BlackFin Capital Partners, la société de capital-investissement spécialisée dans les services financiers, a annoncé, ce 8 juin, la nomination de Kai Wilhelm Franzmeyer, 54 ans, en qualité de « managing director ». A compter du mois de septembre, l’intéressé deviendra le responsable de BlackFin en Allemagne, en charge à ce titre des activités de la société dans les services financiers en Allemagne, en Autriche et en Suisse (DACH).Kai Wilhelm Franzmeyer officiait dernièrement en tant que membre du conseil de direction de Senacor Technologies AG, un fournisseur de solutions dans les domaines de la transformation informatique, la digitalisation et le développement de logiciels. Auparavant, il a été président du directoire de Portigon AG, chargé de mettre en œuvre les décisions de la Commission européenne dans le cadre de la liquidation de la banque WestLB. Avant cela, il a été membre e l’équipe de direction d’Hypo Real Estate Holding AG et de la Deutsche Pfandbriefbank AG. Il a débuté sa carrière chez Commerzbank, où il a occupé divers postes à responsabilités pendant plusieurs années.
Le groupe bancaire britannique Lloyds Banking Group a annoncé, vendredi 8 juin, avoir vendu sa participation restante dans Standard Life Aberdeen, représentant environ 3,3% du capital de la société. La banque anglaise a cédé environ 98 millions d’actions au prix de 352,5 pence par action, levant ainsi un montant total de 344 millions de livres.Cette cession confirme que les relations entre les deux groupes sont particulièrement tendues. Mi-février, Lloyds Banking Group avait déjà décidé de retirer à Standard Life Aberdeen un mandat de gestion de quelque 109 milliards de livres, estimant que le groupe d’investissement et d’assurance issu de la fusion entre Aberdeen Asset Management et Standard Life était désormais « un concurrent important ». Ce mandat était géré pour le compte de Scottish Widows, filiale de Lloyds Banking Group, et Wealth. La banque britannique a lancé un appel d’offres pour la reprise de la gestion de cet énorme montant. Il s’agit d’un des plus gros appels d’offres jamais lancé en Europe. Aberdeen avait gagné le droit de le gérer lorsqu’il a racheté Scottish Widows Investment Partnership auprès de Lloyds en 2014. En contrepartie, Lloyds avait pris 9,9% d’Aberdeen, participation diluée à 3,3% après qu’Aberdeen a été racheté par Standard Life l’an dernier. Selon le Financial Times, l’appel d’offres en est au second tour et seulement 4 sociétés de gestion sont sur la dernière ligne droite : Goldman Sachs Asset Management, BlackRock, JP Morgan Asset Management et Schroders. Un porte-parole a aussi indiqué au journal que SLA était toujours en discussions avec Lloyds pour tenter de conserver ce mandat
Investec Asset Management (Investec AM) a étoffé son équipe en charge des dettes des marchés émergents avec la nomination de Juliet Lim en qualité de spécialiste senior en investissements, a annoncé ce 7 juin la société de gestion. Basée à Londres, l’intéressée sera directement rattachée à Victoria Harling, gérante de portefeuille en charge de la stratégie Investec EM Corporate Debt Strategy. Dans le cadre de ses nouvelles fonctions, elle se concentrera plus particulièrement sur les obligations des entreprises des marchés émergents à l’échelle mondiale. Juliet Lim, qui compte plus de 10 ans d’expérience sur les marchés émergents, arrive en provenance de Morgan Stanley Investment Management où elle était analyste senior au sein de l’équipe dédiée en charge des obligations des entreprises des marchés émergents.
