Tikehau Capital va ouvrir un bureau à New York le mois prochain, indique Antoine Flamarion, son co-fondateur et dirigeant dans un entretien au Financial Times fund management. Pour pouvoir y rivaliser dans la dette privée, sa spécialité, Tikehau fait un pari audacieux, commente le journal britannique, celui que la plus grande économie du monde va ralentir, provoquant la nervosité parmi les prêteurs actuels et faisant de la place pour un nouveau venu."C’est un marché énorme et quand il devient compliqué, les gens disparaissent», dit Antoine Flamarion qui prédit avec confiance «une chance de 100%» d’une récession aux Etats-Unis dans les deux à cinq prochaines années, se référant à la hausse des taux d’intérêt et aux hauts niveaux de levier actuels. Il souhaite que Tikehau soit suffisamment établi pour profiter des «fissures» lorsqu’elles apparaitront. «Vous devez avoir de la poudre sèche», dit-il.
APG Asset Management a nommé Frank van Weegberg stratégiste senior en juin dernier, croit savoir InvestmentEurope. L’intéressé revient chez APG où il avait travaillé entre 2003 et 2008. Il était dernièrement chez Achmea Investment Management. Les encours totaux d’APG sont ressortis à 470,47 milliards d’euros au 31 décembre 2017.
Shirley Lam, jusque-là responsable des activités de gestion de fortune et de gestion d’actifs en Aise pour Manulife Asset Management (Manulife AM), a décidé de prendre sa retraite, a appris le site spécialisé Asian Investor. De fait, sa licence a expiré le 29 juin et elle a quitté la société canadienne à la fin du mois de juin. L’intéressée pilotait ces activités depuis septembre 2015.
Mark Talbot, le managing director Asie de Fidelity International, a quitté la société fin juin, rapporte AsianInvestor. Une recherche est en cours pour lui trouver un remplaçant. Mark Talbo avait rejoint Fidelity en juin 2011.
Le gestionnaire d’actifs écossais Martin Currie, filiale de Legg Mason, vient de réviser en profondeur l’organisation de ses équipes d’investissement, entraînant ainsi le départ de John Pickard, jusque-là responsable de l’investissement, rapporte Investment Week. L’intéressé officiait au sein de la société de gestion depuis 8 ans. Dans le cadre de la nouvelle organisation mise en place, Martin Currie a en effet décidé de supprimer le poste de responsable de l’investissement. Désormais, chaque responsable des équipes de gestion de portefeuilles sera directement rattaché à Willie Watt, le directeur de la société, qui présidera également le comité exécutif des investissements. Willie Watt sera épaulé par Jeff Casson, responsable des processus d’investissement, et Paul Hughes, responsable du risque d’investissement, du trading et de la gestion quantitative.John Pickard avait rejoint Martin Currie en 2010 en provenance d’UBS Global Asset Management, où il officiait en tant que « managing director » et responsable européen des actions.
“Flat yield curve, wimpy dollar, lonely tech bull market all indicate no one fears the Fed,” research from Bank of America Merrill Lynch Global Research (BAML) found on Friday, reporting weekly international inflows to investment funds for the week ending 11 July. Funds dedicated to bonds saw net inflwos of USD5.6bn, the largest in 12 weeks. Inflows were concentrated on investment grade-rated bonds, with USD2.3bn.Equity funds saw net inflows of USD1.2bn, with a preference for ETFs continuing (+EUR6.8bn, compared with -USD5.6bn for traditional mutual funds). By geographical region, investors preferred US equities (+USD4.3bn), while European equity funds saw an 18th consecutive week of net outflows (-USD4.2bn).By sector, investors turned to tech stocks, consumer goods, utilities, real estate and health care, to the detriment of financial stocks, core resources and energies.
La fusion entre Aberdeen Asset Management et Standard Life l'an dernier a eu des répercutions dans tous les pays où les deux groupes étaient implantés. Sandra Craignou, ancienne responsable d'Aberdeen AM pour la France et qui a pris la tête des activités réunies, revient pour NewsManagers sur les conséquences dans l'Hexagone. Elle nous détaille également les projets de développement et l'impact du Brexit sur le groupe.
