Les actifs sous gestion de GAM Holdings s’inscrivaient à 114,7 milliards de francs suisses au terme du premier trimestre 2016, en recul de 4% par rapport au 31 décembre 2015, selon les chiffres communiqués ce 20 avril par la société. Dans la division Investment Management, les actifs sous gestion se sont contractés à 67,3 milliards de francs à fin mars contre 72,3 milliards de francs à fin décembre. A l’origine de cette évolution, des sortes nettes de 3,1 milliards de francs ainsi que des impacts devises et marchés négatifs pour des montants respectifs de 1,4 milliard de francs et 0,5 milliard de francs, précise un communiqué. Dans ses activités de «white labelling», c’est-à-dire en marque blanche, les actifs sous gestion ont progressé à 47,4 milliards de francs contre 46,7 milliards de francs précédemment grâce à une collecte nette de 1,1 milliard de francs, en partie effacée par des impacts marchés et devises de 0,4 milliard de francs.
Le gestionnaire d’actifs américain Northern Trust Asset Management a annoncé, ce 19 avril, le renforcement de son équipe basé à Londres avec deux nominations. Aaron Overy est ainsi nommé en qualité de commercial senior en charge des institutionnels, principalement sur le marché britannique, tandis que Nigel Tyler est nommé en tant que « senior index portfolio manager ». Aaron Overy, qui compte plus de 20 ans d’expérience, occupait dernièrement le poste de « Head of pooling Sales » au sein de l’activité « asset servicing » de Northern Trust. Pour sa part, Nigel Tyler, qui affiche également plus de 20 ans d’expérience, a rejoint la société de gestion en provenance de BlackRock Investment Advisors où il été notamment responsable des portefeuilles indiciels ségrégés.
L’équipe fonds de fonds de la société d’investissement Ardian a annoncé mardi 20 avril avoir récolté 14 milliards de dollars pour sa dernière levée de fonds. Ces 14 milliards de dollars comprennent 10,8 milliards de dollars pour la plateforme secondaire de septième génération et 3,2 milliards de dollars d’engagements primaires.En moins de cinq ans, Ardian a ainsi récolté 27,4 milliards de dollars destinés aux investissements secondaires. Au total, la septième génération de fonds a attiré 180 investisseurs de 26 pays différents. Environ 25% du fonds a déjà été investi dans le cadre de six transactions.
Babbler, réseau social professionnel dédié aux relations média, finalise une levée de fonds de 2 millions d’euros menée conjointement par Omnes Capital et CM-CIC Capital Privé. Lancée en 2013, Babbler est une plateforme d’échanges de contenus et d’actualités en temps réel entre les professionnels de la communication et les médias (rédacteurs, journalistes, blogueurs etc.). Ce tour de table doit permettre à la start-up de continuer à développer son produit, tout en poursuivant son développement commercial en France et aux Etats-Unis. Babbler compte déjà 20 collaborateurs basés entre Paris et New York, précise un communiqué.
Quintin Price, le responsable de Deutsche Asset Management, part en congé maladie, a annoncé John Cryan, co-CEO de la banque allemande, à tous les employés de Deutsche Asset Management le 18 avril. L’intéressé, âgé de 54 ans, a été nommé l’an dernier pour diriger Deutsche Asset Management et siéger au conseil de direction (management board) de la banque, dans le cadre d’une réorganisation visant à scinder les activités de gestion d’actifs et de gestion de fortune. Il avait travaillé auparavant chez BlackRock.« Après avoir consulté ses médecins, Quintin Price nous a informés vendredi qu’il aurait besoin d’un congé maladie. Le programme de traitement de Quintin est encore en train d’être finalisé, mais il nécessitera son attention totale dans un avenir proche alors qu’il subit des tests et des consultations supplémentaires », peut-on lire dans la note publiée sur le site Internet de la banque allemande. Pendant son absence, Jon Eilbeck, le directeur mondial des opérations et le responsable régional de l’Asie Pacifique de Deutsche Asset Management, va reprendre les responsabilités opérationnelles de Quintin Price, tandis que John Cryan représentera la gestion d’actifs au management board.
