Le projet de plan de relance économique élaboré par le gouvernement russe coûtera environ 880 milliards de roubles (10,5 milliards d’euros), a déclaré le ministre de l’Economie, Alexeï Oulioukaïev, lors d’un conseil des ministres. Une partie des fonds prévus figure déjà dans le budget 2016 de l’Etat fédéral mais le gouvernement cherche encore des crédits, a-t-il ajouté. Environ 185 milliards de roubles proviendront d’un fonds budgétaire anti-crise et certains crédits non utilisés du budget 2015 pourront être alloués à la relance. Mais cela ne suffira pas, a-t-il expliqué : une partie des financements pourra sans doute être trouvée en amendant le budget. «Désormais, la question clé est de définir les priorités», a-t-il dit. Le Premier ministre Dimitri Medvedev a réaffirmé que l’Etat honorerait cette année tous ses engagements en matière de protection sociale mais aussi que la dépense publique serait plus étroitement surveillée.
Le groupe La Française a annoncé jeudi une prise de participation majoritaire de 80% dans Forum Securities Limited, la filiale de Forum Partners. «Les investisseurs vont bénéficier d’un éventail de solutions d’investissements immobilières plus large, tandis que La Française va pouvoir accentuer son expansion à l’international, grâce à une présence solide aux États-Unis et à Singapour», a souligné Philippe Lecomte, le PDG de La Française International. La plateforme sera intégrée au groupe et rebaptisée La Française Forum Securities, afin de renforcer les capacités de reporting et de back-office, ainsi que le développement et la relation client. La transaction devrait être achevée au cours du premier trimestre 2016.
La faiblesse des cours du pétrole a conduit S&P à dégrader la note de la dette de long terme du Brésil d’un cran à BB, de l’Arabie Saoudite de deux crans à A- et du Kazakhstan à BBB-, soit le dernier niveau de la catégorie investissement. Bahreïn et Oman ont également fait l’objet d’un abaissement de leur note de crédit. Seule la Russie a été épargnée, avec un maintien de sa note à BB+ mais qui reste néanmoins toujours sous perspective négative.
Le conglomérat chinois Fosun International a retiré son offre de 414 millions d’euros en vue de prendre le contrôle de l’assureur israélien Phoenix Holdings. Le vendeur Delek Group d’une participation de 52 % a annoncé que les conditions suspensives stipulées dans l’accord n'étant pas levées, les parties ont convenu le 16 février, de mettre fin à l’accord. «Chaque partie renonce irrévocablement et inconditionnellement à toutes réclamations, responsabilités ou demandes relatives à l’accord», précise un communiqué de Delek Group.
Les investisseurs se montrent de plus en plus exigeants aux frais auxquels ils sont soumis. A ce titre, le décalage le plus important entre leurs attentes et les prestations dont ils bénéficient concerne en premier lieu ce poste. Selon l’étude du CFA Institute « From Trust to Loyalty : A Global Survey of What Investors Want »*, ils souhaitent sur le sujet une communication régulière et une grande transparence, ainsi qu’un « dialogue franc et direct sur les conflits d’intérêts ». Les clients souhaitent que les frais prélevés par les sociétés de gestion soient à la fois conçus pour s’aligner sur leurs intérêts, correctement divulgués et en adéquation avec la qualité de la prestation fournie. Plus précisément, pour les investisseurs particuliers, le plus important pour une société de gestion est avant tout de « divulguer dans le détail tous ses frais et tarifs » et « de proposer des mesures de sécurité très fiables ». Ces services sont ainsi classés devant la protection du portefeuille contre d’éventuelles pertes. Pour les investisseurs institutionnels en revanche, c’est « agir de façon éthique » puis « divulguer dans le détail tous les frais et tarifs » qui sont considérés comme les qualités les plus importantes d’une société de gestion. Outre les frais, les performances peuvent donner matière à déception par rapport aux attentes. 53% des investisseurs particuliers et 60% des investisseurs institutionnels citent d’ailleurs « la sous-performance » de leur société de gestion comme la raison principale qui les conduirait à en changer. Suivent « l’augmentation des frais », « la violation des données / de confidentialité », et « la mauvaise communication / absence de réactivité ». Par ailleurs, 45% des investisseurs institutionnels et 43% des investisseurs particuliers se sépareraient de leur société de gestion si la sécurité de leurs données venait à être compromise. * (De la confiance à la fidélité : Étude sur les attentes des investisseurs au niveau mondial). L’étude en ligne a interrogé un panel de 3.312 investisseurs particuliers de plus de 25 ans et détenant au moins 100.000 de dollars d’actifs disponibles aux Etats-Unis, au Canada, au Royaume-Uni, en France, en Allemagne, en Australie, en Inde, à Singapour, en Chine et à Hong Kong. Ont également été consultés 502 investisseurs institutionnels disposant d’au moins 10 millions de dollars d’actifs disponibles aux Etats-Unis, au Canada, à Singapour, en Australie et à Hong Kong. La marge d’erreur pour les investisseurs particuliers est de ± 1,7% ; et de ± 4,5% pour les investisseurs institutionnels.