Matthew Vaight, gérant des fonds M&G Global Emerging Markets Fund and M&G Asian, va quitter M&G vers la fin de cette année afin de se consacrer à des projets dans un autre secteur que celui de la gestion d’actifs, a annoncé vendredi la société de gestion.L’intéressé avait commencé sa carrière de 22 ans au sein de M&G en tant que stagiaire. Il a été nommé co-gérant du fonds M&G Asian en 2008 et a lancé le M&G Global Emerging Markets en 2009. En dix ans, les encours de l’activité actions émergentes ont bondi à environ 4 milliards de livres d’actifs.Michael Bourke reprendra la gestion du M&G Global Emerging Markets après le départ de Matthew Vaight. Il co-gère déjà le M&G Emerging Markets Income Opportunities, aux côtés de Charles de Quinsonas. Il travaille avec Matthew Vaight au sein de l’équipe marchés émergents depuis 2015 et conservera le même processus et la même philosophie d’investissement. Avant de rejoindre M&G, Michael Bourke a travaillé chez Legg Mason et FPP Asset Management.Alastair Bruce devient quant à lui gérant du M&G Asian, également avant la fin de l’année. Alice de Charmoy, qui a intégré l’équipe en 2013, reste co-gérante adjointe du M&G Global Emerging Markets, aux côtés d’Alastair Bruce. Elle prendra aussi la responsabilité de la gestion des mandats pour les clients institutionnels, en suivant la même stratégie. Loong Lim, qui a rejoint l’équipe en 2013, reste co-gérant adjoint du M&G Asian.
Legal & General va lancer la recherche d’un nouveau directeur général pour sa société de gestion à la fin de l’été, lorsqu’elle choisira un chasseur de tête pour passer des candidats en revue, rapporte le Financial Times fund management. Selon des sources proches du groupe britannique, les deux candidats internes les plus solides dans la course pour succéder à Mark Zinkula en tant que directeur général de LGIM sont Sarah Aitken, responsable de la distribution EMOA et membre du comité exécutif, et Emma Douglas, responsable des solutions à contributions définies. Mark Johnson, responsable de la gestion des clients institutionnels, est un autre candidat. Aaron Meder, qui dirige LGIM America, est un quatrième compétiteur. L’intérêt d’Helena Morrissey, responsable de l’investissement personnel, pour le poste n’est pas clair.
p { margin-bottom: 0.1in; line-height: 115%; } Invesco controls 3.126% of Mediobanca via its asset management activities, Bluerating reports, citing information from Consob, the italian market regulator. The operation took place on 30 May. A stake of 0.006% is held by Invesco Powershares Capital Management, and 3.12% by Invesco Advisers.
p { margin-bottom: 0.1in; line-height: 115%; } The British asset management firm Legal & General Investment Management (LGIM) has recruited David Peng as head of Asia-Pacific ex japan, the specialist website Asian Investor reports. Peng, who will begin on 18 June, had previously been head of Asia-Pacific at Standard Life Investments, which asset management firm he left at the end of March.
Peter Branner, CEO of SEB Investment Management AB, has decided to leave SEB to take up a position with a company outside the Nordic region, according to a statement from the Scandinavian bank. Peter Branner who has worked for SEB for ten years, will remain in his capacity as CEO for the fund company during a transition period. The search for his successor has been initiated.
Kai Wilhelm Franzmeyer (54) has been appointed «managing director» with the European private equity specialist BlackFin Capital Partners. In September he will become Head of BlackFin in Germany, where he will have responsibility for the activities of BlackFin in the financial services markets of Germany, Austria and Switzerland (DACH).Paul Mizrahi, founding partners of BlackFin Capital Partners, said: “Germany and the DACH region play a key role in the implementation of our European strategy. We have already invested successfully in Germany with Finanzen.de and believe that the fragmented German market for financial services offers considerable potential for further interesting transactions – from innovative FinTechs to classic buy-out situations. We are now positioning ourselves in this regard and Kai Franzmeyer is the candidate of choice of the four founding partners. (...) We also plan to strengthen the team at our Frankfurt office in the near future.”Kai Wilhelm Franzmeyer was most recently a member of the senior management of Senacor Technologies AG, a leading provider in the field of business and IT transformation, digitalisation and software development. Before that he was Chairman of the Managing Board of Portigon AG, where he was responsible for efficiently implementing the decisions of the European Commission concerning the winding up of the former WestLB. During the financial crisis he was a member of a managing board team seconded to Hypo Real Estate Holding AG and the Deutsche Pfandbriefbank AG by the German financial community. After completing his business management studies and obtaining a doctorate in law, Kai Wilhelm Franzmeyer worked for Commerzbank, where he held various management positions over a period of several years.
