L’Union professionnelle artisanale (UPA) a annoncé vendredi qu’elle refusait de signer la position commune des partenaires sociaux sur le nouveau compte personnel d’activité (CPA). Elle a lié ce revirement à son différend avec le Medef et la CGPME sur la question de la représentativité patronale. Le CPA, dont la création a été proposée en avril 2015 par le chef de l’Etat François Hollande, doit rassembler sur un même compte l’ensemble des droits sociaux relatifs au parcours professionnel de tout actif, quel que soit son statut. Consultées par le gouvernement, les organisations patronales et syndicales, sauf la CGT, sont parvenues le 8 février à une position commune.
Christine Lagarde a été élue pour un second mandat de cinq ans au poste de directrice générale du Fonds monétaire international, a annoncé vendredi le FMI. Son nouveau mandat débutera le 5 juillet. Unique candidate, l’ancienne ministre française de l’Economie a été élue « par consensus » par le conseil d’administration, a précisé le FMI. Première femme à diriger l’institution internationale, Christine Lagarde a pris ses fonctions à la tête de l’organisation internationale en 2011 pour remplacer Dominique Strauss-Kahn, emporté par le scandale du Sofitel de New York.
Les créanciers européens de la Grèce travaillent à l'élaboration d’un projet visant à alléger progressivement la dette de la Grèce en contrepartie de la mise en place de nouvelles réformes d’ici 2022, rapportait samedi l’hebdomadaire Agora. Les taux d’intérêt pourraient diminuer et les maturités être allongées ; les remboursements de la Grèce pourraient ensuite être liés à l'évolution de sa croissance. Jeudi dernier, le président de l’Eurogroupe Jeroen Dijsselbloem a mis en doute la volonté d’Athènes d’entreprendre les réformes promises en contrepartie de son sauvetage.
Moody’s a dégradé vendredi la perspective de l’Espagne de « positive » à « stable », tout en confirmant sa note à long terme Baa2. L’agence explique que les réformes de l’Espagne ces dernières années, en particulier un plus grand contrôle des finances régionales et la réforme des retraites, ont eu des répercussions en-deçà de ce qu’elle anticipait. Moody’s estime qu’il est peu vraisemblable que l’Espagne adopte encore des réformes d’ampleur à l’avenir. Moody’s anticipe par ailleurs un ralentissement de la croissance de l’Espagne à 2,8% cette année. La décélération se poursuivra ensuite, avec une croissance qui tombera à moins de 2% d’ici à 2020.
Les cours du pétrole ont terminé en nette baisse vendredi sur le Nymex : les stocks de brut américains ont atteint des niveaux record, ce qui fait craindre qu’un éventuel accord de gel de la production mondiale n’ait que peu d’effet sur un marché engorgé. Le contrat de mars sur le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) a perdu 1,13 dollar, soit 3,67%, à 29,64 dollars le baril. L'échéance avril sur Brent a cédé 1,27 dollar (3,70%) à 33,01 dollars le baril.
La conférence FinRev, qui s’est tenue le 17 février à l’ESCP, organisé en partenariat avec Distrib Invest, a permis à plus de 400 professionnels de la finance de découvrir les innovations financières dans la gestion d’actifs en cours sur la Place de Paris. Sur le modèle du BPI Inno Génération, les intervenants devaient présenter leurs innovations dans un format stand-up de 7 minutes. Un défi auquel se sont soumis 16 intervenants au sein de quatre thèmes d’avenir. La soirée a débuté par le sujet de l’innovation dans le traitement des données.
A l’occasion de la conférence FinRev dédiée à la révolution digitale dans la gestion d’actifs, organisée en partenariat avec Distrib Invest et qui s’est déroulée à l’ESCP Europe le 17 février, près de 16 acteurs innovants et entrepreneurs de l’industrie financière ont échangé pour comprendre la révolution financière en cours. Parmi eux, Denis Beaudoin, président-fondateur de Finaltis, Baptiste Money, associé fondateur de Ginjer AM, Yves Choueifaty, président-fondateur de Tobam et Mourtaza Asad-Syed, président-fondateur de Yomoni ont fait part des innovations technologiques et méthodes d’allocation de portefeuille.
Suravenir, l’accent a été mis sur la diversification des investissements obligataires, tout en réduisant leur poids dans l’allocation globale. « La part des obligations est passée de 85 % à 83 %, détaille Bernard Le Bras, président du directoire de Suravenir. Nous avons, par ailleurs, diminué nos investissements dans les obligations d’Etat qui représentent maintenant un tiers de la poche obligataire. Un autre tiers est dédié aux obligations émises par le secteur financier et un troisième aux titres émis par les entreprises. En termes de notation, nous avons augmenté nos investissements dans le high yield.»
