Coface enregistre un résultat net (part du groupe) en légère progression à 126 millions d’euros (125 millions d’euros en 2014). Le chiffre d’affaires croît cette année de 3,4% (+1,2% à périmètre et change constants) porté par les pays émergents. Le ratio de sinistralité net de réassurance a été stabilisé sur les six derniers mois, à 52,5%. Coface s’est préparé au nouveau régime prudentiel Solvabilité II qui a pris effet le 1er janvier 2016. Le ratio de couverture du capital s’élève à 147%, soit un niveau en ligne avec l’appétit aux risques souscrits et la politique de distribution de 60% du résultat de Coface. Chiffre d’affaires En 2015, Coface a réalisé un chiffre d’affaires consolidé de 1 489,5 millions d’euros en progression de 3,4% par rapport à 2014 (+1,2% à périmètre et change constants). Cette évolution découle de la stratégie commerciale mise en œuvre par le Groupe : elle s’appuie sur une politique d’innovation produits et de distribution multicanal et sur un renforcement des processus de ventes et de leur suivi. La production de nouveaux contrats est en baisse par rapport à l’année dernière, qui avait notablement bénéficié de la signature de quelques contrats importants. La rétention du portefeuille de clients s’établit à un bon niveau, à 88,2%. L’environnement concurrentiel et la bonne rentabilité des contrats dans les marchés matures ont pesé sur les prix tout au long de 2015. Cette pression reste toutefois maîtrisée : l’effet prix des contrats est stable par rapport au 30 septembre 2015, à -2,4%. Résultat financier Fruit de la diversification du portefeuille financier illustrée par la mise en place d’investissements sur des fonds d’immobiliers paneuropéen non cotés, le résultat financier s’élève à 53,1 millions d’euros (dont 4,5 millions d’euros d’externalisation de plus-value) au 31 décembre 2015, contre 42,8 millions (dont 8,4 millions d’euros d’externalisation de plus-value) en 2014. Solidité financière – Solvabilité II Au 31 décembre 2015, les capitaux propres IFRS part du groupe s’établissent à 1 760,9 millions d’euros. Leur évolution s’explique principalement par le résultat net positif de 126,2 millions d’euros minoré de la distribution aux actionnaires de 75,5 millions d’euros et de la variation à la baisse des réserves de réévaluation des actifs financiers disponibles à la vente. Coface s’est préparé au nouveau régime prudentiel Solvabilité II, qui a pris effet le 1er janvier 2016. Dans ce cadre, Coface prévoit de compléter ses outils de gestion du capital et a l’intention de mettre en place une ligne de capital contingent visant à protéger sa solvabilité en cas de scenario extrême. Calculé sur ces bases selon la formule standard, le ratio de couverture du capital nécessaire à la couverture des risques d’assurance et d’affacturage s’élève à 147%, soit un niveau en ligne avec son appétit aux risques et sa politique de distribution de 60% du résultat net par action, telle que proposée à nouveau cette année. Les agences de notation Fitch et Moody’s ont par ailleurs reconfirmé les notes de solidité financière (IFS) du Groupe respectivement AA- et A2 (perspective stable), les 17 septembre et 13 octobre 2015.
Les marchés européens ont clôturé en retrait marqué mardi, alors que la situation des banques européennes, exposées au secteur pétrolier, continue d’inquiéter les investisseurs. L’indice phare parisien CAC 40 a chuté de 1,69% à 3.997,54 points, sous la barre des 4.000 points pour la première fois depuis décembre 2014. La Bourse de Londres a cédé 0,88%, celle de Francfort 1,11% et Milan 3,21%.
Les prévisions d’inflation de la Banque centrale européenne pour 2016 devront être révisées en forte baisse en raison de la faiblesse des cours du pétrole. La BCE en discutera lors de la réunion de son conseil des gouverneurs début mars, a déclaré mardi Jens Weidmann. «Faut-il pour autant réviser la politique monétaire ? La BCE en parlera lors de sa réunion début mars, ce que nous faisons toujours quand nous faisons de nouvelles projections», a-t-il ajouté. La dernière prévision d’inflation de la BCE pour la zone euro en 2016, publiée début décembre, se situe à 1%.