p { margin-bottom: 0.1in; line-height: 115%; } The venture capital firm Turenne Capital on 8 June announced that it has appointed Christophe Deldycke as chairman of the board for the group, alongside Benoît Pastour, CEO. Deldycke succeeds Olivier Motte. Deldycke joined the group in 2010 as CEO of Nord Capital Partenaires, an affiliate of Turenne Capital in Lille, with Crédit Agricole Nord de France, before becoming chairman. Deldycke, 44, began his career in banking in 1995. He then spent 10 years in the mergers and acquisitions industry at Ernst & Yung Corporate Finance, from 2000 to 2007, and at his own group from 2007 to 2011. Pastour, 55, spent 17 years at the Vauban and Participex companies as deputy director, and joined Turenne Capital in 2008. He was previously head of LBO financing at Crédit Agricole. Pastour, CEO of Turenne Capital, is also vice-chairman of Nord Capital Partenaires, and is responsible for the Turenne Santé unit with Mounia Chaoui. The Turenne Capital group, founded 18 years ago, has EUR930m in assets under management, after net inflows of EUR80m in 2017. The investment company has set an objective of assets under management of EUR1bn by 2019.
La Française is having what is shaping up to be another good year. The firm has posted net inflows fo EUR5.63bn in the first four months of the year, Patrick Rivière, CEO of La Française, announced on 8 June at a press confrence. This sum is near the EUR5.82bn posted for 2017 overall, and near the record for 2016. Commercial activities in the frist months of the year were driven primarily by strong demand in the investment solutions unit, and to a lesser extent by real estate, which, like last year, may post far better results in second half, Rivière predicts. Assets under management have topped the symbolic EUR70bn threshold, witH EUR71.5bn, compared with EUR66.2bn as of the end of 2017. Assets under management have risen by an average of 13% since 2012. External assets now represent about 80% of total assets under management, compared with 20% from the Crédit Mutuel Nord Europe group. International assets now represent 17% of total assets, and La Française estimates that it is well-prepard to achieve an objective of 20% announced for 2020. La Française is planning to rely on its strengths in real estate and bonds to continue its development in France and itnernationally. The affiliate of Crédit Mutuel Nord Europe has no plans to join the race for large size. “We do not believe in size. Alongide Amundi, there is room for mid-sized companies which have developed special expertise to attract capital,” says Rivière. In France, La Française plans to extend its local range of SCPI products, Moniwan, with new services which will be presented in the next few months. Internationally, the group is planning to accelerate its development in Germany, and to enter the Japanese market. “We need to step up our efforts to develop in Germany, where we started our activities late compared with the competition. We will concentrate on this market in the next few months. The German market may eventually be equal to the French market in weight,” says Philippe Lecomte, CEO of La Française AM International and director of developent for La Française. German assets of about EUR400m can then be expected to rival assets from the top four regions: Asia (EUR1.76bn), Spain (EUR1.44bn) and the United Kingdom (EUR1.21bn). In Asia, where La Française has a presence in South Korea serving 20 institutional clients, the development strategy will now involve Japan, where a recruitment is now in progress. Another key market is Canada, where La Française has for a few months had a development officer and a third party marketer (TPM).
M&G on Friday announced that Matthew Vaight, manager of the M&G Global Emerging Markets Fund and the M&G Asian Fund, will leave the company towards the end of 2018 to «pursue interests outside of the asset management industry». Matthew Vaight began his 22-year career with M&G as a graduate trainee. He was appointed co-manager of the M&G Asian Fund in 2008 and launched the M&G Global Emerging Markets Fund in 2009. Under his stewardship, M&G’s emerging market equity business has grown to almost £4bn of assets under management over the past decade. Michael Bourke will take over management of the M&G Global Emerging Markets Fund on Matthew Vaight’s departure. Michael Bourke already lead-manages the M&G Emerging Markets Income Opportunities Fund, alongside co-manager Charles de Quinsonas. He has worked alongside Matthew Vaight in the M&G emerging markets team since 2015 and will be maintaining the same investment philosophy and process of the Fund. Michael Bourke’s 18 years of investment experience include ten years as an emerging markets analyst and portfolio manager at Legg Mason and FPP Asset Management. Alastair Bruce will become the manager of the M&G Asian Fund, also before the end of the year. Having joined M&G seven years ago, he shares a very similar investment approach to that of Matthew Vaight. Michael and Alastair will have the full support of the emerging markets team and the wider resources of M&G. Alice de Charmoy, who joined the team in 2013, continues as the co-deputy fund manager on the M&G Global Emerging Markets Fund, alongside Alastair Bruce. She will also take on fund manager responsibilities for our institutional client mandates, following the same strategy. Loong Lim, who joined the team in 2013, remains co-deputy on the M&G Asian Fund, alongside Alice.
