Gil Simon, directeur des investissements («CIO») de la société de gestion alternative Apex Capital, quitte la société pour créer son propre hedge fund, selon une note à la clientèle que l’agence Reuters a pu consulter. Gil Simon, qui abandonne la société avec trois analystes et quatre collaborateurs d’Apex, va créer une nouvelle entité dénommée SoMa Equity Partners, qui sera basée à San Francisco. CIO d’Apex depuis l’an dernier, Gil Simon pilotait une stratégie TMT depuis 2012. SoMa, qui pourrait être lancée le 1er mai prochain, mettra justement en œuvre une stratégie de conviction TMT (technologies, médias et télécommunications). Confrontée à tous ces départs, Sandy Colen, fondateur et directeur général d’Apex Capital, a indiqué qu’il se voyait dans l’obligation de restructurer la société qui va se rapprocher de family offices et proposer une nouvelle offre de multigestion qui va externaliser la majorité de ses capitaux dans des fonds «best-in-class». Au 1er janvier, les actifs sous gestion d’Apex Capital s'élevaient à 850 millions de dollars. La stratégie TMT, pilotée par Gil Simon au sein d’Apex Capital, a dégagé une performance annuelle moyenne de 32% sur la période courant de mai 2012 à décembre 2015.
La gestion d’actifs du groupe Natixis a enregistré une année exceptionnelle en 2015. Les actifs sous gestion ont dépassé la barre des 800 milliards d’euros pour s'établir à 801 milliards d’euros, soit une progression de 66 milliards d’euros d’une année sur l’autre, a annoncé le groupe dans la soirée du 10 février. La collecte nette s’est élevée à 33 milliards d’euros après 28 milliards d’euros l’année précédente. Natixis a pu ainsi dégager un bénéfice net en hausse de 18% en 2015 à 1,34 milliard d’euros, lui permettant ainsi de poursuivre sa politique d’acquisition amorcée l’an dernier. Les revenus de la filiale cotée du groupe BPCE ont progressé de 16% à 8,7 milliards d’euros. Grâce à la performance de la gestion d’actifs, le pôle Epargne du groupe, qui comprend outre la gestion d’actifs, l’assurance et la banque privée, dépasse en 2015, comme en 2014, «les objectifs du plan stratégique en termes de collecte, de croissance des revenus et de rentabilité», indique un communiqué. Les revenus du pôle progressent de 25% à change courant (13% à change constant) sur 2015 à 3,51 milliards d’euros, avec une hausse de 29% des revenus de la gestion d’actifs à 2,75 milliards d’euros. Le revenu avant impôt du pôle ressort en forte croissance sur l’année, de 41% à change courant (28% à change constant) à 1,15 milliard d’euros. Dans le détail, la collecte nette de la gestion d’actifs s’élève à 3 milliards d’euros au quatrième trimestre 2015, dont +6 milliards d’euros en Europe et -3 milliards d’euros aux États-Unis dans un environnement difficile pour l’industrie sur les Mutual Funds. Sur l’ensemble de l’année, elle atteint 33 milliards d’euros dont plus de 20 milliards d’euros collectés en Europe et 12 Md€ aux États-Unis. Sur un an, les actifs sous gestion progressent de 9% et s’établissent à 801 Md€ au 31 décembre 2015. Outre la collecte, la progression des encours découle d’un effet change positif de 44 Md€, d’un effet périmètre positif de 1 milliard d’euros et d’un effet marché négatif de 12 milliards d’euros. La gestion d’actifs a ainsi poursuivi son développement en s’appuyant sur son modèle multi-boutiques qui permet de construire une offre performante et adaptée à l’environnement. Les stratégies « Alternatives » à fortes marges progressent fortement, avec une collecte nette de 10 milliards d’euros en 2015, et sont notamment déployées par DNCA (acquisition consolidée depuis le 30 juin 2015), H20, Alpha Simplex, AEW, Mirova, NGAM Private Equity. Le développement de la Gestion d’actifs est également porté par une contribution en hausse de la plateforme de distribution centralisée, qui, grâce à son approche « solution » intégrée permettant de construire une relation globale et diversifiée avec le client, a enregistré en 2015 une collecte brute de 91 milliards d’euros hors monétaires. En deux ans, la collecte nette en Gestion d’actifs atteint 61 milliards d’euros pour un objectif 2014-2017 de 75 milliards d’euros. « Deux ans après son lancement, le plan New Frontier est en bonne voie. Le dynamisme commercial et l’implication de toutes nos équipes ont permis la progression des revenus de nos trois métiers coeurs et une hausse significative de leur rentabilité. Le déploiement de notre modèle « asset light », au coeur de notre stratégie, s’est traduit en 2015 par une forte croissance des métiers de l’Epargne, en Gestion d’Actifs, qui connait une année record, tout comme en Assurance. Le développement des franchises de la BGC (Banque de grande clientèle) notamment à l’international, ainsi que le succès de la mise en oeuvre d’O2D («originate to distribute»), matérialisé par une forte progression des volumes originés, et une baisse des risques pondérés démontrent notre capacité à construire pour nos clients des solutions de financements efficaces. Renforcer notre capacité d’accompagnement de nos clients dans leur développement est au coeur de notre stratégie New Frontier. C’est le sens de la nouvelle étape que nous franchissons aujourd’hui avec le projet d’acquisition de PJS aux Etats-Unis, et le renforcement de notre franchise M&A, après la création de Natixis Partners en France et en Espagne », commente Laurent Mignon, directeur général de Natixis, cité dans un communiqué.
