La société de gestion Close Brothers Asset Management ouvre un nouveau bureau à Gatwick afin de renforcer sa présence régionale. Le bureau devrait démarrer ses activités le 22 février prochain, une ouverture officielle étant programmée pour le 28 avril, rapporte le site FT Adviser. Le bureau comptera dès le départ un effectif de 55 personnes, spécialisées dans la planification retraites et immobilière ainsi que le conseil en investissement. La société, qui a déjà des bureaux à Edimbourg, Glasgow, Newcastle, Manchester, Northwich, Bristol et Londres, affichait fin 2015 des encours de 9,4 milliards de livres contre 10,8 milliards de livres à fin juillet 2015.
La société de gestion suisse Unigestion vient d’intégrer l’équipe d’investissement de Cube Capital, une société de hedge funds basée à Londres, ainsi que le fonds long/short qu’elle gérait.Cette équipe, qui se compose de Nick Linnane, gérant, Chrysis Aristidou, analyste, et Faten Benali, administrateur de portefeuilles, emploie une stratégie long/short et identifie les opportunités sur les actions et le crédit liées aux dislocations de marchés. Elle continuera à gérer son fonds de la même manière qu’avant. Le fonds, qui a dégagé un rendement annualisé de 13,1 % avec une volatilité annualisée de 8,5 % depuis son lancement en mai 2009, vient compléter l’offre d’Unigestion en matière de gestion alternative.
Quelles stratégies les investisseurs institutionnels (*) ont-ils mis en place pour tenir leurs engagements en matière de prestations, dans un contexte pour le moins complexe, d’un point de vue économique comme réglementaire ? En pratique, les intéressés ont été conduits à réinventer la gestion de leur activité et repenser leurs relations avec les sociétés de gestion de fonds et les prestataires de services, détaille une étude (en pièce jointe) menée par BNP Paribas Securities Services et l’Economist Intelligence Unit. Publiée mardi 16 février, cette dernière met en évidence différents phénomènes dont surtout une tendance à l’internalisation de la gestion d’actifs et le recul de l’organisation en «silos». Quant aux les investisseurs qui ont recours à des sociétés de gestion de fonds externes, le rapport pointe le renforcement de la surveillance des institutionnels.Dans les faits, selon l'étude, la réinternalisation de la gestion des actifs s’explique notamment par la volonté des investisseurs institutionnels de maximiser les rendements. Les fonds d’État des pays nordiques ouvrent la voie en reprenant la gestion de leurs actifs physiques. En Australie, quatrième marché mondial des retraites, les deux tiers des caisses de retraite prévoient de poursuivre la réinternalisation de la gestion de leurs actifs et des opérations qui y sont associées au cours des dix prochaines années, précise le rapport. La réduction des coûts constitue un autre moteur de la réinternalisation. Dans le détail, les investisseurs institutionnels constatent les avantages de la réinternalisation des titres à revenu fixe (leurs rendements sont si faibles que chaque point de base gagné sur les honoraires est appréciable) ou ceux des stratégies de détention à long terme. «Toutefois, les chercheurs se sont rendu compte que les décisions d’externaliser ou de conduire en interne les stratégies d’investissement étaient ainsi de plus en plus justifiées par des critères de contrôle, d’expertise et d’intégration et non par les seuls coûts», indique l'étude.La réinternalisation s’est également réalisée au détriment de l’organisation traditionnelle en silos, par classe d’actifs, pour garantir la durabilité à long terme. Cette transformation doit ouvrir la voie vers une gestion plus globale des risques pour une large palette de classes d’actifs. Et certains conseils revoient à cet effet leur manière d’appréhender