Allianz et Bank of America Merrill Lynch ont décidé d’investir conjointement dans deux parcs éoliens aux Etats-Unis développés par EDF Energies Renouvelables, a annoncé l’assureur allemand ce lundi 8 février. Les deux parcs éoliens concernés, Roosevelt et Milo, sont situés dans l’Etat du Nouveau Mexique et ont une puissance d’environ 300 mégawatts. Leurs 150 turbines doivent permettre d’alimenter en électricité environ 170.000 foyers, précise Allianz.Le groupe allemand ne dévoile pas le montant de cet investissement. Toutefois, l’assureur a indiqué que ce nouvel investissement portait à environ 2,9 milliards d’euros ses investissements totaux dans les actifs éoliens et solaires. Le portefeuille d’Allianz compte désormais 60 parcs éoliens et 7 parcs solaires répartis en France, en Allemagne, en Italie, en Suède, en Autriche, en Finlande et, maintenant, aux Etats-Unis.
Gecina a annoncé le 8 février avoir signé avec Primonial Reim un accord sur la vente des titres de sociétés constituant son portefeuille d’immobilier de santé pour un montant de 1,35 milliard d’euros. Primonial Reim est intervenu pour le compte d’un «club deal» regroupant des investisseurs institutionnels parmi lesquels Suravenir, Aviva et un fonds géré par Amundi , précise Gecina dans un communiqué.L’opération traduit un taux de rendement net de 5,9% et une prime sur les expertises au 30 juin 2015 de l’ordre de 16%, et s’inscrit dans la stratégie du groupe de renforcer sa spécialisation dans l’immobilier de bureau à Paris. A l’issue de la transaction, le portefeuille de bureaux devrait représenter plus de 75% du patrimoine total du Gecina. La cession devrait être finalisée à la mi-2016, sous réserve de la levée des conditions suspensives usuelles.
La Banque Vontobel ajoute une fonction de négoce à l’offre numérique destinée à sa clientèle privée. A partir du 9 février, celle-ci pourra acheter et vendre des titres par le biais de Vontobel Mobile Private Banking, a indiqué le 8 février l'établissement dans un communiqué. Une fonction «vue d’ensemble» permettra par ailleurs aux clients de garder un oeil sur les ordres en cours et ils pourront les travailler au besoin. Vontobel Mobile Private développera également cette fonction pour sa clientèle en Europe, précise le communiqué.
Le directeur général (CEO) de Credit Suisse, Tidjane Thiam, a assuré être dans une logique à moyen et long terme dans le redressement de la banque, assurant qu’il fallait garder «la tête froide» face aux réactions du marché. Le patron a insisté ne pas vouloir céder l’activité de banque d’affaires et rester intéressé par la consolidation du secteur, dans un entretien paru dans l'édition dominicale du journal Le Temps.Interrogé sur la chute de l’action, qui a perdu plus de 10% jeudi dernier après la publication d’une importante perte en 2015, Tidjane Thiam a souligné être «dans une logique de moyen et long terme». Ce dernier a rappelé ne pas être «la seule banque à un plus bas historique». «Nous nous trouvons clairement dans une tempête économique, les prix du pétrole sont au plus bas, les politiques monétaires des grandes banques centrales du monde sont complètement déconnectées, ce qui crée beaucoup d’incertitudes. Les marchés ne montrent pas la moindre indulgence», a poursuivi le Franco-ivoirien, ancien patron de l’assureur britannique Prudential.Revenant sur les critiques récurrentes quant au maintien de l’activité de banque d’affaires au sein du groupe, Tidjane Thiam a apporté un démenti cinglant à une cession de cette division. «Je conteste complètement la vision du marché qui pense qu’on peut réussir en étant uniquement un acteur de la gestion de fortune», a-t-il dit. «Des individus nous rapportent des millions de francs en commissions, ils sont comme une entreprise de taille moyenne à eux seuls. Sans banque d’affaires concurrentielle, on les perdra un jour. Les Goldman Sachs et autres banquiers d’investissement leur rendent visite tous les jours», a-t-il martelé.
