Les cours du pétrole ont terminé en baisse de plus de 1% mardi sur le marché new-yorkais Nymex, effaçant leurs gains de la veille, sous le coup, comme les marchés actions, de l’escalade dans la guerre commerciale entre la Chine et les Etats-Unis. Le contrat juillet sur le brut léger américain (WTI) a perdu 78 cents, soit 1,18%, à 65,07 dollars le baril. Au moment de la clôture du Nymex, le Brent cédait 21 cents (-0,28%), à 75,13 dollars. Vendredi prochain, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et ses alliés, Russie en tête, devraient décider à Vienne d’augmenter leur production, mettant ainsi fin à dix-huit mois de limitation, pour compenser la chute des extractions au Venezuela et le possible effet du retour des sanctions américaines contre l’Iran.
BlackRock a annoncé mardi matin la nomination d’Henri Chabadel au poste nouvellement créé de chief investment officer (CIO) pour la France, la Belgique et le Luxembourg, basé à Paris. L’arrivée d’un responsable des investissements n’est pas anodine à l’heure où le groupe américain songe à se doter d’une société de gestion à Paris, où il dispose seulement d’une succursale commerciale. Henri Chabadel était jusqu’à présent responsable multi-asset et ingénierie financière chez Groupama Asset Management (GAM), où le nom de son remplaçant sera annoncé prochainement, indique à L’Agefi une porte-parole de la société de gestion. Chez GAM, Henri Chabanel a notamment été responsable des solutions d’investissement et de Sigma Management, une gamme alternative d’absolute et total return. Or, BlackRock souhaiterait faire agréer à Paris une société de gestion alternative AIFM.
Le fonds d’incubation de la Place de Paris, Emergence, a annoncé mardi avoir finalisé une nouvelle levée de fonds de 320 millions d’euros pour son compartiment Actions 2. Ce dernier, qui entend comme ses prédécesseurs soutenir l’innovation dans la gestion d’actifs, porte à près de 800 millions d’euros les capitaux apportés depuis 2012 par plusieurs investisseurs institutionnels français. Selon NewsManagers (Groupe Agefi), le compartiment Actions 2 a accueilli un nouveau venu, Orano (ex-groupe Areva), à son tour de table. «Cette levée de fonds est un réel succès : elle marque une progression de 60% par rapport au compartiment précédent, Emergence Actions 1, et confirme la qualité de la sélection des gérants et leurs réussites respectives», commente Alain Leclair, le président d’Emergence.
BNP Paribas Asset Management (BNPP AM) a annoncé, hier, la nomination de Fabien Madar (photo) en tant que co-responsable des ventes Europe au sein du « Global Client Group », son dispositif mondial de ventes. Dans le cadre de ses fonctions, Fabien Madar couvrira l'Europe du Sud et sera rattaché à Sandro Pierri, responsable mondial du « Client Group ».
Schroders a annoncé, jeudi 19 juin, la nomination de Benoit Leandri au poste de responsable commercial distribution. Basé à Paris, il rejoint une équipe de 6 commerciaux en charge du déploiement de l'offre Schroders auprès d'une clientèle française et monégasque.
La Russie va imposer des droits de douane à certains produits importés des Etats-Unis en réponse à la décision de Washington en mars de taxer ses importations d’acier et d’aluminium, a annoncé mardi le ministre russe de l’Economie, Maxime Orechkine, en visite à Minsk. La liste des produits concernés par cette «mesure de compensation» sera établie dans les prochains jours, a précisé son ministère. Moscou estime que les droits de douane américains vont coûter 538 millions de dollars (457 millions d’euros) supplémentaires à la Russie sur ses exportations annuelles d’aluminium et d’acier.
La Banque centrale européenne (BCE) cherche un moyen plus incitatif pour pousser les banques de la zone euro à réduire leurs créances douteuses, après qu’une précédente proposition a rencontré une vive opposition, ont indiqué deux sources à Reuters. L’objectif serait de trouver un compromis qui soit acceptable par les pays les plus exposés, à savoir la Grèce, l’Italie et le Portugal.
p { margin-bottom: 0.1in; line-height: 115%; } Switzerland will get its first fund dedicated to crypto-currencies. The Swiss federal financial market surveillance authority Finma has granted a license to the asset management firm Crypto Fund AG, based in Zug, to distribute its funds dedicated to crypto-currencies. Crypto Fund becomes the first financial services fund in Switzerland to gain approval from the supervisory authorities for such a product. The fund, which will be distributed on the Swiss market, will be a passive tracker fund, replicating the price of 10 crypto-currencies, including bitcoin, ethereum, litecoin and ripple.
