Le département américain du Commerce a établi que des producteurs d’aciers plats de sept pays avaient violé la loi anti-dumping aux Etats-Unis en créant des distorsions sur le marché avec des prix artificiellement bas. L’enquête, dont les conclusions préliminaires ont été publiées mercredi, avait été lancée à la demande de six groupes américains. Les pays visés sont le Brésil, la Chine, la Corée, l’Inde, le Japon, le Royaume-Uni et la Russie.
Le Premier ministre irlandais Enda Kenny a pour la première fois évoqué mercredi la possibilité de discuter avec le Fianna Fáil, éternel adversaire de son parti, le Fine Gael, de la formation d’un gouvernement de coalition. La coalition sortante d’Enda Kenny a nettement reculé aux dernières élections législatives. D’après les résultats quasi définitifs, le Fine Gael est arrivé de justesse en tête du scrutin devant le Fianna Fáil et ne devrait obtenir qu’une trentaine de sièges, sur les 80 nécessaires pour obtenir la majorité absolue au Dáil Éireann, la chambre basse du parlement.
La Commission européenne a présenté mercredi un nouveau programme d’aide de 700 millions d’euros sur trois ans pour répondre à la crise migratoire. Cette aide devrait en premier lieu concerner la Grèce, confrontée depuis des mois à l’arrivée massive de migrants par la mer. Athènes demande à l’Union européenne (UE) 480 millions d’euros pour financer l’accueil de 100.000 personnes. Si elle est approuvée par le Parlement européen et les Etats membres, cette proposition aboutira au transfert de 300 millions d’euros vers ce nouveau fonds d’aide d’urgence, puis de 200 millions en 2017 et autant en 2018.
Les stocks américains de pétrole brut ont fortement augmenté la semaine dernière établissant un record pour la troisième semaine d’affilée, selon l’Agence américaine d’information sur l'énergie (EIA). Les stocks de brut ont augmenté de 10,4 millions de barils pour atteindre 518 millions, une hausse sans précédent depuis avril 2015 et pratiquement trois fois supérieure à celle de 3,6 millions que les économistes attendaient en moyenne. Les stocks au terminal de Cushing, dans l’Oklahoma, ont bondi de 1,2 million de barils, là aussi un nouveau record, a ajouté l’EIA.
L'économie américaine a continué de s’améliorer dans la plupart des districts de début janvier à fin février mais les conditions sont extrêmement variables en fonction des régions et des secteurs d’activité, a indiqué mercredi la Réserve fédérale. Les dépenses des ménages ont augmenté mais l’activité manufacturière a stagné et reste pénalisée par la vigueur du dollar, la faiblesse de la demande du secteur de l'énergie et des perspectives mondiales qui se dégradent, signale la dernière édition du Beige Book. La situation continue de s’améliorer sur le front de l’emploi mais les hausses de salaires varient «considérablement» d’une région à l’autre, ajoute le document. Ces signaux mitigés rendent peu probable une nouvelle hausse de taux lors de la prochaine réunion de politique monétaire de l’institution, les 15 et 16 mars.
La Banque centrale européenne n’a pas atteint ses limites en matière de politique monétaire, a estimé mercredi Benoît Coeuré, membre du directoire de l’institution. «Mais je voudrais ajouter (...) que les autres politiques, en particulier les politiques budgétaires, peuvent contribuer à la croissance», a-t-il déclaré en réponse à une question d’un député européen à Bruxelles.
Dans le cadre du Questionnaire des Prix des Coupoles Distrib Invest 2016, Maï-Khanh Vo, responsable de l’équipe Sélection de Fonds & Conseil (SFC) chez Amundi, détaille son processus de sélection et le partenariat original qu'Amundi entretient avec sa filiale BFT IM pour donner aux institutionnels français accès à des sociétés de gestion étrangères et à des petites structures.
Novethic est sélectionné pour être auditeur du label Transition Énergétique et Écologique pour le Climat (TEEC), lancé en décembre 2015. La Ministre, Ségolène Royal, a dévoilé le nom des deux auditeurs chargés d’attribuer ce label public aux produits financiers qui orientent leurs investissements vers la Transition Énergétique et Écologique (TEE). Novethic se félicite d’avoir été retenu parmi les organismes certificateurs et se réjouit de mettre sa compétence de labellisateur de produits financiers sur des critères environnementaux et sociaux au service de cette innovation.