Le gestionnaire d’actifs américain State Street Global Advisors (SSGA) a nommé Bernhard Wenger au poste de responsable de sa filiale SPDR, dédiée aux ETF, pour la Suisse. L’intéressé sera ainsi responsable commercial et du développement pour SPDR ETF dans le pays. Basé à Zurich, Bernhard Wenger est rattaché à Alexis Marinof, responsable de SPDR ETF pour l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique (EMEA), et à Stan Hldad, responsable de SSGA en Suisse.Bernhard Wenger rejoint SSGA en provenance de la société ETF Securities où il a travaillé pendant cinq ans, occupant dernièrement le poste de responsable de la distribution européenne. Auparavant, il a occupé des postes à responsabilité chez Morgan Stanley, HSBC et BNP Paribas.
Credit Suisse possède encore des positions à risque. Selon les informations de SonntagsZeitung, la grande banque, qui a annoncé jeudi une perte de 2,4 milliards de francs en raison d’une profonde restructuration de sa banque d’affaires, recèle encore pour quelque 16 milliards de dollars (15,9 milliards de francs suisses) de prêts accordés à des entreprises fragiles. Selon Le Temps, ces prêts concernent en premier lieu des entreprises actives dans le secteur de l’énergie et dont les bilans sont déséquilibrés par la baisse des cours du pétrole
State Street Global Advisors (SSGA), le pôle de gestion d’actifs de State Street, annonce la nomination de Bernhard Wenger au poste de directeur de la gamme SPDR ETF en Suisse, rapporte L’Agefi suisse. Basé à Zurich, il travaillera sous la direction d’Alexis Marinof, directeur EMEA de la gamme SPDR ETF et de Stan Hlad, directeur de SSGA en Suisse. Bernhard Wenger sera responsable du business développement et des ventes SPDR ETF en Suisse. Au total, sur les 78 ETF disponibles en Europe, représentant un montant global de 14 milliards de dollars d’actifs sous gestion, SSGA en propose aujourd’hui 66 aux investisseurs suisses. Parmi ceux-ci, 16 ont été inscrits à la cote en 2015, soulignant l’appétit des investisseurs sur ce marché
Le capital investisseur suisse Private Equity Holding (PEH) a annoncé, le 8 février, un bénéfice net en progression de 11% sur les neuf premiers mois à fin décembre de son exercice décalé 2015/16, à 19,4 millions d’euros. Fin décembre, la valeur nette d’inventaire (VNI) par titre de la société de participation a engrangé 8,5% en euros sur un an, pour s'établir à 79,58 EUR ou 13,1% en francs pour atteindre 85,44 francs suisses.
D’après le bilan européen des flux ouverts domiciliés en Europe de Morningstar, publié par Les Echos, l’industrie de la gestion en Europe a enregistré une collecte nette de 283,5 milliards d’euros l’an dernier, en nette repli par rapport aux 397 milliards d’euros de 2014. Dans le détail, les fonds d’allocation ont connu une « année record » avec une collecte nette de 148 milliards d’euros, portant ainsi ses encours à 1.059 milliards d’euros, en hausse de 17% sur un an. Les fonds alternatifs sont également les grands gagnants de l’exercice 2015 avec 78,2 milliards d’euros de souscriptions nettes, soit un quasi doublement par rapport à 2014, et un encours en progression de 27% pour atteindre 376 milliards d’euros. A l’inverse, dans un contexte de forte volatilité, la situation a été plus tendue pour les actions dont la collecte ressort modestement à 17,9 milliards d’euros en 2015, contre 43 milliards d’euros en 2014, selon Morningstar. Les encours s’établissent à 2.700 milliards d’euros, en hausse de 0,72% seulement. Les obligations ont également subi un net ralentissement avec une collecte nette de 27,3 milliards d’euros et des encours qui ont augmenté e 1,40 % sur un an pour ressortir à 2.025 milliards d’euros. Enfin, Morningstar évoque « un succès surprenant » des fonds monétaires, qui ont réalisé en 2015 une collecte nette de 87,6 milliards d’euros, permettant ainsi à leurs encours de croître de 9,20% pour s’établir à 1.077 milliards d’euros fin 2015.