Le numéro un mondial de la gestion d’actifs BlackRocka publié lundi un bond de 25,6% de son bénéfice, au titre du deuxième trimestre, grâce à la hausse de ses commissions en matière de conseil.
Le cours du hedge fund suisse a chuté vendredi après un avertissement sur ses résultats lié aux contre-performances de Cantab, une acquisition de 2016.
Selon Bloomberg qui citait vendredi des sources proches du dossier, BlackRock et Schroders sont en bonne position afin de remporter l’appel d’offres lancé par Lloyds Banking Group pour un mandat de gestion d’environ 109 milliards de livres (123 milliards d’euros). La banque britannique, qui a mis fin à son accord existant avec Standard Life Aberdeen, devrait prendre sa décision finale au troisième trimestre. Elle pourrait choisir un gérant unique ou diviser le mandat. Aberdeen avait obtenu ce mandat en 2014, lors de l’acquisition de Scottish Widows Investment auprès de la banque britannique. En février dernier, Lloyds a choisi de résilier cet accord après la fusion entre Aberdeen et Standard Life qui a transformé le groupe élargi en un concurrent direct des activités d’assurance de la banque britannique.
Tikehau Capital va ouvrir un bureau à New York le mois prochain, indique Antoine Flamarion (photo), son co-fondateur et dirigeant dans un entretien au Financial Times fund management.
Eurizon , la société de gestion de la banque italienne Intesa Sanpaolo, poursuit son développement en Europe, avec l’ouverture d’un bureau commercial à Zurich en Suisse et le renforcement de ses équipes à Francfort en Allemagne, a appris NewsManagers. « Nous avons choisi de développer notre activité dans certains pays européens jugés stratégiques, par le biais de la création de bureaux locaux. La présence directe sur le territoire représente l’approche la meilleure pour pénétrer ces marchés, facilitant les relations avec la clientèle institutionnelle domestique », commente Gabriele Miodini. Pour lui, l’ouverture de ces bureaux « confirme la stratégie de croissance d’Eurizon en Europe, où la société est l’une des principales en termes de collecte ». Sans vouloir donner davantage de chiffres, il indique que « l’incidence de la collecte non italienne et hors groupe est croissante ». Pour son nouveau bureau zurichois, Eurizon a recruté Manuel Dalla Corte comme country head Suisse. L’intéressé vient d’Aviva Global Investors où il était directeur du développement basé à Zurich. Il a également travaillé pour Jefferies, LODH & Cie et UBS Wealth Management. A Francfort, où la société de gestion disposait déjà d’un bureau depuis plusieurs mois, Eurizon recrute Jörg Ahlheid en tant que « senior sales manager » pour l’Allemagne et l’Autriche. L’intéressé, qui était précédemment country manager pour l’Allemagne et l’Autriche de La Financière de l’Echiquier, travaillera aux côtés de Howard Luder, country head pour l’Allemagne, l’Autriche et la Hollande. Le duo se transférera prochainement dans les locaux définitifs de la société. Enfin, Eurizon a lancé la procédure pour l’ouverture d’une filiale commerciale en Espagne. « Jusqu’ici, nous étions en Espagne par le biais d’une collaboration avec une société de third party marketing avec laquelle nous avons travaillé pendant plusieurs années. Aujourd’hui, nous souhaitons aller plus loin en ouvrant un bureau », explique Gabriele Miodini, responsable ventes et gestion clients d’Eurizon Capital. Ces trois bureaux viennent s’ajouter à la structure française créée en 2015 et gérée par Romain Roucoules, country head, et Cédric Genet, senior sales manager pour la France et la Belgique. Eurizon est aussi présent en Europe du Nord, et plus précisément en Suède, au Danemark et en Finlande. Mais la société continue pour le moment de s’appuyer sur un TPM pour couvrir ces marchés. Eurizon démontre ainsi qu’elle a des ambitions en Europe au moment où des rumeurs circulent concernant une prise de participation de BlackRock à son capital. A ce sujet, Gabriele Miodini rappelle que le directeur général de la banque, Carlo Messina, a clairement affirmé son intention de trouver un partenaire pour Eurizon, à condition de garder la majorité du tour de table de la filiale de gestion d’actifs. Carlo Messina a ajouté qu’il n’est pas exclu que ce partenaire soit BlackRock, mais que ce pourrait être une autre société...