AXA a indiqué, lors de la présentation de ses résultats annuels, conserver sa discipline d’investissement dans un environnement de taux bas qui pèse sur le rendement des actifs des assureurs, ces derniers étant tentés d’investir dans des classes d’actifs plus risqués. Lors d’une conférence téléphonique, Gérald Harlin, le directeur financier de l’assureur français, a assuré que le groupe continuait d’investir dans des actifs «de qualité», le portefeuille du groupe étant actuellement investi en obligations à hauteur de 83%. «Ce n’est pas parce que les taux ont baissé qu’il faut pour autant baisser la garde au niveau de la qualité des actifs, a-t-il souligné. Au cours de l’année 2015, on a investi en moyenne à 2,1%. On a continué à investir dans des actifs souverains qui sont double A en moyenne, dans des actifs corporate qui sont simple A en moyenne.» Commentant cet environnement de taux, Henri de Castries, le PDG, a jugé la politique accommodante des banques centrales dangereuse à long terme. «Maintenir cette politique de liquidité surabondante, c’est un peu comme les pompiers quand ils viennent éteindre un incendie, l’eau finit à la fin par faire plus de dégâts que le feu», a-t-il déclaré sur la radio BFM Business.
Les stocks américains de pétrole brut ont fortement augmenté la semaine dernière établissant un record pour la troisième semaine d’affilée, a annoncé l’Agence américaine d’information sur l'énergie (EIA). Les stocks de brut ont augmenté de 10,4 millions de barils pour atteindre 518 millions, une hausse sans précédent depuis avril 2015 et pratiquement trois fois supérieure à celle de 3,6 millions que les économistes attendaient en moyenne.
Le Premier ministre irlandais Enda Kenny a pour la première fois évoqué mercredi la possibilité de discuter avec le Fianna Fáil, éternel adversaire de son parti, le Fine Gael, de la formation d’un gouvernement de coalition. La coalition sortante d’Enda Kenny a nettement reculé aux élections législatives de vendredi dernier. D’après les résultats quasi définitifs, le Fine Gael est arrivé de justesse en tête du scrutin devant le Fianna Fáil et ne devrait obtenir qu’une trentaine de sièges, sur les 80 nécessaires pour obtenir la majorité absolue au Dáil Éireann, la chambre basse du parlement.
La Commission européenne a présenté mercredi un nouveau programme d’aide de 700 millions d’euros sur trois ans pour répondre à la crise migratoire. Cette aide devrait en premier lieu concerner la Grèce. Confrontée depuis des mois à l’arrivée massive de migrants par la mer, Athènes demande à l’Union européenne (UE) 480 millions d’euros pour financer l’accueil de 100.000 personnes. Si elle est approuvée par le Parlement européen et les Etats membres, cette proposition aboutira au transfert de 300 millions d’euros vers ce nouveau fonds d’aide urgence, puis de 200 millions en 2017 et autant en 2018.
Le premier gestionnaire mondial d’actifs a publié mercredi un rapport du BlackRock Investment Institute mettant en garde contre les dangers d’un Brexit. Dirigée par son vice-président Philipp Hildebrand, l’ex-président de la Banque nationale de Suisse, l'étude souligne que l’Union européenne perdrait un contributeur majeur à son budget tandis que le Royaume-Uni, en cas de sortie, serait en position de faiblesse pour négocier des accords commerciaux bilatéraux.
Si les fonds allemands ont enregistré sur les douze derniers mois de flux battant tous les mois des records, la performance des différentes classes de fonds est globalement négative sur un an, selon les derniers chiffres de l’association allemande des gestionnaires d’actifs BVI. Au 31 janvier, sur douze mois, la catégorie ayant subi les plus fortes pertes est celle des fonds actions marchés émergents avec -18,3 %, suivie des fonds actions Europe de l’Est (-12,5 %) et des fonds actions allemandes, qui perd 6,4 % sur un an. Seules trois catégories sont dans le vert. La grande gagnante en termes de performance est celle des fonds immobiliers ouverts avec +3,3 %. Les fonds monétaires Monde affichent un gain de 1,4 % sur un an et les fonds obligataires Monde (long terme) 0,7 %, précise l’association.