L'éditeur Linedata, spécialiste des solutions globales dédiées aux professionnels de l’asset management, de l’assurance et du crédit, a présenté le 17 février à l’occasion de la publication de ses résultats annuels « Linedata 2018 », la nouvelle phase de son projet d’entreprise RISE. L'éditeur poursuit avec « Linedata 2018 » sa transformation en s’appuyant sur un changement de paradigme : une stratégie d’ouverture fondée sur des architectures qui permettent l’intégration complète et rapide des solutions Linedata avec les applicatifs et les services tiers choisis par ses clients. « Nos clients ne veulent plus être enfermés dans des solutions monolithiques, ou jouer eux-mêmes les intégrateurs, obligés d’associer des composantes disparates et de qualité variable. Notre stratégie tire parti des nouvelles technologies et d’architectures innovantes pour intégrer les meilleurs outils du marché – ceux de Linedata, bien-entendu, mais aussi ceux de nos clients et de certains partenaires tiers – afin d’offrir des solutions complètes et fonctionnellement riches. Nous y associerons des services à forte valeur ajoutée, tels la gestion des données de marché, le reporting ou encore l’hébergement dans nos centres de calcul. Tout cela répondant, bien entendu, aux exigences d’un marché globalisé », détaille Michael de Verteuil, Directeur Business Développement de Linedata. Pour accompagner cette stratégie, Linedata annonce une nouvelle organisation internationale centrée sur trois métiers. L’Asset Management (gestion d’actifs), regroupe les solutions de gestion de portefeuilles, de trading et Middle-Office. Bill Hughes, auparavant en charge de l’activité Capitalstream, prend la responsabilité de cette entité. Le métier Fund Services (administration d’actifs), rassemble les plateformes d’administration de fonds, d’agent de transferts et de reporting. Thierry Soret, en charge de cette activité depuis 2013, continue de la diriger. Enfin, le métier Lending and Leasing (crédits et financements), fédére l’ensemble des solutions de crédits et financements des particuliers et des entreprises. Alain Mattei, précédemment en charge de ce segment pour l’Europe, prend désormais la responsabilité de cette entité à l’échelle mondiale, et conserve la direction du pôle Assurance. Côté bilan, Linedata a réalisé en 2015 un exercice marqué par l’accélération de la hausse de ses résultats. Le Groupe a enregistré un chiffre d’affaires annuel de 172,3 millions d’euros, en croissance de 9,1% par rapport à 2014. A taux de change constants, l’activité est ressortie en légère diminution de 0,5%. Le résultat opérationnel s’est élevé à 38 millions d’euros, soit une hausse de 39,2% par rapport à l’an dernier en raison d’une réduction significative des dotations aux amortissements et provisions. Après prise en compte d’un impôt sur les bénéfices de 13 millions d’euros (+1 million par rapport à 2014), le résultat net s’est élevé à 26,1 millions d’euros, en progression sensible de 60,8% par rapport à 2014. Porté par un environnement de marché favorable et un modèle de coûts faisant davantage appel aux ressources offshore, le segment d’activité Asset Management a réalisé un chiffre d’affaires de 101,6 millions d’euros, en hausse de 17,6% par rapport à 2014 et une marge d’EBITDA de 29,1% en progression de 4,8 points.