Depuis le premier février, c’est un trio qui compose le directoire de la société de gestion autrichienne Erste Asset Management. Winfried Buchbauer rejoint la direction, composée de Heinz Bednar et Christian Schön, en tant que responsable de la gestion du risque et du backoffice. L’intéressé est également directeur général de Ringturm, une filiale de Erste AM. Winfried Buchbauer était jusqu'à présent responsable de la division «Corporate Services» de la société de gestion autrichienne.
Le milliardaire activiste Carl Icahn, dont le nom fait trembler de nombreux PDG, est l’un des gros perdants du plongeon des prix du pétrole qui a réduit à peau de chagrin ses paris dans l'énergie, rapporte l’agence AFP. L’investisseur a vu la valeur de ses participations dans des groupes énergétiques fondre complètement ces derniers mois.C’est le cas de sa mise de 1,3 milliard de dollars dans Chesapeake Energy, en échange de 10,98% du capital. Mardi soir, cette participation ne valait plus que quelque 146 millions de dollars à Wall Street. Carl Icahn a ainsi perdu près de 1,2 milliard de dollars. Chesapeake s’est écroulé en Bourse en un an dans le sillage de la dégringolade du cours de baril de pétrole, passé de 100 dollars à 30 dollars. Le titre Chesapeake a dévissé à 2 dollars contre 20 dollars il y a encore un an.Autre investissement à perte de Carl Icahn dans l'énergie: le groupe Cheniere Energy. L’octogénaire y a investi 1,9 milliard de dollars. Sa participation de 12,1% ne valait plus que 700 millions de dollars mardi, soit un manque à gagner de 1,2 milliard de dollars. Le titre Cheniere a perdu plus de 65% de sa valeur en Bourse en un an. Carl Icahn a aussi vu fondre ses investissements dans les groupes Transocean et Freeport-McMoran.
Le gestionnaire d’actifs américain Franklin Templeton Investments a nommé Matt Shirilla en qualité de « vice president » en charge des relations avec les consultants, rapporte le site Pensions & Investments qui cite une porte-parole de la société de gestion. L’intéressé se concentrera plus particulièrement sur le maintien et le développement des relations avec les consultants américains. Il sera rattaché à Dennis Rothe, « senior vice president » et responsable des relations avec les consultants pour l’Amérique du Nord. Matt Shirilla remplace Paul Ames, qui a quitté la société après avoir occupé cette fonction depuis 2007.Avant de rejoindre Franklin Templeton, Matt Shirilla était « senior vice president » et responsable du bureau de Chicago de la société Callan Associates.