Le fonds NEIF II (Next Estate Income Fund II) géré par BNP Paribas Real Estate Investment Management Luxembourg a réalisé un nouveau closing investisseurs pour plus de 80 millions d’euros. Le closing final du fonds aura lieu avant l’été 2016. NEIF II devrait atteindre près de 500 millions d’euros de capital, qui seront investis dans des actifs « core » dans les principaux marchés de bureau de la zone euro. Le fonds a récemment communiqué sur plusieurs acquisitions à Dublin et Milan. D’autres transactions sont attendues avant l’été.
Comment renforcer l’impact de son dialogue avec les entreprises ? Candriam Investors Group, qui a publié le 19 avril ses rapports 2015 sur le dialogue avec les entreprises et l’exercice des droits de vote, indique avoir introduit l’an dernier deux innovations. En premier lieu, le gestionnaire d’actifs, qui affichait un encours de 94,1 milliards d’euros à fin 2015, a commencé à promouvoir trois thèmes revêtant une importance particulière à ses yeux pour une création de valeur durable au niveau des entreprises. Les politiques et pratiques d’entreprise en matière de lutte contre la corruption, de transition énergétique et de bien-être au travail seront au centre des activités de dialogue de ses analystes ISR ainsi que de l’analyse traditionnelle des émetteurs dans tous les secteurs (et elles figureront également dans toutes les autres activités de relation clients de la société, avec ses fournisseurs notamment). En second lieu, Candriam a décidé d’engager un dialogue spécifique avec les entreprises qui arrivent tout juste à se classer dans l’univers de l’investissement durable, celles dites « en ligne » qui se classent dans la moitié supérieure de leur catégorie mais restent à la traîne par rapport aux entreprises les plus avancées en matière de critères ESG dans certains domaines. « Nous avons le sentiment que nous pouvons avoir un impact particulièrement important à travers un dialogue spécifique avec ces entreprises, et nous observons une volonté croissante de leur part d’écouter les préoccupations des investisseurs et d’améliorer leurs pratiques et leur notation ESG » déclare Isabelle Cabie, responsable de l’investissement socialement responsable chez Candriam.. « Les entreprises cotées ont conscience qu’un manque de transparence ou un comportement non responsable pourrait entraîner leur exclusion de l’univers d’investissement des gestionnaires d’actifs ISR et de leurs clients. Elles sont par conséquent plus enclines à communiquer avec les analystes ISR et à prêter l’oreille à leurs préoccupations. »Sur le plan comptable, Candriam a multiplié par deux le nombre d’assemblées où la société était présente, passant de 123 en 2014 à 258 en 2015, et a voté sur 4 072 résolutions (contre 2 224 en 2014). Pour la première fois, l’exercice des droits de vote a également concerné des sociétés des marchés émergents (108 assemblées). Les principaux sujets d’attention ont été l’élection des administrateurs, leur rémunération et les émissions d’actions. Comme les années précédentes, Candriam a voté contre les résolutions proposées chaque fois que l’équilibre des pouvoirs, l’indépendance du conseil d’administration ou les droits des actionnaires lui semblaient menacés ou que les incitations à long terme lui semblaient inappropriés. Candriam a formulé des réserves sur 49 % des résolutions relatives aux rémunérations, 19 % des résolutions relatives au capital social et 16 % des résolutions relatives à l’élection d’administrateurs.En 2015, Candriam s’est engagé dans un programme de dialogue proactif avec 64 entreprises sur les questions environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) : 56 % de ces entreprises sont situées en Europe, 30 % en Amérique du Nord, 12 % dans la région Asie-Pacifique et 2 % dans les pays émergents. Ce programme avait pour principal objectif l’obtention d’informations supplémentaires sur les questions ESG qui représentent 86 % des contacts, les demandes d’information à l’appui des décisions d’investissement (8 %) et la volonté d’amélioration des pratiques des entreprises (6 %).À fin 2015, Candriam avait 21% de ses actifs sous gestion concernés par des procédures de sélection ISR. Dans le cadre de l’Engagement carbone de Montréal, la société a également publié - pour la première fois en 2015 - l’empreinte carbone de ses fonds ISR et continuera à le faire chaque année. La société est l’un des signataires d’origine des Principes des Nations Unies en matière d’investissement responsable (PRI) et adhère également à plus de 36 initiatives collaboratives internationales en vue de promouvoir des pratiques ESG de qualité dans la gestion d’actifs.