L’Union professionnelle artisanale (UPA) a annoncé vendredi qu’elle refusait de signer la position commune des partenaires sociaux sur le nouveau compte personnel d’activité (CPA). Elle a lié ce revirement à son différend avec le Medef et la CGPME sur la question de la représentativité patronale. Le CPA, dont la création a été proposée en avril 2015 par le chef de l’Etat, François Hollande, doit rassembler sur un même compte l’ensemble des droits sociaux relatifs au parcours professionnel de tout actif, quel que soit son statut. Consultées par le gouvernement, les organisations patronales et syndicales, sauf la CGT, sont parvenues le 8 février à une position commune qui prévoit notamment l’intégration du compte personnel de prévention de la pénibilité dans le CPA.
Christine Lagarde a été élue pour un second mandat de cinq ans au poste de directrice générale du Fonds monétaire international, a annoncé vendredi le FMI. Son nouveau mandat débutera le 5 juillet. Unique candidate, l’ancienne ministre française de l’Economie a été élue « par consensus » par le conseil d’administration, a précisé le FMI. Première femme à diriger l’institution internationale, Christine Lagarde a pris ses fonctions à la tête de l’organisation internationale en 2011 pour remplacer Dominique Strauss-Kahn, emporté par le scandale du Sofitel de New York.
La stabilisation des marchés d’actifs risqués avec la tentative de rebond des cours du pétrole ne s’est pas traduite dans les flux d’investissement, les fonds investis en actions enregistrant sur la semaine au 17 février les retraits nets les plus importants en cinq mois, montre une étude hebdomadaire publiée vendredi par Bank of America Merrill Lynch. Les fonds obligataires et les fonds dédiés aux métaux précieux, principalement l’or, dont la collecte bénéficie traditionnellement des poussées d’aversion des investisseurs pour le risque ont respectivement enregistré leur meilleure collecte hebdomadaire en cinq semaines pour les premiers et sur deux semaines depuis mai 2010 pour les seconds. Les dégagements sur les fonds actions ont totalisé 12,2 milliards de dollars (11 milliards d’euros) sur la semaine et n’ont épargné aucune zone géographique, selon l'étude qui reprend des données d’EPFR Global, une société de recherches spécialisée dans le suivi des flux de souscription des grandes sociétés de gestion internationales.
Pour la deuxième année consécutive, la gestion d’actifs européenne a enregistré en 2015 des résultats exceptionnels. La collecte nette des fonds d’investissement européens, toutes catégories confondues, a atteint le niveau record de 717 milliards d’euros en 2015 et les actifs sous gestion ont franchi l’an dernier la barre des 12.000 milliards d’euros grâce à une progression de 12% à 12.637 milliards d’euros, selon les statistiques communiquées le 17 février par l’association européenne des gestionnaires d’actifs (Efama). «2015 aura encore été une année exceptionnelle. L’activité a été soutenue par la confiance des investisseurs qui ont montré leur résistance malgré des périodes de forte volatilité, avec des collectes record pour les fonds action et multi-classes d’actifs et un recul de la demande d’obligations d’Etat allemandes», commente Bernard Delbecque, directeur de la recherche économique à l’Efama. Le mois de décembre n’a pas contredit cette tendance. Les fonds dédiés aux actions ont enregistré sur le mois une collecte de 19 milliards d’euros contre 17 milliards en novembre, les fonds multi-classes d’actifs 13 milliards d’euros après 10 milliards d’euros, tandis que les fonds obligataires sont restés en territoire négatif, avec une décollecte de 7 milliards d’euros.Sur l’ensemble de l’année, les fonds Ucits de long terme, c’est-à-dire hors fonds monétaires, ont attiré 495 milliards d’euros après 463 milliards d’euros en 2014 et 243 milliards d’euros en 2013. Les fonds d’actions ont enregistré leur meilleure résultat en termes de souscriptions depuis l’année 2000 avec une collecte nette de 133 milliards d’euros après 55 milliards d’euros en 2014 et 97 milliards en 2013. Grand gagnant toutes classes d’actifs de l’année écoulée, les fonds multi-classes d’actifs ont attiré 236 milliards d’euros après 186 milliards d’euros en 2014 et 118 milliards en 2013. Sur fond d’incertitudes sur l'évolution du marché obligataire, les fonds dédiées aux obligations ont terminé l’année sur une collecte qui a fondu à 82 milliards d’euros contre 198 milliards d’euros en 2014 et 79 milliards en 2013. Pour la première fois depuis 2008, les fonds monétaires ont terminé l’année en territoire positif en raison des incertitudes entourant l'évolution de l'économie mondiale qui ont favorisé une collecte nette de 77 milliards d’euros après des sorties nettes de 5 milliards d’euros en 2014 et 83 milliards d’euros en 2013.Les fonds au format Ucits ont attiré au total 572 milliards d’euros, après 463 milliards d’euros en 2014 et 243 milliards d’euros en 2013. Les fonds d’investissement alternatifs ont de leur côté enregistré une collecte nette de 145 milliards d’euros, supérieure à celle de l’année précédente (138 milliards d’euros) mais inférieure à celle de l’année 2013 (169 milliards d’euros).
