Les ventes de logements anciens aux Etats-Unis ont rebondi plus fortement que prévu en mars, suggérant que le redressement du marché immobilier reste intact en dépit du ralentissement probable de la croissance au premier trimestre. La National Association of Realtors a fait état d’une hausse de 5,1% des ventes, au rythme annualisé de 5,33 millions de transactions. Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne un rebond de 3,5%.
Le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, a jugé hier à Berlin qu’il n'était pas raisonnable d’adopter durablement une politique monétaire reposant sur des taux d’intérêt nuls ou négatifs. Il a ajouté qu’une augmentation de la croissance liée à des réformes permettrait à la Banque centrale européenne (BCE) de se libérer des « exigences excessives » engendrées selon lui par une union monétaire inachevée. La BCE a été critiquée par des responsables politiques allemands ces dernières semaines après un nouvel assouplissement de sa politique monétaire, qui a entre autres enfoncé un peu plus en territoire négatif l’un de ses trois taux directeurs.
L’Arabie saoudite aurait trouvé un accord pour un prêt de 10 milliards de dollars (8,8 milliards d’euros) avec un ensemble de banques américaines, européennes, japonaises et chinoises menées par JPMorgan, HSBC et Bank of Tokyo-Mitsubishi, chacune s’étant engagée à hauteur d’1,3 milliard, indiquaient hier plusieurs sources concordantes. Riyad comptait emprunter entre 6 et 8 milliards de dollars, mais a relevé la taille du prêt face à l’intérêt des banques. Le gouvernement aurait sécurisé un taux d’intérêt de 120 points de base au-dessus du Libor. Le prêt sera d’une durée de cinq ans et devrait être signé avant la fin du mois. Ce premier prêt international en plus d’une décennie doit ouvrir la voie à une émission d’obligations souveraines de maturité de 2 à 3 ans, avait déclaré le mois dernier le ministre saoudien Abdulmalik Al-Sheikh.
Pour la première fois, le Fonds de dotation du Louvre, qui détient 176,45 millions d’euros d’encours sous gestion (à fin 2015), a intégré un fonds d’infrastructures non cotés au sein de son portefeuille. L’institution va investir environ 7 millions de dollars US dans un fonds géré par Brookfield Asset Management. « Cette classe d’actifs nous permet de prendre du risque actions dans de bonnes conditions de volatilité, a indiqué Philippe Gaboriau, directeur du Fonds de dotation du Louvre à la rédaction d’Instit Invest. Les rendements attractifs attendus correspondent à notre objectif de performance. A terme, la part consacrée aux fonds d’infrastructures non cotées devrait se situer aux alentours de 12% de notre encours. » La classe d’actifs est intégrée au sein de la poche actions. « Nous n’augmentons pas structurellement le risque actions, nous le prenons de manière différente », a affirmé Philippe Gaboriau. Le Fonds de dotation a d’ores et déjà choisi un deuxième gérant sur cette classe d’actifs, dont le nom n’a pas été divulgué. Il s’agira d’un fonds de fonds, dont la souscription ne sera ouverte que durant l’automne. « Nous sélectionnerons un troisième gérant avec un biais sur la zone européenne », a révélé Philippe Gaboriau.
Sur le trimestre, ce sont près de -16 milliards d’euros d’encours qui auront été perdus sous l’effet des performances. Le marché enregistre le transfert d’encours d’un peu plus de -5,6 milliards d’euros de portefeuilles d’Actions et de Convertibles, vers des Sicav de droit luxembourgeois.
Dans le cadre du Questionnaire des Prix des Coupoles Distrib Invest 2016, Pierre Bollon, délégué général de l’AFG, revient sur les chantiers français et européens de l'AFG concernant la promotion de la gestion française, la défense de son écosystème et l'amélioration des conditions d'investissement pour les particuliers comme pour les professionnels.
La production mondiale d’acier brut a diminué de 0,5% à 137 millions de tonnes en mars par rapport au même mois de 2015, selon des données publiées mercredi par l’Association mondiale de l’acier, qui regroupe la quasi-totalité des sidérurgistes mondiaux. La production de la Chine, premier producteur et consommateur mondial d’acier, a progressé de 2,9% à 70,7 millions de tonnes.