Filip Weintraub et Knut Harald quittent la société de gestion norvégienne Skagen, apprend-on dans un communiqué. Le premier part « pour raisons personnelles », annonce Skagen. Il gérait jusqu’ici le Skagen Focus lancé en mai 2015 peu après son retour au sein de la société. Jonas Edholm, qui a participé au lancement de ce fonds monde, deviendra gérant principal du produit. Il continuera à travailler en étroite coopération avec David Harris. Par ailleurs, Knut Harald part pour « gérer son portefeuille personnel ». Cathrine Gether et Fredrik Bjelland lui succéderont pour gérer le fonds Skagen Kon-Tiki. La première avait rejoint le fonds marchés émergents en 2009 en provenance de Millennium Capital Partners. Fredrik Bjelland a quant à lui rejoint Skagen en 2017 depuis Norges Bank Investment Management.Skagen indique par ailleurs avoir entamé un processus de recrutements d’analystes pour apporter un soutien aux deux fonds.
Columbia Threadneedle Investments a annoncé, le 18 juin, la nomination de Victor Rozental en qualité de directeur des ventes « wholesale » pour les pays scandinaves. Basé à Stockholm, l’intéressé prendra officiellement ses fonctions le 25 juin 2018. Il sera chargé de faire la promotion des expertises et de la gamme de fonds de la société de gestion auprès des clients « wholesale » et distributeurs dans l’ensemble des pays de l’Europe du Nord. A ce titre, il travaillera en étroite collaboration avec Ulrik Oxfeld, responsable de la distribution et des clients institutionnels pour la Scandinavie. Victor Rozental sera rattaché à Gary Collins, responsable de la distribution « wholesale » pour la région EMEA (Europe, Moyen-Orient et Afrique) et l’Amérique latine.Victor Rozental arrive en provenance de Schroders Investment Management où il travaillait depuis 8 ans, dernièrement en tant que « Client Director » en charge des institutionnels et des intermédiaires en Suède. Auparavant, il a occupé plusieurs fonctions commerciales chez Dexia Asset Management à Stockholm et à Rotterdam, officiant notamment en qualité de chargé commercial pour les institutionnels pour les pays scandinaves de 2007 à 2010.
DWS a nommé Thomas Lindahl, qui travaillait précédemment pour sa maison mère Deutsche Bank, en tant que responsable de la succursale basée à Stockholm, rapporte AMWatch. Il sera chargé de faire croître l’activité gestion d’actifs de la société en Europe du Nord.
Invesco a annoncé, hier, le lancement du premier ETF en Europe qui propose une exposition passive à l’Arabie Saoudite, offrant ainsi aux investisseurs un accès à la plus grande économie du Moyen Orient. Baptisé Invesco MSCI Saudi Arabia Ucits ETF, ce nouveau fonds est disponible en dollar américain sur le London Stock Exchange. Le véhicule suit la performance de l’indice MSCI Saudi Arabia 25/30 qui comprend 22 des plus importantes valeurs de moyennes et grandes capitalisations d’Arabie Saoudite.L’Arabie Saoudite a commencé à ouvrir ses marchés actions aux investisseurs étrangers en 2015 et a, depuis, redoublé d’efforts pour adopter des règles en ligne avec les standards internationaux. Le fournisseur d’indice MSCI a par ailleurs décidé d’étudier le cas de l’Arabie Saoudite en vue de son intégration dans l’indice MSCI Emerging Markets en 2019. Une annonce est attendue pour le 20 juin 2018.
Le groupe chinois China Post Global vient de lancer en Europe un ETF « smart beta » axé sur les actions chinoises de type A, rapporte Investment Europe. Baptisé Market Access Stoxx China A Minimum Variance Index Ucits ETF, ce véhicule applique une approche « minimum variance » au marché boursier de la Chine continentale. Le fonds suit l’indice Stoxx China A 900 Minimum Variance Unconstrained AM, composé de 135 valeurs cotées sur les Bourses de Shanghai et Shenzhen.
