Si les rendements sur les obligations souveraines portugaises se sont détendus vendredi, le pays est particulièrement vulnérable face aux fluctuations des marchés.
Une nouvelle version de l’accord avec le Royaume-Uni prend en compte certaines demandes françaises, en maintenant le principe d’une régulation à deux vitesses.
L’Iran exporte actuellement 1,3 million de barils par jour (bpj) de pétrole brut, et ce chiffre atteindra les 1,5 million de bpj d’ici le début du nouvel an iranien le 20 mars, a déclaré le vice-président iranien Eshaq Jahangiri, cité samedi par l’agence de presse iranienne Shana. Par la suite, les exportations pétrolières du pays «atteindront les deux millions de bpj: l’Iran doit préserver sa part du marché pétrolier au niveau mondial», a précisé le dirigeant.
Il n’y a aucune raison pour que le yuan continue de se déprécier, a déclaré Zhou Xiaochuan, le gouverneur de la banque centrale chinoise, dans un entretien publié samedi par le magazine financier Caixin. Après avoir reculé de 2,6% en 2014 puis de 5,4% en 2015 face au dollar, la devise chinoise est en hausse de 0,9% face au dollar depuis le début de l’année. Le dirigeant a également estimé que la croissance chinoise se situait dans des ordres de grandeur raisonnables, ajoutant que le pays ne connaissait pas d’atterrissage brutal de son activité.
Le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, plaidera en faveur d’une évolution des politiques monétaires lors de la réunion avec ses homologues du G20 prévue à la fin du mois à Shanghai. Il a l’intention d’exprimer sa préoccupation lors des discussions prévues avec d’autres ministres et des dirigeants de banques centrales, rapportait vendredi l’hebdomadaire Spiegel. Wolfgang Schäuble estime que les politiques expansionnistes menées actuellement par plusieurs banques centrales font peser la menace de nouvelles bulles financières.
L’Espagne n’a probablement pas atteint l’objectif convenu avec la Commission européenne d’un déficit public à 4,2% du produit intérieur brut (PIB) en 2015 et les premières estimations le donnent plutôt aux alentours de 4,5%, a déclaré vendredi le ministre espagnol de l’Economie. S’exprimant à l’issue d’une réunion avec ses homologues de l’Union européenne à Bruxelles, Luis de Guindos a précisé que le chiffre définitif serait publié en mars, une fois collectées toutes les données en provenance des régions.
Créée en 2000, Aesope gère, pour le compte d’une clientèle essentiellement privée, 115 millions d’euros à travers 4 fonds et des mandats de gestion. Parallèlement, cette société lyonnaise dispose d’une activité de conseiller en investissement financier, qui affiche environ 60 millions d’euros d’actifs conseillés.
"On m’a proposé de devenir gérant, j’ai saisi l'opportunité". La vie de Yann Olivier, gérant chez Aesope, telle qu’il la décrit, ressemble à une suite de hasards chanceux. De ses études à Dauphine à son poste actuel, en passant par son implantation à Lyon, Yann retient les concours de circonstances heureux, à défaut de se targuer d’être un travailleur acharné.
A l’occasion d’une table ronde consacrée aux ETF et au market making, organisée par l’Agefi, jeudi 11 février à Paris, Alexis Chatillon, gérant analyste senior à la division gestion d’actifs d’EDF, a expliqué pourquoi l’institution publique n’utilisait pas les ETF obligataires sans pour autant les exclure totalement.
Les mesures européennes de lutte contre l’évasion fiscale des multinationales ne devraient pas aller au-delà des décisions prises au niveau international, ont déclaré vendredi les ministres des Finances de l’Union européenne (UE), qui remettent ainsi en cause certaines propositions avancées par la Commission. Le ministre néerlandais des Finances, qui présidait cette réunion, a ainsi implicitement renoncé à son objectif de parvenir à un accord entre les gouvernements de l’UE et l’exécutif européen avant la fin de la présidence de l’UE par les Pays-Bas, fin juillet.
