La société française Natixis intègre l’Association suisse des produits structurés (ASPS) en tant que membre actif, rapporte L’Agefi suisse. L’entrée de Natixis illustre la stratégie de l’organisme d’élargir la couverture du marché, a indiqué l’ASPS. L’association représente les intérêts des principaux acteurs du marché, qui représente ensemble 95% du volume du marché des produits structurés en Suisse.
Les sociétés peuvent aujourd’hui porter une plus grande attention à la croissance de leur activité et se concentrer sur leurs actifs sous gestion, leurs revenus et leur rentabilité. Telles sont les conclusions d’une étude (*) réalisée par le fournisseur de services et solutions logicielles SimCorp, basée sur les réflexions d’analystes et experts de l’industrie, sur les principales opportunités de croissance dans le domaine de la gestion d’actifs. Avec une bonne nouvelle à la clé : les perspectives à long terme du secteur de la gestion d’actifs semblent, selon Simcorp, très encourageantes. Cependant, pour saisir ces opportunités, «il faut d’abord investir dans des infrastructures technologiques afin de répondre aux besoins en constante évolution des clients et régulateurs», est-il noté. Dans ce cadre, l’étude identifie plusieurs tendances démontrant l’attention à nouveau portée à la croissance. Telle que l'évolution démographique qui va avoir un impact important au cours des 15 prochaines années, l’allongement de la durée de vie qui va obliger les gestionnaires d’actifs à devoir procéder à des remboursements plus importants, et à sélectionner des produits aux rendements plus élevés, comme les instruments dérivés, les matières premières ou les obligations high yield.(*) ‘Pursuing Growth in Uncertain Times - Capturing the Long-term Opportunity’
La firme américaine de capital-investissement Blackstone a annoncé, ce 18 avril, la nomination de David Flannery en qualité de « Senior Managing Director » au sein de GSO Capital Partners, sa plateforme d’investissement crédit qui gère 79 milliards de dollars d’actifs. Dans le cadre de ses fonctions, l’intéressé, qui sera basé à New York, se concentrera sur les stratégies « distressed » sur les marchés publics et privés.David Flannery, qui compte 25 ans d’expérience, arrive en provenance d’Anchorage Capital Group où il travaillait sur les CLO et les opportunités de crédit illiquide. Avant cela, il a travaillé pendant cinq ans chez Bank of America Merrill Lynch, où il a notamment été directeur des risques pour la division Global Banking & Markets et « Global Head of Leveraged Finance ». Auparavant, il avait été « Global Head of Leveraged Finance » chez Deutsche Bank.
J.P. Morgan Asset Management a nommé George Ahl au poste nouvellement créé de « managing director » et gérant de portefeuille client au sein de sa division dédiée aux actifs réels, rapporte Pensions & Investments qui cite une porte-parole de la société de gestion. Dans le cadre de ses fonctions, l’intéressé sera responsable des levées de fonds et d’apporter du conseil aux clients de la plateforme d’investissement immobilier américaine, dont les encours s’élèvent à plus de 60 milliards de dollars. George Ahl sera basé à New York et sera rattaché à Alexia Gottschalch, « managing director », responsable du développement et de la stratégie client pour l’immobilier en Amériques chez J.P. Morgan Asset Management. Précédemment, George Ahl était « managing director » au sein de la société d’investissement immobilier Forum Partners.
Rockspring Property Investment Managers LLP annonce avoir fait l’acquisition d’un portefeuille logistique en France auprès de Foncière des Régions pour un montant de 101 millions d’euros. Cette acquisition a été réalisée pour le compte du fonds TransEuropean VI LP. Rockspring avait annoncé en février 2016 avoir signé un protocole d’accord pour l’acquisition de ce portefeuille, qui porte le patrimoine logistique sous gestion de Rockspring en France à plus de 300 millions d’euros.Le portefeuille comprend 8 entrepôts de grade A regroupés au sein de 4 actifs totalisant 214.597 m². Ces actifs sont situés dans 4 sous marchés stratégiques : Dunkerque, Chalon-sur-Saône, Salon-de-Provence et Bollène et sont entièrement loués.