leurs investissements, comme ce fonds de pension néerlandais passé de 24 classes d’actifs à seulement quatre sources de rendement : taux d’intérêt, liquidité, actions et inflation. L'étude note également que l’investissement durable est devenu un domaine prioritaire pour les investisseurs institutionnels, soucieux de s’assurer que leurs investissements sont conformes aux objectifs à long terme de leurs fonds. Les investisseurs institutionnels interrogés ont affirmé qu’outre les critères liés à l’éthique et à la performance, l’amélioration de la gestion des risques constituait pour eux un élément déterminant. Mais l’enquête de BNP Paribas Securities Services prévient aussi que certaines questions ne sont toujours pas tranchées comme le choix des sources de données appropriées et la gestion de la couverture des données pour l’ensemble des classes d’actifs et non pour les seules actions. En outre, de nombreux fonds de pension et caisses de retraite ne peuvent généralement pas gérer en interne tous les éléments qu’il est nécessaire de combiner, à savoir les données, l’indépendance, la couverture et le contrôle. »Un nouveau rôle des prestataires de services se dessine également, en lien avec la réinternalisation de la gestion d’actifs par les investisseurs institutionnels que constatent les auteurs de l’enquête. « Les investisseurs institutionnels accordent une importance croissante aux services à valeur ajoutée, comme les services d’externalisation de tables de négociation. C’est le cas notamment pour les investisseurs institutionnels qui ont réinternalisé leur gestion d’actifs mais souhaitent se concentrer sur les allocations d’actifs et les décisions d’investissement plutôt que sur l’exécution des ordres, a analysé Sid Newby, Responsable ventes fonds de pension pour le Royaume-Uni chez BNP Paribas Securities Services cité dans l'étude.Toujours selon le rapport, il ressort que les institutionnels ont également renforcé leur surveillance vis-à-vis des sociétés de gestion de fonds externes. A titre d’illustration, « un investisseur institutionnel australien a adopté un « suivi rapproché » impliquant une remise en question permanente des décisions du gestionnaire externe », indique l’enquête, qui précise que, sans cette remise en question, «les gérants ont tendance à se focaliser sur la tracking error et la diversification de peur de mettre en péril leur évolution de carrière». Par ailleurs, «le conseil du fonds se réunit au moins dix fois par an pour examiner les idées de son équipe de gestion plutôt que de se concentrer uniquement sur les données de performance», est-il précisé.Restait à trouver de nouvelles réponses pour relever la plupart des défis des investisseurs institutionnels. A ce jeu, relève l’étude les intéressés voient dans les co-investissements et les joint-ventures avec d’autres fonds de pension comme un moyen de réduire encore les coûts. Les co-investissements dans le domaine du capital-investissement deviennent ainsi de plus en plus courants. Les régimes de retraite bénéficient d’une part plus importante de l’investissement, mais ne supportent pas de coûts supplémentaires pour les positions détenues en dehors du fonds de capital-investissement. Enfin, il est également possible de mutualiser les ressources, ajoute le rapport qui cite le cas du fonds de pension général néerlandais (general pension fund) engagé dans la création d’une fondation qui proposera aux régimes de retraite, qui la rejoindront, des prestations d’administration des fonds de pension, de réassurance et de gestion des investissements. (*) L’étude a été réalisée sur la base d’entretiens menés auprès de 23 investisseurs institutionnels, les principaux fonds de pension, caisses de retraite et compagnies d’assurance à l’échelle internationale.