La confiance des consommateurs américains s’est repliée en février, montrent vendredi les premiers résultats de l’enquête mensuelle de l’université du Michigan. Son indice de confiance a atteint 90,7 en première estimation après 92,0 en janvier dans sa version définitive, revue nettement en baisse par rapport à une première évaluation à 93,3. Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne un indice à 92,0 pour février. Le sous-indice mesurant le jugement des consommateurs sur la situation actuelle a reculé à 105,8 contre 106,4 en janvier et celui des anticipations ressort à 81,0, son plus bas niveau depuis septembre.
Le Nasdaq a fait savoir vendredi qu’il allait acquérir pour un montant non dévoilé l’entreprise américaine Marketwired, spécialisée dans la publication de communiqués de presse, afin d’élargir son offre de services aux entreprises. L’opérateur boursier a précisé que la transaction, soumise à l’aval des autorités réglementaires, devrait être bouclée au premier trimestre 2016 et qu’elle sera financée sur sa trésorerie, complétée par un recours à la dette.
La ministre de l’Environnement Ségolène Royal a indiqué vendredi qu’elle souhaitait une clarification des règles concernant le cumul par Laurent Fabius des fonctions de président du Conseil constitutionnel et de président de la COP21 sur le climat. L’actuel président des «Sages», Jean-Louis Debré, a annoncé jeudi que le Conseil constitutionnel se prononcerait sur la possibilité pour Laurent Fabius, s’il était nommé à la tête de l’institution, de cumuler les deux fonctions. Depuis le remaniement intervenu jeudi, Ségolène Royal a le titre officiel de ministre «chargée des Relations internationales sur le climat».
Le département américain du Commerce a annoncé vendredi que les ventes au détail hors automobiles, carburants, matériaux de construction et produits alimentaires, avaient progressé de 0,6% le mois dernier après une contraction de 0,3% en décembre, chiffre non révisé. Les économistes interrogés par Reuters s’attendaient à une hausse limitée à 0,3% en janvier. La consommation des ménages, qui représente plus de deux tiers de l’activité aux Etats-Unis, a bénéficié de la vigueur du marché du travail et de la baisse du chômage. Globalement, les ventes au détail ont progressé de 0,2% le mois dernier.
Les économistes sur le vieux Continent l’attendent, en rêvent. Mais elle ne se décrète pas… Elle ne serait d’ailleurs qu’une conséquence d’une amélioration de l’économie. Qu’on attend elle aussi… Pourtant, l’inflation - puisque c’est d’elle dont il s’agit - existe. Et même au cœur de l’Europe, à Bruxelles. Hélas, elle fait son œuvre dans un autre domaine, celui de la réglementation. Particulièrement celle qui s’applique au monde de la gestion d’actifs. Comme elle est galopante en la matière, l’association européenne des gestionnaires d’actifs (Efama) vient, cette semaine, de demander à la Commission de calmer le jeu, et d’assurer «un certain degré de stabilité réglementaire durant la période à venir». Et puisqu’il est établi que les Cassandre profitent d’une oreille plus attentive, les sociétés de gestion n’ont pas fait dans le détail, qui parlent d’un impact «sismique» dans l’obligataire. L’inflation ne s’est pas contentée d’élire domicile à Bruxelles. Elle est aussi visible encore cette semaine dans les condamnations des tribunaux d’asset managers dans le monde entier. En quelques jours, pas moins de quatre grands noms ont été mis sur la sellette. Credit Suisse qui a été condamné à payer une amende de 84,3 millions de dollars aux Etats-Unis pour solder des accusations de malversations dans les «dark pools». La filiale américaine de Barclays Capital Inc qui doit acquitter 70 millions de dollars pour des motifs semblables. Julius Baer qui vient de se voir infliger une amende de 547,25 millions de dollars par la Justice américaine dans son litige fiscal avec les autorités américaines. Même à Paris, un britannique est aussi dans la mire de la justice : HSBC Holdings Plc mis en examen dans une enquête pour fraude fiscale. Ces condamnations ne sont pas sans conséquences sur les résultats économiques des groupes. Credit Suisse a souffert au quatrième trimestre. UBS, à l’inverse, qui