BlackRock prévoit de vendre davantage de produits d’investissement au grand public avec l’une des plus vieilles stratégies connues dans les affaires : le cadeau, rapporte le Wall Street Journal. Le groupe amadoue les conseillers financiers pour qu’ils connectent leurs clients à un site Internet qu’il met à disposition gratuitement et qui teste comment les portefeuilles performent sous différents scénarios économiques et les compare à leurs pairs. Environ 20.000 conseillers financiers utilisent le « BlackRock Advisor Center » depuis octobre. Les conseillers reçoivent un accès gratuit à un site Web alimenté par une version de la technologie de BlackRock appelée Aladdin que les grandes sociétés et les assureurs de Wall Street utilisent pour évaluer les risques. L’espoir de BlackRock est que les conseillers financiers vont en retour acheter davantage de fonds BlackRock.
Wells Fargo & Co. devrait annoncer une réorganisation de son activité de gestion de fortune, selon des sources proches du dossier citées par The Wall Street Journal. La banque prévoit de réunir deux grandes divisions au sein de ce pôle : Wealth Brokerage Services et Private Client Group. Les deux sont des courtiers qui servent des clients fortunés. Ces changements interviennent alors que l’activité gestion de fortune a fait l’objet de plaintes d’un lanceur d’alerte qui ont conduit à une enquête indépendante et une investigation du Département de la Justice, de la Securities and Exchange Commission (SEC) et du Département du travail.
Le gestionnaire d’actifs Russell Investments a annoncé, lundi 18 juin, l’arrivée de Robert « Bob » Hostetter au poste nouvellement créé de responsable mondial des produits. L’intéressé est directement rattaché à Michelle Seitz, directrice générale de la société de gestion. Dans le cadre de ses fonctions, il est chargé de développer et d’améliorer les expertises de la société en matière de produits et de solutions d’investissement. Il devra notamment organiser les différentes expertises de Russell Investments en solutions susceptibles d’aider les clients à atteindre leurs objectifs d’investissement en utilisant la gamme complète de services de gestion d’actifs, d’externalisation des investissements et de conseil de l’entreprise.Robert Hostetter, qui compte 20 ans d’expérience dans la gestion d’actifs, a précédemment travaillé chez AllianceBernstein, où il a officié en tant que « managing director » et responsable mondial de la stratégie produits. Avant cela, il a officié chez William Blair Investment Management et, au début de sa carrière, au sein du cabinet de conseil McKinsey & Company en charge de la gestion d’actifs et du capital-investissement.
Le groupe américain State Street a annoncé, hier, le lancement du groupe « Real Assets Funds Services » (RAFS), chargé de fournir des services de back-office aux fonds immobiliers et aux fonds dédiés aux infrastructures. Le groupe mettra à profit la plateforme immobilière de l’entreprise, qui traite près de 165 milliards de dollars d’actifs immobiliers administrés à fin 2017. « Selon les projections, les investissements mondiaux dans les infrastructures sont censés atteindre 70.000 milliards de dollars d’ici 2030, faisant de ce secteur celui qui présente les plus grandes opportunités d’investissement alternatif pour les investisseurs institutionnels et les fonds de private equity, a commenté déclaré Scott Carpenter, responsable monde des services aux fonds de private equity et d’actifs réels au sein du groupe AIS (Alternative Investment Solutions) de State Street, cité dans un communiqué. Il est essentiel pour nous de continuer à investir de manière délibérée dans nos services dédiés aux actifs réels, y compris aux infrastructures, pour accompagner les besoins croissants de nos clients dans ce domaine. »Dans le cadre de ce lancement, State Street a également annoncé le recrutement par son groupe AIS de Kyle Alexander, un spécialiste des infrastructures. L’intéressé a précédemment travaillé pour Global Infrastructure Partners, un gérant d’infrastructure de premier plan, où il a occupé le poste de contrôleur de gestion principal pour son fonds d’infrastructure phare. Dans ces nouvelles fonctions, Kyle Alexander est responsable de la stratégie, de la croissance et de l’exécution produits. Il est placé sous la direction de Barry Johnson, qui a été nommé responsable RAFS en Amérique du Nord, et de Cesar Estrada, responsable de la gestion produits pour le private equity et RAFS en Amérique du Nord.Barry Johnson, qui compte plus de 20 ans de carrière dans le secteur des actifs réels, était dernièrement « managing director », chargé des produits immobiliers, et responsable des opérations d’adminstration de fonds immobiliers en Amérique du Nord pour le groupe AIS. Avant d’intégrer State Street, il était responsable monde du contrôle des fonds immobiliers chez Morgan Stanley.