Deutsche Bank, UBS et iShares sont les sociétés de gestion ayant la plus forte influence sur les réseaux sociaux, montre une étude réalisée par Ignites Europe, une publication du FT, en utilisant Klout, un outil d’évaluation de la notoriété sur Internet qui note les acteurs entre 1 et 100. Deutsche Bank affiche un score de 91. Les autres sociétés figurant dans ce classement sont BlackRock, Pimco, Standard Life Investments, M&G/Bond Vigilantes, JPMorgan, Schroders et Franklin Templeton.
La dernière édition du World Insurance Report (WIR) réalisée par Capgemini, l’un des leaders mondiaux du conseil, des services informatiques et de l’infogérance, et l’Efma recense les ruptures technologiques qui vont bouleverser le secteur de l’assurance. L’évolution rapide de l’Internet des Objets (IoT) et les changements dans les comportements et préférences de la génération Y (tranche 15-34 ans) imposent aux compagnies d’assurance une transformation radicale de leur modèle si elles veulent rester dans la course face à la montée de la concurrence des start-up de la FinTech.Selon l’enquête « Voice of the Customer » réalisée par Capgemini auprès de plus de 15 500 clients de compagnies d’assurance du monde entier, la génération Y est beaucoup moins encline à juger positivement l’expérience client proposée par les assureurs que les générations précédentes, et ce, malgré des campagnes de communication qui lui sont dédiées. La génération Y interagit davantage avec les assureurs et plus particulièrement par le biais des canaux numériques : elle a recours 2,5 fois plus aux réseaux sociaux, et se connecte 2 fois plus à partir de téléphones mobiles que les autres clientsNéanmoins, ces interactions se traduisent par un niveau de satisfaction de l’expérience client qui est près de 20 % plus faible que pour les autres groupes d'âge, ce qui suggère que les attentes de la génération Y vis-à-vis des canaux numériques sont plus élevées que celles des générations précédentes. Sachant que plus d’un quart des clients déclarent avoir l’intention de souscrire ou de renouveler une assurance via des canaux numériques au cours des 12 prochains mois, le niveau de satisfaction de l’expérience client pour la génération Y est particulièrement alarmant. De plus, près d’un quart des clients de la génération Y déclarent qu’ils envisagent de faire appel à des assureurs non traditionnels : les start-up issues de la FinTech représentent une concurrence menaçante pour les compagnies d’assurance classiques.« Si les assureurs ne répondent pas aux attentes des clients issus de la génération Y, ces derniers risquent de partir chez les concurrents non traditionnels qui sont de plus en plus nombreux sur le marché », avertit John Mullen, vice-président et responsable du secteur de l’assurance chez Capgemini. « Les assureurs qui sauront s’adapter aux préférences et aux modes de consommation de la génération Y auront un avantage compétitif certain. »Une menace (ou moteur de la transformation) encore plus sérieuse : la prochaine vague des technologies connectées et innovantes telles que les systèmes domotiques intelligents, accessoires portables, drones, robots et voitures autonomes, représente une menace de taille pour les assureurs. L’Internet des Objets va transformer les modèles traditionnels des compagnies d’assurance, de leur mode de communication avec leurs clients jusqu’à l'évaluation et la gestion des risques. Malgré cette menace, les assureurs continuent de sous-estimer la popularité des technologies connectées. Par exemple, seuls 16 % des assureurs pensent que les clients adopteront les voitures autonomes, alors que 23 % des clients se déclarent intéressés.Plus important encore que l'âge, le niveau social est le facteur le plus déterminant dans l’adoption des technologies connectées. Plus de 45 % des clients aisés de la génération X (35 à 55 ans) déclarent être prêts à adopter les objets connectés, systèmes et accessoires portables intelligents, contre seulement 30 à 35 % des clients de la génération Y ayant moins de moyens. Les clients aisés de la génération Y sont les plus nombreux à vouloir adopter les technologies connectées (50 %). Les clients aisés restent les plus enclins à souscrire une assurance auprès de start-up (près de 31 % des clients aisés tous confondus et 47 % pour la génération Y).La redéfinition des risquesOutre son influence sur les relations client, l’Internet des Objets pourrait avoir un impact encore plus significatif sur les principes fondamentaux du secteur de l’assurance. Dans un monde connecté, les données issues des objets connectés, des systèmes