The British banking group Lloyds Banking Group on Friday, 8 June announced that it has sold its remaining stake in Standard Life Aberdeen, representing about 3.3% of capital in the firm. The British bank sold about 98 million shares at a price of 352.5 pence per share, to raise a total of about EUR344m. The sale confirms that relations between the two groups are particularly tense. In mid-February, Lloyds Banking Group had decided to withdraw a management mandate from Standard Life Aberdeen on about GBP109bn, estimating that the insurance investment group born of the merger of Aberdeen Asset Management and Standard Life was now “a major competitor.” The mandate had been managed on behalf of Scottish Widows, an affiliate of Lloyds Banking Group, and Wealth. The British bank has issued a request for proposals to assume management of this enormous sum. This is one of the largest requests for proposals ever launched in Europe. Aberdeen had won the right to manage it when it acquired Scottish Widows Investment Partnership from Lloyds in 2014. In counterparty, Lloyds acquired 9.9% of Aberdeen, and this stake was diluted to 3.3% when Aberdeen was acquired by Standard Life last year. According to the Financial Times, the request for proposals has reached the second round, and only four asset management firms are reported to remain in the running: Goldman Sachs Asset Management, BlackRock, JP Morgan Asset Management, and Schroders. A spokesperson has told the newspaper that SLA was still in talks with Lloyds to retain the mandate.
Eurizon pourrait ouvrir son capital à BlackRock, indique lundi le Financial Times. La filiale de gestion d’actifs d’Intesa Sanpaolo et le géant américain discuteraient depuis plusieurs mois, même si la crise politique en Italie a perturbé les discussions ces dernières semaines, selon le quotidien. BlackRock, déjà actionnaire à 5% d’Intesa, pourrait prendre une participation de 10% chez Eurizon et cimenter ainsi un partenariat de distribution entre les deux groupes.
Le gestionnaire d’actifs La Française affiche une collecte nette de 5,63 milliards d’euros sur les quatre premiers mois de l’année, selon des chiffres présentés vendredi à la presse. C’est déjà presque autant que les 5,82 milliards d’euros engrangés sur l’ensemble de l’année 2017, et que le record de 6 milliards touché en 2016. La division investment solutions a attiré la majorité des flux et pesait 14,6 milliards d’euros d’encours à fin avril. La filiale du Crédit Mutuel Nord Europe, qui vient de remanier son directoire, gérait 71,5 milliards d’euros d’encours à cette même date. L’international représente 17% des actifs et 15% de la collecte.
Arezki Sehad (photo), analyste mutligérant vient de quitter Myria AM, la société de gestion spécialisée en multigestion du groupe UFF. Une information révélée par le media InvestmentEurope qui précise que le gérant a rejoint le groupe d'assurance La MAIF sous la direction de Sophie Elkrief.
La société de gestion Turenne Capital a annoncé vendredi 8 juin, la nomination de Christophe Deldycke (photo) au poste de président du directoire du groupe, aux côtés de Benoît Pastour, directeur général. Christophe Deldycke succède ainsi à Olivier Motte. L'intéressé a intégré le groupe en 2010 en tant que directeur général de Nord Capital Partenaires, filiale à Lille de Turenne Capital avec le Crédit Agricole Nord de France, avant de prendre la présidence.
La Caisse de Retraite complémentaire du Personnel Navigant a investi une dizaine de millions d’euros à l’occasion d’une levée de fonds de 161 millions d’euros réalisée par Ekkio Capital pour son fonds Ekkio Capital IV, nous apprend Private Equity Magazine. Le véhicule se donne pour objectif d’investir des tickets moyens compris entre 10 et 15 millions d’euros dans des PME françaises et européennes de croissance. Dans ce cadre, la société de capital-investissement indépendante a notamment pris une participation majoritaire dans FX Solutions, une société active dans la conception, production et distribution de prothèses d’épaule. AB
Le gestionnaire d’actifs La Française affiche une collecte nette de 5,63 milliards d’euros sur les quatre premiers mois de l’année, selon des chiffres présentés vendredi à la presse. C’est déjà presque autant que les 5,82 milliards d’euros engrangés sur l’ensemble de l’année 2017, et que le record de 6 milliards touché en 2016. La division investment solutions a attiré la majorité des flux et pesait 14,6 milliards d’euros d’encours à fin avril.
