaré lundi Benoît Cœuré, membre du directoire de la Banque centrale européenne. Interrogé sur BFM Business, il a attribué la nervosité extrême des marchés financiers aux incertitudes pesant sur la croissance des pays émergents, dont la Chine, et dans une moindre mesure aux Etats-Unis. «Compte tenu des difficultés qu’ont les grands pays émergents, il y a un risque que leurs monnaies continuent à baisser», a estimé Benoît Cœuré. «Ça, c’est un des enjeux de coordination mondiale, ça sera discuté à Shanghai dans dix jours», a-t-il ajouté en faisant référence à la prochaine réunion des ministres des Finances et des banquiers centraux du G20.
Plus de 40% des quelque 7.000 milliards d’euros d’emprunts d’Etat de la zone euro, toutes échéances confondues, affichent désormais des rendements négatifs, montrent les données de la plate-forme Tradeweb. Au total, les emprunts souverains dont le rendement est négatif représentent un montant global d’environ 2.900 milliards d’euros. La proportion des rendements négatifs sur le marché des emprunts souverains dépasse donc désormais celle de 36% atteinte en avril dernier, lorsque le rendement à dix ans allemand, référence pour la zone euro, était tombé à un plus bas record.