Le gestionnaire d’actifs britannique The Capital Partnership a annoncé, ce 18 avril, la signature d’un accord portant sur l’acquisition de Northgate Capital, une firme américaine de capital-investissement et de capital-risque. Le montant de l’opération n’a pas été dévoilé. The Capital Partnership va acquérir 100% du capital de la société américaine auprès du groupe indien Religare et de certains membres de l’équipe de direction de Northgate Capital. Religare avait acquis une participation majoritaire dans Northgate Capital en 2010. Fondée en 2000, Northgate Capital affiche 4,8 milliards de dollars d’actifs sous gestion pour le compte d’investisseurs institutionnels et privés en Amérique du Nord, en Europe, au Moyen-Orient, en Afrique et en Australie. Son portefeuille d’entreprises comprend des start-up évoluant dans les secteurs des télécommunications, des Fintech et des médias.The Capital Partnership et Northgate Capital se connaissent bien, entretenant de solides relations depuis 12 ans. The Capital Partnership, via ses fonds, constitue même l’un des plus importants contributeurs aux fonds de Northgate Capital, précise la société dans un communiqué. « Cette acquisition va permettre de développer le portefeuille de capital-investissement et de capital risque de The Capital Partnership, qui représente actuellement près de 25% de ses actifs sous gestion, et de renforcer l’engagmement de la société sur le marché américain », indique The Capital Partnership dans le communiqué.
Début d’année difficile pour le pôle de gestion d’actifs de Morgan Stanley. Au cours du premier trimestre 2016, Morgan Stanley Investment Management (Morgan Stanley IM) a en effet subi une décollecte nette de 3,6 milliards de dollars, a annoncé la banque américaine à l’occasion de la publication de ses résultats trimestriels. Dans le détail, les produits de liquidité ont enregistré 2,4 milliards de dollars de sorties nettes tandis que les actions ont accusé 1,9 milliard de dollars de rachats nets. Les obligations, quant à elles, enregistrent 800 millions de dollars de décollecte nette au cours de ce premier trimestre. Malgré cette contre-performance, ses actifs sous gestion demeurent stables à 405 milliards de dollars à fin mars 2016 contre 406 milliards de dollars à fin 2015 et 406 milliards de dollars à fin mars 2015. Dans ce contexte en demi-teinte, Morgan Stanley IM voit ses revenus nets diminuer de 29% sur un an, ressortant à 477 millions de dollars au 31 mars 2016 contre 669 millions de dollars au 31 mars 2015. Son résultat avant impôt chute, quant à lui, de 76% pour s’établir à 44 millions de dollars à fin mars 2016 contre 187 millions de dollars à fin mars 2015. Enfin, son résultat net enregistre un repli de 54% pour s’inscrire à 50 millions de dollars au 31 mars 2016 contre 109 millions de dollars au 31 mars 2015.Le pôle de gestion de fortune, à savoir Morgan Stanley Wealth Management, ne fait guère mieux. A fin mars 2016, ses revenus ressortent en effet à 3,66 milliards de dollars contre 3,83 milliards de dollars à fin mars 2015, soit un recul de 4% sur un an. Son résultat avant impôt diminue de 8% pour ressortir à 786 millions de dollars à fin mars 2016 contre 855 millions de dollars un an plus tôt. Enfin, son résultat net atteint 493 millions de dollars au 31 mars 2016 contre 535 millions de dollars au 31 mars 2015, soit une baisse de 8% en l’espace d’un an. En prenant en compte l’ensemble de ses activités, le groupe Morgan Stanley a vu son bénéfice net trimestriel plonger de 54% sur un an, à 1,1 milliard de dollars à fin mars 2016 contre 2,4 milliards de dollars à fin mars 2015. Ses revenus sont quant à eux en repli de 21%, à 7,8 milliards de dollars au 31 mars 2016 contre 9,9 milliards de dollars au 31 mars 2015.
La société de gestion spécialisée dans l’investissement en actions Vestathena a annoncé le recrutement de Vladislav Tcaci et la promotion de Florent Druel afin de renforcer son analyse financière. L’un des deux postes d’analyste financier est une création, indique la société de gestion. Vladislav Tcaci, précédemment analyste au Département d’Evaluation chez Grant Thornton, rejoint Vestathena au poste d’analyste financier nouvellement créé.Agé de 28 ans, il a démarré sa carrière en tant qu’analyste financier à la Société Générale puis chez Allianz Global Investors de 2012 à 2013. Par la suite, il a exercé cette même fonction chez BNP Paribas Asset Management avant de rejoindre Grand Thornton début 2015.Florent Druel, précédemment en charge du contrôle des risques chez Vestathena, devient analyste financier en remplacement d’Antish Seeruttun.Agé de 24 ans, il a démarré sa carrière en tant qu’assistant Sales/Trader à la BRED–Banque Populaire après avoir réalisé son projet de fin d’étude dans le trading quantitatif et l’analyse financière.