La Société Générale qui publie ses résultats financiers annuels et du quatrième trimestre de l’année 2015, fait état pour sa ligne-métier «Gestion d’Actifs et Banque Privée» de revenus de 1 080 millions d’euros sur l’année, en hausse de 4 % par rapport à 2014, et de 270 millions d’euros au quatrième trimestre 2015, en hausse de 9,8% comparé au quatrième trimestre 2014.Les actifs sous gestion de la Banque Privée atteignent 113 milliards d’euros à fin décembre 2015 en hausse de 4,5% par rapport à fin décembre 2014, notamment en France, au Royaume-Uni et au Luxembourg. Cette hausse s’explique par les effets combinés «d’un bon niveau de collecte, d’un effet change favorable (dollar US et franc Suisse), partiellement compensés par un effet marché défavorable sur la deuxième partie de l’année», note le groupe. La Banque Privée enregistre sur l’année un produit net bancaire de 875 millions d’euros, en hausse de 7,4% par rapport à 2014. La marge brute s’affiche à 113 points de base contre 107 points de base en 2014 (à iso périmètre).Conformément à l’ambition stratégique de développer la Banque Privée sur ses marchés cœur en Europe, et en particulier au Royaume-Uni, le groupe a annoncé avoir négocié avec Oddo & Cie un engagement ferme portant sur le rachat de Kleinwort Benson Wealth Management au Royaume-Uni, indique un communiqué. Les actifs sous gestion de Lyxor atteignent 104 milliards d’euros, soutenus par une très bonne collecte de près de 9 milliards d’euros sur les ETF en 2015. Lyxor maintient sa position de n°3 en Europe avec une part de marché en hausse à 10,7% à fin décembre 2015. Sur l’année, les revenus de Lyxor atteignent 182 millions d’euros en recul de -9,9% par rapport à 2014, reflétant une déformation conjoncturelle du business mix vers des activités relativement moins margées comme les ETFs.Par ailleurs, le résultat net part du Groupe comptable s’inscrit à 4 001 millions d’euros pour l’année 2015, contre 2 679 millions d’euros en 2014. Hors éléments non économiques , le résultat net part du Groupe progresse de +27,4% en 2015 par rapport à 2014. Le résultat net part du Groupe du quatrième trimestre 2015 s’établit à 656 millions d’euros (contre 549 millions d’euros au quatrième trimestre 2014).Le produit net bancaire s’élève à 25 639 millions d’euros en 2015 (23 561 millions d’euros en 2014) dont 6 053 au quatrième trimestre (6 129 millions d’euros au quatrième trimestre 2014). Hors éléments non économiques, il progresse de 4% sur l’année 2015.Compte tenu des résultats de l’année, le Conseil d’administration a décidé de proposer un dividende de 2 euros au titre de l’année 2015 (contre 1,20 euro au titre de 2014), correspondant à un taux de distribution de 50% (40% en 2014). Le dividende sera détaché le 25 mai 2016 et mis en paiement le 27 mai 2016.
A l’occasion de la publication de ses résultats annuels, la firme américaine de capital-investissement Carlyle a annoncé, ce 10 février, un recul de 6% de ses actifs sous gestion en 2015. De fait, ses encours s’établissent à 182,6 milliards de dollars fin 2015 contre 194,5 milliards de dollars fin 2014. Au cours de l’année écoulée, la société américaine a en effet distribué 30 milliards de dollars tandis que les engagements se sont limités à 17,45 milliards de dollars. En outre, Carlyle a subi une décollecte nette de 4,6 milliards de dollars et un effet de change négatif de 5,9 milliards de dollars. Toutefois, l’effet marché positif de 9,77 milliards de dollars a partiellement permis de compenser ces sorties de capitaux. Par ailleurs, l’année 2015 a été moins prolifique sur le terrain des levées de fonds. L’an dernier, Carlyle a levé un total de 16,4 milliards de dollars de nouveaux capitaux – dont 2,7 milliards de dollars au quatrième trimestre – contre 24,3 milliards de dollars en 2014.A l’issue de l’exercice 2015, le résultat net économique de Carlyle a chuté de 59% pour s’établir à 397 millions de dollars contre 962 millions de dollars. Ses revenus s’inscrivent à 2,1 milliards de dollars, soit un recul de 29% sur un an. En normes U.S. GAAP, Carlyle a terminé l’exercice 2015 avec une perte nette de 16,7 millions de dollars après un bénéfice net de 85,8 millions de dollars en 2014.
Le fonds de pension italien des dirigeants des sociétés commerciales de transport routier, Fondo di Previdenza « Mario Negri », a lancé un appel d’offres pour trois mandats de gestion, rapporte IPE.com. Ces mandats portent sur un portefeuille diversifié actions et obligations, des actions américaines et des petites et moyennes capitalisations européennes. La valeur des mandats n’a pas été dévoilée. La date butoir pour l’appel d’offres est le 8 mars.