Dans le cadre des échanges d’informations obligatoires entre investisseurs professionnels et sociétés de gestion, l’Association française de la gestion financière (AFG), l’Association française des investisseurs institutionnels (AF2i) et l’Association française des trésoriers d’entreprise (AFTE) ont établi un modèle unique de formulaire KYC (Know Your Customer), à l’usage des investisseurs institutionnels et des entreprises. Ce formulaire répond dans une première partie aux exigences réglementaires liées à la transparence financière (lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme, conformité avec le règlement américain Fatca sur l’évasion fiscale), tandis que la deuxième partie répond aux obligations des sociétés fournissant un conseil en investissement, dans le cadre de la directive européenne sur le marché des instruments financiers (Mif).
La banque centrale turque a abaissé mercredi de 50 points de base la borne haute de l’objectif de son principal taux directeur à l’issue de la première réunion de politique monétaire présidée par son nouveau gouverneur. La banque centrale a maintenu son taux de prise en pension à 7,50% comme attendu mais a abaissé de 50 points de base la borne haute de la fourchette de référence pour les taux à 10%. Cette initiative est perçue par certains observateurs comme une première étape d’une politique monétaire plus accommodante sous la houlette de Murat Cetinkaya.
S&P Dow Jones Indices and RobecoSAM have announced the launch of the S&P ESG Index Series, which is designed to measure the performance of companies in its respective underlying index with a weighting scheme based on an ESG Factor Score, derived from RobecoSAM’s annual Corporate Sustainability Assessment (CSA). It is the first index family to treat ESG as a standalone performance factor, using the RobecoSAM Smart ESG methodology, and the first global ESG index family that serves the growing market of smart beta indices.The S&P ESG Index series is based on S&P DJI’s regional indices. The series consists of the S&P Global 1200 ESG, S&P 500® ESG, S&P Europe 350 ESG and S&P/TOPIX 150 ESG.
Campbell Fleming has left Columbia Threadneedle to join Aberdeen Asset Management as global head of distribution. He succeeds John Brett, who left the Scottish asset management firm at the end of last year. Fleming will report directly to CEO Martin Gilbert, and will also join the management board at Aberdeen. In his new role, he will oversee 450 people working in development, marketing, customer service and as product specialists.Fleming had previously been CEO for Europe, Middle East and Africa and global chief operating officer for Columbia Threadneedle. He joined Threadneedle in 2009 as head of distribution, after working at JPMorgan Asset Management. He became CEO of Threadneedle on 1 March 2013, succeeding Crispin Henderson.
p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; } The British asset management firm Ashmore Group, a specialist in emerging markets, on 19 April announced a 4% increase in its assets in the first three months of 2016. As of 31 March 2016, assets under management totalled USD51.3bn, compared with USD49.4bn as of 31 December 2015. Growth was primarily driven by a market effect of USD3bn. However, the asset management firm has seen net outflows of USD1.1bn in the first three months of the year.
Dans le cadre d’un rachat d’actionnaires piloté par la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ), la Caisse, Fondaction CSN et le Fonds de solidarité FTQ annoncent une prise de participation, sous la forme de capital-actions, dans les Industries Spectra Premium, une société spécialisée dans la sous-traitance automobile. La Caisse investit 28,3 millions de dollars alors que Fondaction réalise un investissement de 15 millions de dollars. Le Fonds de solidarité FTQ, l’actionnaire principal de Spectra Premium, réinjecte pour sa part 2 millions de dollars dans l’entreprise de Boucherville. Jacques Mombleau, président et chef de la direction de Spectra Premium, demeure actionnaire dans l’entreprise. Le groupe de vice-présidents de l’entreprise investit également lors de cette réorganisation et devient actionnaire de la société. Spectra Premium est un chef de file nord-américain de la conception, fabrication et distribution de pièces et composantes automobiles pour le marché secondaire en plus d’être le leader nord-américain de la conception, ingénierie, développement et fabrication de systèmes d’alimentation en essence de véhicules hybrides rechargeables pour les constructeurs automobiles.