L’accélérateur West Web Valley renforce sa capacité d’accompagnement des start-up et des entreprises en transition numérique en se dotant d’un fonds de plus de 30 millions d’euros dédié au financement de projets entrepreneuriaux à fort potentiel, créateurs de valeur ajoutée et d’emplois pour le Grand Ouest de la France. Le fonds « West Web Valley 1 » (« WWV1 ») sera géré par la société de gestion Arkéa Capital Gestion et participera à faire émerger de nouveaux champions de l’innovation et du numérique. Le rythme d’investissement sera de 5 à 7 projets par an, pendant 5 ans. A terme, la West Web Valley ambitionne d’augmenter le montant total du fonds en y associant des entrepreneurs régionaux notamment en Ille-et-Vilaine et en Loire-Atlantique, indique un communiqué. Le premier closing du fonds est d’ores et déjà réalisé sur un montant supérieur à 30 millions d’euros, et la souscription reste ouverte pendant 12 mois. Plus de 20 entrepreneurs régionaux y ont investi. Des acteurs institutionnels régionaux et nationaux de poids ont rejoint cette initiative d’entrepreneurs en souscrivant au fonds : le Crédit Mutuel Arkéa et le fonds FrenchTech Accélération, géré par Bpifrance dans le cadre du Programme d’Investissements d’Avenir (12 M€ chacun), le Groupe Sipa-Ouest-France et Le Télégramme.Créée en 2012 par trois entrepreneurs bretons (Charles Cabillic, Sébastien Le Corfec et Ronan Le Moal), la West Web Valley accompagne des projets sur le territoire breton et dans le Grand Ouest en mettant à disposition des entrepreneurs un écosystème économique (réseau de dirigeants, d’entrepreneurs, de jeunes diplômés, d’investisseurs…) et des services (coaching, management de projet, développement informatique, conseil logistique, juridique, marketing, hébergement…).
La Française Real Estate Partners a annoncé l’arrivée au sein de son équipe d’asset management de Jean-Charles Le Scrill, en tant que directeur technique, et d’Eric Tubin, en tant qu’analyste financier. Jean-Charles Le Scrill assurera la gestion technique et le suivi des travaux dans le cadre de VEFA ou de restructurations d’immeubles pour les comptes d’investisseurs institutionnels, aussi bien dans le cadre d’opérations Core/Core+ que Value Added/Opportunistes. Eric Tubin sera, pour sa part, directement impliqué dans la gestion et la valorisation des immeubles et sociétés gérés pour le compte d’investisseurs institutionnels.Jean-Charles Le Scrill était depuis 2013 manager technique du Patrimoine PREDICA chez Crédit Agricole Immobilier après avoir été responsable technique pendant plus de 10 ans au sein de plusieurs groupes dont la Société Générale (Gesnov), GE Real Estate et Nexity. Eric Tubin a commencé sa carrière dans le département immobilier de PwC en tant qu’auditeur financier senior, précise un communiqué.
Commerz Real a annoncé l’acquisition de l’hôtel 11 Howard situé dans le quartier SoHo de New York. L’immeuble a été racheté à RFR Holding USA pour un prix non communiqué. L’actif sera intégré dans le fonds immobilier offert au public hausInvest de Commerz Real. Cet achat aux Etats-Unis est le premier après une série d’acquisitions en Allemagne et illustre l’internationalisation du portefeuille, précise le communiqué.