@page { margin: 0.79in }p { margin-bottom: 0.1in; line-height: 115% }BMOGlobal Asset Management has announced that all of its products stillbearing the F&C brand name will be rebranded as BMO. “Theoperation will involve the adoption of the BMO name for all openfunds and all product names in Europe, including the directdistribution channel,” a press statement says.Thechange “marks a major additional step for BMO GAM as part of itsexpansion in the Europe, Middle East and Asia region … followingthe acquisition of F&C AM.”Sinnce2014, BMO has opened two offices in Paris, one office in Munich, andoffices in Milan, Stockholm, Madrid and Geneva, BMO states.
@page { margin: 0.79in }p { margin-bottom: 0.1in; line-height: 115% }Theworld of private equity is gaining a new player. Momentum Invest, afirm licensed nine months ago, yesterday announced that it hascreated its first FCPI fund, with a total of EUR101.2m. The fund wasborn out of a cooperation between the entrepreneur Pierre le Tanneur(former director of Eau Ecarlate-Spotless, who has conducted fivesuccessful LBOs) and three venture capital professionals, AlainCochenet (ex-Pechel), Tristan Parisot (ex-European Capital, 3i) andArthur Bureau. The final closing is expected to total nearly EUR110mby summer 2018, slightly over the initial objective of EUR100m.MomentumInvest will invest in profitable French SMEs with strong potential,operating in the most attractive setors of the services market, withEUR10m to EUR100m in capital. The fund will operate as part ofcapital development and transmission operations as a majority orminority shareholder, with total investments of EUR2m to EUR12m.Nearly30% of funds come from private investors, and 70% from 10institutional investors, including mutuals, pension funds, a Frenchbank and players in the private equity industry such as the FondsEuropéen d’Investissement (FEI) and Bpifrance.Aninitial investment has already been made in the fitness group “Moving/ Fitness Park,” a French leader in the low-cost segment, withnearly 500,000 members, and 170 locations. The group is aiming todouble its earnings and profits between 2016 and 2018, a statementsays.
La Caisse de dépôt et placement du Québec a annoncé ce 12 juillet son financement de 150 millions de dollars canadiens pour appuyer ContourGlobal Mirror 2 S.à.r.l. dans son acquisition d’un portefeuille d’actifs d’énergie solaire concentrée en Espagne. ContourGlobal est une plateforme de croissance axée sur l’acquisition et le développement d’actifs énergétiques adossés à des contrats à long terme dans plusieurs régions. En février 2018, ContourGlobal a conclu une entente pour l’acquisition des actifs d’énergie solaire concentrée d’Acciona, un conglomérat espagnol qui assure le développement et la gestion d’actifs d’infrastructures et d’énergie renouvelable. Le portefeuille comprend cinq centrales qui ont amorcé leurs activités dans la région sud-ouest de l’Espagne entre 2009 et 2012.Dans les deux dernières années, la Caisse a participé à plusieurs investissements liés à l’énergie solaire. Elle a offert un financement de 50,4 millions de dollars à Sunrun, chef de file du secteur de l’énergie solaire résidentielle aux États-Unis, et a fait l’acquisition d’une participation minoritaire importante dans Azure, une des plus grandes sociétés d’énergie solaire en Inde. Elle a également annoncé son intention de mettre en œuvre le plus grand projet résidentiel de panneaux solaires installés sur toits à New York, dans Stuyvesant Town-Peter Cooper Village.