A l’issue de son troisième trimestre fiscal de l’exercice 2016 clos au 31 décembre 2015, Canada Pension Plan Investment Board (CPPIB), le plus important fonds de pension du Canada, a annoncé, ce 10 février, que son actif net s’inscrit à 282,6 milliards de dollars canadiens contre 272,9 milliards de dollars à la fin du trimestre précédent, soit une progression de 3,5%. Cette croissance de 9,7 milliards de dollars canadiens est attribuable à un revenu de placement net de 12,3 milliards de dollars canadiens, « déduction faite de tous coûts engagés par le CPPIB, moins des sorties de trésorerie de 2,6 milliards de dollars canadiens », précise l’institution dans un communiqué.CCPIB annonce également que son portefeuille a généré un rendement de placement brut de 4,6% pour le troisième trimestre soit 4,5 % déduction faite de tous les coûts. Sur les neuf premiers mois de l’exercice, CPPIB a augmenté ses encours de 18 milliards de dollars canadiens par rapport aux 264,6 milliards de dollars du 31 mars 2015. Cette augmentation est à mettre au crédit d’un revenu de placement net de 16,3 milliards de dollars, déduction faite de tous les coûts engagés, et à des cotisations nettes de 1,7 milliard de dollars canadiens, précise CPPIB. Au cours de cette période, le portefeuille a produit un rendement de placement brut de 6,3 %, soit 6,1% déduction faite de tous les coûts.
En janvier, dans un contexte boursier tourmenté, les fonds commercialisés en Suède ont affiché des sorties nettes de 10,8 milliards de couronnes suédoises, montrent les dernières statistiques de Fondbolagens Förening, l’association suédoise des fonds d’investissement. La décollecte a été particulièrement forte sur les fonds actions, qui ont vu sortir un total de 15,5 milliards de couronnes suédoises. Les fonds obligataires ont aussi été dans le rouge, avec des retraits de 2,3 milliards de couronnes. Les fonds diversifiés ont aussi affiché une légère décollecte (-0,1 milliard de couronnes). Seuls les fonds monétaires (+5,1 milliards de couronnes) et les hedge funds (+1,3 milliard de couronnes) ont enregistré des souscriptions nettes.Dans ce contexte, les fonds commercialisés en Suède ont vu leurs encours diminuer de 158 milliards de couronnes suédoises, à 3.088 milliards de couronnes suédoises.
UBS enrichit son offre d’ETF obligataires avec la cotation sur le XETRA de la Deutsche Börse d’un ETF dédié à la dette émergente, qui offre aux investisseurs un accès aux obligations gouvernementales et quasi gouvernementales de plus de soixante pays émergents. Le nouveau produit, UBS ETF (LU) Barclays USD Emerging Markets Sovereign UCITS ETF (USD) A-dis est chargé à 0,42%.
Allianz Global Investors (AllianzGI) a annoncé le 9 février la fermeture aux nouveaux investisseurs de deux fonds alternatifs liquides, Allianz Discovery Europe Strategy and Allianz Discovery Germany Strategy, en raison de la forte croissance de la collecte durant l’année 2015. En effet, depuis le mois de janvier 2015, la collecte nette, provenant à la fois des investisseurs privés et institutionnels, a dépassé le milliard d’euros. Les rachats restent possibles mais le groupe cessera d'émettre de nouvelles parts à compter du 12 février pour le fonds Allianz Discovery Europe Strategy, et du 15 février pour l’autre fonds, précise un communiqué. AllianzGI souhaite ainsi «éviter des flux de souscription supplémentaires importants, qui risqueraient d’affaiblir le concept du fonds et de nuire aux intérêts des clients déjà investis». Selon les données d’Allianz, le fonds Allianz Discovery Europe Strategy, géré par Harald Sporleder, affiche un rendement annualisé de 5,16% sur les cinq dernières années, avec une volatilité de 4,4%. Ses encours ont presque triplé l’an dernier pour atteindre 1,1 milliard d’euros à fin décembre 2015. L’autre fonds, Allianz Discovery Germany Strategy, géré par Ralf Walter, a dégagé depuis son lancement en octobre 2011 un rendement annualisé de 6,14% assorti d’une volatilité de 3,5%. Depuis le milieu de l’année 2015, ses encours ont doublé à plus de 400 millions d’euros à fin 2015. .
La société de gestion norvégienne Skagen Funds, dont les actifs sous gestion s'élèvent à environ 10 milliards d’euros, veut se développer sur le marché allemand, rapporte le site spécialisé Fondsprofessionell. La société de gestion souhaite renforcer ses liens avec ses partenaires de distribution et élargir sa clientèle, a indiqué au site Casper Meussen, responsable de l’international chez Skagen. La société de gestion, qui pratique une approche contrariante, a également conclu des accords avec des plateformes de distribution. Actuellement, seulement 5 stratégies sur 18 sont autorisées à la commercialisation sur le marché allemand qui est couvert à partir de la Norvège. La société, qui dispose déjà de bureaux à Londres et à Amsterdam, n’exclut pas d’ouvrir un bureau en Allemagne s’il n'était plus possible de faire face à la demande de la clientèle allemande à partir de la Norvège. Mais cela n’est pas encore le cas, précise-t-on.