Le crowdlending entre déjà dans une phase de consolidation. La plateforme de prêts Lendix vient d’acquérir Finsquare, spécialiste des prêts à court terme. Finsquare rassemble une communauté de 3 500 prêteurs actifs qui a effectué plus de 4 000 000 euros de prêts depuis son lancement, note un communiqué. Les prêteurs de Finsquare seront migrés sur la plateforme Lendix, où ils pourront retrouver toutes les informations de leur portefeuille existant et investir sur les nouveaux projets."Nous aurons plus d’annonces sur le sujet des assurances au cours du deuxième trimestre » a précisé Olivier Goy, président et fondateur de Lendix.Polexandre Joly et Adrien Wiart qui ont crée Finsquare en 2014, ont décidé d’accélérer le développement du premier site de courtage internet de crédit, leasing, factoring et cautionnement, Gocreditpro, offrant ainsi une gamme large de produits à destination des entreprises. Lendix et GoCreditPro collaboreront pour continuer à faciliter le financement des PME.
L’équipe fonds de fonds de la société d’investissement Ardian a annoncé mardi 20 avril avoir récolté 14 milliards de dollars pour sa dernière levée de fonds. Ces 14 milliards de dollars comprennent 10,8 milliards de dollars pour la plateforme secondaire de septième génération et 3,2 milliards de dollars d’engagements primaires.En moins de cinq ans, Ardian a ainsi récolté 27,4 milliards de dollars destinés aux investissements secondaires. Au total, la septième génération de fonds a attiré 180 investisseurs de 26 pays différents. Environ 25% du fonds a déjà été investi dans le cadre de six transactions.
Babbler, réseau social professionnel dédié aux relations média, finalise une levée de fonds de 2 millions d’euros menée conjointement par Omnes Capital et CM-CIC Capital Privé. Lancée en 2013, Babbler est une plateforme d’échanges de contenus et d’actualités en temps réel entre les professionnels de la communication et les médias (rédacteurs, journalistes, blogueurs etc.). Ce tour de table doit permettre à la start-up de continuer à développer son produit, tout en poursuivant son développement commercial en France et aux Etats-Unis. Babbler compte déjà 20 collaborateurs basés entre Paris et New York, précise un communiqué.
Quintin Price, le responsable de Deutsche Asset Management, part en congé maladie, a annoncé John Cryan, co-CEO de la banque allemande, à tous les employés de Deutsche Asset Management le 18 avril. L’intéressé, âgé de 54 ans, a été nommé l’an dernier pour diriger Deutsche Asset Management et siéger au conseil de direction (management board) de la banque, dans le cadre d’une réorganisation visant à scinder les activités de gestion d’actifs et de gestion de fortune. Il avait travaillé auparavant chez BlackRock.« Après avoir consulté ses médecins, Quintin Price nous a informés vendredi qu’il aurait besoin d’un congé maladie. Le programme de traitement de Quintin est encore en train d’être finalisé, mais il nécessitera son attention totale dans un avenir proche alors qu’il subit des tests et des consultations supplémentaires », peut-on lire dans la note publiée sur le site Internet de la banque allemande. Pendant son absence, Jon Eilbeck, le directeur mondial des opérations et le responsable régional de l’Asie Pacifique de Deutsche Asset Management, va reprendre les responsabilités opérationnelles de Quintin Price, tandis que John Cryan représentera la gestion d’actifs au management board.
Le fonds NEIF II (Next Estate Income Fund II) géré par BNP Paribas Real Estate Investment Management Luxembourg a réalisé un nouveau closing investisseurs pour plus de 80 millions d’euros. Le closing final du fonds aura lieu avant l’été 2016. NEIF II devrait atteindre près de 500 millions d’euros de capital, qui seront investis dans des actifs « core » dans les principaux marchés de bureau de la zone euro. Le fonds a récemment communiqué sur plusieurs acquisitions à Dublin et Milan. D’autres transactions sont attendues avant l’été.