Credit Suisse Asset Management lance en Italie le CS (Lux) Multi-Advisor Equity Alpha Fund, qui associe dans un seul fonds les meilleures idées des gérants actions long/short présents sur le marché. La stratégie combine 10 positions acheteuses liquides et 10 positions vendeuses liquides d’un panel de gérant choisis par la société de gestion. Le fonds a initialement été lancé avec dix gérants suivis par Credit Suisse depuis plusieurs années. Ils sont spécialisés sur différents régions et secteurs. Ensemble, leurs “meilleures idées” produisent un portefeuille diversifié.
UBS ETF vient de lancer sur la Bourse italienne deux ETF obligataires. Il s’agit du fonds UBS ETF – Barclays USD Emerging Markets Sovereign UCITS ETF (USD) A-dis, qui offre une exposition large et diversifiée à la dette souveraine et quasi-souveraine de 60 pays émergents. L’autre fonds est le UBS ETF – Barclays Capital US 1-3 Year Treasury Bond UCITS ETF (hedged to EUR) A-dis, qui permet de s’exposer à un portefeuille diversifié de titres d’Etat américains à court terme, avec la neutralisation du taux de change euro/dollar.
Oddo Meriten Asset Management, la société de gestion issue de l’acquisition de l’allemande Meriten Investment Management par le français Oddo & Cie, vient de nouer un accord de distribution avec l’italien Solfin Sim. Cela permettra à la société franco-allemande (46 milliards d’euros d’encours) de commercialiser ses 20 fonds autorisés en Italie par le biais du réseau de la société italienne d’intermédiation de valeurs mobilières, composée de 193 conseillers financiers indépendants opérationnels dans toute l’Italie. “Notre objectif est de continuer à croître sur le marché italien, en particulier sur le segment haut des réseaux de conseillers financiers qui sont en quête de sociétés de gestion indépendantes avec un biais et des solutions originaux. L’accord avec Solfin Sim va précisément dans ce sens”, commente Lorenzo Gazzoletti, directeur général adjoint d’Oddo Meriten AM.Ce nouvel accord s’ajoute à ceux déjà signés par Oddo Meriten AM en Italie avec Banca Ifigest, Fundstore, IW Bank, Unicasim, Banca Profilo, Banca CARIGE, Banca Esperia, Allfunds Bank et Online SIM (ainsi que d’autres distributeurs désignés par ces deux derniers).
Le fonds de pension canadien CPPIB et le spécialiste de la logistique GLP, basé à Singapour, ont annoncé le 16 février le lancement d’une deuxième coentreprise à 50/50, GLP Japan Development Venture II, qui va démarrer avec un encours de 100 milliards de yen, soit quelque 873 millions de dollars. Les engagements devraient atteindre la barre des 2 milliards de dollars au cours des trois prochaines années, précise un communiqué. La nouvelle entité devrait démarrer dès cette année des projets d’infrastructures dans le secteur de la logistique. La première coentreprise avait été lancée en septembre 2011. GLP Japan Development Venture I a ainsi 92% de sa capacité d’investissement, avec un montant total de 2,4 milliards de dollars de projets à différents stades de leur développement.
Fonditel, la société de gestion de l’opérateur téléphonique Telefonica, a recruté José Ceron en tant que gérant de fonds multi classes d’actifs, rapporte le site spécialisé Funds People. L’intéresse arrive en provenance de JB Capital Markets où il a travaillé au cours des quatre dernières années au poste de gérant de portefeuille. Au cours de sa carrière, José Ceron a également officié chez BBVA et Omega Capital.
Le fonds de pension japonais Government Pension Investment Fund a perdu 64 milliards de dollars ou 5,6 % de sa valeur au troisième trimestre. Cette perte s’explique essentiellement par son exposition aux actions domestiques et internationales, qui ont perdu respectivement 12,8 % et 11 % respectivement, tandis que les obligations domestique ont dégagé un modeste profit.
Old Mutual Global Investors (OMGI) va lancer courant mars un nouveau fonds dédié à l’or et à l’argent, baptisé Old Mutula Silver & Gold Fund, révèle Citywire Selector. Ce nouveau véhicule combinera une exposition indirecte aux lingots d’or et à l’argent avec une exposition aux actions des sociétés spécialisées dans l’extraction des métaux précieux. L’équipe de gestion adoptera une approche d’investissement « bottom-up » afin d’avoir une diversification maximale de son portefeuille.Domicilié à Dublin, le fonds sera géré par Ned Naylor-Leyland, qui a rejoint OMGI en septembre 2015 en provenance de Quilter Cheviot. Il sera assisté par Joe Lunn et Amelia Bower, qui travaillaient déjà avec lui chez Quilter Cheviot. Lors de son lancement, le fonds est enregistré pour commercialisation en Irlande et au Royaume-Uni et il sera prochainement disponible à travers toute l’Europe.