BlackRock va nommer Henri Chabadel au poste de Chief Investment Officer pour la France, a appris NewsManagers. Il était jusqu'à présent responsable de la gestion multi-asset de Groupama Asset Management (voir NewsManagers du 13 juin). Basé à Paris il remplira cette fonction également pour la Belgique et le Luxembourg. Le groupe doit en faire l’annonce officielle aujourd’hui. Cette nomination n’a aucun lien avec la réflexion en cours d’une société de gestion en Europe continentale et qui pourrait aussi concerner Paris, indique une source au fait de cette nomination. Ce modèle d’organisation, combinant la présence de commerciaux et d’un CIO qui exerce des fonctions de conseil en investissement, a déjà été mis en place en Italie et en Allemagne ces dernières années.
Axa Investment Managers (Axa IM), la filiale de gestion du groupe Axa, vient d’annoncer qu’elle envisageait de lancer «un nouveau modèle opérationnel afin de soutenir sa stratégie de croissance et de mieux répondre aux besoins de ses clients». Le nouveau modèle, qui se veut simplifié et davantage tourné vers les clients, passera notamment par un nouveau management board et surtout la suppression de 210 postes devant permettre à la société d’autofinancer 100 millions d’euros d’investissements d’ici à 2020 pour «soutenir son développement en tant que gestionnaire d’actifs». Le groupe, qui gère 830 milliards d’euros dont une partie pour le compte d’Axa, compte axer ses efforts dans quatre domaines prioritaires dont elle juge qu’ils pourraient dégager des marges plus importantes : les offres d’investissements alternatifs, multi-assets et fixed income spécialisé, l’intégration des critères ESG dans toute la gestion, les capacités digitales et les compétences dans le quant et la science des données. Le comité d’entreprise a été averti hier matin de cette nouvelle organisation. La France serait concernée par environ 160 suppressions de postes et le Royaume-Uni par environ 40 postes. Un plan de départs volontaires a été proposé pour la France. Axa IM assure dans un communiqué souhaiter «limiter autant que possible les conséquences sociales que ces changements pourraient induire et soutiendra ses collaborateurs pendant cette période de changement. L’organisation cible pourrait être mise en place au quatrième trimestre 2018, après consultation avec les instances représentatives du personnel».Concernant le management board, il verra l’arrivée de trois nouvelles personnes : Bettina Ducat, Global Head of Product, Retail and Institutional Development, Matthew Lovatt, Global Head of AXA IM Framlington Equities, et Hans Stoter, qui rejoint Axa IM en qualité de Global Head of Fixed Income (en provenance de NN IP). A la suite de la décision de Laurence Boone la semaine dernière de rejoindre l’OCDE, Hans Stoter prendra également la responsabilité de l’équipe Multi Assets Client Solutions en intérim. En plus de Laurence Boone, le management board voit partir Mark Beveridge (Global Head AXA Framlington Equities), Christophe Coquema (Global Head of Client Group) et John Porter. Selon nos informations, John Porter est le seul à quitter également le groupe pour le moment. Mark Beveridge va, quant à lui, gérer un fonds des Etats-Unis. Quant à Christophe Coquema, il reste toujours dans la société. «Notre coefficient d’exploitation, à 70,8% en 2017, s’améliore mais est encore trop élevé», reconnaissait Andrea Rossi, CEO d’Axa IM, en mars dans un entretien à L’Agefi Hebdo. Axa IM, qui avait réfléchi pendant un temps à se marier avec Natixis IM, a publié un résultat opérationnel de 257 millions d’euros l’an dernier, en progression de 14%. Une fois l’organisation cible mise en place, Axa IM serait organisé autour de quatre piliers :• Relations Client, avec deux segments : Institutionnels et Clients individuels (intermédiés ou non)• Investissements Core, rassemblant les plates-formes Fixed Income, Framlington Equities et Multi Assets Client Solutions• Investissements Alternatifs et Spécialisés, incluant Real