Depuis hier 15h00, la place de Paris compte une nouvelle offre d'épargne, sous la forme d’une plateforme digitale haut de gamme, WeSave.fr concoctée par la FinTech Anatec. Mais il ne s’agit pas d’un «robo-adviser». «Nous avons essayé de conjuguer le meilleur des acteurs traditionnels avec les atouts des FinTech», a souligné Zakaria Laguel, co-fondateur et directeur général de WeSave.fr, le 19 avril à l’occasion de la présentation à la presse de la plateforme. La plateforme repose ainsi sur le partenariat d’experts en gestion d’actifs et en gestion de patrimoine associés à une équipe d’ingénieurs et de data scientists. «WeSave.fr réinvente la gestion de patrimoine en proposant une expérience d'épargne unique pour nos membres. Nous leur offrons une alliance inédite d’expertise financière et d’innovation technologique pour leur redonner le pouvoir sur leur épargne à long terme», a indiqué de son côté Jonathan Herscovici, co-fondateur et président de WeSave.fr.Le marché de l'épargne en ligne est en pleine expansion et se transforme pour répondre aux besoins d’une clientèle patrimoniale qui découvre les pouvoirs du numérique. Dans un contexte d’effondrement des taux et de mécanismes de marché de plus en plus complexes, plus de la moitié des épargnants français attendent un accompagnement sur mesure pour la gestion et l’organisation de leur patrimoine financier, soulignait récemment Swiss Life Banque Privée dans son Observatoire de la Banque Privée. Fort de ces constats, WeSave.fr fonde son développement sur trois piliers : un service haut de gamme animé par des conseillers dédiés, une gestion de conviction pilotée par des gérants experts et enfin, une épargne améliorée «digitale, indépendante et transparente». Le client est au centre du dispositif et la gestion est entièrement personnalisée et adaptée à ses besoins. L’approche est renouvelée. Au lieu d'être centrée sur le rendement, elle s’organise par objectifs et projets d'épargne. La première offre prend la forme d’un contrat d’assurance-vie individuel, WeSave Patrimoine, qui intègre une gestion déléguée sur une centaine d’unités de compte, principalement des fonds indiciels, permettant une diversification optimale sur plusieurs classes d’actifs. Le contrat est accessible dès 10.000 euros pour son lancement et est assuré par Suravenir qui perçoit 0,6% par an pour la gestion administrative du contrat. Le modèle de rémunération de WeSave.fr valorise le mandat d’arbitrage et le conseil patrimonial pour 0,7% par an et n’intègre pas de frais d’entrée, de sortie ou encore de frais d’arbitrage.Convaincu par le positionnement innovant de cette nouvelle offre, Amundi a souhaité s’investir aux côtés de WeSave.fr pour devenir l’actionnaire minoritaire mais de référence de la société qui compte aussi parmi ses actionnaires Alain Pitous. «Nous souhaitons nous inscrire dans une logique de co-construction de cette offre inédite, raison pour laquelle nous lui apportons à la fois un soutien financier, stratégique et opérationnel», a souligné Bernard De Wit, directeur général délégué d’Amundi.Dans son plan stratégique «Ambition 2020", WeSave.fr vise à devenir un acteur incontournable de la gestion et de la distribution d'épargne en ligne avec 20.000 membres et un encours moyen de 50.000 euros. Pour réaliser cet objectif, WeSave.fr compte élargir sa gamme de produits et de services dans l'épargne financière dans les tout prochains mois. Avec notamment un contrat de capitalisation avec SurAvenir ainsi qu’un contrat d’assurance-vie luxembourgeois. En 2017, la société opérera un renforcement de l’approche patrimoniale grâce à la consolidation des actifs et un conseil plus global. Enfin, dans le cadre d’une stratégie plus long terme, WeSave.fr envisage d'élaborer des système de gestion conseillée pour l'épargne non détenue par WeSave.fr. Autant de projets qui vont s’accompagner d’un doublement de l’effectif, actuellement de 16, à environ 32 d’ici à fin 2017. Le seuil de rentabilité devrait se situer autour de 500 millions d’euros d’encours...