Nexity, le fonds d’investissement MBO Partenaires et le groupe Edouard Denis se sont engagés en vue de l’acquisition par Nexity d’une participation de 55% du capital du groupe de promotion immobilière Edouard Denis. Les 45% restants seront conservés par le groupe créé en 1996, avec une spécialisation dans l’immobilier haut de gamme au Touquet-Paris-Plage. Ce dernier s’est progressivement diversifié pour devenir un promoteur généraliste. Sa stratégie multi-régionale lui a permis de prendre des positions significatives sur les marchés de l’Ile-de-France, de Lyon, Bordeaux, Lille et Nantes. Edouard Denis présidera et dirigera la société, sous sa marque propre, et avec une large autonomie opérationnelle. Natixis Partners conseille Edouard Denis et MBO Partenaires dans le cadre de cette prise de participation majoritaire. L’opération restera soumise à la condition suspensive de l’Autorité de la Concurrence et devrait intervenir avant la fin du premier semestre 2016.
Amundi Immobilier a réalisé un volume global de 3,6 milliards d’euros de transactions pour le compte des fonds immobiliers et mandats qu’elle gère. La société de gestion spécialisée dans l’immobilier du groupe Amundi a ainsi doublé le volume de ses acquisitions/cessions par rapport à 2014 (+111 %). En outre, la forte progression du volume des transactions sur l’année 2015, aussi bien en France qu’à l’international, a permis à Amundi Immobilier de porter les encours qu’elle gère à 12,9 milliards d’euros à fin décembre 2015, soit une progression de plus de 39%.Dans le détail, Amundi Immobilier a investi plus de 3,4 milliards d’euros au travers de 58 opérations totalisant plus d’un million de mètres carrés (m2), et a cédé plus de 153 millions d’euros d’actifs via 21 transactions, pour le compte des fonds qu’elle gère. Concernant les investissements, plus de 2,4 milliards d’euros ont été investis en France, mais près de 30% des acquisitions (en volume) ont été réalisées à l’international notamment en Allemagne, au Royaume-Uni, aux Pays-Bas, et en République tchèque. Ces transactions concernent pour plus de 84% des actifs immobiliers d’entreprise (répartis en 79% d’actifs de bureaux, 18 % de commerces et centres commerciaux, et 3% d’hôtellerie). Enfin, les investissements en immobilier d’habitation totalisent 46 millions d’euros, uniquement réalisés en France et principalement pour le compte de sociétés civiles de placements immobiliers.Côté produits, l’OPCI grand public Opcimmo affiche un encours de plus de 2,2 milliards d’euros à fin décembre 2015 et poursuit sa politique d’internationalisation en investissant en Allemagne, au Royaume-Uni, et dans de nouveaux pays comme les Pays-Bas et la République tchèque. L’acquisition du portefeuille AQUA – portefeuille paneuropéen de 17 actifs récents situés en Allemagne, Autriche, Finlande, France, Pays-Bas et Royaume-Uni (Angleterre,Ecosse, Pays de Galles) – permet d’asseoir Amundi Immobilier comme l’un des grands investisseurs en Europe. Côté institutionnels, de nombreux « clubs-deals » ainsi que des mandats et des partenariats de premier plan ont été conclus avec de nouveaux clients, investisseurs français et internationaux, indique un communiqué.
La société d’investissement Ardian a annoncé, ce 17 février, la signature d’un accord avec le groupe Identec AG en vue de l’acquisition de Gantner Holding aux côtés du management. Gantner est un spécialiste du matériel électronique sans contact RFID et NFC, de gestion de paie et de contrôle du temps de travail. « Cette acquisition est le treizième investissement de la troisième génération de fonds Ardian Expansion, un millésime d’un montant de 500 millions d’euros », indique Ardian. Les détails de la transaction n’ont toutefois pas été dévoilés, l’opération restant soumise à l’approbation des autorités de la concurrence.Créée en 1982 en Autriche, la société Gantner possède des filiales en Allemagne, au Royaume-Uni, à Dubaï, en Australie et est présent dans plus de 60 pays. Sur l’année comptable 2015, la société a réalisé un chiffre d’affaires d’environ 36 millions d’euros, en hausse de plus de 20% par rapport à 2014.