Vanguard Asset Management annonce avoir recruté Arjan van Tongeren commeinstitutional sales executive pour l’Europe du Nord, rapporte le site spécialisé Fondsnieuws. Ces trois dernières années, l’intéressé a été responsable du développement chez Deutsche Asset & Wealth Management. Auparavant, Arjan van Tongeren a travaillé pendant huit ans pour deux petites banques privées néerlandaises, dans le domaine de la gestion de fortune. Il renforce à présent l'équipe dirigée par Wim van Zwol, directeur des ventes institutionnelles de Vanguard pour l’Europe du Nord.
Les actifs sous gestion du pôle banque privée au sein du groupe ABN Amro s’inscrivaient fin 2015 à 199,2 milliards d’euros contre 191,3 milliards d’euros à fin septembre 2015, a indiqué le groupe à l’occasion de la publication de ses résultats trimestriels. Une évolution due pour l’essentiel à l’impact favorable des marchés pour un montant de 8,3 milliards d’euros. En revanche, le trimestre s’est soldé par une décollecte nette de 0,4 milliard d’euros. ABN Amro précise que les sorties sont intervenues pour l’essentiel à l’extérieur de la zone euro qui, elle, a enregistré des entrées nettes.Le bénéfice net des activités de private banking a progressé de 11 millions d’euros par rapport au quatrième trimestre 2014 pour s'établir à 26 millions d’euros.
Street Global Advisors (SSGA) a annoncé jeudi 18 février le lancement de 11 ETF obligataires « core exposure » sur Deutsche Börse Xetra. Les fonds offrent aux investisseurs une plus grande liberté dans le choix des segments de la courbe de taux qu’ils souhaitent atteindre. Cette flexibilité, en particulier en période de resserrement de la politique monétaire de la Réserve Fédérale, est essentielle dans la mesure où ce choix d’investir sur l’ensemble de la courbe de taux ou seulement sur certains segments, peut avoir un impact considérable sur les performances de portefeuille, précise un communiqué.Nom de l’ETF/Code IsinSPDR Barclays U.S. Corporate Bond UCITS ETF / IE00B3VY0M37SPDR Barclays 3-10 Year U.S. Corporate Bond UCITS ETF / IE00BYV12Y75SPDR Barclays 3-5 Year U.S. Treasury Bond UCITS ETF / IE00BYSZ5R67SPDR Barclays 5-7 Year U.S. Treasury Bond UCITS ETF/IE00BYSZ5S74SPDR Barclays 7-10 Year U.S. Treasury Bond UCITS ETF/IE00BYSZ5T81SPDR Barclays 10+ Year U.S. Treasury Bond UCITS ETF/IE00BYSZ5V04SPDR Barclays 3-7 Year Euro Corporate Bond UCITS ETF/IE00BYSZ5W11SPDR Barclays 7+ Year Euro Corporate Bond UCITS ETF/IE00BYSZ5X28SPDR Barclays 5-7 Year Euro Government Bond UCITS ETF/IE00BYSZ5Y35SPDR Barclays 7-10 Year Euro Government Bond UCITS ETF/IE00BYSZ5Z42SPDR Barclays 10+ Year Euro Government Bond UCITS ETF/IE00BYSZ6062
L’activité de gestion d’actifs du groupe Allianz a connu une année 2015 bien difficile. A l’occasion de la publication de ses résultats ce 19 février, l’assureur allemand a en effet dévoilé une baisse de 2,8 % des actifs gérés pour compte de tiers de sa division Asset Management d’une année sur l’autre. De fait, les encours gérés pour compte de tiers ressortent à 1.276 milliards d’euros à fin 2015 contre 1.313 milliards d’euros fin 2014. Au cours de l’exercice écoulé, le groupe allemand a accusé une décollecte nette globale de 107,5 milliards d’euros (après 225,6 milliards d’euros de sorties nette en 2014) et un effet marché négatif de 36,9 milliards d’euros que l’effet de change positif de 116,2 milliards d’euros n’a pas pu compenser.Dans un tel contexte, la division « Asset Management » d’Allianz a vu ses revenus progresser modestement de 1,4 % à 6,48 