Selon L’Agefi, BNP Paribas et Société Générale divergent sur les rémunérations des «preneurs de risque» (MRT). Pour la première, la rémunération totale moyenne (fixe et variable) attribuée au titre de l’exercice 2015 progresse de 3% à taux de change constant pour s'établir sous la barre des 700.000 euros. Du côté de la SG, elle recule de 6% pour ressortir à tout juste 725.000 euros. Sur la seule partie variable, la hausse pointe à près de 15% pour BNP Paribas et le recul à 12% pour la Société Générale. Au total, le groupe au logo rouge et noir a attribué 246 millions d’euros de rémunération fixe et 244,1 millions d’euros de rémunération variable (dont 208,6 millions d’euros pour la BFI). BNP Paribas a alloué pour sa part 417,5 millions d’euros de rémunération fixe (hors dirigeants mandataires sociaux exécutifs) et 403,6 millions d’euros de rémunération variable (dont 309,9 millions d’euros pour la BFI).
Les dirigeants de sociétés de gestion britanniques livrent un constat sans appel de l’image déplorable de leur industrie auprès du grand public. Dans le cadre d’une étude réalisée par CFA Society for the UK, reprise par Financial News, des responsables de plusieurs grands noms de la gestion britannique ont en effet déploré la très faible perception de leur secteur auprès du grand public et des particuliers. Concrètement, l’institut a demandé à ses membres de donner leur avis sur la réputation auprès du public des professionnels de l’investissement, et ils ont ainsi estimé que, sur une échelle de 1 à 10, le public leur donnerait une note de 4,6 seulement ! Citée dans l’étude, Anne Richards, actuelle directrice des investissements d’Aberdeen Asset Management et future directrice générale de M&G Investments, a critiqué l’accent mis sur la performance relative mesurée via des ‘benchmarks’. « En tant qu’industrie, nous sommes descendus très loin dans la mesure très étroite de la performance via les benchmarks et nous avons parfois perdu de vue la vision plus globale qu’attendent les particuliers », a-t-elle ainsi estimé. Même son de cloche pour Elizabeth Corley, vice-présidente d’Allianz Global Investors, qui a déclaré : « peut-être que notre communication n’a pas été assez nuancée sur le rôle qui nous apportons dans la société. »Le discours de Neil Woodford, fondateur et responsable de l’investissement de Woodford Investment Management, est au diapason. Pour lui, l’industrie a tendance à compliquer à outrance « un métier très simple qui consiste à prendre de l’épargne pour l’investir pour le compte des gens ». Pour sa part, Campbell Fleming, directeur général de Colombia Threadneedle, estime que l’industrie de la gestion d’actifs devrait tirer des leçons d’autres secteurs d’activités sur la manière de faire de la pédagogie auprès des particuliers au sujet de leurs choix d’investissements.
A l’occasion de la publication de ses résultats préliminaires portant sur l’exercice fiscal 2015-2016 clos au 31 mars 2016, le groupe britannique Charles Stanley a fait état d’une baisse de 3,8% de ses encours totaux. De fait, ses actifs sous gestion et sous administration ressortent à 20,5 milliards de livres à fin mars 2016 contre 21,3 milliards de livres à fin mars 2015. Dans le détail, ses actifs sous administration ont reculé de 5,5% pour s’établir à 8,5 milliards de livres au 31 mars 2016 contre 9 milliards de livres un an plus tôt. En parallèle, ses actifs sous gestion ont diminué de 2,4 % pour atteindre 12 milliards de livres à fin mars 2016 contre 12,3 milliards de livres à fin mars 2015. Sur ce segment, Charles Stanley a très modestement enregistré une collecte nette de 100 millions de livres au cours de l’exercice fiscal écoulé. Dans le même temps, le gestionnaire d’actifs et de fortune a subi un effet de marché négatif de l’ordre de 400 millions de livres. Dans un tel contexte, Charles Stanley a vu ses revenus diminuer de 5,4 % à 141,5 milliards de livres au 31 mars 2016 contre 149,5 milliards de livres au 31 mars 2015.En marge de cette publication de résultats, Charles a également annoncé qu’Anthony Scott, administrateur exécutif du group, a donné sa démission avec effet immédiat après 17 ans de présence au sein de la société. L’intéressé avait en effet rejoint Charles Stanley en juin 1999, avant de rejoindre le conseil d’administration en 2012.