intelligents et des technologies portables exigeront une transparence accrue sur les risques, ce qui pourrait engendrer de nouveaux business models, notamment sur plan de la tarification et du contrôle des risques. Des changements sont également à prévoir au niveau de la responsabilité en matière de risque. Par exemple, dans le cas des voitures autonomes, ce ne sera plus la responsabilité du propriétaire qui sera engagée, mais celle du fabricant. Dernier point et non le moindre, l’Internet des Objets occupe une place cruciale dans la gestion du niveau d’exposition aux risques, avec des conséquences significatives sur les primes. Elles peuvent être négatives ou ouvrir de nouvelles perspectives à ceux qui auront su anticiper les risques liés à la présence de plus en plus forte des technologies dans l’environnement personnel ainsi que dans le commerce.Les assureurs doivent se préparer à la transformation de leur secteur. Le rapport recommande aux compagnies d’assurance de se renforcer à court terme tout en gagnant en agilité. À moyen terme, elles doivent mieux définir leurs propositions de valeur grâce à des alliances stratégiques et à l’exploitation de données pertinentes. Les stratégies à long terme consistent à transformer l’activité pour garder une longueur d’avance sur les risques émergents, les nouveaux moyens de communication, les comportements en constante évolution des clients et anticiper les changements importants consécutifs de l’arrivée de l’Internet des Objets sur l’identification des risques, la tarification et la prévision des pertes. « Alors que le secteur de l’assurance est déjà en train de vivre sa transformation digitale, il doit également se préparer faces aux menaces majeures que représentent la génération Y et l’Internet des Objets sur leur modèle traditionnel », affirme Vincent Bastid, secrétaire général de l’Efma. « Les assureurs les mieux préparés seront ceux qui les auront placés en tête de leurs priorités dans leur processus d’amélioration de la gestion des données et des risques. »
Les actifs sous gestion d’Achmea Investment Management, qui regroupe les activités de gestion du groupe d’assurances Achmea, ont dépassé fin 2015 la barre des 100 milliards d’euros pour s'établir à 102 milliards d’euros grâce à l’intégration de 6 milliards d’euros en provenance d’ABB et de différents mandats des filiales d’assurances, a indiqué le 1er mars le groupe néerlandais à l’occasion de la présentation de ses résultats annuels. L’encours de la filiale spécialisée dans l’investissement immobilier, Syntrus Achmea Real Estate & Finance, a atteint fin 2015 les 15,8 milliards d’euros contre 15 milliards un an auparavant. .
Caceis en Italie a été choisi par P101, société de capital-risque qui investit dans le secteur du numérique et des technologies, pour assurer les fonctions de dépositaire et d’agent administratif de Programma 101 SICAF S.p.A., la première SICAF à gestion externe agréée par la Banque d’Italie. La Banque d’Italie vient en effet d’autoriser la société de capital-risque P101, fondée en 2013 par Andrea Di Camillo, à opérer en qualité de Société de Gestion reconnue comme Gestionnaire EuVeca - le gestionnaire externe d’une SICAF - ainsi que le prévoit la directive européenne sur les gestionnaires de fonds alternatifs (directive AIFM). Caceis exercera l’ensemble des missions de contrôles relatifs à la conservation et à la fonction dépositaire. Il vérifiera notamment les limites d’investissement prévues par le règlement et les statuts de la SICAF, procédera au calcul de la valeur liquidative, assurera la tenue du registre des investisseurs et des reportings réglementaires avec les autorités de surveillance. La SICAF (société d’investissement à capital fixe) a été introduite dans le système juridique italien par la transposition de la directive 2011/61/CE, mieux connue sous l’intitulé Directive sur les gestionnaires de fonds d’investissement alternatifs (Directive AIFM). La SICAF est un organisme de placement collectif de type fermé, constitué sous forme de société, qui a la faculté de gérer ses actifs directement ou par l’intermédiaire d’un gestionnaire externe. L’investisseur est actionnaire et, à ce tire, peut prendre part aux processus décisionnels concernant la gestion des actifs.
Mats Andersson, chief executive officer du fonds de pension suédois AP4, va quitter son poste qu’il occupait depuis une dizaine d’années, selon IPE. L’intéressé, qui restera en poste le temps que le fonds de pension trouve un remplaçant, souhaite poursuivre de nouvelles opportunités professionnelles, mais non-opérationnelles.