Six mois après son retour chez Axa Investment Managers (Axa IM) qu’elle avait quittée en 2010, Florence Dard doit officialiser la nouvelle organisation de la société de gestion en France, dont elle a la responsabilité au sein du Client Group. Dès son arrivée, la responsable en charge des équipes de vente, du service client et du département marketing pour la France, avait pour mission de «contribuer activement au développement stratégique d’Axa IM présent sur tous les segments de clientèle en France : investisseurs institutionnels, entreprises, distributeurs, conseillers de gestion de patrimoine indépendants et Axa France pour ses unités de compte». Dont acte. Après avoir constaté la fin d’un cycle pour ce qui a été le premier marché pour compte de tiers d’AXA IM, il fallait passer à une autre dimension, et trouver des relais de croissance, a expliqué la responsable interrogée par Newsmanagers. Pour y parvenir, Florence Dard a joué la carte de la réorganisation ou plutôt d’une segmentation plus marquée que précédemment. « Nous pensons que chaque segment se spécialise sous l’impulsion d’une réglementation de plus en plus complexe et dont le poids est de plus en plus fort », a insisté la responsable. Et de rappeler l’importance de Solvency 2 pour la clientèle institutionnelle ou de MIFID 2 pour la clientèle retail. De fait, le mérite de la nouvelle structure sera de mettre en évidence les segments de clientèle où le potentiel de développement est réel. Concrètement donc, l’organisation mise en place s’articule autour de deux pôles. Un Pôle Retail & Distributeurs Externes regroupant l’équipe de professionnels dédiée au Retail et l’équipe de professionnels dédiée aux Distributeurs externes. Le second pôle regroupe les institutionnels réparti en trois sous-groupes englobant l’équipe Assurance, l’équipe Retraite et autres institutionnels et enfin, l’équipe Entreprises. En corollaire de cette nouvelle organisation, et des résultats attendus, Axa IM entend mettre les moyens humains nécessaires. Aussi la société recrute actuellement et encore pour quelques semaines mais ne donne pas de chiffres précis sur le nombre d’arrivées prévues. En revanche, on devine vers quel pôle les recrues seront affectées en plus grand nombre. « Historiquement, la gestion pour compte de tiers auprès des institutionnels a été prépondérante chez Axa IM, puis le développement de notre maison s’est porté vers l’international et les clientèles « wholesale » et « retail », a rappelé Florence Dard. «Le marché français offre des caractéristiques similaires», a-t-elle poursuivi justifiant ainsi que l’accent sera mis vers la clientèle « wholesale » et « retail ». A ce titre, les recrues auront pour vocation d’être des interlocuteurs crédibles auprès des clients. « Elles devront être en mesure d’appréhender leurs problématiques sous toutes leurs formes, en s’appuyant sur les experts maison comme par exemple les spécialistes produits, les juristes ou encore les équipes compliance », a insisté Florence Dard.Naturellement, cette réorganisation devrait dans un second temps appeler une revue de la gamme de fonds d’investissement. « Nous devons disposer d’une offre adaptée à nos clientèles », a indiqué la responsable, qui tout en évoquant une offre de fonds concentrée, n’en déclare pas moins vouloir rester « agile » pour s’adapter aux attentes et besoins conjoncturels de la part des clients.Reste que pour réussir, Axa IM entend également gagner en visibilité. A ce titre, en ayant également la responsabilité de l’activité marketing, Florence Dard a souligné le lancement au début du mois de février de la première campagne retail grand public en France. Viendront ensuite l’heure des bilans chiffrés. Des objectifs que la responsable connait naturellement, mais qu’elle n’a pas souhaité communiquer pour le moment. A suivre donc.
Les fonds monétaires américains ont commencé à réintroduire des frais pour les investisseurs, après que la fin de la politique de taux zéro aux Etats-Unis a conduit à une hausse des rendements, rapporte le Financial Times. En novembre 2014, les fonds monétaires facturaient en moyenne 11 points de base. Entre la fin novembre 2015 et le début janvier 2016, cette moyenne a bondi de 16 à 21 points de base.