Le fonds souverain d’Abu Dhabi et 1MDB, le fonds d’investissement de Malaisie, ont rompu leurs négociations au sujet de la disparition de 1 milliard de dollars, rapporte le Financial Times. Le fonds d’Abu Dhabi a déclaré que l’accord pour fournir un soutien financier au fonds malaisien avait été dénoncé. L’International Petroleum Investment Company a indiqué que 1MBD et le ministre malaisien des Finances avaient failli à leurs obligations, dont le paiement de 1,1 milliard de dollars plus les intérêts. Il s’agit du dernier épisode en date d’un feuilleton qui a secoué le gouvernement malaisien et provoqué des enquêtes dans au moins cinq pays. Le conflit entre les deux fonds est lié à deux émissions obligataires en 2012 qui étaient garanties par Ipic.
D’après les calculs de la Banque de France, l’immobilier commercial, qui rassemble les actifs possédés par des investisseurs non occupants, est surévalué de plus de 15% en moyenne en France, et de 30% sur les bureaux du quartier central des affaires parisien (QCA), rapporte L’Agefi. Or, dans une note publiée vendredi, le Haut Conseil de Stabilité financière (HCSF) s’inquiète notamment de la forte exposition des investisseurs institutionnels, au premier rang desquels les assureurs, au QCA, «qui présente des prix particulièrement élevés et une rentabilité locative dégradée» et où «ils détiendraient quasi intégralement le parc de bureaux». «Un retournement de marché ne peut pas être exclu, à la faveur d’un changement de l’environnement financier, ou plus simplement de la fin d’un cycle d’investissement», relève le HCSF.La note peut être consultée en pièce jointe.
A fin 2015, l’empreinte carbone du portefeuille d’actions du FRR, s’élève à 318,8 tonnes équivalent CO2 par million d’euros de chiffre d’affaires. Elle est inférieure de 25,3 % à celle de l’indice de référence du FRR et a diminué de 23,9% entre 2014 et 2015, avec pour effet d’améliorer par million d’euros de chiffre d’affaires, a annoncé le Fonds de réserve le 18 avril. Elle est inférieure de 25,3 % à celle de l’indice de référence du FRR et a diminué de 23,9% entre 2014 et 2015, avec pour effet d’améliorer significativement la performance relative à l’indice de référence. Cette performance relative est la résultante, sur les pays développés, d’investissements effectués en 2015 sur des processus de gestion à faible intensité carbone.Ces bons résultats s’expliquent essentiellement par l’effet de sélection des actifs dans les secteurs à fort enjeux environnementaux. Par ailleurs, pour un million d’euros investis dans le portefeuille du FRR, les émissions absolues sont de 245,5 tonnes CO2. Le portefeuille du FRR est donc 30,4 % moins émetteur de carbone que son indice à fin 2015. La présence dans le portefeuille du FRR d’entreprises dont les revenus proviennent en tout ou partie de l’exploitation de réserves fossiles (pétrole, gaz, charbon,…) induit un risque potentiel de dépréciation de ces actifs en cas d’évolution significative de la législation, des coûts d’exploitation et des prix de marché, relève le FRR. Actuellement, 178 entreprises sont exposées à ce risque dans des proportions variables. Elles représentent 5,35 % (6,67% en 2014) de la valeur totale du portefeuille. Cette proportion place le portefeuille global du FRR à un degré d’exposition notablement moindre que celui de son indice de référence (7,09%). Pour mémoire, le FRR a calculé, pour la première fois en 2007, l’empreinte environnementale (dont l’empreinte carbone) de son portefeuille. Depuis 2013, le FRR évalue chaque année son portefeuille. Cette année encore, le FRR a fait appel à la société Trucost pour mesurer l’empreinte carbone de son portefeuille d’actions des marchés développés et émergents, son exposition aux réserves d’énergie fossile (dont le charbon) ainsi que la contribution de son portefeuille à la Transition Energétique et Ecologique (TEE). L’étude couvre les émissions générées par les activités des entreprises, leurs fournisseurs directs, leurs réserves (dont le charbon) ainsi que la contribution des entreprises du portefeuille à la Transition Energétique et Ecologique (TEE). Le FRR a fait le choix de mesurer son empreinte carbone selon deux méthodes, en capital et en chiffre d’affaires. L’empreinte carbone en capital est calculée pour un million d’euros investis tandis que l’empreinte carbone en chiffre d’affaires des portefeuilles est calculée en divisant les émissions annuelles de CO2 des entreprises par leurs chiffres d’affaires annuels. Le FRR a aussi distingué l’effet sectoriel de l’effet sélection d’actifs au sein de chaque secteur.