n’a pourtant pas été épargné en matière de sanctions financières, a démontré de façon assez spectaculaire sa puissance de feu : en 2015, son bénéfice net aura progressé de… 80 %. En parlant d’inflation, certains montants tournent également la tête. Les introductions en Bourse (IPO) européennes, par exemple, qui ont levé l’an dernier 57,4 milliards d’euros, soit une hausse de 16% par rapport à 2014, selon la dernière étude «IPO Watch» de PwC. Ou les dividendes qui pourraient être versés aux actionnaires cette année par les entreprises européennes, estimés selon une autre étude réalisée par Allianz à 315 milliards d’euros contre 304 milliards d’euros l’an dernier. Que feront les actionnaires de ces sommes ? L’avenir si il valide ce scenario le dira. Mais elles pourraient être investies dans des fonds actions, auxquels les investisseurs font toujours confiance. La semaine dernière, ces produits n’ont connu que de très modestes sorties nettes de 37 millions de dollars. Les ETF ont même collecté en net 6,4 milliards de dollars et les actions japonaises ont drainé 2,7 milliards de dollars. Et le phénomène n’est peut être pas terminé puisque l’on vient d’apprendre que plus des trois quarts des particuliers fortunés envisagent d’accroître leurs versements dans leurs portefeuilles d’investissement au premier semestre 2016, selon un sondage mondial réalisé en janvier par la société de conseil deVere Group. On notera cependant que, ces derniers jours, les fonds européens ont moins fait recette. Reste que certains d’entre eux ont d’ores et déjà une taille imposante. Selon Thomson Reuters Lipper, les dix fonds de long terme qui se sont le mieux vendus en Europe en 2015 ont enregistré des souscriptions nettes de près de 46 milliards d’euros.A ce propos, nul ne sait précisément de quels fonds il s’agit mais, honorant sa mission de protection de l’investisseur, l’Autorité européenne des marchés financiers (AEMF/Esma) s’intéresse désormais de près au phénomène du «closet indexing». Il s’agit de débusquer ces fonds prétendument gérés activement mais qui sont plutôt pilotés comme des fonds indiciels et qui risquent de léser les investisseurs en prélevant des commissions supérieures à celles prélevées pour une gestion passive. La police chinoise elle aussi a fait de la protection de l’investisseur son credo ces derniers jours. Elle vient ainsi d’arrêter une vingtaine de personnes dans le cadre d’une escroquerie de type Ponzi qui aurait provoqué 7,67 milliards de dollars de pertes pour les investisseurs. A la base, les coupables utilisaient l’argent des nouveaux investisseurs pour financer, entre autres, leurs propres projets immobiliers. Des Madoff en puissance qui avaient le mérite de créer de l’inflation… mais sur leur propre fortune.
L’année 2015 a été une période compliquée pour les placements des Fonds de compensation suisses AVS/AI/APG. Le rendement net sur capital investi, hors liquidités, a atteint -0,77%, selon un communiqué de compenswiss. Les encours ont toutefois progressé à 33,6 milliards de francs, contre 33,1 milliards à fin 2014. " Les rendements négatifs sur les obligations, le repli des marchés d’actions et les coûts excessivement élevés de la couverture du risque de change ont altéré la performance des placements. L’année 2015 n’est en rien comparable à l’exercice 2014, qui avait pu dégager un rendement net de +7,1 % grâce à des conditions de placement favorables. Compte tenu des conditions du marché difficiles, et si l’on se réfère à la stratégie de placement définie, le rendement négatif obtenu représente toutefois un résultat acceptable. La suppression du taux plancher franc-euro et l’abaissement des taux d’intérêt déjà négatifs par la Banque nationale suisse n’ont fait que compliquer encore la gestion des placements», estime compenswiss dans le communiqué. Rendements négatifs sur les obligations, repli des marchés d’actions, coûts élevés de la couverture du risque de change, suppression du taux plancher et taux d’intérêt négatifs: compte tenu de ces conditions, le résultat obtenu est «acceptable», estime compenswiss . En 2014 encore, le rendement net avait atteint +7,1%. Les conditions de placement étaient alors particulièrement favorables.