milliards d’euros à fin 2015 contre 6,38 milliards d’euros à fin 2014. En revanche, son résultat opérationnel chute de 11,8% pour atteindre 2,3 milliards d’euros fin 2015 contre 2,6 milliards d’euros fin 2014. Le résultat net du pôle « Asset Management » s’établit à 1,44 milliard d’euros à fin 2015 contre 1,62 milliard d’euros à fin 2014, soit une baisse de 10,6% sur un an.Ses deux filiales de gestion d’actifs ont toutefois connu des trajectoires bien différentes. Dans le détail, Allianz Global Investors (AllianzGI) peut s’enorgueillir d’avoir réalisé une collecte nette de 17,5 milliards d’euros sur l’ensemble de l’année 2015, après 10,4 milliards d’euros en 2014. Ses actifs gérés pour compte de tiers progressent ainsi de 29 milliards d’euros sur un an pour s’établir à 289 milliards d’euros fin 2015 contre 260 milliards d’euros fin 2014. Ses revenus progressent de 20,2% pour atteindre 1,78 milliard d’euros fin 2015 contre 1,48 milliard d’euros fin 2014. De même, son résultat opérationnel a grimpé de fortement d’une année sur l’autre, passant de 408 millions d’euros en 2014 à 535 millions d’euros en 2015, soit une progression de 127 millions d’euros ou de 31,1%.Pimco est loin de connaître la même réussite. La filiale américaine d’Allianz a en effet subi une décollecte nette de 125 milliards d’euros en 2015, après 236,1 milliards d’euros en 2014. Résultat : ses encours gérés pour compte reculent de 6,3% pour ressortir à 987 milliards d’euros à fin 2015 contre 1.053 milliards d’euros à fin 2014. Ses revenus déclinent de 4,2% pour ressortir à 4,7 milliards d’euros en 2015 contre 4,9 milliards d’euros en 2014. De même, son résultat opérationnel s’inscrit en repli de 18,6% sur un an pour s’établir à 1,82 milliard d’euros fin 2015 contre 2,24 milliards d’euros fin 2014.
Martin Harvey, spécialiste obligataire chez Columbia Threadneedle, a quitté la société de gestion après près de 10 ans de présence, révèle Citywire Selector. L’intéressé avait rejoint le gestionnaire d’actifs en 2006 en provenance de HSBC. Durant ses 10 ans de présence au sein de Columbia Threadneedle, Martin Harvey a assuré la gestion de plusieurs fonds obligataires dont Threadneedle (Lux) – European Strategic Bond (26,49 millions d’euros d’encours), Threadneedle (Lux) – Global Opportunities Bond et Threadneedle (Lux) – Global Strategic Bond. Il est remplacé par Matthew Cobon, qui est actuellement responsable des taux d’intérêts et des devises. Matthew Cobon a rejoint Columbia Threadneedle en 2011.
Le fonds de pension des enseignants coréens (KTP) vient de lancer un appel d’offres pour des mandats obligataires et actions internationales pour un montant agrégé de 400 millions de dollars, rapporte le site Asia Asset Management. Le fonds de pension attribuera d’ici à la fin de l’année un mandat de 100 millions de dollars à chacun des gestionnaires internationaux sélectionnés, précise le site.Les dossiers de candidature doivent être déposés d’ici au 26 février. Les actifs sous gestion du fonds de pension s'élèvent à environ 15 milliards de dollars.
La société de hedge funds Kairos Investment Management vient de lancer le fonds SuMi-Kairos Multi Strategy qui sera distribué sur le marché japonais par Sumitomo Mitsui Trust Bank Limited (SuMiTB). Le fonds, de droit japonais, est géré par Kairos. Lancé fin décembre et affichant un encours de 170 millions de dollars, il est vendu aux investisseurs individuels et institutionnels au Japon par SuMiTB et sera proposé au sein du service de la banque pour les clients fortunés.