Comment renforcer l’impact de son dialogue avec les entreprises ? Candriam Investors Group, qui a publié le 19 avril ses rapports 2015 sur le dialogue avec les entreprises et l’exercice des droits de vote, indique avoir introduit l’an dernier deux innovations. En premier lieu, le gestionnaire d’actifs, qui affichait un encours de 94,1 milliards d’euros à fin 2015, a commencé à promouvoir trois thèmes revêtant une importance particulière à ses yeux pour une création de valeur durable au niveau des entreprises. Les politiques et pratiques d’entreprise en matière de lutte contre la corruption, de transition énergétique et de bien-être au travail seront au centre des activités de dialogue de ses analystes ISR ainsi que de l’analyse traditionnelle des émetteurs dans tous les secteurs (et elles figureront également dans toutes les autres activités de relation clients de la société, avec ses fournisseurs notamment). En second lieu, Candriam a décidé d’engager un dialogue spécifique avec les entreprises qui arrivent tout juste à se classer dans l’univers de l’investissement durable, celles dites « en ligne » qui se classent dans la moitié supérieure de leur catégorie mais restent à la traîne par rapport aux entreprises les plus avancées en matière de critères ESG dans certains domaines. « Nous avons le sentiment que nous pouvons avoir un impact particulièrement important à travers un dialogue spécifique avec ces entreprises, et nous observons une volonté croissante de leur part d’écouter les préoccupations des investisseurs et d’améliorer leurs pratiques et leur notation ESG » déclare Isabelle Cabie, responsable de l’investissement socialement responsable chez Candriam.. « Les entreprises cotées ont conscience qu’un manque de transparence ou un comportement non responsable pourrait entraîner leur exclusion de l’univers d’investissement des gestionnaires d’actifs ISR et de leurs clients. Elles sont par conséquent plus enclines à communiquer avec les analystes ISR et à prêter l’oreille à leurs préoccupations. »Sur le plan comptable, Candriam a multiplié par deux le nombre d’assemblées où la société était présente, passant de 123 en 2014 à 258 en 2015, et a voté sur 4 072 résolutions (contre 2 224 en 2014). Pour la première fois, l’exercice des droits de vote a également concerné des sociétés des marchés émergents (108 assemblées). Les principaux sujets d’attention ont été l’élection des administrateurs, leur rémunération et les émissions d’actions. Comme les années précédentes, Candriam a voté contre les résolutions proposées chaque fois que l’équilibre des pouvoirs, l’indépendance du conseil d’administration ou les droits des actionnaires lui semblaient menacés ou que les incitations à long terme lui semblaient inappropriés. Candriam a formulé des réserves sur 49 % des résolutions relatives aux rémunérations, 19 % des résolutions relatives au capital social et 16 % des résolutions relatives à l’élection d’administrateurs.En 2015, Candriam s’est engagé dans un programme de dialogue proactif avec 64 entreprises sur les questions environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) : 56 % de ces entreprises sont situées en Europe, 30 % en Amérique du Nord, 12 % dans la région Asie-Pacifique et 2 % dans les pays émergents. Ce programme avait pour principal objectif l’obtention d’informations supplémentaires sur les questions ESG qui représentent 86 % des contacts, les demandes d’information à l’appui des décisions d’investissement (8 %) et la volonté d’amélioration des pratiques des entreprises (6 %).À fin 2015, Candriam avait 21% de ses actifs sous gestion concernés par des procédures de sélection ISR. Dans le cadre de l’Engagement carbone de Montréal, la société a également publié - pour la première fois en 2015 - l’empreinte carbone de ses fonds ISR et continuera à le faire chaque année. La société est l’un des signataires d’origine des Principes des Nations Unies en matière d’investissement responsable (PRI) et adhère également à plus de 36 initiatives collaboratives internationales en vue de promouvoir des pratiques ESG de qualité dans la gestion d’actifs.