Schroders vient de lancer portfolioIQ, un outil numérique qui doit permettre aux conseillers basés en Allemagne et en Autriche de proposer à leurs clients des solutions d’optimisation et de diversification de portefeuille, rapporte le site Investment Europe. L’outil prend également en compte les niveaux de tolérance au risque des investisseurs, avec différentes propositions d’agencement de portefeuille adaptées aux différents niveaux de risque.
Santander Asset Management gère plus de 1 milliard d’euros dans le cadre de ses activités retail sur le marché allemand, rapporte le site spécialisé Fondsprofessionell. Au cours de l’année écoulée, la société de gestion a collecté environ 500 millions d’euros, soit deux fois plus que l’année précédente, grâce notamment à son offre de fonds de fonds de la famille «Select». En prenant en compte la clientèle institutionnelle, les actifs sous gestion s'élèvent à environ 1,8 milliard d’euros.
Les actifs gérés dans les fonds allemands ont atteint l’an dernier le niveau record de 2.600 milliards d’euros, selon des statistiques communiquées par l’association allemande des gestionnaires d’actifs (BVI). En 2015, les seuls fonds institutionnels ont totalisé 1.339 milliards d’euros, contre 1.231 milliards d’euros en 2014, relève l’association. Les mandats ont également atteint l’an dernier un montant record, soit 378 milliards d’euros, contre 363 milliards d’euros un an auparavant, alors que les fonds ouverts au public s’inscrivent fin 2015 à 883 milliards, contre 789 milliards d’euros à fin 2014.Le succès des fonds s’explique par un intérêt croissant de la part des investisseurs dans un environnement de taux bas, selon le BVI. Les fonds ont collecté en 2015 un montant record de 193,4 milliards d’euros, contre 123,4 milliards d’euros l’année précédente. L’an dernier, la collecte des fonds institutionnels s’est élevée à 121,5 milliards d’euros, là encore un record, comparé aux 91 milliards d’euros de 2014. Les souscriptions nettes des fonds ouverts au public ont quasiment doublé entre fin 2014 et fin 2015, passant de 32,4 milliards d’euros à 71,9 milliards, indique le BVI.Du côté des fonds ouverts au public, les fonds diversifiés ont été particulièrement prisés et ont enregistré une collecte nette record de 38,6 milliards d’euros. Après plusieurs années de décollecte, les fonds actions ont pour leur part enregistré des souscriptions nettes de 21,1 milliards d’euros.Les fonds obligataires ont attiré de leur côté 6,3 milliards d’euros, contre 16,9 milliards d’euros en 2014.
La société de gestion italienne Sofia Sgr vient d’ouvrir un bureau à Bologne qui sera présidé par Enrico Lipparini, recruté pour l’occasion. Ce dernier rejoint la société de gestion après une carrière de 20 ans au sein de Banca Popolare dell’Emilia Romagna, où il était responsable du private banking pour Bologne, Ferrara et la Toscane. Avant cela, toujours chez BPER, Enrico Lipparini a été banquier privé et responsable régional à Bologne. Le nouveau bureau est équipé pour accueillir jusqu’à cinq conseillers. Fin novembre, Sofia Sgr a dépassé 1,2 milliard d’euros d’encours sous gestion.
FinecoBank, le réseau du groupe Unicredit, vient de recruter deux professionnels de Deutsche Bank : Alessio Grilli et Matteo Corti, rapporte Bluerating. Le duo travaillera dans l’un des principaux centres de la banque à Milan.
Le département Digital de Seventure Partners vient de réaliser un 11ème investissement dans les domaines FinTech- AssurTech outre-Rhin. La société de capital risque a participé au Tour D de payleven, qui totalise une levée totale de 10 millions de dollars, indique un communiqué.payleven se présente comme le leader européen des solutions de paiement par carte mobile, permettant aux petites, moyennes et grandes entreprises d’utiliser des technologies de paiement intelligentes pour capter des revenus supplémentaires en étant plus mobiles. A l’occasion de ce tour D, la société accueille Seventure en tant que nouveau partenaire financier aux côtés des investisseurs historiques : Hotzbrinck Ventures, ru-Net, B Cinque, New Enterprise Associates (NEA et MePay).Depuis sa création en 2012, payleven a levé un total de 51 millions de dollars.