Les actifs sous supervision de la division Investment Management de Goldman Sachs se sont accrus de 35 milliards de dollars au premier trimestre pour s'établir à 1.290 milliards de dollars à fin mars, a indiqué le groupe bancaire américain le 19 avril à l’occasion de la publication de ses résultats trimestriels. Les seuls actifs de long terme ont augmenté de 19 milliards de dollars, grâce à une collecte nette de 10 milliards de dollars, principalement dans les produits obligataires et actions, ainsi qu'à un impact marchés positif de 9 milliards de dollars. Les produits de court terme se sont accrus de 16 milliards de dollars.Malgré ces hausses, les produits nets de la division se sont inscrits à 1,35 milliard de dollars au premier trimestre, en recul de 13% par rapport au quatrième trimestre 2015 et de 15% par rapport au premier trimestre 2015, en raison principalement d’un «mix» clients moins rentable.Au niveau du groupe, Goldman Sachs, affecté notamment par un décrochage de ses recettes de courtage, a accusé sur le trimestre une division par plus de deux à 1,2 milliard de dollars de son bénéfice trimestriel, soit un résultat par action ajusté de 2,68 dollars, pour un chiffre d’affaires en recul de plus de 40% à 6,34 milliards de dollars.
Les paris perdants de John Paulson sur Allergan et Valeant ont contribué à une chute de presque 2 milliards de dollars d’encours en l’espace de cinq mois, ce qui porte ses encours à leur plus bas niveau en près de 10 ans, rapporte le Financial Times. Les encours sont ressortis à 14,3 milliards de dollars au premier mars, contre 16,1 milliards de dollars en novembre et 36 milliards de dollars en 2011.
Lindsay Wright, jusque-là responsable des investisseurs institutionnels et des solutions d’investissements pour l’Asie-Pacifique chez Invesco, vient de quitter la société après à peine une année de présence, a appris le site spécialisé Asian Investor. Elle avait pris ses fonctions à Hong Kong en février 2015, rappelle le site d’information. Elle était rattachée à Andrew Lo, responsable de l’Asie-Pacifique, et avait remplacée Andrew Prout, qui occupait précédemment le poste de responsable commercial auprès des institutionnels pour la région. Avant de rejoindre Invesco, Lindsay Wright avait officié en tant que co-directrice générale de Harvest Capital, une filiale de Harvest Fund Management, et en tant que directrice générale de Harvest Alternative Investments.
EQT a annoncé détenir au 18 avril, via la société Kiwi Holding, 75,2% du capital et 80,2% des droits de vote du prestataire de services aux voyagistes Kuoni, selon le résultat intermédiaire de l’offre publique d’achat du fonds d’investissement suédois. Au total, la holding luxembourgeoise Kiwi détient 4.006.906 actions Kuoni. Le suédois estime que les conditions du prospectus d’offre «sont remplies», selon le communiqué. Une période supplémentaire de dix jours de Bourse pour l’acceptation ultérieure de l’offre débutera mercredi pour se terminer le 3 mai. Le règlement de l’OPA doit intervenir le 19 mai.
L’ancien responsable des marchés émergents de Nomura, Jonathan Bell, s’est associé à d’anciens collègues pour lancer une nouvelle société, Cape Ann Asset Management, rapporte Citywire. Dans la nouvelle structure, il est directeur des investissements. Il travaille avec Rainer Tilk et Jacqui Mantle, tous les deux des spécialistes de l’investissement dans les marchés émergents. Le trio a été rejoint par Pete Lockey, qui travaillait chez Insight et Highclere International Investors, en tant que directeur des opérations. La société a demandé un agrément à la Financial Conduct Authority.