Le Fonds de réserve pour les retraites (FFRR) a lancé, le 26 juin 2018, un appel d’offres restreint visant à sélectionner des prestataires de service d’investissement, afin d’assurer la gestion financière de mandats de gestion active responsable, investis en actions américaines, selon un communiqué daté du 11 juillet.Ce marché sera composé de trois lots distincts :- Le lot 1 porte sur la gestion active (style « Value ») de, au maximum, quatre mandats de gestion qui devront mettre en œuvre une exposition aux actionsaméricaines de grandes et moyennes capitalisations, admises à la négociation sur un marché organisé des Etats-Unis.- Le lot 2 porte sur la gestion active (style « Growth ») de, au maximum, quatre mandats de gestion qui devront mettre en œuvre une exposition aux actionsaméricaines de grandes et moyennes capitalisations, admises à la négociation sur un marché organisé des Etats-Unis.- Le lot 3 porte sur la gestion active de, au maximum, quatre mandats de gestion que devront mettre en œuvre une exposition aux actions américaines de petitescapitalisations, admises à la négociation sur un marché organisé des Etats-Unis.Pour les trois lots, le FRR entend par gestion active responsable la prise en compte par les candidats dans leur processus de gestion d’enjeux ESG, notamment en intégrant la politique d’exclusions (armes prohibées, tabac, et charbon), la politique de vote et d’engagement du FRR. Enfin, les candidats devront produire un reporting à la fois quantitatif et qualitatif rendant compte des actions mises en œuvre en la matière.Ce marché sera conclu pour une durée de quatre ans avec une reconduction possible pour une période d’une année.Les sociétés de gestion intéressées ont jusqu’au vendredi 10 août à 12h00 heure de Paris, pour répondre au FRR dans les conditions spécifiées par le règlement de la consultation.
La Caisse des Dépôts (CDC) et son homologue allemande KfW ont annoncé le 11 juillet avoir signé un protocole d’accord visant à poursuivre et consolider leur partenariat. «Les deux institutions développeront des approches mutualisées pour favoriser des investissements dans des projets d’intérêt conjoint, qu’il s’agisse de transition énergétique et écologique, de transition numérique notamment», a indiqué la CDC dans un communiqué.Cet accord entre les deux institutions, rappelle le communiqué, s’inscrit dans une dynamique européenne forte concrétisée par de multiples initiatives communes : sur les six derniers mois, le lancement du fonds européen Marguerite 2 (fin 2017) et du fonds Broadband (CEBF) pour les infrastructures numériques (27 juin 2018) ou encore l’organisation de la conférence commune à Bruxelles (28 juin) sur le cadre financier pluri-annuel. Les deux établissements, qui partagent leur bureau de représentation à Bruxelles, développeront aussi des approches communes en matière d'études et de recherches. Ils poursuivront aussi leur coordination au sein de l’association européenne des investisseurs de long terme (ELTI) pour promouvoir l’investissement de long terme et les projets d’intérêt commun.
Bpifrance et les laboratoires Sanofi, Takeda, Ipsen, Servier et Boehringer Ingelheim ont conclu un accord lançant le fonds InnoBio 2, un fonds d’investissement destiné à soutenir le développement de sociétés innovantes dans le secteur des sciences de la vie. Cet accord a été annoncé mardi par le Premier ministre Edouard Philippe, lors du Conseil stratégique des industries de santé qui s’est tenu à l’hôtel de Matignon. Sanofi apporte 50 millions d’euros et Bpifrance contribuera à hauteur de 49% au fonds. InnoBio 2 vise à terme une taille comprise entre 200 et 250 millions d’euros grâce à l’arrivée attendue de souscripteurs institutionnels et pharmaceutiques, en plus de Takeda, Ipsen, Servier et Boehringer Ingelheim, dont plusieurs ont d’ores et déjà manifesté leur intérêt. Innobio 2, géré par Bpifrance, investira, comme son prédécesseur InnoBio, dans les secteurs des produits biopharmaceutiques, du développement des bioprocédés, mais élargira son champ d’action à la santé numérique en lien