Cegid Group a annoncé le 18 avril la cession par ses deux principaux actionnaires, son fondateur Jean-Michel Aulas et l’assureur Groupama, du bloc de 37,6% qu’ils détiennent dans son capital à un consortium formé des fonds d’investissement Silver Lake Partners et AltaOne, au prix de 62,25 euros par action. L’opération sera suivie du dépôt d’une offre publique obligatoire au même prix, ajoute Cegid dans un communiqué. L’offre valorise 100% des actions ordinaires émises ou à émettre de Cegid Group à 580 millions d’euros, sur une base entièrement diluée, indique le groupe.Si les actions apportées à l’offre représentaient 95% ou plus du capital social et des droits de vote de Cegid, ce qui permettrait la mise en oeuvre d’un retrait obligatoire, un complément de prix égal à 1,25 euro par action serait payé. Ce prix total de 63,50 euros représente une prime de 20% (ou de 17% pour le prix de 62,25) par rapport au cours de clôture de l’action Cegid vendredi 15 avril.Le conseil d’administration de Cegid soutient l’opération annoncée, ajoute le groupe. Jean-Michel Aulas et Patrick Bertrand resteront respectivement président et directeur général. Jean-Michel Aulas réinvestira dans le groupe une partie des produits de cession.
La Financial Supervisory Commission de Taïwan, le régulateur financier local, a donné son feu vert à Fidelity International Securities (Taïwan) pour le transfert de son activité de fonds « offshore » au sein de FIL Securities Investment Trust Co (Taïwan), le véhicule local de gestion d’actifs du groupe Fidelity, rapporte le site spécialisé Asia Asset Management. Les fonds « offshore » distribués à Taïwan Fil Securities représentent environ 280 milliards de nouveaux dollars taïwanais (soit 8,64 milliards de dollars) d’encours. Lancé en 2000, le véhicule FIL Securities Investment Trust Co gère actuellement deux fonds locaux, le Fidelity Excellent Navigation Global Fund of Funds et le Fidelity Taiwan Growth Fund qui combinent environ 2 milliards de nouveaux dollars taïwanais. Cette opération de fusion devrait être finalisée au cours du mois d’août 2016. Selon la Financial Supervisory Commission, cette fusion doit permettre à Fidelity de consolider ses ressources et de faire grossir son activité locale.
La fondation Carlsberg a vendu six sociétés immobilières au Danemark à trois fonds de pension danois de premier plan pour un montant de 148 millions d’euros, annonce Catella, qui a conseillé la fondation danoise. Les acquéreurs sont dans le détail PFA Pension (49 %), Juristerne og Økonomernes Pensionskasse (34 %) et Danske Civil- og Akademiingeniørers Pensionskasse (17 %). Les biens étaient détenus par la fondation Carlsberg depuis avant la deuxième guerre mondiale.
L’Espagne a relevé sa prévision de déficit public pour cette année à 3,6% du produit intérieur brut (PIB), d’après une source du ministère espagnol de l’Economie citée par Reuters. Le pays prévoyait auparavant un objectif de 2,8%. Le ministre de l’Economie, Luis de Guindos, doit présenter aujourd’hui devant le Parlement le programme de stabilité du pays pour la période 2016-2019, que Madrid doit soumettre à la Commission européenne avant la fin du mois. Le gouvernement espagnol a également relevé sa prévision de déficit pour 2017 à 2,9% contre 1,4% précédemment. L’Espagne a fait état d’un déficit public de 5% du PIB en 2015.