Selon le classement Morningstar 2015 de la collecte des fonds en Europe, publié par Les Echos, BlackRock a enregistré l’an dernier 23,5 milliards de souscriptions nettes, arrivant ainsi largement en tête du palmarès pour les fonds ouverts. En intégrant les chiffres des fonds indiciels et des ETF, « BlackRock et sa filiale iShares représentent à eux seuls 10% des souscriptions de l’année, note Jean-François Bay, directeur général de Morningstar France, cité par le quotidien économique.Autre fait notable de cette étude : une concentration croissance de la collecte entre les mains des plus grands acteurs. De fait, les 20 premières sociétés de gestion ont recueilli l’an dernier environ 50% des nouveaux flux nets, selon Morningstar. Les données de Morningstar mettent également en lumière la force commerciale des grands réseaux bancaires. Résultat : Eurizon, filiale d’Intesa Sanpaolo occupe la deuxième place du classement avec 20 milliards d’euros de collecte, devant Nordea (12,2 milliards d’euros). Parmi les acteurs français, Candriam (6,2 milliards d’euros), Amundi (5 milliards d’euros) ou Natixis (4,5 milliards d’euros) figurent dans le Top 20 de la collecte 2015 du classement de Morningstar.
La société de gestion Lord Abbett, basée dans le New Jersey et dont les actifs sous gestion s'élèvent à 125,5 milliards de dollars, prépare le lancement de son premier fonds actions au format Ucits dans le cadre de sa politique de mise à disposition de ses stratégies aux investisseurs non américains, rapporte le site spécialisé Citywire Americas. Le fonds US Growth Leaders Ucits, qui sera géré par Thomas O’Halloran et Arthur Weise, réplique le mutual fund du même nom, qui a été lancé en juin 2011, et dont les actifs sous gestion s'élèvent à 2,5 milliards de dollars. Le fonds devrait être domicilié à Dublin. Depuis son lancement jusqu’en janvier 2016, le fonds a dégagé une performance de 64,30% contre 66,19% pour l’indice de référence Russell 3000 Growth TR.
«En 2015, les souscriptions nettes que nous avons enregistrées en Europe proviennent principalement de sociétés d’assurances», souligne Matthieu Louanges, responsable investisseurs institutionnels de Pimco pour l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique. La filiale du groupe Allianz gère actuellement 31 milliards d’euros (sur des actifs totaux de 985 milliards) pour ce type de clientèle, soit trois fois plus qu’il y a 5 ans, note Das Investment. «Nous tablons sur une croissance similaire dans le futur», anticipe Matthieu Louanges, qui compte bénéficier de l’introduction de Solvabilité II et d’un environnement de taux bas, qui favorisent la diversification des portefeuilles des assureurs. Ces derniers sont de plus en plus attirés vers l’investissement dans les obligations d’entreprise et les projets d’infrastructures.
NN Investment Partners lance une stratégie factorielle de performance absolue au format Ucits, avec la volonté de proposer une solution alternative liquide aux hedge funds, rapporte le site spécialisé Investment Week. Le fonds NN Multi-Asset Factor Opportunities, qui sera lancé à la fin février, sera géré par le patron des stratégies systématiques multi-classes d’actifs, Willem van Dommelen, et le gérant de portefeuille Stan Verhoeven, avec le soutien d’une équipe de 21 personnes. Il vise un rendement du Libor US à un mois plus 6% sur un an avec un objectif de volatilité compris entre 8% et 12%. Le fonds investira en utilisant cinq facteurs équipondérés, valeur, carry, momentum, flux et volatilité. Chaque facteur est accessible par le biais de quatre classes d’actifs, à savoir les actions (indices), l’obligataire, les devises et les matières premières. Dans un premier temps, les gérants investiront dans 16 de ses combinaisons de classes d’actifs, avec la possibilité d’en ajouter quatre ultérieurement.