avec les médicaments de prescription. InnoBio 2 ciblera principalement des entreprises françaises ou des entreprises européennes ayant une part significative de leurs activités sur le territoire français. « Le lancement d’InnoBio 2 confirme le succès rencontré par le premier fonds, devenu un fonds de place et jouant un rôle prépondérant dans un écosystème de start-ups de sciences de la vie désormais d’envergure mondiale, note Nicolas Dufourcq, directeur général de Bpifrance. Ce nouveau fonds permettra de consolider la position de la France comme un pays de premier plan pour l’innovation en sciences de la vie. »Le fonds, d’une durée de dix ans (prorogeable deux fois d’un an), a vocation à investir initialement dans des entreprises proches ou en début de développement clinique, fournissant des produits et services innovants dans le secteur des sciences de la vie, avec l’objectif de générer des plus-values. Il fera une place significative aux premiers et seconds tours de table et participera au capital des sociétés de manière minoritaire, en « lead » ou « co-lead ». InnoBio 2 prend le relais du fonds InnoBio lancé en 2009 et doté de 173 millions d’euros. Bpifrance, gestionnaire d’InnoBio, a réalisé 18 investissements dans des sociétés françaises de biotechnologies, dont 13 sont issues de la recherche publique, pour un montant de plus de 150 millions d’euros qui a permis de lever au total près de 1,4 milliard d’euros. Onze de ces participations sont aujourd’hui cotées en Bourse et douze partenariats ont été signés avec des laboratoires pharmaceutiques.
A l’issue de son exercice fiscal 2017-2018, clos au 30 juin 2018, CalPERS a dégagé un rendement net des investissements de 8,6%, a annoncé ce 12 juillet le fonds de pension californien. Au 30 juin 2018, les actifs sous gestion de CalPERS s’élèvent à plus de 351 milliards de dollars. Cette solide performance a été principalement tirée par ses investissements en capital-investissement, qui ont généré un rendement de 16,1%. Ses investissements en actions cotées ne sont pas en reste, avec un gain net de 11,5% sur un an. Par ailleurs, ses placements dans les actifs réels ont dégagé une performance de 8%, dont une performance de 20% pour les seuls investissements en infrastructure.
Annoncée mercredi soir, la démission – officiellement « pour raisons personnelles » – de son directeur général, Frédéric Lavenir, préfigure un mouvement beaucoup plus vaste autour de CNP Assurances, rapporte le quotidien Les Echos. Suspendues ces derniers mois, pour ne pas interférer avec la réforme ferroviaire, les négociations entre La Poste et la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) sur le sort de CNP ont repris de plus belle ces dernières semaines. Et elles devraient s’intensifier dans les semaines qui viennent. La CDC détient 40,8 % du capital de CNP, une participation qui vaut aujourd’hui 5,4 milliards d’euros en Bourse. La Banque Postale est l’un des grands réseaux de distribution de l’assureur en France et son actionnaire à hauteur de 18 %, comme le groupe BPCE. L’opération, attendue de longue date, passerait par un rapprochement de CNP Assurances avec la filiale de La Poste, afin de former un véritable bancassureur parapublic. Dans un tel schéma, CNP Assurances deviendrait une captive de La Banque Postale. Et la CDC monterait en contrepartie au capital de La Poste, dont elle détient déjà 26,32%. Sur ce dossier, le directeur général de la CDC, Eric Lombard, est à la manœuvre. « Il a reçu explicitement dans sa feuille de route la mission de rapprocher la CDC de La Poste », rappelle un proche de l’institution. Selon les Echos, la commission de surveillance de la Caisse des Dépôts, son organe de vigie parlementaire, est convoquée la semaine prochaine pour un « séminaire d’information » sur le sujet.Le pacte d’actionnaires de CNP Assurances court jusqu’à fin décembre 2019. La tournure des discussions dépendra aussi de l’attitude de BPCE qui classe sa participation dans CNP Assurances dans son pôle « hors métiers », signe que celle-ci n’est plus considérée comme stratégique.