Après douze années passées en tant que président du comité du label Finansol, Guy Courtois a décidé de passer la main. Jean-Pierre Lefranc, directeur financier de la Fondation de France et Isabelle Guénard-Malaussène, experte financière, présideront désormais le comité : ‘accepter cette co-présidence, placée sous le signe de la parité, c’est poursuivre le travail en combinant des expertises complémentaires, tant dans le domaine de la finance que celui de l'économie sociale et solidaire, et en mettant notre énergie en commun au service du label pour soutenir la marque Finansol. Cette collaboration nous permettra d’appréhender ensemble les sujets de fond et amener plus de contenu dans la réflexion’’, indique ce nouveau duo. Depuis sa création en 1997, le comité du label oeuvre au développement des placements solidaires en labellisant les produits d’épargne qui respectent un référentiel de critères exigeants notamment en termes de solidarité et de de transparence. Chaque année, de nouveaux placements sont labellisés – 144 le sont à l’heure actuelle - tandis que d’autres se voient retirer cette distinction. Ces cinq dernières années, le label Finansol a ainsi été retiré à 30 placements. Le comité renforce constamment l’exigence de son règlement en introduisant de nouveaux critères. Parmi ceux-ci, on peut citer l’obligation d’une promotion active des produits d’épargne solidaire afin d’inscrire les placements labellisés dans une dynamique commerciale forte.
Candriam Investors Group a annoncé, ce 11 février, le lancement du fonds Candriam Bonds Convertible Opportunities, une nouvelle stratégie de rendement absolu sur obligations convertibles conçue pour exploiter les opportunités de ce marché. « Dans un contexte où les fonds d’obligations convertibles directionnels « long-only » tendent à se concentrer sur un univers d’investissement limité par leurs benchmarks, nous estimons que les investisseurs doivent à présent adopter une nouvelle approche de cette classe d’actifs, explique le gestionnaire d’actifs dans un communiqué. Le lancement de ce nouveau fonds nous offre l’opportunité de bénéficier de la dispersion actuelle du marché. » De fait, selon Candriam, plus de 70 % des flux de capitaux sur les obligations convertibles proviennent de fonds contraints par leurs benchmarks, qui de facto investissent très majoritairement sur des obligations convertibles dites « mixtes ». « Notre stratégie visera à tirer parti des opportunités au sein de l’ensemble de l’univers des obligations convertibles, et en particulier sur des obligations convertibles au profil plus proche d’une action ou d’une obligation », commente Fabrice Cuchet, responsable de la gestion alternative et membre du comité exécutif de Candriam, cité dans un communiqué. Concrètement, plutôt que suivre un indice, ce nouveau fonds adopte une approche sans contrainte, permettant ainsi à l'équipe d’investissement « de saisir les meilleures opportunités là où elles se trouvent ». Le portefeuille du fonds, bâti sur les convictions des gérants, comptera environ 50 à 80 positions avec deux moteurs de performance. Dans le détail, le premier moteur de performance consiste en une poche directionnelle qui permet une exposition ciblée aux obligations convertibles jugées les plus attractives du marché quel que soit leur profil, équilibré, proche d’une action ou proche d’une obligation, avec un delta compris entre 25% et 75%.Le second moteur de performance associe différentes stratégies long-short opportunistes conçues pour exploiter les inefficiences du marché des convertibles, notamment sur la volatilité implicite et sur l’arbitrage de crédit. Ces stratégies ont un delta proche de zéro et présentent une faible corrélation avec la poche directionnelle, « ce qui renforce la diversification du portefeuille et offre un bon potentiel de performance », estime Candriam.Le fonds est enregistré pour une commercialisation en Italie, en France et au Luxembourg.