Sofidy, la société de gestion spécialiste de l’immobilier, a annoncé une collecte globale de 443 millions d’euros en 2015 et un encours sous gestion en hausse de 15,8 % par rapport à 2014 s’élevant à 3,7 milliards d’euros. À cette collecte réalisée essentiellement par les principales SCPI gérées (393 millions d’euros contre 303 millions d’euros en 2014), se sont ajoutés près de 40 millions d’euros collectés par les fonds d’investissements immobiliers (l’OPPCI Sofimmo, l’OPCVM immobilier SOFIDY Sélection 1 et les différents fonds dédiés aux institutionnels ou Family offices).Parallèlement, le volume global des transactions a atteint 685 millions d’euros en 2015 (614 millions d’euros d’investissements et 71 millions d’euros de cessions). Le programme d’acquisition s’est porté sur 134 actifs répartis en France et en Europe, d’une valeur unitaire comprise entre quelques centaines de milliers et cinquante millions d’euros, pour un rendement global net de 6%. Au 31 décembre 2015, Sofidy gère 16 fonds d’investissements immobiliers (SCPI, OPCI, OPCVM, foncière cotée, foncières dédiées), destinés aux investisseurs particuliers et institutionnels, principalement investis en murs de commerces et en immobilier tertiaire de bureaux.
Le gestionnaire d’actifs américain Northern Trust Asset Management (Northern Trust AM) a annoncé, ce 17 février, le recrutement de John Abunassar au poste de responsable des ventes et de la distribution pour l’Amérique du Nord au sein de sa division dédiée à la clientèle institutionnelle. Basé à Chicago, il supervise les équipes commerciales institutionnelles et celles en charge des relations avec les consultants. Il est également responsable du développement des relations avec les clients institutionnels.John Abunassar, qui compte plus de 25 ans d’expérience dans l’industrie de la gestion d’actifs, travaillait dernièrement en qualité de responsable du développement de l’activité institutionnelle et des relations avec les consultants pour l’Amérique du Nord chez William Blair.
A compter de cette année, Ossiam va s’occuper directement de la commercialisation de ses ETF au Royaume-Uni, en Italie, en Suisse francophone et au Benelux. Jusqu’ici, ces marchés étaient couverts par le biais de Natixis Global Asset Management, son actionnaire principal. Mais à la faveur d’une montée au capital de cette dernière, de 51 % à 62 %, les rôles ont été redéfinis, notamment dans le domaine de la distribution. Jusqu’ici, et depuis 2010, NGAM assurait la commercialisation des fonds Ossiam à l’étranger, le marché français étant développé en direct par la société affiliée. « Après plusieurs années de coopération, nous avons fait le point. Nous avons constaté que pour certains pays, comme l’Allemagne, notre partenariat avec NGAM nous a bien aidés. L’Allemagne a d’ailleurs pendant longtemps été notre principal marché, devant la France ! Mais pour d’autres zones, nous avons connu moins de succès car il est nécessaire d’avoir une force de vente dédiée sur certains segments de clientèle, compte-tenu de la spécificité de nos produits. Nous avons donc pensé qu’il était bon de réinternaliser la couverture de ces marchés », explique Antoine Moreau, directeur général et associé fondateur d’Ossiam. Concernant le Royaume-Uni et l’Italie, Ossiam vient de nouer des partenariats avec deux third-party marketer (TPM). « Le Royaume-Uni est un marché sous-exploité et sous-représenté alors que nous avons un produit défensif très performant sur le Footsie », ajoute Antoine Moreau. Dans le même temps, NGAM renforce l’équipe couvrant l’Allemagne avec un product specialist.Au total, pour ses forces commerciales, « Ossiam s’appuie sur trois vendeurs senior, deux TPM et un potentiel recrutement futur », résume Antoine Moreau. Hormis cette montée au capital et la redéfinition des rôles, 2015 a été une année marquée par le départ d’Isabelle Bourcier, en août. Pour les