Selon les conclusions d’un travail prévisionnel du Conseil d’orientation des retraites (COR), publié hier, le Fonds de réserve des retraites (FRR) «apparaît assez largement sous-dimensionné face aux déficits restant à couvrir, que ce soit pour l’ensemble du système de retraite, ou seulement pour les régimes alignés et le FSV». Le COR estime que «ce résultat n’est pas surprenant suite à la suppression des abondements au fonds en 2011 et l’utilisation de ses réserves pour l’amortissement de la dette sociale logée à la Cades».Le FRR a pour obligation depuis 2010 de verser 2,1 milliards d’euros chaque année jusqu’en 2024 à la Caisse d’amortissement de la dette sociale (Cades), ce qui permet à cette dernière d’anticiper une date de clôture à cet horizon. Sans orientation supplémentaire, le FRR deviendrait un investisseur responsable au service du système de retraite à compter de 2025, sans scénario précis.Le FRR était doté d’une valeur d’actifs de 36 milliards d’euros à la fin de 2016. Au total, l’actif mobilisable de ces réserves en 2025 ne devrait pas dépasser 15 milliards d’euros. Selon l’un des trois scénarios étudiés par le COR, les réserves du FRR seraient entièrement utilisées en une fois pour couvrir une partie du déficit du régime général.Le COR ajoute que «privé d’objectifs clairs de décaissements à partir de 2025, il est essentiel d’assigner rapidement au FRR une stratégie claire et un horizon de placement afin d’optimiser la politique de placement de ses actifs. Cette clarification passe par l’élaboration d’une doctrine d’utilisation de ces sommes, voire d’une programmation d’éventuels futurs décaissements et plaide surtout pour éviter tout décaissement non anticipé».
La boutique allemande DJE Kapital, basée à Munich, a nommé Christian Janas en qualité de nouveau responsable de ses activités de gestion de fortune et de gestion d’actifs, rapporte Citywire Selector. L’intéressé remplacera Markus Küppers à partir de janvier 2019. Christian Janas, qui compte plus de 20 ans d’expérience, arrive en provenance d’UBS Allemagne où il était responsable du bureau local et de la gestion de fortune pour la région bavaroise. En plus de piloter les activités de gestion d’actifs, il sera membre du comité exécutif élargie et supervisera toutes les opérations des bureaux de Francfort, Cologne et Pullach. Markus Küppers a quitté DJE Kapital le mois dernier pour rejoindre un family office.
La Liechtensteinsteinische Landesbank (LLB) a enregistré au premier semestre une collecte nette de 1,1 milliard de francs suisses, soit plus du double du montant affiché sur l’ensemble de l’année 2017, selon un communiqué publié ce 12 juillet. Les actifs sous gestion s'élevaient fin juin à 50,5 milliards de francs, indique le communiqué préliminaire à la présentation détaillée des résultats semestriels, programmée pour le deuxième quinzaine d’août.Si l’activité commerciale du premier semestre est jugée satisfaisante, les résultats financiers sont plutôt décevants. Le produit d’exploitation a reculé de 3% à 184 millions de francs environ et le bénéfice net devrait chuter d’environ 24% à 46 millions de francs, prévoit la banque.
Axa Investment Managers (Axa IM) a décidé de liquider son fonds Axa WF Global Equity Income, ayant estimé que cette stratégie n’était plus économiquement viable, a appris Citywire Selector. Lancé en 2011, ce fonds était domicilié au Luxembourg et supervisé par William Howard et Gideon Smith. Selon des données de Lipper IM, le fonds affichait 17 millions de dollars d’encours au moment où la société a décidé de le fermer à la fin du mois de juin. Il avait atteint 25,4 millions de dollars d’encours en avril 2013.
Navnoor Kang, responsable du fixed income du New York State Common Retirement Fund jusqu’à début 2016, accusé d’avoir accepté des faveurs de la part de commerciaux de sociétés de Wall Street, a été condamné à 21 mois de prison jeudi, rapporte le Wall Street Journal. L’intéressé avait plaidé coupable de fraude en novembre. Les procureurs affirmaient que des commerciaux avaient gratifié Navnoor Kang de prostituées, de cocaïne, de weekends et d’une montre de luxe en échange de l’obtention de davantage d’affaires pour leurs sociétés de courtage. Navnoor Kang s’est excusé pour ses erreurs.