L’accélérateur West Web Valley renforce sa capacité d’accompagnement des start-up et des entreprises en transition numérique en se dotant d’un fonds de plus de 30 millions d’euros dédié au financement de projets entrepreneuriaux à fort potentiel, créateurs de valeur ajoutée et d’emplois pour le Grand Ouest de la France. Le fonds « West Web Valley 1 » (« WWV1 ») sera géré par la société de gestion Arkéa Capital Gestion et participera à faire émerger de nouveaux champions de l’innovation et du numérique. Le rythme d’investissement sera de 5 à 7 projets par an, pendant 5 ans. A terme, la West Web Valley ambitionne d’augmenter le montant total du fonds en y associant des entrepreneurs régionaux notamment en Ille-et-Vilaine et en Loire-Atlantique, indique un communiqué. Le premier closing du fonds est d’ores et déjà réalisé sur un montant supérieur à 30 millions d’euros, et la souscription reste ouverte pendant 12 mois. Plus de 20 entrepreneurs régionaux y ont investi. Des acteurs institutionnels régionaux et nationaux de poids ont rejoint cette initiative d’entrepreneurs en souscrivant au fonds : le Crédit Mutuel Arkéa et le fonds FrenchTech Accélération, géré par Bpifrance dans le cadre du Programme d’Investissements d’Avenir (12 M€ chacun), le Groupe Sipa-Ouest-France et Le Télégramme.Créée en 2012 par trois entrepreneurs bretons (Charles Cabillic, Sébastien Le Corfec et Ronan Le Moal), la West Web Valley accompagne des projets sur le territoire breton et dans le Grand Ouest en mettant à disposition des entrepreneurs un écosystème économique (réseau de dirigeants, d’entrepreneurs, de jeunes diplômés, d’investisseurs…) et des services (coaching, management de projet, développement informatique, conseil logistique, juridique, marketing, hébergement…).
La Française Real Estate Partners a annoncé l’arrivée au sein de son équipe d’asset management de Jean-Charles Le Scrill, en tant que directeur technique, et d’Eric Tubin, en tant qu’analyste financier. Jean-Charles Le Scrill assurera la gestion technique et le suivi des travaux dans le cadre de VEFA ou de restructurations d’immeubles pour les comptes d’investisseurs institutionnels, aussi bien dans le cadre d’opérations Core/Core+ que Value Added/Opportunistes. Eric Tubin sera, pour sa part, directement impliqué dans la gestion et la valorisation des immeubles et sociétés gérés pour le compte d’investisseurs institutionnels.Jean-Charles Le Scrill était depuis 2013 manager technique du Patrimoine PREDICA chez Crédit Agricole Immobilier après avoir été responsable technique pendant plus de 10 ans au sein de plusieurs groupes dont la Société Générale (Gesnov), GE Real Estate et Nexity. Eric Tubin a commencé sa carrière dans le département immobilier de PwC en tant qu’auditeur financier senior, précise un communiqué.
Commerz Real a annoncé l’acquisition de l’hôtel 11 Howard situé dans le quartier SoHo de New York. L’immeuble a été racheté à RFR Holding USA pour un prix non communiqué. L’actif sera intégré dans le fonds immobilier offert au public hausInvest de Commerz Real. Cet achat aux Etats-Unis est le premier après une série d’acquisitions en Allemagne et illustre l’internationalisation du portefeuille, précise le communiqué.