Le fonds de pension japonais Government Pension Investment Fund a affiché un rendement de 3,56 % au cours du troisième trimestre de son exercice sur les trois mois à fin décembre. Cela représente un gain de 4.730 milliards de yens, soit environ 42 milliards de dollars. Le fonds a surtout enregistré des gains sur ses portefeuilles d’actions domestiques et d’actions internationales (+2.966 milliards de yens et +1.585 milliards de yens). Seule sa poche d’obligations internationales est en perte (-217,9 milliards de yens). Les encours du fonds ressortaient à fin décembre à 139.824 milliards de yens.
Nikko Asset Management a recruté Mark de Vries en tant que directeur de la gestion des risques (chief risk management officer). Ses responsabilités couvriront la gouvernance des risques et les opportunités dans ce domaine. Mark de Vries sera rattaché à Junichi Sayato, administrateur et vice-président exécutif.Mark de Vries a plus de 20 ans d’expérience. Dernièrement, il était managing director et responsable de l’analyse quantitative et des risques au sein de Dymon Asia Capital à Singapour. Il a aussi travaillé pour ABN Amro Bank, Shinsei Bank et Nomura International.
Le secteur japonais des fonds monétaires traverse une crise sans précédent qui menace sa survie, estime Moody’s, cité par le Financial Times fund management. Suite à la décision de la Banque du Japon d’introduire des taux d’intérêt négatifs en janvier, on craint que les sociétés de gestion ne puissent plus garantir aux investisseurs japonais le remboursement de leur argent investi dans les fonds monétaires. Les rendements sont devenus négatifs sur la plupart des actifs de court terme détenus par ces fonds, obligeant les sociétés d’investissement japonaises à cesser de recueillir l’argent des investisseurs. Nomura, Nikko et Daiwa figurent parmi les sociétés ayant refusé des clients. Environ 2.000 milliards de yens, soit 17 milliards de dollars, sont dans des fonds monétaires au Japon et 100 milliards de dollars supplémentaires se trouvent dans des fonds de réserve monétaires.
Le gestionnaire d’actifs GAM a essuyé l’an dernier un recul de 18% de son bénéfice net à 138,3 millions de francs suisses. Une évolution due à des charges de restructuration et à des éléments exceptionnels. Les revenus d’exploitation se sont tassés de 4% à 601,3 millions de francs suisses. Fin décembre 2015, les actifs sous gestion au niveau du groupe s'établissaient à 119 milliards de francs, contre 123,2 milliards de francs un an plus tôt. Le pôle Investment Management a vu ses actifs sous gestion reculer à 72,3 milliards de francs. La collecte nette s’est élevée à seulement 0,3 milliard et l’apport lié à l’acquisition de l’activité de dette immobilière de Renshaw Bay a représenté 0,5 milliard de francs suisses. Parallèlement, l’impact des marchés a été négatif pour un montant de 2,4 milliards de francs et les pertes de change, liées à la vigueur du franc suisse, ont totalisé 2,2 milliards de francs.Le groupe a reconduit ses objectifs financiers à long terme, dont une croissance annuelle moyenne de 10% du résultat opérationnel par action, assorti d’un rendement du chiffre d’affaires compris entre 35 et 40%. La société de gestion renonce toutefois à fixer des objectifs concrets pour l’année en cours, évoquant les turbulences et incertitudes qui ébranlent les marchés financiers depuis début janvier.Par ailleurs, Larry Hatheway, économiste en chef et responsable des solutions multi-actifs, de même que Tim Dana, en charge du développement de la société, seront intégrés à la direction générale à compter du 1er mai. Andrew Hanges, qui supervise le marché britannique, se retirera à cette même date, mais conservera des fonctions au sein du conseil d’administration de divers fonds d’investissement et autres sociétés affiliées à GAM.L’organe de surveillance sera également remanié avec le départ annoncé de Daniel Daeniker et les candidatures de Nancy Mistretta, Ezra Field et Benjamin Meuli, précise GAM dans un communiqué distinct.
Selon les informations de Finews, M&G Investments a recruté Manuele De Gennaro au poste de responsable du développement de la clientèle institutionnelle en Suisse. Il sera notamment responsable de la clientèle des fonds de pension et assureurs. Basé à Zurich, l’intéressé était auparavant Senior Development Manager d’Aberdeen Asset Management en charge de la clientèle institutionnelle suisse. Avant cela, il était Senior Relationship Manager au sein de Credit Suisse.