Morningstar s’apprête à lancer aux Etats-Unis une gamme de neuf fonds maison, rapporte le Financial Times. Le service de portefeuilles gérés du groupe, qui permet aux conseillers financiers d’externaliser les décisions d’investissement à Morningstar, a déjà 44 milliards de dollars d’actifs, principalement gérés par des gérants externes. Au lieu de sélectionner des fonds externes, Morningstar va désormais s’appuyer sur ses fonds maison. Ces fonds seront toutefois conseillés par des gérants externes, dont ceux qu’il note. Ses neuf fonds (deux fonds actions, quatre obligataires, deux multi-classes d’actifs et un alternatif) ne seront pas vendus directement aux investisseurs mais à son réseau de 8.000 conseillers financiers. Sous réserve d’obtenir l’accord des clients, Morningstar va transférer 4 à 5 milliards de dollars dans les fonds dans une première phase de transition.
A l’image des marchés financiers, Carmignac a connu un début d’année 2018 particulièrement chahuté. A l’issue du premier semestre, la société de gestion a en effet subi une décollecte nette de près de 900 millions d’euros (896 millions d’euros précisément), a-t-elle indiqué à NewsManagers. Sur le seul deuxième trimestre, « nous avons connu une légère décollecte nette de 100 millions d’euros », a précisé hier Didier Saint-Georges, « managing director » et membre du comité d’investissement de Carmignac, lors d’une rencontre avec la presse. Pour autant, « nos actifs sous gestion sont restés stables à 55 milliards d’euros à fin juin, au même niveau qu’il y a trois mois », a-t-il ajouté. Si les fonds actions globaux ont connu un beau parcours en termes de performances, notamment le fonds thématique sur les matières premières, a expliqué Didier Saint-Georges, à l’inverse, la gamme dédiée aux marchés émergents « n’a pu éviter le contexte de tensions commerciales au niveau international ni l’accident de parcours de l’Argentine ». « Le premier semestre a été extrêmement contrasté par rapport à 2017, avec une volatilité qui est remontée et des marchés actions qui ont clairement changé de tendances, a résumé Didier Saint-Georges. De même, sur les marchés obligataires, nous ne sommes pas du tout dans le même environnement. Nous assistons à un vrai changement de régime des marchés. »Pour Frédéric Leroux, responsable de l’équipe « Cross Asset » de Carmignac, « la thématique de ce trimestre, c’est la collision ou du moins la rencontre entre trois cycles : le cycle politique, le cycle de liquidité et le cycle économique ». D’un point de vue politique, « nous sommes dans une ambiance un tout petit peu délétère » sous l’impulsion principalement de Donald Trump, a-t-il estimé, tout en soulignant les nouveaux questionnements actuels sur la construction de l’Union européenne sur fond de montée en puissance des candidats anti-systèmes. « L’Europe est très affaiblie face à une Amérique très conquérante », a jugé Frédéric Leroux.Sur le terrain des liquidités, Frédéric Leroux a évoqué un « changement de régime majeur », caractérisé par une raréfaction de la liquidité « qui affecte déjà les maillons faibles de l’économie mondiale », selon lui. A cela s’ajoute, sur le plan économique « une sorte de convergence vers un ralentissement généralisé de la croissance économique », a avancé Frédéric Leroux. Pour l’instant, toutefois, « les mesures prises par Donald Trump semblent avoir repoussé ce ralentissement économique aux Etats-Unis, a-t-il noté. Mais la consommation américaine pourrait décevoir à l’avenir alors que le pouvoir des ménages est déjà érodé par la hausse des cours du pétrole. » A en croire le dirigeant, « le point haut de la croissance est passé, on n’a pas encore atteint le pic d’inflation et on est déjà dans un environnement où on veut être un petit peu plus liquide », a résumé Frédéric Leroux. Dans un tel contexte, Carmignac cible, côté actions, des investissements sur des valeurs de qualité, indépendantes du cycle, à l’image des valeurs technologiques. Pourtant, la société a récemment procédé à « une réduction tactique de notre surpondération à la technologie via des prises de