Aberdeen Asset Management réduit les frais de l’un de ses fonds marchés émergents, Aberdeen Worldwide Emerging Markets, au moment même où le régulateur européen s’intéresse aux coûts des fonds, rapporte le Financial Times fund management. La maison affirme que sa décision n’a rien à voir avec l’enquête de l’Esma. Le fonds de 137 millions de livres était apparu dans une liste de fonds « closet trackers » établie l’an dernier. Les frais sont actuellement de 1,7 %, alors que le fonds suit essentiellement son indice, selon Morningstar. Aberdeen n’a pas dévoilé l’ampleur de la baisse.
Nikko Asset Management, dont les actifs sous gestion s'élèvaient à environ 146,4 milliards de dollars à fin septembre 2015, vient de recruter Raphael Marechal en qualité de gérant de portefeuille senior, spécialisé sur les marchés émergents internationaux, rapporte le site Investment Europe. Raphael Marechal, qui rejoint l'équipe en charge de l’obligataire international dirigée par Andre Severino, sera basé à Londres. Il devrait notamment participer au développement de nouveaux produits à destination des investisseurs institutionnels. Il a travaillé auparavant chez BlackRock à Londres où il était un collaborateur senior au sein de l'équipe dédiée aux marchés émergents. Il a également travaillé chez BNP Paribas Investment Partners et chez Fortis Investments.
Allianz Global Investors (AllianzGI) a annoncé le 8 février la conclusion d’un accord en vue d’acquérir Rogge Global Partners (RGP), spécialiste de la gestion obligataire internationale basé à Londres. Cette opération, dont le montant n’a pas été communiqué, permettra à AllianzGI de racheter 100% du capital social de RGP auprès de Old Mutual et des dirigeants de RGP. Cette acquisition va permettre à AllianzGI de renforcer ses capacités d’investissement et de son offre client en gestion obligataire, et à RGP de s’associer à un partenaire stratégique qui contribuera à accroître le potentiel de distribution de ses stratégies d’investissement. Engagé dans une dynamique de développement de ses capacités de gestion obligataire, AllianzGI a réalisé plusieurs investissements au cours de ces dernières années, notamment avec la création en Asie d’une équipe de gestion obligataire placée sous la direction de David Tan, l’élargissement de l’équipe de dette émergente pilotée par Greg Saichin et, plus récemment, le recrutement de Mike Riddell pour piloter le développement de la gestion obligataire au Royaume-Uni. Ces différents investissements viennent accroître les capacités de gestion obligataire déjà significatives d’AllianzGI. « Nous nous réjouissons que RGP ait choisi de s’associer à AllianzGI pour accompagner la prochaine étape de son développement. Ces deux acteurs du monde de la gestion obligataire présentent des compatibilités naturelles, tant en termes de mix produit que de culture d’entreprise, et la perspective de travailler main dans la main dans l’intérêt mutuel de nos clients nous réjouit. Cette complémentarité revêt également une dimension géographique, dans la mesure où cette opération permet à AllianzGI de renforcer significativement son ancrage au Royaume Uni, tout en rendant les stratégies de RGP accessibles à un nombre plus important de clients à l’échelle mondiale», commente Andreas Utermann, directeur des investissements et prochainement directeur général (CEO-elect) d’AllianzGI. A l’instar des précédentes opérations d’acquisition et d’intégration réalisées par AllianzGI, l’indépendance de l’équipe et du processus d’investissement de RGP sera préservée. Les équipes de RGP intégreront la plateforme d’investissement mondiale d’AllianzGI, qui a été mise en place pour préserver les spécificités de la dynamique, des processus et des philosophies d’investissement des différentes équipes de gestion. Résultat de sa stratégie résolument tournée vers le service au client et de son positionnement de gérant actif, AllianzGI a affiché une collecte nette positive au cours de chacun des 11 derniers trimestres, ainsi qu’une croissance de ses actifs obligataires sous gestion qui sont passés de 109 milliards d’euros à 167 milliards d’euros au cours des quatre dernières années. À fin septembre 2015, les actifs d’AllianzGI gérés pour le compte de ses clients s’élevaient à 427 milliards d’euros, dont 167 milliards d’euros investis dans des stratégies obligataires. Les encours de RGP, intégralement investis dans des produits obligataires, s’élevaient à 34 milliards d’euros. Cette opération, qui reste sujette à la validation des autorités réglementaires, devrait être finalisée d’ici la fin du deuxième trimestre 2016.