Les actifs sous gestion de la Banque cantonale de Genève ont augmenté l’an dernier de 9,7%, soit environ 2 milliards de francs, pour atteindre 21,8 milliards de francs suisses, selon un communiqué publié le 1er mars. Les activités de private banking sont en croissance malgré les transformations structurelles du secteur et la gestion institutionnelle réalise une forte avance, de 21,9% à 9,4 milliards de francs suisses, précise le communiqué.La banque cantonale a bouclé l’année sur un bénéfice net de 78,2 millions de francs suisses, en progression de 2,7%. Ce résultat a été obtenu malgré la pression exercée par les taux négatifs et un modeste repli des recettes, relève l'établissement. Le conseil d’administration propose le versement d’un dividende de 5,5% du nominal, en hausse de 10%, représentant une somme totale de 19,8 millions de francs. Pour 2016, la BCGE table sur un résultat stable.
Les fonds multi-classes ont terminé le mois de janvier sur une décollecte nette de 157 millions de livres, ce qui ne s'était pas vu depuis plus d’un an, selon les dernières statistiques mensuelles communiquées par l’association britanniques des gestionnaires d’actifs, l’Investment Association. Ces stratégies avaient encore engrangé 290 millions de livres en décembre dernier. Toutes catégories confondues, les fonds retail ont soldé le premier mois de l’année avec des sorties nettes de 463 millions de livres, dont 267 millions de livres pour les seuls fonds obligataires. Les fonds d’actions ont été encore très recherchés, notamment ceux dédiés aux actions européennes qui engrangent 291 millions de livres et ceux dédiés aux actions nord-américaines (230 millions de livres, meilleur niveau depuis juillet 2013).Du côté des investisseurs institutionnels, la période sous revue s’est terminée sur des sorties nettes de 889 millions de livres. Fin janvier, les actifs sous gestion de l’ensemble des fonds s’inscrivait à 842 milliards de livres, en recul d’une vingtaine de milliards de livres par rapport à leur niveau de janvier 2015. Les fonds de fonds ont subi des rachats nets de 10 millions de livres mais leurs encours totalisaient fin janvier 106 milliards de livres, soit une part de marché de 12,6% contre 11,8% il y a un an. Les fonds indiciels ont de leur côté collecté 43 millions de livres et leurs encours s’inscrivaient à 105 milliards de livres fin janvier, soit une part de marché de 12,4% contre 11,2% en janvier 2015.
J.P. Morgan Asset Management vient de nommer Dale Erdei en tant que responsable commercial auprès des conseillers pour son activité de fonds britanniques, rapporte Investment Week. Il remplace Mike Parsons, qui a quitté la société à la fin de l’année dernière. Dake Erdei vient de l’équipe des fonds américains de JPMAM à Chicago. Il travaille pour JPMAM depuis 11 ans aux Etats-Unis. Il est transféré à Londres après sa nomination. Rattaché à Jasper Berens, responsable des fonds britanniques, il pilotera les développements en matière de relations avec la clientèle auprès des conseillers financiers indépendants.
En 2015, la société de gestion britannique Jupiter a enregistré des souscriptions nettes de 1,9 milliard de livres, soit un milliard de plus qu’en 2014. Cela lui a permis d’augmenter ses encours de 12 % à 35,7 milliards de livres. Son bénéfice avant impôts est ressorti à 164,6 millions de livres, en progression de 2,7 % et la société a annoncé le versement d’un dividende de 25,5 pence par action, en hausse de 29 % par rapport à celui de l’année précédente.Se félicitant des résultats de 2015, Liz Airey, président, et Maarten Slendebroek, directeur général, ont annoncé pour 2016 l’ouverture de bureaux en Italie et en Espagne. Jupiter va aussi lancer de nouveaux fonds. Outre un fonds Asian Income prévu pour mars, la société va créer une version internationale du fonds Absolute Return. Enfin, elle projette de lancer un fonds diversifié monde environnemental et écologique.
Schroders est sur le point d’annoncer le départ de Michael Dobson, âgé de 63 ans, à la direction générale où il a passé 14 ans, anticipe le Financial Times. Peter Harrison, le responsable des investissements de la société, lui succédera, selon des sources proches du dossier. L’annonce devrait se faire jeudi, lors de la publication des résultats annuels de Schroders.