Le gestionnaire d’actifs britannique Kames Capital s’apprête à lancer un nouveau fonds actions socialement responsable, baptisé Global Sustainable Equity, rapporte Investment Week. Domicilié à Dublin, ce nouveau véhicule devrait être lancé d’ici la fin du mois d’avril, sous réserve du feu vert des autorités de régulation. Ce nouveau produit sera cogéré par Craig Bonthron et Neil Goddin, assisté de Ryan Smith, responsable de la gouvernance et de la recherche éthique. Ce fonds de conviction disposera d’un portefeuille concentré de 35 à 45 valeurs répondant aux critéres ESG propriétaires de la société de gestion. Le fonds est disponible à la vente au Royaume-Uni et dans plusieurs pays européens, à savoir l’Autriche, l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne, la Suède et la Suisse.
Joshua Freedman, gérant spécialisé dans les ressources naturelles chez BlackRock, vient de quitter la société de gestion américaine après 10 années passées au sein de l’équipe dédiée aux actions du secteur des ressources naturelles, a appris Citywire Selector. L’intéressé, qui était basé à Londres, assurait la gestion du fonds BGF Natural Resources Growth & Income, domicilié au Luxembourg, et du fonds BlackRock Natural Resources Growht & Income, domicilié au Royaume-Uni.
Le gestionnaire d’actifs britannique Ashmore Group, spécialiste des marchés émergents, a annoncé ce 19 avril une progression de 4% de ses encours au cours des trois premiers mois de l’année 2016. De fait, au 31 mars 2016, ses actifs sous gestion s’établissent à 51,3 milliards de dollars contre 49,4 milliards de dollars au 31 décembre 2015. Cette croissance a été principalement tirée par un effet de marché de 3 milliards de dollars. En revanche, la société de gestion a subi une décollecte nette de 1,1 milliard de dollars au cours des trois premiers mois de l’année.
Campbell Fleming a quitté Columbia Threadneedle pour rejoindre Aberdeen Asset Management en tant que responsable mondial de la distribution. Il succède à John Brett, qui est parti de la société de gestion écossaise en fin d’année dernière. Rattaché directement au directeur général, Martin Gilbert, Campbell Fleming rejoindra aussi le comité de direction d’Aberdeen. Dans ses nouvelles fonctions, il chapeautera 450 personnes travaillant au développement, au marketing, au service client et comme spécialistes produits.Campbell Fleming était jusqu’à présent directeur général Europe Moyen-Orient et Afrique et directeur des opérations monde de Columbia Threadneedle. Il avait rejoint Threadneedle en 2009 en tant que responsable de la distribution, après avoir travaillé chez JPMorgan Asset Management. Il était devenu CEO de Threadneedle le 1er mars 2013 pour succéder à Crispin Henderson.
L’Etablissement de retraite additionnelle de la Fonction publique (ERAFP) a nommé Olivier Bonnet en qualité de responsable de la sélection des gestionnaires d’actifs à compter du mois de mai, rapporte le site IPE.com. L’intéressé officiait depuis sept ans comme responsable de l’investissement socialement responsable (ISR) au sein du fonds de pension. Avant cela, Olivier Bonnet a travaillé pendant 5 ans chez Vigeo. Olivier Bonnet remplace ainsi Thibaud Sybillin qui a quitté l’ERAFP après près de cinq ans de présence au sein de l’institution. En outre, Pauline Lejay, actuellement chargée de mission ISR au sein de l’ERAFP, va devenir responsable ISR en remplacement d’Olivier Bonnet. Elle sera rattachée à Catherine Vialonga, directrice des investissements de l’ERAFP.
AEW Europe a annoncé l’acquisition pour le compte de l’ERAFP - Etablissement de Retraite Additionnelle de la Fonction Publique - de l’immeuble de bureaux Borromées II situé au 1 rue du Stade de France à Saint-Denis (93). Cet immeuble d’une superficie totale de 8 200 m², acquis auprès de Patrizia France, a été construit par Sogelym Steiner et livré en 2005. 75% de la surface totale est occupée par l’Agence de Biomédecine pour une durée ferme résiduelle de 6 ans. La transaction a été réalisée par JLL, dans le cadre d’un mandat co-exclusif avec Cushman & Wakefield.