Assets, Structured Finance et Chorus ainsi que Rosenberg Equities et High Yield • Fonctions support transversales, réunissant les équipes Global Transformation, RH et Communication, Global Operations ainsi que Secrétariat général, avec pour objectif de faciliter la mise en œuvre de la transformation d’Axa IM « Je suis convaincu que les mesures que nous souhaitons mettre en œuvre répondent aux défis de notre industrie s’agissant de la façon dont nous pouvons mieux servir nos clients, et représentent une vision et une feuille de route inspirantes pour l’avenir. Accélérer notre stratégie en tant que gestionnaire actif grâce à de nouvelles façons de travailler et une organisation simplifiée, notamment dans les domaines de l’investissement alternatif, tout en renforçant notre expertise Core investments, nous permettra de générer de la croissance sur le long terme, pour l’ensemble de nos parties prenantes », a déclaré Andrea Rossi, cité dans un communiqué.
La Suisse va avoir son premier fonds dédié aux crypto-monnaies. L’Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (Finma) vient d’accorder une licence à la société de gestion Crypto Fund AG, basée à Zug, pour distribuer des fonds dédiés aux crypto-monnaies. Crypto Fund est ainsi la première société de services financiers en Suisse à obtenir le feu vert des autorités de tutelle pour un tel produit.Le fonds qui sera distribué sur le marché suisse sera un fonds indiciel passif, répliquant les prix d’une dizaine de crypto-monnaies, dont le bitcoin, l’ethereum, le litecoin et le ripple.
VZ Holding a annoncé ce 18 juin l’ouverture à Lugano de sa première représentation en Suisse italienne. Dans son communiqué, le gestionnaire de fortune basé à Zurich dit vouloir mettre à profit son expertise en matière de prévoyance et de fiscalité au sud des Alpes."Au cours des dix prochaines années, plus de 50.000 personnes atteindront l'âge de la retraite au Tessin», relève Giulio Vitarelli, patron de VZ VermögensZentrum. «D’habitude, qui part à la retraite doit investir son épargne, planifier sa succession et vérifier le financement de sa maison».Fondée en 1993, l’entreprise zurichoise compte actuellement près d’un millier de collaborateurs répartis en Suisse et en Allemagne.
Erste-Sparinvest vient de lancer un fonds éthique, Erste Ethik Aktien Global, qui a pris pour référence la recommandation sur les investissements éthiques de l’Eglise catholique autrichienne publiée en mai 2018. Le fonds s’adresse en priorité aux églises, aux congrégations religieuses et aux fondations. Pour accroître la transparence du processus d’investissement, Erste-Sparinvest va mettre en place un comité consultatif d'éthique, composé de représentants de l'église et de spécialistes de l’investissement durable, qui se réunira au moins une fois par an.
Fidelity Investments a annoncé le lancement de deux ETF factoriels, Fidelity Low Duration Bond Factor ETF (FLDR) et Fidelity High Yield Factor ETF (FDHY). Les deux nouveaux véhicules sont chargés à 0,15% pour le premier et 0,45% pour le second. Le premier est coté au CBOE BZX Exchange, le second au New York Stock Exchange.
La société de gestion allemande Greiff Capital Management, basée à Fribourg dans le sud de l’Allemagne, a récemment enregistré quatre fonds dans différents pays européens, selon un communiqué publié le 13 juin. La boutique de gestion, qui gère et conseille plus de 1 milliard d’euros, souhaite proposer un accès à ses solutions d’investissement par le biais de fonds, de fonds de fonds, tout en offrant parallèlement ses services d’analyse et de recherche.Selon le site spécialisé Investment Europe, Greiff Capital Management va notamment proposer aux investisseurs français son fonds phare dédié aux situations spéciales, le «Greiff special situations fund» après avoir obtenu le feu vert début avril de l’Autorité des marchés financiers (AMF). Les actifs sous gestion de ce fonds, investi à environ 75% dans des pays germanophones, s'élèvent actuellement à 336 millions d’euros.