Chris Bullock a quitté Henderson Global Investors après 12 années passées au sein de la société de gestion, a appris Citywire Selector. L’intéressé quitterait aussi le secteur de la gestion d’actifs.
Richard Hunter et Keith Bowman ont quitté Hargreaves Lansdown après la fermeture du bureau de Londres de la société de gestion, rapporte Money Marketing. Le premier était responsable des actions et le second, analyste actions.
Pour la deuxième année consécutive, la gestion d’actifs européenne a enregistré en 2015 des résultats exceptionnels. La collecte nette des fonds d’investissement européens, toutes catégories confondues, a atteint le niveau record de 717 milliards d’euros en 2015 et les actifs sous gestion ont franchi l’an dernier la barre des 12.000 milliards d’euros grâce à une progression de 12% à 12.637 milliards d’euros, selon les statistiques communiquées le 17 février par l’association européenne des gestionnaires d’actifs (Efama). “2015 was another breaking year, driven by investor confidence which has proven to be resilient despite periods of higher volatility, with record net inflow of sales of equity and multi-assets funds and a decline in the demand for bond bunds», commente Bernard Delbecque, Senior Director for Economics and Research. Le mois de décembre n’a pas contredit cette tendance. Les fonds dédiés aux actions ont enregistré sur le mois une collecte de 19 milliards d’euros contre 17 milliards en novembre, les fonds multi-classes d’actifs 13 milliards d’euros après 10 milliards d’euros, tandis que les fonds obligataires sont restés en territoire négatif, avec une décollecte de 7 milliards d’euros.Sur l’ensemble de l’année, les fonds Ucits de long terme, c’est-à-dire hors fonds monétaires, ont attiré 495 milliards d’euros après 463 milliards d’euros en 2014 et 243 milliards d’euros en 2013. Les fonds d’actions ont enregistré leur meilleure résultat en termes de souscriptions depuis l’année 2000 avec une collecte nette de 133 milliards d’euros après 55 milliards d’euros en 2014 et 97 milliards en 2013. Grand gagnant toutes classes d’actifs de l’année écoulée, les fonds multi-classes d’actifs ont attiré 236 milliards d’euros après 186 milliards d’euros en 2014 et 118 milliards en 2013. Sur fond d’incertitudes sur l'évolution du marché obligataire, les fonds dédiées aux obligations ont terminé l’année sur une collecte qui a fondu à 82 milliards d’euros contre 198 milliards d’euros en 2014 et 79 milliards en 2013. Pour la première fois depuis 2008, les fonds monétaires ont terminé l’année en territoire positif en raison des incertitudes entourant l'évolution de l'économie mondiale qui ont favorisé une collecte nette de 77 milliards d’euros après des sorties nettes de 5 milliards d’euros en 2014 et 83 milliards d’euros en 2013.Les fonds au format Ucits ont attiré au total 572 milliards d’euros, après 463 milliards d’euros en 2014 et 243 milliards d’euros en 2013. Les fonds d’investissement alternatifs ont de leur côté enregistré une collecte nette de 145 milliards d’euros, supérieure à celle de l’année précédente (138 milliards d’euros) mais inférieure à celle de l’année 2013 (169 milliards d’euros).
L’Ontario applique sa nouvelle Stratégie en matière de changement climatique en investissant près de 100 millions de dollars du Fonds d’investissement vert de l’Ontario dans des projets qui réduiront les émissions de gaz à effet de serre (GES), accroîtront l’efficience énergétique et appuieront l’innovation écotechnologique ainsi que la création d’emplois. Le nouveau Fonds d’investissement vert de l’Ontario, doté de 325 millions de dollars, accordera du soutien financier à des initiatives qui luttent contre le changement climatique, tout en favorisant la croissance économique et en créant des emplois. Plus précisément, le gouvernement investira 74 millions de dollars dans une initiative d’innovation éco- technologique qui aidera à réduire la pollution par les GES en incitant les grandes installations industrielles à adopter des technologies de pointe, tout en encourageant les entrepreneurs à mettre au point des solutions créatives. Le gouvernement mène cette initiative en partenariat avec les Centres d’excellence de l’Ontario, qui favorisent l’expansion de l'économie ontarienne en soutenant la création d’emplois, de produits, de services, de technologies et d’entreprises. Le gouvernement investit aussi 25 millions de dollars dans un programme d’efficience énergétique Green Smart qui aidera les petites et moyennes entreprises à réduire leurs émissions et à devenir plus économes en énergie. Le programme sera administré par les Manufacturiers et Exportateurs du Canada, la plus importante association des secteurs commerciaux et industriels du Canada.