Le Premier ministre australien a déclaré dans la journée que des élections anticipées seraient probablement organisées le 2 juillet, après le rejet attendu de l’un des volets de ses projets de réforme du marché du travail. Ce vote hostile du Sénat lundi était même recherché par le chef du gouvernement, Malcolm Turnbull. Ce dernier a besoin d’un prétexte pour pouvoir réclamer au gouverneur général, qui fait office de chef de l’Etat en tant que représentant de la reine Elizabeth II d’Angleterre en Australie, d’organiser des élections anticipées.
Marie-Hélène Tric a été élue à la présidence de la commission des sanctions de l’Autorité des Marchés financiers (AMF), a indiqué ce matin le régulateur boursier dans un communiqué. Conseiller honoraire à la Cour de cassation, elle succède à Michel Pinault qui a été nommé au Conseil Constitutionnel. Jean Gaeremynck, conseiller d’Etat prend la tête de la deuxième section de la Commission, en remplacement de Marie-Hélène Tric. Celle-ci fait partie de la commission des sanctions depuis 2011.
La Cour des comptes européenne a pointé l’inconsistance de la Commission européenne dans l’application des règles budgétaires, dans un rapport publié aujourd’hui. L’auditeur externe de l’Union européenne (UE) considère que la Commission ne met pas en œuvre de manière assez stricte la procédure concernant les déficits excessifs destinée à maintenir l’ordre dans les finances publiques de l’UE.
Dans leur récent livre, "Marchés financiers, sans foi ni loi?" (PUF), David Allouche et Isabelle Prigent ouvrent le débat sur les méthodes de gestion compatibles avec une économie plus durable.
Le commerce des biens contrefaits ou piratés a représenté 2,5% des importations dans le monde en 2013, soit 461 milliards de dollars ou l'équivalent du PIB de l’Autriche, selon une étude publiée hier par l’OCDE et l’EUIPO (Office de l’Union européenne pour la propriété intellectuelle). Son poids est plus important encore dans les importations des pays développés, étant estimé à 5% du total des importations de l’Union européenne (116 milliards de dollars). Ces estimations se fondent sur les saisies douanières effectuées entre 2011 et 2013. Elles n’incluent pas cependant les produits contrefaits consommés localement, ni le piratage en ligne.
La confiance des professionnels américains du marché de la construction immobilière reste stable en avril, montre lundi l’enquête mensuelle de la fédération professionnelle NAHB. Son indice de confiance est de 58 en avril, comme en mars. Les économistes et analystes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne un chiffre de 59.
L’activité de Tracfin en matière de lutte contre le financement du terrorisme a plus que doublé en 2015, année marquée par les attentats de janvier et novembre, annonce le ministère des Finances. Ses effectifs s'élèvent désormais à environ 120 personnes. La dizaine d’agents de la division dédiée à la lutte contre le financement du terrorisme a traité 534 dossiers l’an dernier, soit 119% de plus qu’en 2014. Ils ont transmis 179 notes d’informations à la justice ou à d’autres services de renseignements (+130%). Toutes missions confondues, Tracfin a reçu l’an dernier plus de 45.000 informations, soit 18% de plus qu’en 2014 et a mené plus de 10.500 enquêtes, un chiffre en hausse de 8% par rapport à l’année précédente.
Le ministre des finances portugais, Mario Centeno, a indiqué que Lisbonne étudiait de près la possibilité de lancer un fonds de soutien bancaire de même type que celui qui a été annoncé par l’Italie. «Il est encore à sa phase initiale, mais c’est quelque chose sur lequel nous travaillons dur», a indiqué Mario Centeno. Le gouvernement n’est pas encore fixé sur le type de financement (interne ou externe) du fonds, ainsi que sur le type d’actifs qui seraient inclus (immobiliers ou créances aux entreprises).
Ellipsis Asset Management (Ellipsis AM) a retenu Société Générale Securities Services (SGSS) pour la fourniture de solutions maître-nourricier afin d’accompagner la distribution de ses principaux fonds en Europe.
Boursorama, banque en ligne du groupe Société Générale, a nommé Benoit Grisoni au poste de directeur général adjoint. Il était jusqu'à présent directeur de Boursorama Banque. Plusieurs autres nominations ont également été annoncées.