p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; } It has been a good year, Assets under management at the asset management division of the Pictet group totaalled EUR139bn as of the end of 2015, compared with EUR130bn one year earlier, Hervé Thiard, CEO of Pictet Asset Management and head of distribution for France and Benelux, has told Newsmanagers. Inflows for asset management totalled about EUR3bn, the head says. “2015 was a good year for our group, with good results in Japan and continental Europe, particularly in Italy, Spain and the Netherlands. Activities in France remained stable, with significant growth in revenues,” says Thiard. More precisely, inflows for continental Europe total about EUR2bn. Results are particularly encouraging in the Netherlands, where Pictet AM opened an office in 2012, with Thiard as head. As of the end of 2015, assets totalled EUR2.8bn, compared with EUR1.8bn as of the end of 2014. Inflows totalled EUR0.9bn last year, after EUR0.8bn in 2014. “We have developed particularly well on the Netherlands market in retail distribution, thanks to listing our hedge fund Pictet Global Long/Short,” Thiard explains. In France, assets remained stable at about EUR3.5bn. “Some funds, such as the Agora strategy, last year attracted EUR200m, but we have seen outflows early this year from emerging market debt in local currencies and from European high yield,” says Thiard. In a sign of the dynamism of Pictet Asset Management, personnel have continued to increase in recent years. In France, where many recruitments have occurred in the past two years, 2016 will be a year of transition, but for the group, personnel may top 800, with a total of about 810, compared with 750 employees as of the end of 2015. Among the positions opening this year will be analysts, compliance specialists and risk management and marketing experts.
p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; } Despite a difficult market environment, ETF/ETPs worldwide posted net inflows in January of USD13.1bn, according to preliminary esitmates released by ETFGI. The sector has seen 24 consecutive months of inflows. ETF/ETPs dedicated to equities saw the highest net outflows, totalling USD8.5bn. Funds exposed to US equities saw net outflows of USD13.8bn, while strategies investing in equities of the Asia-Pacific region finished the first month of the year with net outflows of USD3.4bn. ETF/ETPs dedicated to bonds posted net inflows of USD12.5bn. Investors particularly liked vehicles specialised in governmetn bonds from developed countries, which attracted USD10.6bn. ETF/ETPs investing in emerging market bonds saw the largest net outflows, for a total of USD950m. The most popular purveyors of ETF/ETPs last month was Nomura AM, with a net total of USD4.2bn, followed by Vanguard (USD3.9bn) and VelocityShares (USD1.3bn). In terms of assets, iShares has a market share of 37.1%, with USD1.059trn, followed by Vanguard (17.2%, with USD492bn) and SPDR ETFs (14.9%, with USD425bn).
Cairn Real Estate, la filiale néerlandaise du groupe allemand MPC, vient de racheter, avec le concours d’un investisseur institutionnel, le portefeuille de transition du fonds néerlandais Stationsloaties C.V., rapporte la publication spécialisée Property Magazine. Ce portefeuille comprend six immeubles de bureaux dans les villes d’Utrecht, Breda, Groningen, Haarlem, Leeuwarden et Schiedam, représentant une surface total de 52.500 m2. Le prix de l’opération s’est élevé à 69 millions d’euros.