Boursorama qui a présenté hier ses résultats financiers de 2015 a fait état d’actifs sous gestion s’élèvant à 10 milliards d’euros au 31 décembre 2015, dont 5 milliards d’euros de dépôts bilanciels, en progression de 18 %. Pour son activité «assurance vie», la collecte brute a augmenté de 15 %. L’activité du courtage a été portée par la bonne dynamique du marché boursier parisien. Avec un CAC 40 en progression de 8,5 %, les volumes échangés ont été «soutenus», indique Boursorama et le nombre d’ordres exécutés a progressé de 6 % pour s’élever à plus de 3,4 millions. En Allemagne, OnVista, filiale à 100 % de Boursorama, a développé son fonds de commerce courtage avec 68 000 clients et a enregistré un nombre d’ouvertures de comptes titres en très forte hausse (+77 %). Les volumes d’ordres traités (1,9 million d’ordres) ont enregistré une progression de 28 %. Pour conquérir de nouveaux clients, OnVista a signé un partenariat avec le portail d’information Finanzen.net en décembre 2015, rappelle la filiale de la Société Générale.Par ailleurs, le produit net bancaire de Boursorama Banque s’élève à 176,4 millions d’euros, en croissance de 5 % par rapport à 2014
Le fonds de capital investissement Apollo Global Management rachètera le spécialiste américain des systèmes de sécurité électronique ADT pour 7 milliards de dollars (6,27 milliards d’euros), afin de renforcer son segment services de sécurité en Amérique du Nord. Le prix d’acquisition de 42 dollars par action en cash représente une prime d’environ 56% par rapport au cours de clôture du titre ADT observé le 12 février dernier, précise un communiqué. Une fois ce rachat bouclé, Apollo fusionnera ADT avec Protection 1, spécialiste de la sécurité domestique qu’il a acquis en 2015, dans le cadre d’une opération valorisée à environ une quinzaine de milliards de dollars. Cet ensemble, dont le siège se situera à Boca Raton (Floride), réalisera un chiffre d’affaires annuel pro forma de plus de 4,2 milliards de dollars. Timothy Whall, le directeur général de Protection 1, dirigera la nouvelle structure. L’opération, qui doit être bouclée d’ici juin, comporte une période «go-shop» de 40 jours durant laquelle ADT peut solliciter une meilleure offre. ADT a été scindé en 2012 d’avec Tyco International, le spécialiste des systèmes de sécurité et de la protection contre les incendies. Les actifs sous gestion d’Apollo s'élevaient à environ 170 milliards de dollars à fin décembre 2015 investis dans des fonds de private equity, de crédit et d’immobilier.
Apax Partners, Altamir et les dirigeants d’Infopro Digital ont annoncé le 16 février la signature d’un accord d’exclusivité avec TowerBrook Capital Partners en vue de la cession de la majorité du capital d’Infopro Digital, groupe leader de l’information professionnelle en France. L’offre sera notamment soumise à la consultation des instances représentatives des personnels concernés avant d’entamer des négociations finales. L’objectif pour le groupe Infopro Digital est de poursuivre la stratégie de développement et de croissance emmenée par son président fondateur Christophe Czajka et son équipe. Apax Partners a accompagné la transformation du groupe en un acteur majeur de l’information professionnelle en France.
Candriam Investors Group a annoncé, ce 16 février, la nomination de Marion Leblanc-Wohrer au poste de « Global Head of Corporate Communications », rattachée à Naïm Abou-Jaoudé, directeur général de la société de gestion. Marion Leblanc-Wohrer a débuté sa carrière en 1993 comme consultante chez KPMG à Washington. Elle rejoint ensuite la Banque Mondiale en 1994 en tant qu’analyste dans le département financement de projets EMEA (Europe, Moyen-Orient, Afrique). En 1998, elle devient journaliste chez Thomson Reuters à Londres, puis au sein du groupe Risk Waters en 2001. Rédactrice en chef chez B.I Magazine à Paris en 2006, elle était, depuis 2007, rédactrice en chef de L’AGEFI Hebdo et responsable éditoriale des Evénements du groupe L’AGEFI (maison-mère de NEWSManagers).