dirigeants de l’entreprise, qui précisent que la séparation s’est faite « en bons termes », ce départ est un événement normal de la vie des entreprises. Son poste n’a pas été remplacé, les fonctions d’Isabelle Bourcier ayant été réparties entre les membres de l’équipe, laquelle ayant de toutes façons évolué à la faveur des changements dans la distribution.En 2015 toujours, Ossiam a vu ses encours augmenter de 10-15 % à 2,1 milliards d’euros. Les deux tiers de la hausse proviennent de la collecte. « La collecte s’est poursuivie en 2015, mais à un rythme moins soutenu que celui des années précédentes », commente Antoine Moreau, qui n’a pas précisé de chiffres. A un peu plus de 2 milliards d’euros, Bruno Poulin, président et associé fondateur d’Ossiam, reconnaît qu’Ossiam est en dessous de ses objectifs. « Nous avions des objectifs plus ambitieux. Nous ne les avons pas atteints parce que nous avons sous-estimé le degré d’acculturation des investisseurs à ces nouveaux produits. Aux Etats-Unis, le smart beta est devenu une brique de base, mais on en n’est pas encore là en Europe », précise-t-il. Mais les dirigeants d’Ossiam restent confiants et la hausse de la concurrence sur le smart beta est plutôt vue comme un signe positif. En attendant, ils continuent à vouloir innover dans ce domaine. La société réfléchit au lancement d’une stratégie smart beta sur obligations. Et elle envisage de couvrir d’autres classes d’actifs en ETF.
La société de gestion norvégienne Odin vient de recruter Vigdis Merete Almestad comme nouvelle gérante, rapporte Realtid.se. Elle vient renforcer l’équipe actions monde et provient de Sosten As où elle était gérante de portefeuilles.
Torsten Graf, qui était jusqu’en 2015 gérant chez Mainfirst Asset Management, change de métier. Selon Fondsprofessionell, il a rejoint l’agence de conseil en relations presse Newmark, basée à Francfort. Il sera en charge de l’accompagnement de sociétés du secteur des services financiers et les aidera sur le positionnement stratégique, la communication et les relations avec différents médias.
Le gestionnaire d’actifs écossais Standard Life Investment (SLI) a annoncé, ce17 février, la nomination de Jonathan Kennedy au poste de directeur du changement et de la technologie (« Director of Change & Technology). L’intéressé, qui rejoindra la société de gestion le 29 mars, arrive en provenance du groupe Virgin Money où il officiait au poste de directeur des opérations. Jonathan Kennedy devient également membre du comité opérationnel de SLI. Avant de rejoindre Virgin Money en 2012, Jonathan Kennedy travaillait chez Northern Rock en qualité de responsable des opérations et responsable des services informatiques. Au cours de sa carrière, il a également officié chez HBOS et Halifax.
Invesco Income Growth Trust Plc, une division du groupe Invesco Ltd, a nommé Mark Dampier en qualité d’administrateur non-exécutif à compter du 1er mars, rapporte Reuters. L’intéressé est actuellement responsable de la recherche en investissement chez Hargreaves Lansdown. Il est également administrateur de Hargreaves Lansdown Asset Management.
Davy Asset Management (Davy AM) a nommé Phil Jefferson, ancien responsable de la distribution de Fidelity, en qualité de « company director », rapporte Investment Week. Au cours de sa carrière, l’intéressé a également occupé des postes à responsabilités chez First State, Henderson et J.P Morgan Asset Management. Il occupe actuellement la fonction de « principal » chez Jconsult (Europe).Ce recrutement fait suite à ceux de Doug Gordon, ancien directeur commercial de Threadneedle, et de Jonty Starbuck, ancien gérant de fonds de T. Rowe Price, souligne le site d’information britannique.Davy AM a également nommé Jeremy Humphries, ancien membre de l’équipe en charge des actions quantitatives chez Schroders, en qualité de gérant de fonds au sein de son équipe dédiée aux actions internationales.