L’Union Bancaire Privée (UBP) a annoncé, ce 10 février, la nomination effective au 1er janvier 2016 de Frédéric Carbonnier au poste de directeur général (« CEO ») de sa filiale UBP Investment Advisors SA (UBP IAS) le 1er janvier 2016. Créée en février 2014, UBP IAS est une société suisse enregistrée auprès de l’autorité financière américaine (SEC) et spécialisée dans la gestion de portefeuilles de résidents et citoyens américains. Cette entité propose des services de gestion d’actifs profilés et adaptés aux besoins de chaque client en tenant compte des exigences de la réglementation et de la fiscalité américaine. Il s’agit d’une filiale indépendante dont les actifs gérés sont déposés à l’UBP ou auprès d’autres banques choisies par les clients. Frédéric Carbonnier compte plus de 30 ans d’expérience dans le domaine bancaire au service de la clientèle américaine, dont plus de douze dans la gestion de fortune en Amérique du Nord. Précédemment, il occupait depuis mai 2014 le poste de « director » et « senior relationship manager » chez UBP IAS, selon son profil LinkedIn. Avant cela, il a été « senior vice president » chez Lombard Odier de juillet 2012 à mars 2014. Au cours de sa carrière, Frédéric Carbonnier a également travaillé chez Pictet & Cie, Stonehage et UBS.
Leonteq AG, le prestataire indépendant de services et de technologies appliqués aux solutions d’investissement, a annoncé mercredi 10 février qu’il consolidait sa coopération stratégique existante avec Raiffeisen Suisse au moyen d’un accord conclu pour dix ans. Dans le cadre de la coopération existante entre Leonteq et Notenstein La Roche Banque Privée et du partenariat envisagé avec Raiffeisen Suisse portant sur l’émission de produits d’investissement structurés annoncé en 2015, les parties ont décidé de poursuivre leur collaboration au cours de laquelle Leonteq fera office de fournisseur principal de technologies et de services pour la création et distribution des produits d’investissement structurés. Le prestataire fournira les services requis à Raiffeisen Suisse et à Notenstein La Roche Banque Privée contre paiement d’honoraires pour la plateforme, tout en conservant son approche de plateforme ouverte, indique un communiqué.Les premiers produits d’investissement structurés de Raiffeisen Suisse devraient être disponibles courant 2016.
Koji Nagai, le directeur général de Nomura, pense que le marché actions japonais rebondira une fois que les fonds souverains dépendant du pétrole seront à court d’actions à vendre, rapporte le Financial Times. Les courtiers estiment que les principaux fonds souverains financés par les pétrodollars détenaient ensemble 6 % du marché des actions japonaises mi-2015.
Timide début d’année 2016 pour l’industrie espagnole de la gestion d’actifs. A l’issue du mois de janvier, les fonds communs de placements locaux ont en effet vu leurs encours reculer de 2,14%, soit 4,8 milliards d’euros de moins d’un mois sur l’autre, selon des statistiques publiées par le cabinet VDOS. Ainsi, les actifs sous gestion s’établissent à 219,76 milliards d’euros à fin janvier 2016 contre 224,58 milliards d’euros à fin décembre 2015. Au cours du mois écoulé, le secteur a subi une décollecte nette de 823 millions d’euros et un effet marché négatif de 3,99 milliards d’euros.Au cours du mois janvier 2016, Kutxabank a réalisé la plus forte collecte nette, avec 240,1 millions d’euros de souscriptions nettes. Suivent Banesco (138,7 millions d’euros de collecte nette), Sabadell (80,1 millions d’euros), Valira Asset Management (54,7 millions d’euros) et, enfin, Santalucia (39,6 millions d’euros).A l’inverse, la palme de la plus forte décollecte nette revient à BBVA qui a subi 476,1 millions d’euros de retraits nets. Suivent Mutua Madrileña (-353,2 millions d’euros), CaixaBank (-272,3 millions d’euros), Allianz (-134,7 millions d’euros) et, enfin, Credit Suisse (-62,4 millions d’euros).