Le fournisseur d’ETF et ETP WisdomTree a annoncé ce 7 juin le lancement du fonds WisdomTree AT1 CoCo Bond UCITS ETF sur la Bourse de Londres, la Borsa Italiana et la Deutsche Börse Xetra, les places boursières italienne et allemande. Il s’agit, selon un communiqué, du premier ETF au monde permettant aux investisseurs d’accéder au marché des obligations « CoCo » de catégorie 1, qui représente plus de 170 milliards de dollars en Europe. Le fonds offre aux investisseurs professionnels la possibilité de bénéficier de rendements potentiellement plus élevés que lorsqu’ils investissent dans de la dette bancaire senior, mais également de se diversifier et d’atténuer l’exposition de leur portefeuille obligataire à la hausse des taux d’intérêt. Le fonds cherche à répliquer l’indice IHS Markit iBoxx Contingent Convertible Liquid Developed Europe AT1, qui investit dans les obligations «Coco» émises par des établissements financiers de pays développés européens. «Nous sommes très heureux de lancer le premier ETF au monde qui permet d’accéder au marché des obligations «CoCo», a déclaré Rafi Aviav, Responsable du Développement Produits de WisdomTree en Europe. Pour les investisseurs internationaux, il s’agit d’une évolution majeure : ils peuvent à présent, pour la première fois, bénéficier d’une exposition diversifiée au marché des obligations « CoCo » de première catégorie, dans le cadre d’une structure de type OPCVM, avec la facilité et l’efficacité qu’offre l’échange d’un ETF»."Les institutions financières européennes pourraient bénéficier du contexte actuel de relèvement des taux d’intérêt, et les banques pourraient voir leurs bénéfices augmenter. Quand on pense aux obligations « CoCo », le premier élément à prendre en considération est la solidité fondamentale des banques qui émettent ces titres : tout ce qui a un impact positif sur ces institutions peut avoir un impact positif sur cette classe d’actifs. Historiquement, investir dans les obligations « CoCo », a permis de surperformer les obligations des banques européennes de 4,3% et les actions bancaires européennes de 6,4 %. Nous observons toujours des signaux révélateurs de solidité dans ce secteur (comme la publication au mois de décembre 2017 des résultats du stress test de la Banque d’Angleterre) et nous pourrions continuer à voir de solides performances pour cette classe d’actifs », explique Christopher Gannatti, responsable de la recherche de WisdomTree en Europe..
J.P. Morgan Asset Management a renforcé son équipe commerciale ETF avec cinq recrues et une promotion interne à travers l’Europe. Ainsi, Philip Annecke a rejoint la société de gestion en tant que responsable de la distribution ETF pour l’Allemagne et l’Autriche. L’intéressé vient de Source, ensuite racheté par Invesco Powershares. Chez JPMAM, il sera basé à Londres et sera chargé de diriger l’activité ETF en Allemagne et en Autriche, avec un focus sur les clients institutionnels.Roberto Gastaldello a intégré JPMAM en tant que responsable de la distribution ETF pour l’Italie, à Milan. Elle travaillait précédemment pour Amundi Asset Management, où elle se spécialisait dans la vente d’ETF aux clients wholesale et assurance. JPMAM a aussi recruté Andrew Moore en tant que spécialiste marchés de capitaux ETF à Londres. L’intéressé vient de Vanguard Asset Management où il a occupé diverses fonctions.Tobias Nilsson a rejoint la société en tant que spécialiste ETF basé à Stockholm. Il vient de Wisdom Tree où il s’occupait du développement commercial et des clients des pays d’Europe du Nord. Il couvrira aussi la région pour JPMAM.Antonia Millard a été nommée sales executive à Londres. Elle vient de J.P. Morgan’s Corporate & Investment Bank (CIB).Enfin, Lorena Martinez-Olivares, une commerciale basée à Madrid, voit ses fonctions élargies. Elle appuiera les efforts de distribution des ETF de JPMAM en Espagne. JPMAM a lancé récemment son activité ETF en Europe.