A l’occasion de la publication de ses résultats annuels, CNP Assurances a annoncé avoir réalisé une collecte nette de 2,2 milliards d’euros sur le segment vie-capitalisation en France, contre 3,1 milliards d’euros en 2014. L’an dernier, la collecte nette s’est établie à 2 milliards d’euros en unités de compte et à 200 millions d’euros sur les fonds euros, a précisé la compagnie d’assurance dans un communiqué.Sur l’ensemble du marché français, le chiffre d’affaires de CNP Assurances atteint 24,8 milliards d’euros en 2015, en hausse de 1,1%. L’activité est tirée par la croissance de 21,4 % des ventes en unités de compte qui représentent désormais 15,6% du son activité épargne/retraite, contre 13,1% en 2014. En prévoyance/protection, la valeur des affaires nouvelles est en hausse de 32% grâce à la hausse des volumes en assurance emprunteur et à l’amélioration de la sinistralité en santé et prévoyance collectives, précise CNP Assurances.En prenant la totalité du périmètre géographique de CNP Assurance, le groupe français a réalisé un chiffre d’affaires de 31,6 milliards d’euros en 2015, en progression de 2,5% par rapport à 2014. Son résultat net part du groupe ressort à 1,13 milliard d’euros, en hausse de 4,7% sur un an
Les groupes de protection sociale participent activement au financement de l’économie réelle. Ce mercredi 17 janvier, en présence d’Emmanuel Macron, ministre de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique, AG2R La Mondiale et Klesia ont en effet porté sur les fonts baptismaux un nouveau fonds d’investissement à destination des PME et ETI françaises, baptisé « PME Emplois Durables ». Ce nouveau véhicule d’investissement cible en premier lieu les PME et ETI qui emploient 15 à 500 salariés et réalisent un chiffre d’affaires jusqu’à 50 millions d’euros, sans pour autant exclure les très petites entreprises (TPE). Objectif : contribuer à la transmission et au développement des TPE et PME et mobiliser des ressources à long terme en faveur d’entreprises créatrices d’emplois durables et non délocalisables. Créé officiellement fin décembre 2015, le fonds « PME Emplois Durables » affiche une capacité d’investissement initial de 210 millions d’euros. AG2R La Mondiale et Klesia ont chacun apporté 100 millions d’euros. Les deux partenaires ont été rejoints par l’OCIRP (Organisme Commun des Institutions de Rente et de Prévoyance) qui a apporté 10 millions d’euros. Les deux groupes de protection sociale ne cachent pas leur volonté d’accueillir prochainement d’autres investisseurs institutionnels afin de faire ce nouveau fonds. « Le fonds n’est pas encore en concurrence avec BlackRock mais nous comptons faire en sorte que d’autres groupes de protections sociales et des acteurs mutualistes nous rejoignent dans cette aventure », a déclaré Christian Schmidt de la Brélie, directeur général de Klesia. Ce dernier a d’ailleurs dévoilé que le groupe Pasteur Mutualité avait obtenu le feu vert de son conseil d’administration pour rejoindre le fonds. Dans le cadre de ce lancement, Thibault Lanxade, vice-président du Medef en charge de l’entrepreneuriat et des TPE-PME et administrateur de Klesia, a été élu président du conseil d’administration et du comité stratégique du fonds. « Ce fonds est en gestation depuis deux ans », a avoué Thibault Lanxade. Par ailleurs, le comité d’investissement du fonds est constitué des directeurs financiers des investisseurs. Concrètement, le fonds « PME Emplois Durables » a été constitué sous le statut de SICAV. Il vise à accompagner les entreprises à travers plusieurs modalités de financements : dettes cotées (obligations) et non cotées (placements privés, prêts…), actions cotées et non cotées et quasi fonds propres. Sa gestion a été confiée à Acofi Gestion, affiliée au Groupe La Française. En outre, Acofi Gestion a retenu quatre sociétés de gestion « allocataires » afin de gérer quatre poches d’actifs spécifiques. Ainsi, la poche de dette liquide et de dette cotée a été confiée à Agicam, filiale du groupe AG2R La Mondiale. La poche dédiée aux actions cotées est gérée par La Française AM. Par ailleurs, Siparex se voit confier la poche consacrée aux actions non cotées et quasi fonds propres. Enfin, Acofi Gestion assure la gestion de la dette non cotée et des fonds de prêts. Dans le détail, le fonds a vocation à être investi à 50% en fonds d’actifs non cotés : 15% en fonds propres (ORA, convertibles et quasi fonds propres) avec des investissements unitaires allant de 250.000 à 5 millions d’euros (en moyenne 2 millions d’euros) et 35 % en fonds de financement de l’économie ou en dettes à faible liquidité avec des financements unitaires à partir de 100.000 euros. Les 50% restant sont investis en fonds d’instruments financiers liquides dont 40% en dettes « liquides » et 10% en actions cotées « sélectionnées avec une approche ISR comportant un biais fort sur l’emploi». Ce nouveau fonds, dont l’horizon d’investissement est compris entre 7 et 10 ans, s’est fixé un objectif de rendement supérieur à 3,5%.