Lancé en juillet 2015 par Pedro Fernandes, ancien head of european exchange traded products and structured products chez NYSE Euronext, ResearchPool est une plateforme numérique de distribution de recherches financières, accessible «à la carte» de façon payante ou gratuite ainsi que par abonnement. Après un peu plus de 6 mois d’existence, la plateforme compte plus de 20.000 rapports d’analyse publiés sur 7.000 instruments financiers couverts dans 80 pays. ResearchPool compte profiter de l’environnement règlementaire et technologique en pleine évolution pour s’imposer en France en tant que portail regroupant tous types de recherche sur une large gamme de classes d’actifs, sous « la triple impulsion de MIFID II, de l’Union des Marchés de Capitaux et du numérique », précise Pedro Fernandes lors d’une réunion à Paris. A compter du 3 janvier 2018, la directive MIFID II entrera en vigueur et devrait en effet imposer aux sociétés de gestion un découplage de la commission de courtage du coût de l’analyse financière. « Ce bouleversement va nécessiter de donner un prix à ce service à haute valeur ajoutée », souligne le fondateur de la plateforme. Les sociétés de gestion devront établir ex-ante un budget de recherche à travers un compte dédié, le « research payment account » et informer les clients sur ce compte et les dépenses liés à la recherche. « La transparence sur la recherche financière apportée par MIFID II et l’introduction du digital dans leur mode de distribution vont ouvrir de nouvelles et réelles opportunités. Les investisseurs vont avoir la possibilité d’accéder directement aux analyses les plus utiles dans leurs décisions d’investissement, et les producteurs quant à eux, vont pouvoir distribuer globalement leurs recherches à tous types d’utilisateurs », souligne Pedro Fernandes.
Edmond de Rothschild Asset Management (EdRAM) a annoncé avoir obtenu l’agrément de commercialisation sur le marché allemand de son nouveau fonds à échéance d’obligations d’entreprises, baptisé Millesima 2021. Le fonds a été officiellement lancé le 25 janvier 2016 avec une période de commercialisation allant jusqu’au 30 juin 2016. Son portefeuille est de type « buy and hold » avec une échéance au 31 décembre 2021. Le produit investit dans des obligations d’entreprises principalement libellées en euros, avec une priorité accordée aux titres à haut rendement dans une limite de 10% sur la frange la moins bien notée (titres dont la notation est comprise entre CCC+ et CCC-), ou jugée équivalente par la société de gestion. Millesima 2021 est géré à Paris par Raphaël Chemla et Julie Gualino-Daly.
Le gestionnaire d’actifs RWC Partners a recruté Gary Tuffield afin d’accélérer le développement de son activité dédiée à la clientèle wholesale au Royaume-Uni, rapporte Investment Week. La nouvelle recrue arrive en provenance de BNY Mellon où il a travaillé pendant 13 ans. Dernièrement, il y occupait le poste de co-responsable de la distribution auprès des intermédiaires au Royaume-Uni aux côtés de Fergus McCarthy. Chez RWC, Gary Tuffield sera rattaché à James Tollemache, responsable du développement de l’activité au sein de la société de gestion britannique.
M&G Investments, la filiale de gestion d’actifs de l’assureur britannique Prudential, a annoncé que Huw Jones, jusque-là responsable du « corporate finance », va quitter son poste pour prendre sa retraite, rapporte Reuters. Il sera remplacé par Rupert Krefting, qui rejoint la société de gestion en provenance de Numis Securities, rapporte Reuters. Rupert Krefting rejoindra M&G en mars. Chez Numis Securities, il occupait le poste de « director » au sein de son activité « corporate broking and advisory ». Avant d’intègrer Numis en 2008, Rupert Krefting a occupé différents postes à responsabilités chez Investec et Panmure Gordon.