Présent déjà dans 10 villes aux Etats-Unis, le cabinet de conseil en investissement My US Investment change de nom pour devenir Altitude International Realty et développe dans un premier temps son offre de services au Canada et en Allemagne. Son ambition : devenir à terme le cabinet de référence pour l’investissement immobilier à l’international. Tout en conseillant ses clients sur la recherche et l’acquisition d’un bien immobilier à l’étranger, Altitude International Realty poursuit son offre en accompagnant les acheteurs sur l’ensemble des étapes post-acquisition. Le cabinet propose également un service de suivi de gestion et de mise en place de dossier de financement.« Nous accompagnons nos clients de la sélection du bien et jusqu’à 12 mois après l’achat. En outre, notre réseau de partenaires locaux (agents, banquiers, courtiers, avocats, notaires, assureurs, gestionnaires, comptables) nous permet d’offrir à nos clients la meilleure qualité de service souvent à des prix négociés mais surtout de sécuriser leurs investissements grâce à notre bonne connaissance du marché», précise Victor Pagès, fondateur d’Altitude International Realty.
2015 a été une année faste pour l’Union Financière de France (UFF). « Nos résultats 2015 sont de très belle facture », a avancé Paul Younès, directeur général de l’UFF, à l’occasion d’une rencontre avec la presse. Et pour cause. L’an dernier, la banque conseil en gestion de patrimoine, filiale d’Aviva, a dégagé un bénéfice net de 32,6 millions d’euros, en hausse de 30% par rapport à 2014 (25,1 millions d’euros). En l’espace d’un an, son résultat d’exploitation a, quant à lui, progressé de 45% pour atteindre 49,6 millions d’euros fin 2015 contre 34,3 millions d’euros fin 2014. Quant au produit net bancaire, il a progressé de 12% pour s’établir à 218,1 millions d’euros fin 2015 contre 194 millions d’euros fin 2014.Il faut dire que l’UFF a connu une progression significative de son activité commerciale, portée notamment par l’intégration du réseau commercial Aviva Epargne & Conseil (AEC). Grâce à cette opération finalisée l’an dernier, son réseau commercial a augmenté de 4% pour atteindre 1.194 commerciaux fin 2015. Une force de frappe qui lui a permis de connaître de beaux succès commerciaux. Ainsi, sa collecte commerciale s’élève à 1,5 milliard d’euros fin 2015 contre 1,3 milliard d’euros fin 2014, soit une augmentation de 15% sur un an. Sa collecte nette ressort, pour sa part, à 227 millions d’euros, en hausse de 19% par rapport à 2014 (191 millions d’euros). « Il s’agit de la meilleure collecte nette depuis 10 ans pour UFF », n’a pas manqué de souligner Paul Younès.Portés par cette dynamique commerciale soutenue, ses actifs sous gestion ont progressé de 5% sur un an pour dépasser le seuil des 11 milliards d’euros. De fait, ses encours s’élèvent à 11,4 milliards d’euros fin 2015 contre 10,9 milliards d’euros fin 2014. Outre l’effet collecte, les actifs sous gestion ont bénéficié d’un effet positif lié aux variations de cours pour un montant de 282 millions d’euros, a précisé l’UFF.Ces résultats marquent l’épilogue du plan stratégique « Ambition Patrimoine 2015 », couvrant la période 2012-2015. Une période au cours de laquelle l’UFF a largement dépassé ses objectifs. Ainsi, alors que la banque tablait sur une croissance de 10% par an de son résultat net, elle a enregistré une progression de ses bénéfices de 29% par an en moyenne, ceux-ci passant de 15,2 millions d’euros en 2012 à 32,6 millions d’euros en 2015. Désormais, « nous lançons notre plan Odyssée 2020 », a annoncé Paul Younès. Objectif : conforter la position d’UFF Banque comme l’acteur de référence du conseil en gestion de patrimoine. Le directeur général s’est toutefois refusé à dévoiler le moindre objectif chiffré à horizon cinq ans. Il a cependant tenu à mettre en exergue le fait que ce nouveau plan stratégique repose sur quatre piliers : l’enrichissement de l’expérience client ; le renforcement de sa capacité de distribution soit par croissance interne soit par acquisition ou partenariats ; la maîtrise de sa chaîne de valeur ; et, enfin, la poursuite de l’enrichissement de sa gamme de produits et solutions.