Natixis a annoncé, ce 18 avril, la signature d’un partenariat avec KB Insurance, une compagnie d’assurance sud-coréenne, afin de réaliser des co-investissements dans les instruments de dettes d’infrastructures et dans le domaine de l’aviation originés par Natixis. Selon les termes de l’accord, signé le 11 avril, KB Insurance va investir 400 millions de dollars au cours des trois prochaines années dans des prêts originés à l’échelle mondiale par Natixis. Durant cette période d’investissement, Natixis présentera à KB Insurance des prêts adossés à des actifs infrastructures et aéronautiques, conformément aux critères d’investissement stipulés dans l’accord. Natixis conservera une partie de chaque transaction dans son bilan afin de s’assurer « de l’alignement des intérêts tout au long de la vie de l’opération », indique Natixis dans un communiqué. Natixis fournira également des services d’administration de tous les actifs du portefeuille. La banque française indique qu’il s’agit du cinquième accord de ce type conclu avec des investisseurs institutionnels à travers l’Europe et l’Asie.
Le crowdlending entre déjà dans une phase de consolidation. La plateforme de prêts Lendix vient d’acquérir Finsquare, spécialiste des prêts à court terme. Finsquare rassemble une communauté de 3 500 prêteurs actifs qui a effectué plus de 4 000 000 euros de prêts depuis son lancement, note un communiqué. Les prêteurs de Finsquare seront migrés sur la plateforme Lendix, où ils pourront retrouver toutes les informations de leur portefeuille existant et investir sur les nouveaux projets."Nous aurons plus d’annonces sur le sujet des assurances au cours du deuxième trimestre » a précisé Olivier Goy, président et fondateur de Lendix.Polexandre Joly et Adrien Wiart qui ont crée Finsquare en 2014, ont décidé d’accélérer le développement du premier site de courtage internet de crédit, leasing, factoring et cautionnement, Gocreditpro, offrant ainsi une gamme large de produits à destination des entreprises. Lendix et GoCreditPro collaboreront pour continuer à faciliter le financement des PME.
La Banque Postale Asset Management a annoncé la nomination de Hugo Jonca au poste de directeur conformité et contrôle interne à compter du 4 avril 2016.L’intéressé a effectué sa carrière dans plusieurs établissements bancaires et de gestion d’actifs, dont le Crédit Lyonnais (1996-1999), la Caisse des dépôts et CDC IXIS Asset Management (1999-2002), Systeia Capital Management (2002-2005) et Crédit Agricole SA (2005-2010). Il occupait depuis 5 ans le poste d’expert juridique au sein de direction des enquêtes et des contrôles de l’Autorité des marchés financiers.