La fondation suisse Ethos et les membres de l’Ethos Engagement Pool (EEP) International lancent un programme d’engagement sur plusieurs années demandant à huit compagnies d’électricité en Europe de développer des stratégies climatiques ambitieuses afin de faciliter la transition vers une économie faible en carbone. Plusieurs investisseurs institutionnels à travers le monde avec des actifs d’environ 100 milliards d’euros ont décidé de soutenir ces efforts. Ce programme d’engagement a été lancé ce 7 juin par l’envoi de lettres à chaque président du conseil d’administration des huit compagnies d’électricité visées.L’Accord de Paris demande des réductions massives des gaz à effet de serre (GES) qui doivent se traduire en politiques concrètes. Des mécanismes pour taxer ou limiter les émissions de GES, tel le European Emissions Trading Scheme ou des plans semblables en Chine, en Corée du Sud ou en Californie deviennent de plus en plus courants. Ces développements sont amplifiés par des progrès continus du côté technologique. Le coût des sources d’énergies renouvelables telles l’énergie éolienne et solaire continue à baisser, les rendant ainsi toujours plus compétitives par rapport aux énergies fossiles.Ces développements en matière de politiques et d’avancées technologiques changent fondamentalement le système de production de courant, passant d’un système centralisé de grandes centrales électriques à énergie fossile à un système décentralisé basé sur des sources d’énergies renouvelables installées localement. Dans un tel contexte, le modèle d’affaires des sociétés d’électricité doit changer rapidement et significativement. Pour ces raisons, Ethos et l’EEP International lancent un programme multi-annuel d’engagement demandant à 8 compagnies d’électricité européennes de se préparer à un avenir faible en carbone en répondant aux cinq attentes suivantes :- Établir des objectifs de réduction des émissions de GES qui soient en ligne avec le niveau de décarbonation requis pour maintenir la hausse globale de la température en dessous de 2 degrés par rapport à la période préindustrielle (Science based targets).- Décarboner la production de courant en passant du charbon au gaz naturel puis aux énergies renouvelables.- Entreprendre un plaidoyer politique responsable en matière de politiques climatiques.- Repenser leur modèle d’affaires et diversifier leurs activités en se tournant vers la fourniture de solutions de type « maisons intelligentes » ou vers le conseil en matière d’économies d’énergie.- Publier des informations en ligne avec les recommandations finales de la Task Force on Climate-related Financial Disclosures (TCFD).
Le groupe américain BNY Mellon a annoncé, hier, la nomination de Catherine Keating au poste de directrice générale (« CEO ») de BNY Mellon Wealth Management et membre du comité exécutif. L’intéressée prendra officiellement ses fonctions le 9 juillet 2018 et elle sera directement rattachée à Mitchell Harris, directeur général de BNY Mellon Investment Management.Depuis février 2015, Catherine Keating officiait en tant que « president » et directrice générale de Commonfund, un gestionnaire d’actifs à but non lucratif qui s’adresse aux fonds de dotation, aux fondations et aux investisseurs du service public. Auparavant, elle a officié pendant près de 20 ans chez J.P. Morgan Chase & Co, notamment en tant que responsable de la gestion d’actifs pour le continent américain (2011-2015), directrice générale de la banque privée aux Etats-Unis (2005-2011) ou encore responsable mondiale de services de gestion fiduciaire et de conseil en gestion de patrimoine (2002-2005).