Neuberger Berman a recruté David Rowe au poste de responsable du marketing pour l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique (EMEA). L’intéressé a rejoint le bureau de Londres de la société de gestion dans le courant du mois de janvier, selon son profil LinkedIn. Il sera responsable du développement et de la mise en œuvre de la stratégie marketing afin d’accompagner la croissance de l’activité de Neuberger Berman dans la région EMEA auprès de tous les segments de clientèle.David Rowe arrive en provenance de Pimco où, depuis 2012, il occupait le poste de responsable marketing et communication (Head of MarComm) pour les régions EMEA et APAC (Asie-Pacifique). Auparavant, il a occupé plusieurs postes à responsabilités dans le marketing chez Threadneedle Asset Management, dont ceux de responsable du marketing wholesale et institutionnel puis de responsable du marketing.
Après deux «asset deals» (Standard Chartered en 2015 et Hottinger en 2015), le groupe Heritage, qui est devenu actionnaire majoritaire du gérant indépendant Meridian AM à Lausanne, n’entend pas s’arrêter là. «Une taille comprise entre dix et quinze milliards serait confortable, même si nous sommes bénéficiaires avec six milliards sous gestion. Le renforcement des réglementations provoque un relèvement de la taille des établissements. Les petits survivront, mais avec quelle offre sachant que les fonctions de support et de contrôle (Compliance, Risques, etc.) requièrent une part grandissante des ressources ?», déclare Carlos Esteve, CEO de la banque genevoise dans les colonnes de L’Agefi suisse. Dans ce contexte, le groupe a engagé une réflexion afin d’examiner l’opportunité d’une implantation aux Etats-Unis, qui se ferait en collaborant avec une banque ou un asset manager local. Carlos Esteve indique par ailleurs que la banque, qui développe une offre de produits liés à des actifs réels, travaille actuellement sur un agrofund, qui sera limité au café et investira dans des fermes très diversifiées sur le plan géographique.
Le cours d’Euronext décrochait de près 9% ce midi (à 36,3 euros) après la publication de ses résultats. La Bourse continentale se targue pourtant d’avoir atteint avec un an d’avance les objectifs qu’elle avait fixés en 2014 lors de sa mise sur le marché et de sa séparation d’avec le groupe ICE. Euronext affiche un chiffre d’affaires en hausse de 10% sur à 518,5 millions d’euros et une marge de 54,7%. Le bénéfice net a pour sa part augmenté de plus de 45% sur un an à 172,7 millions d’euros. Le groupe qui compte proposer un dividende de 1,24 euro par action (contre 0,84 l’année dernière) lors de son assemblée générale en mai.
Le gouvernement français va demander des «clarifications» à Air France et à ses concurrents Air Austral et Corsair après l’annonce par les trois compagnies d’une hausse du prix de leurs vols vers l’île de la Réunion, a annoncé hier Emmanuel Macron. Interpellé par un député de l’île, Thierry Robert, lors des questions au gouvernement à l’Assemblée nationale, le ministre de l’Economie a indiqué que ces «comportements tarifaires» n’étaient pas justifiés au moment où les compagnies, qui maintiennent une surcharge carburants, bénéficient de la baisse des prix du pétrole.
La confiance des professionnels du marché de la construction immobilière aux Etats-Unis s’est légèrement dégradée en février, montrait hier l’enquête mensuelle de la fédération professionnelle NAHB. Son indice de confiance a reculé à 58 après 61 (révisé) en janvier. Les économistes et analystes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne un chiffre de 60. Le sous-indice mesurant l’opinion des professionnels interrogés sur les ventes de logements individuels est revenu de 68 à 65, alors que celui mesurant leur opinion sur les ventes à un horizon de six mois a progressé à 65 contre 64.
L’indice ZEW mesurant le moral des investisseurs en Allemagne s’est fortement dégradé au mois de février pour tomber à un niveau de à seulement 1 point, alors qu’il était de 10,2 points le mois dernier. Il reste néanmoins supérieur aux anticipations du consensus Reuters qui prévoyait un indice nul. L’institut ZEW attribue cette dégradation au ralentissement économique mondial et aux incertitudes quant aux conséquences de la chute des cours du pétrole. Le sous-indice mesurant les conditions actuelles affiche un recul plus fort que prévu à 52,3 après sa hausse inattendue à 59,7 en janvier.