Depuis hier 15h00, la place de Paris compte une nouvelle offre d'épargne, sous la forme d’une plateforme digitale haut de gamme, WeSave.fr concoctée par la FinTech Anatec. Mais il ne s’agit pas d’un «robo-adviser». «Nous avons essayé de conjuguer le meilleur des acteurs traditionnels avec les atouts des FinTech», a souligné Zakaria Laguel, co-fondateur et directeur général de WeSave.fr, le 19 avril à l’occasion de la présentation à la presse de la plateforme. La plateforme repose ainsi sur le partenariat d’experts en gestion d’actifs et en gestion de patrimoine associés à une équipe d’ingénieurs et de data scientists. «WeSave.fr réinvente la gestion de patrimoine en proposant une expérience d'épargne unique pour nos membres. Nous leur offrons une alliance inédite d’expertise financière et d’innovation technologique pour leur redonner le pouvoir sur leur épargne à long terme», a indiqué de son côté Jonathan Herscovici, co-fondateur et président de WeSave.fr.Le marché de l'épargne en ligne est en pleine expansion et se transforme pour répondre aux besoins d’une clientèle patrimoniale qui découvre les pouvoirs du numérique. Dans un contexte d’effondrement des taux et de mécanismes de marché de plus en plus complexes, plus de la moitié des épargnants français attendent un accompagnement sur mesure pour la gestion et l’organisation de leur patrimoine financier, soulignait récemment Swiss Life Banque Privée dans son Observatoire de la Banque Privée. Fort de ces constats, WeSave.fr fonde son développement sur trois piliers : un service haut de gamme animé par des conseillers dédiés, une gestion de conviction pilotée par des gérants experts et enfin, une épargne améliorée «digitale, indépendante et transparente». Le client est au centre du dispositif et la gestion est entièrement personnalisée et adaptée à ses besoins. L’approche est renouvelée. Au lieu d'être centrée sur le rendement, elle s’organise par objectifs et projets d'épargne. La première offre prend la forme d’un contrat d’assurance-vie individuel, WeSave Patrimoine, qui intègre une gestion déléguée sur une centaine d’unités de compte, principalement des fonds indiciels, permettant une diversification optimale sur plusieurs classes d’actifs. Le contrat est accessible dès 10.000 euros pour son lancement et est assuré par Suravenir qui perçoit 0,6% par an pour la gestion administrative du contrat. Le modèle de rémunération de WeSave.fr valorise le mandat d’arbitrage et le conseil patrimonial pour 0,7% par an et n’intègre pas de frais d’entrée, de sortie ou encore de frais d’arbitrage.Convaincu par le positionnement innovant de cette nouvelle offre, Amundi a souhaité s’investir aux côtés de WeSave.fr pour devenir l’actionnaire minoritaire mais de référence de la société qui compte aussi parmi ses actionnaires Alain Pitous. «Nous souhaitons nous inscrire dans une logique de co-construction de cette offre inédite, raison pour laquelle nous lui apportons à la fois un soutien financier, stratégique et opérationnel», a souligné Bernard De Wit, directeur général délégué d’Amundi.Dans son plan stratégique «Ambition 2020", WeSave.fr vise à devenir un acteur incontournable de la gestion et de la distribution d'épargne en ligne avec 20.000 membres et un encours moyen de 50.000 euros. Pour réaliser cet objectif, WeSave.fr compte élargir sa gamme de produits et de services dans l'épargne financière dans les tout prochains mois. Avec notamment un contrat de capitalisation avec SurAvenir ainsi qu’un contrat d’assurance-vie luxembourgeois. En 2017, la société opérera un renforcement de l’approche patrimoniale grâce à la consolidation des actifs et un conseil plus global. Enfin, dans le cadre d’une stratégie plus long terme, WeSave.fr envisage d'élaborer des système de gestion conseillée pour l'épargne non détenue par WeSave.fr. Autant de projets qui vont s’accompagner d’un doublement de l’effectif, actuellement de 16, à environ 32 d’ici à fin 2017. Le seuil de rentabilité devrait se situer autour de 500 millions d’euros d’encours...
La Banque Postale Asset Management a annoncé la nomination de Hugo Jonca au poste de directeur conformité et contrôle interne à compter du 4 avril 2016.L’intéressé a effectué sa carrière dans plusieurs établissements bancaires et de gestion d’actifs, dont le Crédit Lyonnais (1996-1999), la Caisse des dépôts et CDC IXIS Asset Management (1999-2002), Systeia Capital Management (2002-2005) et Crédit Agricole SA (2005-2010). Il occupait depuis 5 ans le poste d’expert juridique au sein de direction des enquêtes et des contrôles de l’Autorité des marchés financiers.