Les investisseurs institutionnels en Europe continentale devraient augmenter de près de 20 % leur utilisation des ETF, selon une étude de Greenwich Associates (ETFs in the European Institutional Channel) réalisée auprès de 123 institutionnels européens, dont 68 qui investissent déjà dans ces fonds indiciels cotés. Au cours des 12 prochains mois, le recours à l’utilisation des ETF devrait croître, tout comme le montant global investi dans les ETF. Environ un quart des institutionnels en Europe continentale et 20 % des fonds de pension britanniques investissent dans les ETF, et 17 % des institutionnels européens qui n’investissent pas encore dans ces fonds ont l’intention de le faire cette année. En 2016, plus d’un tiers (35 %) des investisseurs en Europe continentale comptent étoffer la part de leurs investissements dans les ETF.D’après l’enquête, commandée par BlackRock, cinq facteurs devraient favoriser la montée en puissance des ETF dans les portefeuilles des institutionnels européens. L’essor des ETF obligataires est sans doute le relais de croissance le plus important, pour Benoit Sorel, directeur d’iShares France, Belgique et Luxembourg chez BlackRock. « Les ETF obligataires constituent une grande révolution pour le marché des ETF et au-delà, sachant que la classe d’actifs représente 80 % des allocations des investisseurs institutionnels », commente-t-il. « Il s’agit du plus gros relais de croissance du marché des ETF », ajoute-t-il.Six investisseurs utilisateurs d’ETF sur dix investissent dans ces fonds pour accéder aux marchés obligataires, près d’un quart d’entre eux n’ayant commencé à le faire que ces deux dernières années. Le recours aux ETF obligataires est principalement motivé par leur facilité d’utilisation (72 %), leur liquidité (69 %) et par la diversification qu’ils offrent (69 %). BlackRock estime que les actifs investis dans les ETF obligataires mondiaux pourraient dépasser 2.000 milliards de dollars d’ici 2025, contre 497 milliards de dollars à fin décembre 2015. L’autre élément structurel qui devrait favoriser la croissance du marché est l’intérêt grandissant pour les ETF smart beta. Plus d’un cinquième des investisseurs institutionnels investissent dans les ETF smart beta (non pondérés par la capitalisation boursière), ces produits étant particulièrement prisés des gérants d’actifs. Près de six utilisateurs de fonds smart beta sur dix (57 %) ont l’intention d’accroître leur allocation cette année, la moitié comptant l’accroître d’au moins 10 %.Les trois catalyseurs évoqués dans l’étude sont le remplacement des dérivés par les ETF, la progression des usages stratégiques et le succès de la gestion diversifiée, laquelle emploie largement des ETF dans les portefeuilles. Concernant ce dernier point, près de quatre sociétés de gestion sur cinq (79 %) utilisent des ETF dans leurs portefeuilles, et plus d’un cinquième (22 %) des actifs totaux sont investis dans un ETF. Environ un quart des gérants d’actifs sont susceptibles, à l’avenir, de proposer une stratégie axée exclusivement ou principalement sur les ETF.L’allocation aux ETF représente désormais près d’un dixième (9,3 %) des portefeuilles des institutionnels, contre 7,2 % en 2014. Ces produits sont particulièrement prisés des sociétés de gestion d’actifs : près des trois quarts d’entre elles (72 %) font appel aux ETF et leur allouent la part la plus importante dans leurs portefeuilles (10 %). Ces dernières les utilisent principalement dans la gestion diversifiée.