Le niveau d’inflation mesuré par l’indice CPI des prix à la consommation britanniques a légèrement augmenté à un rythme de 0,3% au mois de janvier, selon les statistiques publiées hier. L’inflation sous-jacente a quant à elle reculé de 0,2 point à 1,2%, corrigeant ainsi les effets transitoires de l’envolée mensuelle des tarifs aériens de 46% en décembre. Malgré un marché de l’emploi solide et le lancement du processus de resserrement monétaire amorcé aux Etats-Unis, la BoE repousse le moment choisi pour procéder à son premier relèvement de taux.
Le Mexique a placé hier un emprunt obligataire de 2,5 milliards d’euros, sa deuxième émission en devises étrangères depuis le début de l’année, afin de financer un déficit budgétaire accru par le plongeon des cours du pétrole. La tranche à 6 ans, d’un montant de 1,5 milliard d’euros, offre un rendement de 1,98% tandis que celle à 15 ans, qui s’élève à un milliard d’euros, est assortie d’un rendement de 3,42%. Le Ministère des Finances a précisé avoir désormais couvert 80% des besoins de financement externe du pays prévus pour 2016.
Un retournement de cycle bénéficiaire aux Etats-Unis serait susceptible de faire entrer les marchés d’actions occidentaux dans un véritable "bear market".
Le gouvernement ukrainien du Premier ministre Arseni Iatseniouk a survécu à une motion de censure hier soir au Parlement, quelques heures après que le président Petro Porochenko eut réclamé sa démission. La motion de censure n’a recueilli que 194 voix, alors que 226 étaient nécessaires. «Je suis sûr que nous ne pouvions pas suivre un autre chemin que celui que nous avons suivi. Nous avons hérité d’un pays saccagé avec l’armée russe sur le territoire ukrainien», a lancé Arseni Iatseniouk aux députés avant le vote, ajoutant que le gouvernement avait rétabli les finances du pays et renégocié sa dette. De nombreux députés de l’opposition ont quitté la salle avant le vote et, signe de la confusion qui règne à Kiev, une majorité d’élus de la coalition au pouvoir ont voté contre le gouvernement. Ce scrutin écarte pour le moment la perspective d’élections anticipées, probablement jusqu’à la prochaine session parlementaire qui s’ouvrira en septembre.
L’Autorité des marchés financiers (AMF) a annoncé hier avoir conclu le 30 novembre 2015 un accord de composition administrative avec la société de gestion Iris Finance, à laquelle elle reprochait le non-respect de certaines contraintes réglementaires et une information peu claire sur les risques encourus par les porteurs du fonds diversifié Iris Evolution. L’accord prévoit l’indemnisation de ces porteurs à hauteur d’un plus de un million d’euros au total, ainsi que le paiement de 10.000 euros au Trésor public.
La Réserve fédérale serait bien avisée d’attendre de nouvelles données indiquant une hausse de l’inflation aux Etats-Unis avant de se prononcer pour une deuxième hausse de taux, a déclaré hier le nouveau président de la Fed de Philadelphie. La banque centrale américaine devrait être en mesure de relever les taux plus «significativement» au second semestre 2016, quand les marchés financiers et de l’énergie se seront stabilisés, a ajouté Patrick Harker, qui a pris ses fonctions mi-2015.
Hors pétrole et transport maritime, la croissance norvégienne a ralenti à 0,1% au dernier trimestre 2015, a fait savoir hier le bureau central des statistiques du pays. Les chiffres du troisième trimestre ont été révisés à zéro au lieu d’une estimation préliminaire de 0,2% annoncée en novembre dernier. Sur l’ensemble de 2015, la croissance de l’activité est tombée à 1%, au plus bas depuis la crise financière de 2009, et en-deçà des prévisions de la banque centrale qui tablait sur +1,4%.