Au premier trimestre 2016, Carmignac Gestion a collecté 90 millions d’euros en net, contre 1,6 milliard d’euros au premier trimestre de l’année précédente, portant les encours de la maison à près de 51 milliards d’euros. Fin mars 2015, les encours étaient de 57,9 milliards d’euros. Au cours de la conférence trimestrielle donnée mardi 19 avril, Didier Saint Georges, membre du comité d’investissement, a précisé que les principaux produits de la gamme à avoir enregistré des flux entrants sont Carmignac Sécurité «mais aussi sur Carmignac Emergents», ce qui selon Didier Saint Georges «illustre le bon parcours de nos fonds émergents suite à la reprise en main l’an dernier de la gamme par Xavier Hovasse». Deux recrutements et un départ ont rythmé le premier trimestre 2016 du gestionnaire parisien. Carmignac a confirmé les informations parues dans la presse fin mars, qui annonçant la démission de Muhammed Yesilhark, le responsable des actions européennes de la société de gestion, dont les investissements personnels faisaient selon le Financial Times l’objet d’une enquête interne. Côté arrivées, le gestionnaire a récemment accueilli deux nouveaux analystes: Henrik Fridlund, spécialiste du secteur des communications et technologies aux Etats-Unis et Nader Awada, analyste obligations internationales.En ce début de printemps, Carmignac Gestion se montre prudent sur les marchés, préférant se positionner sur des actifs peu dépendants de la conjoncture économique mondiale, dans un environnement de conjoncture incertaine. Frédéric Leroux, gérant global de Carmignac Gestion, souligne que «les autorités monétaires ont réagi plus rapidement que ce que l’on attendait aux craintes sur la remontée des taux et le ralentissement économique chinois», ce qui a poussé la société de gestion à revoir à la hausse son exposition aux actions, à 32 %. Conscient des limites des politiques monétaires des banques centrales, alors que les valorisations des actions sont déjà très élevées, Frédéric Leroux insiste sur le fait que l’allocation demeure «globalement défensive». Coté secteurs, le gestionnaire mise sur le secteur de la santé/longévité, les valeurs technologie/internet et fait des paris tactiques sur les ressources naturelles, notamment les mines d’or.
Wells Fargo & Company a recruté Kristi Mitchem en tant que “president”, directeur général et responsable de Wells Fargo Asset Management (WFAM), une division de Wealth and Investment Management Group qui représente un encours de 480 milliards de dollars. L’intéressée succède à Mike Niedermeyer, responsable de WFAM depuis 1994 jusqu’à son départ à la retraite en mars dernier après 28 années de service au sein du groupe. Kristi Mitchem était dernièrement « vice president » exécutif de State Street Global Advisors (SSGA), la société de gestion de State Street Corporation. Depuis 2012, Kristi Mitchem dirigeait le groupe Americas Institutional Client au sein de SSGA. Chez Wells Fargo, elle sera basée à San Francisco et sera rattachée à David Carroll, senior executive vice president et responsable de Wealth and Investment Management Group. Elle prendra ses fonctions le 1er juin.
Les actifs sous supervision de la division Investment Management de Goldman Sachs se sont accrus de 35 milliards de dollars au premier trimestre pour s'établir à 1.290 milliards de dollars à fin mars, a indiqué le groupe bancaire américain le 19 avril à l’occasion de la publication de ses résultats trimestriels. Les seuls actifs de long terme ont augmenté de 19 milliards de dollars, grâce à une collecte nette de 10 milliards de dollars, principalement dans les produits obligataires et actions, ainsi qu'à un impact marchés positif de 9 milliards de dollars. Les produits de court terme se sont accrus de 16 milliards de dollars.Malgré ces hausses, les produits nets de la division se sont inscrits à 1,35 milliard de dollars au premier trimestre, en recul de 13% par rapport au quatrième trimestre 2015 et de 15% par rapport au premier trimestre 2015, en raison principalement d’un «mix» clients moins rentable.Au niveau du groupe, Goldman Sachs, affecté notamment par un décrochage de ses recettes de courtage, a accusé sur le trimestre une division par plus de deux à 1,2 milliard de dollars de son bénéfice trimestriel, soit un résultat par action ajusté de 2,68 dollars, pour un chiffre d’affaires en recul de plus de 40% à 6,34 milliards de dollars.