La société allemande Scalable Capital, spécialisée dans les technologies financières, a annoncé l’ouverture de sa filiale londonienne, accessible aux investisseurs retail britanniques, rapporte le site spécialisé Investment Europe. La nouvelle entité, Scalable Capital Limited, qui est soumise à la réglementation de la FCA, offre aux investisseurs britanniques une approche qui vise à réduire les coûts en remplaçant les taches habituellement dévolues au comité d’investissement à une approche basée sur la technologie. L’offre inclut une charge de 0,75% pour un investissement minimum de 10.000 euros. La nouvelle équipe est dirigée par Adam French, managing director et cofondateur de la société, qui a travaillé précédemment chez Goldman Sachs en tant qu’executive director dans la division du négoce, le cofondateur britannique Simon Miller, un ex de Barclays, Manuela Rabener, chief marketing officer et cofondatrice britannique qui a précédemment créé et dirigé Westwing Russia.
Alex Asset Management, filiale de gestion d’actifs de la banque en ligne BinckBank, semble bien engagée sur la voie d’une stabilisation de ses encours, a indiqué la banque à l’occasion de la publication de ses résultats annuels. Les actifs sous gestion terminent l’année 2015 à 1,7 milliard d’euros contre 2 milliards d’euros à fin décembre 2014 mais les sorties nettes se sont élevées à seulement 44 millions d’euros au quatrième trimestre contre 297 millions d’euros au quatrième trimestre 2014, relève la société. BinckBank se félicite du fait que le portefeuille de référence pour le profil prudent a dégagé l’an dernier un rendement de 11,7% alors qu’il avait terminé l’année 2014 sur une performance négative de 11,2%. En outre, même si l’autorité des marchés financiers néerlandaise (AFM) a fait savoir à BinckBank qu’elle envisageait de lui infliger une amende pour des publicités contenant des informations «peu claires, incorrectes et/ou trompeuses», la banque prévoit de lancer une nouvelle campagne de publicité dès ce mois de février pour accélérer le développement de ce produit. Les actifs sous administration du groupe se sont accrus l’an dernier de 11% à 20,6 milliards d’euros et la banque a dégagé pour 2015 un bénéfice net ajusté de 55,5 millions d’euros, en progression de 32% d’une année sur l’autre. En France, les actifs sous administration s’inscrivaient à 765 millions d’euros au terme du quatrième trimestre, en progression de 6% par rapport au troisième trimestre.
Zeus Capital vient de nommer Paolo Tortorella et Graziella Cioffi au sein du conseil d’administration de Zeus Capital Sicav. Paolo Tortorella, qui est le fondateur de Zeus Capital SA, devient CEO et directeur général de Zeus Capital SA. Graziella Cioffi, qui était responsable du développement pour l’Italie et le Tessin d’Emerging Managers Group, est nommée responsable du développement de la Sicav. Zeus Capital Sicav a été lancée en 2013 et se compose de 5 compartiments. De nouveaux compartiments seront lancés d’ici au mois prochain.
Anima SGR vient de recruter Tommaso Cucchetti en tant que chargé de clientèle au sein de la direction clientèle institutionnelle dans l’équipe dirigée par Andrea Mandraccio, responsable division clients institutionnels d’Anima, rapporte Funds People Italia. L’intéressé a passé dix ans dans le secteur de la gestion d’actifs. Il a travaillé successivement chez Vontobel AM & Investment Funds, Merrill Lynch et Idea Sim. Depuis septembre 2012, il travaillait au sein de Soprarno SGR en tant que gérant obligataire.
La popularité grandissante des fonds indiciels bon marché est une inquiétude montante pour les sociétés de gestion traditionnelle. Mais nombre d’entre elles ont décidé de contre-attaquer, pariant qu’elles peuvent capter des parts de marché dans les domaines les plus innovants du monde de l’investissement passif, analyse le Financial Times. Le secteur des ETF est dominé par trois gros acteurs – State Street, BlackRock et Vanguard. Ils contrôlent ensemble 80 % du monde de l’investissement passif représentant près de 4.000 milliards de dollars, soit un niveau inaccessible dans un secteur où la taille est le principal avantage. De ce fait, nombre de grandes sociétés de gestion active ont admis leur défaite dans le monde des ETF, mais ont décidé de se battre dans une nouvelle niche appelée « smart beta ». Les ETF vieille école pourraient toujours dominer les flux d’investissement, mais les analystes s’attendent à ce qu’une deuxième génération de fonds smart beta deviennent de plus en plus populaires.