bénéfices », n’a-t-elle pas caché. A titre d’exemple, Carmignac a ainsi réduit ses positions ou vendus des titres comme Netflix ou Amazon pour acheter de nouvelles valeurs de qualité au profil rendement/risque plus attractif comme Booking.com ou Spotify. A l’inverse, « toutes les valeurs cycliques et endettées, on n’en veut pas », a affirmé sans ambages Frédéric Leroux. A ce titre, la société de gestion a pris des positions vendeuses sur un panier de valeurs cycliques et/ou endettées. Par ailleurs, l’équipe de gestion actions, dirigée par David Older, reste optimiste sur le secteur pétrolier et a donc maintenu son exposition sur les valeurs pétrolières. « Nous nous concentrons surtout les valeurs intervenant dans le domaine du gaz de schiste aux Etats-Unis », a précisé David Older. « La gestion active est importante actuellement car le marché est étroit, a jugé Frédéric Leroux. La hausse du marché actions dépend d’un nombre restreint de valeurs, de secteurs et de pays. Dans ce contexte, ce sont les stratégies long/short qui permettent de s’en sortir. »Sur le segment obligataire, Carmignac est actuellement acheteur de dette d’Etat américaine mais se montre beaucoup plus prudent sur les titres d’Etats européens. « Le différentiel de taux entre Etats-Unis et Allemagne a atteint un point historique, ce qui constitue de bons points d’entrée », a ainsi estimé Rose Ouahba, responsable de l’équipe obligataire chez Carmignac. Elle a également mis en avant l’attrait des obligations indexées sur l’inflation aux Etats-Unis, avançant que « dans une fin de cycle, l’inflation atteint toujours son pic après la croissance ». Sur le marché européen, la prudence est de rigueur alors « que les marchés ont réintroduit le risque de sortie d’un pays de la zone euro », en premier lieu l’Italie. Carmignac entend donc rester à l’écart de la dette italienne qui devrait rester volatile jusqu’à la présentation du budget 2019. En outre, « plus la Banque centrale européenne va se retirer du marché, plus l’évolution des taux d’intérêt va dépendre des fondamentaux des pays, a expliqué Rose Ouahba. La volatilité sur les obligations de certains pays comme l’Italie pourrait donc augmenter. »
Dans le cadre de son opération de réorganisation de l’ensemble du groupe Société Générale, la banque française est actuellement en réflexion sur la manière de renforcer les synergies entre ses expertises de gestion privée, et notamment entre les équipes de la Société Générale Private Banking (SGPB) et Lyxor AM, rapporte Distrib Invest. Une réflexion, annoncée en interne il y a quelques jours, et qui pourrait prendre une forme plus concrète dans les semaines à venir..."Nous voulons une organisation plus horizontale et tournée vers les clients avec un axe régional renforcé», avait affirmé la Société Générale dans le cadre de son plan de réorganisation d’avril 2017. Ce plan s’appuyait notamment sur la création de 17 « business units » et 10 « service units », directement rattachées à la direction générale. C’est précisément au sein d’une de ces business unit, la business unit «Asset and Wealth Management» que les équipes de la SGPB et de Lyxor AM ont été réunies sous la direction de Jean-François Mazaud, qui avait alors été nommé, en plus de sa casquette de directeur de SGPB, président du conseil de surveillance de Lyxor AM.Pour le moment, la Société Générale réfléchit à des moyens de mettre en commun les expertises des différentes équipes de gestion pour renforcer l’offre au niveau de la gestion privée notamment. «Nous sommes en train de regarder les synergies possibles dans les gestions au sein de la business unit «Asset and Wealth Management», précise une porte parole de Lyxor AM. Nous voulons mutualiser nos expertises de gestion dans un cadre d’architecture ouverte qui est commun aux deux entités». Or, le groupe compte dans ses rangs la société de gestion SG 29 Haussmann adossée à SGPB et spécialisée dans la gestion privée en architecture ouverte.Interrogée sur la forme précise que prendra cette mutualisation, la porte parole n’a pas souhaitée rentrer dans les détails... pour l’instant !