Alors que les marchés actions baissent lourdement, les rendements sur les obligations d’Etat du Portugal à 10 ans se sont fortement tendus jeudi matin, atteignant en milieu de journée 4,5%, en hausse de 80 pb. Le spread vis-à-vis du Bund allemand s’est donc creusé à 434 pb. Le Portugal entraîne dans son sillage l’Espagne et l’Italie, qui voient au même moment leurs rendements grimper de 10 pb. L’ensemble des Bourses européennes sont dans le rouge à la mi-journée, le CAC40 passant sous la barre des 3.900 points dans la matinée, en baisse de 4%. Le Dax abandonne 2,87% et le FTSE 100 baisse de 2,39%. Le pétrole est également en baisse, l’indice WTI est brièvement passé à la mi-journée sous les 26,30 dollars, son point bas atteint fin janvier, avant de se reprendre quelque peu. Il reste toutefois en retrait de 3,3%.
Les autorités chinoises envisagent d’autoriser les investisseurs particuliers à investir sur le marché dérivés des changes, selon l’agence Xinhua qui cite un responsable de l’autorité de régulation chinoise des changes. Un élargissement du champ des sociétés chinoises autorisées à utiliser les dérivés de changes pour couvrir leur risque de change est également au menu pour cette année, ainsi qu’une augmentation des quotas pour les investisseurs étrangers qualifiés.
Après l’annonce mercredi par la Corée du Sud de la suspension des activités au sein de la zone industrielle de Kaesong, seul exemple de coopération entre les deux Corées, la Corée du Nord a qualifié jeudi de «déclaration de guerre» la décision de Séoul. Pyongang a annoncé en représaille la coupure du «téléphone rouge» militaire entre les deux pays, rapporte l’agence de presse nord-coréenne KCNA. Ces tensions sont la conséquence du tir d’une fusée à longue portée par la Corée du Nord le week-end dernier. 55.000 nord-coréens étaient jusqu’à présent employés par 124 entreprises sud-coréennes au sein de cette zone industrielle.
La banque centrale suédoise a réduit plus fortement que prévu jeudi son principal taux d’intérêt, de 15 points de base à -0,50%, tout en se déclarant prête à assouplir encore sa politique monétaire face à la faiblesse de l’inflation. «La période d’inflation basse (...) sera plus longue», explique la Riksbank dans un communiqué. «Cela accroît le risque d’un affaiblissement de la confiance dans l’objectif d’inflation et d’une inflation qui ne monte pas comme prévu vers l’objectif.» La Riksbank a en outre amplifié de fait son programme de rachat d’obligations en annonçant qu’elle réinjecterait les liquidités tirées de ses titres arrivés à maturité et des intérêts perçus à partir de son portefeuille d’actifs. Elle a ajouté qu’elle réfléchissait à d’autres moyens d’assouplir davantage sa politique monétaire, y compris via des interventions sur le marché des changes.
La Banque centrale européenne (BCE) se prononcera bientôt sur l’avenir du billet de 500 euros, a indiqué jeudi Benoît Coeuré, membre du directoire de la BCE, qui prône sa suppression. La BCE s’est penchée sur la question de la suppression de ces coupures, ainsi que sur l’instauration de plafonds pour les transactions en liquide dans le cadre notamment de la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. «Nous réfléchissons activement à la question et prendrons une décision prochainement», a-t-il déclaré dans un entretien avec Le Parisien. Il ajoute que «les arguments en faveur du maintien du billet de 500 euros sont de moins en moins convaincants».
La présidente de la banque centrale a reconnu hier devant le Congrès les effets néfastes du resserrement des conditions financières sur l’économie américaine.
La production industrielle française s’est contractée de 1,6% en décembre sous l’impact d’un nouveau repli de la production d’énergie mais aussi de reculs importants dans l’automobile ou les équipements électriques et électroniques, selon les données de l’Insee. La seule production manufacturière accuse dans le même temps une baisse de 0,8%. L’Insee a révisé l’évolution de la production manufacturière de novembre, à +0,6% contre +0,4% en première estimation, mais a confirmé la baisse de 0,9% de la production industrielle pour ce mois.
Le procès de Jérôme Cahuzac pour son compte caché à l’étranger a été renvoyé mercredi au 5 septembre prochain. Les avocats de l’ancien ministre du Budget et de son ex-épouse avaient soulevé lundi, à l’ouverture du procès, plusieurs questions prioritaires de constitutionnalité (QPC) car ils estiment que les deux ex-époux, déjà sanctionnés fiscalement, ne peuvent pas être condamnés une deuxième fois au pénal. Les juges ont décidé de transmettre l’une de ces QPC à la Cour de cassation, qui pourra à son tour la transmettre au Conseil constitutionnel.