Le groupe La Française Asset Management (La Française AM) a décidé de fermer sa filiale La Française AM International, située à Bruxelles en Belgique, a appris InvestmentEurope. L’information a été confirmée par un porte-parole de la société qui a expliqué que le développement du marché belge est désormais assuré au Luxembourg par La Française AM International et piloté par Andréa Bertocchini, responsable de l’Europe du Nord, du Benelux et de l’Italie. La Française AM International a été radiée de la liste des gestionnaires d’actifs étrangers ayant un bureau en Belgique par la FSMA, l’autorité belge des marchés financiers, le 5 juin 2018.
Credit Suisse a annoncé ce 18 juin la nomination de Anders Mattsson au poste de managing director, responsable de l’Europe de l’Ouest et du Nord. L’intéressé, qui est rattaché à Emma Crystal, responsable de la gestion internationale pour l’Europe du Nord et de l’Ouest, sera basé au Luxembourg. Anders Mattsson dirigeait précédemment le desk scandinave au Luxembourg de Deutsche Bank. Il a aussi eu la responsabilité de la clientèle très fortunée (UHNWI) de Merrill Lynch International rachetée par Julius Baer.
Les fonds de pension et les fonds souverains vont augmenter leurs investissements dans les actifs réels au cours des douze à vingt-quatre prochains, selon une étude que viennent de publier BNY Mellon et l’OMFIF (Official Monetary and Financial Institutions Forum) (*). Parmi ces grands investisseurs, 70% envisagent d’accroître leurs investissements dans les infrastructures et aucun ne prévoit de réduire ses engagements dans la classe d’actif. L’immobilier est l’autre classe d’actif recherchée par les institutionnels qui sont 32% à vouloir augmenter leur allocation. Extrapolées à l’ensemble des grands investisseurs publics (banques centrales, fonds souverains, fonds de pension), les prévisions des institutionnels pourraient déboucher sur des investissements supplémentaires de quelque 334 milliards de dollars dans l’immobilier et de 130 milliards de dollars dans les infrastructures au cours des deux prochaines années.Les fonds de pension sont désormais plus déterminés que jamais à investir dans les actifs réels après avoir été beaucoup plus réticents que les fonds souverains dans un premier temps. Les fonds de pension sont aussi partis d’une base beaucoup plus modeste. Dans les infrastructures, leur part de marché est de 2% contre 11% pour les fonds souverains.L’étude relève que plus de 70% des fonds souverains et fonds de pension ont accru leur allocation dans les actifs réels au cours des trois dernières années. Depuis 2009, la valeur des actifs des fonds souverains et fonds de pension dans l’immobilier ont progressé de 120%, tandis que leurs investissements dans les infrastructures ont fait un bond de 165%.(*) Entre janvier et mars 2018, l’OMFIF a interrogé des fonds souverains et des fonds de pension qui cumulent près de 4.600 milliards de dollars d’actifs sous gestion. Ce montant représente environ 20% des 22.900 milliards de dollars détenus par les 585 plus importants fonds souverains et fonds de pension dans le monde
BNP Paribas veut jouer les premiers rôles sur le marché de la banque privée allemande. Dans les trois prochaines années, la banque française veut recruter jusqu'à 150 collaborateurs pour ses activités de banque privée dans différentes villes allemandes, a indiqué Vincent Leconte, coresponsable des activités de gestion de fortune de la banque dans les colonnes du quotidien Die Welt. Autrement dit, une multiplication par quatre environ des effectifs actuels dans la banque privée. D’ici à 2022, les actifs sous gestion devraient atteindre un montant "à deux chiffres significatif», à comparer à un montant "à un chiffre» actuellement, précise-t-on. «Nous voulons devenir un acteur de premier plan dans la banque privée en Allemagne. Nous nous concentrons sur les PME», a souligné Vincent Leconte. Les recrutements envisagés devraient permettre à la banque de toucher les clients disposant d’un patrimoine net de plus de 5 millions d’euros, ainsi que les «méga-riches», qui ont plus de 100 millions d’euros.