Lorsque Bill Gross a quitté Pimco en 2014, il n’était pas étonnant que les investisseurs partent. Mais les clients désertent désormais un nouveau gérant star de la société de gestion qui est toujours en poste, rapporte Bloomberg. Les investisseurs ont l’an dernier retiré 15,8 milliards de dollars de deux fonds gérés par Rob Arnott (Pimco All Asset et All Asset All Authority), les performances ayant été moins bonnes que la plupart des autres fonds de la même catégorie pour la troisième année de suite. Ils ont représenté les pires rachats des fonds de Pimco en 2015 après le Pimco Total Return Bond Fund, l’ancien fonds de Bill Gross.
La société de gestion de fonds immobiliers Sofidy annonce la nomination de Nicolas Van Den Hende au poste de directeur de l’épargne. Basé à Evry, il remplace Françoise Leroy, qui a occupé ce poste pendant près de 25 années avant de prendre sa retraite. Il sera placé sous la responsabilité de Jean-Marc Peter, directeur général de Sofidy. Nicolas Van Den Hende aura pour mission de piloter les missions historiques du service « Epargne » de Sofidy et de poursuivre le développement des relations étroites tissées jusqu’à aujourd’hui avec les réseaux de commercialisation, les assureurs et les partenaires pour la distribution des supports d’investissement immobiliers gérés par Sofidy. Egalement en charge de l’activité « gestion privée », il aura pour mission de construire les outils d’une relation digitale avec les épargnants et les investisseurs. Nicolas Van Den Hende, 34 ans, a débuté sa carrière en septembre 2005 chez Pricewaterhousecoopers Audit comme auditeur senior. En janvier 2008, il rejoint l’équipe de Sofidy en tant qu’adjoint au directeur administratif et financier. Début 2013, il intègre Primonial Reim en tant que chargé de développement et d’analyses avant de rejoindre Sofidy en tant que directeur adjoint de l’épargne en septembre 2013. Nicolas Van Den Hende est diplômé d’un Master en Finance de l’Ecole supérieure de Commerce de Amiens.
Au 1er février 2016, Marie Sirand-Pugnet rejoint Groupama Asset Management en tant que directrice de la communication. Rattachée au directeur général, Philippe Setbon, elle conduira la stratégie de communication et sa mise en œuvre en soutien des objectifs de croissance de la société de gestion. Pour Philippe Setbon, « ce recrutement s’inscrit dans la continuité de la réorganisation opérée à l’automne dernier au sein de la direction de Groupama AM. Notre environnement, de plus en plus digitalisé, nécessite une communication transversale, réactive et résolument tournée vers la production de contenus. Elle nous permettra d’améliorer la visibilité de nos expertises métier et contribuera à valoriser les performances de nos produits et services ».Jean-Louis Autant, précédemment directeur de la communication, prendra en charge la nouvelle direction de la RSE et de la prospective et sera rattaché à Philippe Setbon. Il contribuera à structurer et approfondir les engagements de Groupama AM dans ce domaine et accompagnera également la direction générale dans sa stratégie de développement. « La notion de responsabilité a toujours été au coeur des valeurs de notre groupe. Je suis convaincu que la création de cette nouvelle direction contribuera à améliorer l’impact de notre entreprise dans le tissu économique et social, mais également à valoriser notre expertise de longue date dans la recherche et la gestion ISR », précise Philippe Setbon. Marie Sirand-Pugnet a débuté sa carrière en 1993 en tant qu’analyste en tant qu’analyste crédit au sein de la direction des Fonds d’Epargne du groupe Caisse des Dépôts et Consignations puis comme responsable des engagements à la Caisse Centrale du Crédit Immobilier de France. Elle rejoint le Groupe Swiss Life en 2001 en gestion de patrimoine puis intègre Swiss Life Banque en tant que chef de projet auprès de la direction générale. En 2008, elle prend la responsabilité de la communication au sein des équipes dédiées à la gestion pour compte de tiers de Swiss Life Asset Managers.