Au premier trimestre 2016, Carmignac Gestion a collecté 90 millions d’euros en net, contre 1,6 milliard d’euros au premier trimestre de l’année précédente, portant les encours de la maison à près de 51 milliards d’euros. Fin mars 2015, les encours étaient de 57,9 milliards d’euros. Au cours de la conférence trimestrielle donnée mardi 19 avril, Didier Saint Georges, membre du comité d’investissement, a précisé que les principaux produits de la gamme à avoir enregistré des flux entrants sont Carmignac Sécurité «mais aussi sur Carmignac Emergents», ce qui selon Didier Saint Georges «illustre le bon parcours de nos fonds émergents suite à la reprise en main l’an dernier de la gamme par Xavier Hovasse». Deux recrutements et un départ ont rythmé le premier trimestre 2016 du gestionnaire parisien. Carmignac a confirmé les informations parues dans la presse fin mars, qui annonçant la démission de Muhammed Yesilhark, le responsable des actions européennes de la société de gestion, dont les investissements personnels faisaient selon le Financial Times l’objet d’une enquête interne. Côté arrivées, le gestionnaire a récemment accueilli deux nouveaux analystes: Henrik Fridlund, spécialiste du secteur des communications et technologies aux Etats-Unis et Nader Awada, analyste obligations internationales.En ce début de printemps, Carmignac Gestion se montre prudent sur les marchés, préférant se positionner sur des actifs peu dépendants de la conjoncture économique mondiale, dans un environnement de conjoncture incertaine. Frédéric Leroux, gérant global de Carmignac Gestion, souligne que «les autorités monétaires ont réagi plus rapidement que ce que l’on attendait aux craintes sur la remontée des taux et le ralentissement économique chinois», ce qui a poussé la société de gestion à revoir à la hausse son exposition aux actions, à 32 %. Conscient des limites des politiques monétaires des banques centrales, alors que les valorisations des actions sont déjà très élevées, Frédéric Leroux insiste sur le fait que l’allocation demeure «globalement défensive». Coté secteurs, le gestionnaire mise sur le secteur de la santé/longévité, les valeurs technologie/internet et fait des paris tactiques sur les ressources naturelles, notamment les mines d’or.
Wells Fargo & Company a recruté Kristi Mitchem en tant que “president”, directeur général et responsable de Wells Fargo Asset Management (WFAM), une division de Wealth and Investment Management Group qui représente un encours de 480 milliards de dollars. L’intéressée succède à Mike Niedermeyer, responsable de WFAM depuis 1994 jusqu’à son départ à la retraite en mars dernier après 28 années de service au sein du groupe. Kristi Mitchem était dernièrement « vice president » exécutif de State Street Global Advisors (SSGA), la société de gestion de State Street Corporation. Depuis 2012, Kristi Mitchem dirigeait le groupe Americas Institutional Client au sein de SSGA. Chez Wells Fargo, elle sera basée à San Francisco et sera rattachée à David Carroll, senior executive vice president et responsable de Wealth and Investment Management Group. Elle prendra ses fonctions le 1er juin.
L’Arabie saoudite aurait trouvé un accord pour un prêt de 10 milliards de dollars (8,8 milliards d’euros) avec un ensemble de banques américaines, européennes, japonaises et chinoises menées par JPMorgan, HSBC et Bank of Tokyo-Mitsubishi, chacune s’étant engagé à hauteur d’1,3 milliard, indiquaient mercredi plusieurs sources concordantes. Riyad comptait emprunter entre 6 et 8 milliards de dollars, mais a relevé la taille du prêt face à l’intérêt des banques. Le gouvernement aurait sécurisé un taux d’intérêt de 120 points de base au-dessus du Libor. Le prêt sera d’une durée de cinq ans et devrait être signé avant la fin du mois. Ce premier prêt international en plus d’une décennie doit ouvrir la voie à une émission d’obligations souveraines de maturité de 2 à 3 ans, avait déclaré le mois dernier le ministre saoudien Abdulmalik Al-Sheikh.
Le Conseil d’Etat a confirmé le statut juridique unique du tunnel sous la Manche, s’est félicité mercredi son concessionnaire Eurotunnel, qui avait déposé un recours contre un décret du gouvernement visant à le modifier. Dans une décision du 15 avril, définitive et non susceptible de recours, la haute juridiction administrative a abrogé le rattachement du tunnel au réseau ferré national pour la partie française de la liaison fixe transmanche. «La liaison fixe peut donc continuer d’opérer sous son statut unique qui ne permet pas qu’une réglementation s’impose à un seul côté de la Manche en créant des blocages et des incohérences», souligne Eurotunnel.
Après une enquête menée suite aux déboires rencontrés par le gestionnaire américain Third Avenue en décembre sur son fonds commun de placement Focused Credit Fund suite à des problèmes de liquidité, la Securities and Exchange Commission (SEC) a considéré que le risque qu’une telle débâche se reproduise est minime. La SEC a examiné environ 70 gestionnaires et fonds pour parvenir à cette conclusion.