T. Rowe Price a accepté que son gérant Justin Thomson abandonne ses responsabilités sur le fond T Rowe European Smaller Companies Equity afin de lui permettre de se concentrer sur sa stratégie mondiale dédiée aux petites capitalisations qui connait actuellement une forte croissance, a appris Citywire Selector. Justin Thomson, qui travaille pour T. Rowe Price à Londres, assurait la gestion du fonds T Rowe European Smaller Companies Equity, domicilié au Luxembourg, depuis son lancement en novembre 2008. Ce véhicule est désormais géré par Ben Griffiths, qui était jusque-là analyste au sein de l’équipe européenne en charge des petites capitalisations. Justin Thomson continuera de gérer la stratégie T Rowe International Small-Cap Equity, qui comprend notamment le fonds domicilié aux Etats-Unis T Rowe Price International Discovery, qu’il gére déjà depuis 1988. La stratégie International Small-Cap a atteint près de 5 milliards de dollars d’actifs sous gestion.
Le fournisseur d’ETF Source a annoncé le 17 février une vague de nominations, 17 au total, sur le continent européen. Sascha Specketer a été promu Managing Director en Allemagne, tandis que Kate Dwyer et Paul Ridley ont été promus Executive Directors au Royaume-Uni. En outre, huit personnes ont été promues au statut de Directors et six au statut d’Associates. Ces promotions viennent en reconnaissance des réussites individuelles qui ont permis à la société de connaître une nouvelle année fructueuse. En 2015, les encours sous gestion de Source ont en effet progressé de 26 % à environ 18 milliards d’euros. Ces nouvelles promotions s’effectuent dans le sillage de recrutements récents. En septembre 2015, Source a constitué une équipe de cinq personnes dédiée au marché des conseillers financiers britanniques, en réponse à la demande croissante pour les ETF émanant de ces derniers. En janvier de cette année, la société a également annoncé la nomination de six nouveaux responsables pays en Europe, dans le cadre de sa stratégie visant à répondre aux besoins de différents groupes d’investisseurs dans chacun de ses marchés clés.
Les actifs sous gestion de la Banque cantonale de Saint-Gall ont diminué l’an dernier de 1,8% pour s'établir à 36,17 milliards de francs suisses, selon un communiqué publié le 17 février. Le bénéfice net s’est tassé de 8,8% à 133,4 millions de francs suisses, malgré une contribution exceptionnelle de 18,1 millions de francs liée à la cession des parts dans Swisscanto. Le conseil d’administration proposera bien un dividende inchangé de 15 francs par action. La banque cantonale a par ailleurs revu à la baisse ses ambitions à moyen terme. La part de la collecte dans la gestion d’actifs au cours des cinq prochaines années devrait ainsi s'élever à 3% au lieu de 4% et l’objectif de coefficient d’exploitation a été revu à 55%, contre 50% précédemment. Les raisons de ces adaptations sont attribuées au nouveau règlement de l’Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (Finma), ainsi qu'à la faiblesse des taux d’intérêt appliqués par la Banque nationale suisse (BNS).
Les actifs sous gestion du groupe BCV (Banque cantonale vaudoise) se sont inscrits l’an dernier en hausse de 2% ou 1,6 milliard de francs suisses pour s'établir à 88 milliards de francs. La collecte nette du groupe s’est élevée à 2,5 milliards de francs suisses, résultant d’un afflux de 3,6 milliards de francs sur le marché suisse et d’un recul de 1,1 milliard de francs de fonds offshore, précise un communiqué publié le 18 février. Le bénéfice net progresse de 14%, à 336 millions de francs, notamment en raison de la cession de la participation de la Banque dans Swisscanto.