Peu de gens le savent, mais à chaque fois qu’ils font un versement sur leur contrat d’assurance vie, une partie des montants versés est gardée par l’assureur au titre des " frais sur versements», rappelle Meilleurplacement.com. La société a étudié, à partir des 100 premiers contrats du marché, l’impact de ces frais pour les épargnants français…et il n’est pas négligeable !Pour les 100 contrats analysés, qui représentent à eux seuls 68,7 milliards d’euros de versements en 2017, les établissements ont prélevé 3,3% de frais sur versements en moyenne, ce qui représente déjà la coquette somme de 2,3 milliards d’euros. Mais ramenés à l’ensemble des versements effectués en 2017 - 131,5 milliards d’euros - le total pourrait ainsi atteindre 4,4 milliards d’euros de frais pour l’ensemble des épargnants !Une telle somme a évidemment des conséquences individuelles : 110 euros par contrat. Mais en moyenne, un épargnant détenant 2,4 contrats d’assurance vie, c’est donc une facture de 260 euros par épargnant en 2017 ! Et ces frais sont encore plus élevés sur les contrats d’assurance vie bancaire.On pourrait penser qu’en payant plus cher les versements sur son assurance vie bancaire, le contrat serait plus performant. Mais il n’en est rien. Certes, dans le top 100 des contrats qui ont bénéficié des versements en 2017, 38 sont des contrats de banques traditionnelles…mais les frais qu’elles facturent sont supérieurs de 10 points à la moyenne : 3,43% contre 3,33%."Ce surcoût ne se traduit pas par des contrats plus efficaces. Bien au contraire, le rendement moyen que les banques ont servi en 2017 est de 1,52%, sensiblement inférieur aux 1,72% versés par la moyenne des 100 premiers contrats», indique Maxime Chipoy, responsable du site Meilleurplacement.Les banques traditionnelles facturent donc plus cher pour des contrats qui rapportent moins. Comment expliquer un tel décalage ? « Alors que les performances des fonds euros des assurances vie bancaires ont fondu comme neige au soleil depuis 2010, le niveau des frais est resté quasiment inchangé, seuls quelques nouveaux contrats faisant baisser un peu la moyenne. Ainsi, de 2010 à 2017, la rémunération des 20 premiers contrats bancaires a baissé de 55%... mais les frais sur versements n’ont, eux, baissé que de 9% ! CQFD », explique Maxime Chipoy.Dans ce contexte, il faut plus longtemps pour compenser ces frais. Par exemple, si un épargnant verse 100 euros sur son contrat bancaire, seuls 96,5 euros apparaitront sur son relevé. La différence étant facturée.Il lui faudra 28 mois pour revenir à 100, soit plus du quart de la durée recommandée de placement. Sur les contrats les moins performants, il lui faudra plus de 4 ans avant de commencer à gagner le moindre euro! Avant cela, l’argent travaille uniquement pour la banque.Les vieux contrats sont les plus pénalisés par ces frais et ne sont pas plus performants que les nouveaux. Par exemple, la performance moyenne des contrats souscrits entre 1990 et 2000 n’est que de 1,54%, contre 1,64% pour les ceux qui l’ont été depuis 2010.Les frais sur versements sont plus élevés pour les contrats anciens car ceux-ci ont atteint leur terme fiscal (8 ans). Leurs souscripteurs sont donc captifs : les clients qui voudraient échapper à ces frais devraient réaliser leurs versements sur des nouveaux contrats et donc attendre à nouveau 8 années pour être fiscalement au même niveau d’optimisation, conclut Maxime Chipoy.
La plateforme d’analyse et de sélection d’ETF TrackInsight poursuit son développement avec l’objectif de jouer les premiers rôles en Europe et dans le monde. «Nous voulons devenir la référence dans le monde pour l'évaluation des ETF, de la même façon que Morningstar peut l'être pour les fonds actions. TrackInsight doit être le point de référence ultime lorsqu’on veut acheter un ETF», a lancé cette semaine Jean-René Giraud, co-fondateur et directeur général de TrackInsight, à l’occasion d’une conférence investisseurs à Paris.Dès cet été, la plateforme d'évaluation des ETF, qui compte quelque 15.000 utilisateurs, devrait offrir à la comparaison plus de 5.000 ETF cotés dans le monde contre environ 400 lors de son lancement en 2014. Autrement dit, TrackInsight enrichit progressivement sa couverture, essentiellement européenne au départ, à l’Asie et au premier marché mondial, les Etats-Unis. Jean-René Giraud espère bien d’ailleurs pouvoir être en mesure d’annoncer des avancées majeures sur le marché américain dans les prochains mois. En attendant, le patron de TrackInsight estime que le secteur des ETF va continuer de croître dans les prochaines années même si cette croissance pourrait être perturbée par des accidents, jugés «inévitables», notamment du côté des produits créatifs comme les produits structurés ou les produits complexes. «La structure de l’ETF pourrait être la norme de l’industrie pour une distribution aisée», parie Jean-René Giraud qui souligne aussi que le fournisseur d’indices sera un acteur clé dans cette nouvelle configuration. «Le fournisseur d’indices sera au cœur du sell side comme référent pour assurer la solidité du modèle», assure Jean-René Giraud.