L’actualité de la semaine a encore une fois fait la part belle aux ETF et à leurs promoteurs. La semaine a toutefois mal commencé pour eux avec une étude de Research Affiliates, citée dans le Wall Street Journal, qui égratigne le concept de « smart beta », à la mode dans le domaine des ETF. Pour les auteurs de ce rapport, ces techniques de beta intelligent ont surperformé principalement en devenant « dangereusement plus onéreuses ». Qu’à cela ne tienne. Les fonds smart beta devraient continuer à mettre la pression sur les sociétés de gestion active, affirme Cerulli. Une autre étude de Greenwich Associates, commandée par BlackRock, cite ces fonds comme l’un des principaux relais de croissance du secteur des ETF. Et ce n’est pas Ossiam, dont c’est la spécialité, qui dira le contraire… Dans ce contexte manifestement porteur pour la gestion indicielle cotée, Source, l’un des acteurs du secteur, annonce l’ouverture d’un bureau à Paris, après avoir par ailleurs promu 17 de ses collaborateurs. Un autre spécialiste des ETF, WisdomTree, lance quant à lui ses activités auprès des investisseurs institutionnels japonais.Les ETF devraient aussi probablement bénéficier d’une tendance identifiée dans une étude du CFA Institute : les investisseurs se montrent de plus en plus exigeants à l'égard des frais auxquels ils sont soumis. La maîtrise des coûts est d’ailleurs une raison expliquant la réinternalisation de la gestion d’actifs par les institutionnels, évoquée dans une autre étude de BNP Paribas Securities Services. Quoi qu’il en soit, les investisseurs broient du noir. Pour la première fois depuis juillet 2012, les prévisions des gestionnaires internationaux en matière de croissance et de bénéfices sont toutes deux négatives, selon le dernier sondage BoFA Merrill Lynch réalisé entre les 5 et 11 février. La déprime gagne aussi les gérants de fonds monétaires au Japon. Ces derniers demandent à être exemptés des taux d’intérêt négatifs, rapporte le Financial Times. Pendant ce temps, aux Etats-Unis, les fonds monétaires américains réintroduisent des frais suite à la fin de la politique de taux zéro, selon un autre article du quotidien financier britannique.Côté gestion « active » de long terme, plusieurs acteurs se développent. C’est le cas d’Unigestion, qui recrute l’équipe entière d’un hedge fund londonien, et de La Française, qui a acquis 80 % du capital de l’américain Forum Securities Limited. Axa IM, pour sa part, a réorganisé et renforcé ses équipes commerciales en France. Terminons sur deux fonds originaux qui ont été lancés cette semaine. AG2R La Mondiale et Klesia ont créé un fonds investi dans les PME et ETI françaises créatrices d’emplois durables. Et dans un genre très différent, La Financière d’Uzès donne naissance à Grands Crus I, investi au minimum à 75 % dans des bouteilles de grands vins.
Le groupe La Française a annoncé, ce 18 février, l’acquisition de 80% du capital de Forum Securities Limited, filiale de Forum Partners dont la société de gestion française est partenaire depuis deux ans. Sous réserve de l’approbation des autorités réglementaires, la transaction devrait être achevée au cours du premier trimestre 2016. Forum Securities est une société de conseil en investissements enregistrée auprès de la Securities & Exchange Commission (SEC) qui gère les portefeuilles de placements privés d’institutions et de family offices, avec une approche axée sur le « long-only » et les stratégies sur les titres fonciers publics mondiaux couverts.Créée en 2009, la société emploie sept collaborateurs à temps plein et dispose de bureaux aux Etats-Unis, à Singapour et à Londres. A l’issue de l’opération, la nouvelle plateforme sera rebaptisée La Française Forum Securities et sera intégrée au groupe La Française, permettant ainsi « de renforcer à la fois les capacités de reporting et de back-office de Forum Securities, ainsi que les fonctions de développement et de relation client », indique la société de gestion dans un communiqué. Mieux, cette transaction va permettre à La Française « de continuer son développement international avec une présence élargie aux Etats-Unis et aux marchés asiatiques ». De fait, les deux sociétés entendent étendre leur gamme de produits afin d’inclure, notamment, des solutions autour des infrastructures et matières premières, un fonds immobilier coté conforme à la Charia, des fonds immobiliers cotés durables, des fonds immobiliers cotés axés sur des secteurs spécifiques et, enfin, d’autres stratégies personnalisées répondant aux besoins des investisseurs. Toutefois, « la gamme de produits existante sera toujours gérée par l’équipe de Forum Securities, qui se verra renforcée pour soutenir la croissance prévue de l’offre », précise La Française. Dans ce cadre, Jana Sehnalova, actuellement gérante de portefeuille au sein de l’équipe de Forum Securities, assumera désormais les fonctions de responsable mondiale et directrice exécutive de La Française Forum Securities. Elle sera placée sous la supervision de Pascale Auclair, responsable mondiale des investissements de La Française Global Asset Management.
La boutique de gestion alternative Victory Park Capital, basée à Chicago, vient de nommer Upacala Mapatuna en qualité de responsable des investissements. Dans ses nouvelles fonctions, Upacala Mapatuna fera partie des comités d’investissement et de gestion de la société et elle sera en outre impliquée dans la supervision des fonds existants et à venir.Upacala Mapatuna a plus de vingt ans d’expérience dans le secteur de la finance. Elle a notamment passé douze années chez Goldman Sachs où elle était membre de la division «Alternative Investments and Manager Selection».Fondée en 2007, Victory Park Capital a également des bureaux à New York, Los Angeles, Londres et San Francisco.