L’Association of Professional Fund Investors (AFPI) a nommé Bella Caridade-Ferreira, directrice générale de Fundscape, à son comité consultatif, rapporte Investment Europe. L’intéressée a fondé Fundscape en 2010, une société de recherche spécialisée dans l’analyse du secteur britannique des fonds.
BMO Global Asset Management a annoncé que tous ses produits portant encore la marque F&C vont être renommés BMO. « L’opération conduira à l’adoption du nom BMO pour tous les fondsouverts et toutes les dénominations sociales en Europe, y compris du canal de distribution directe », précise un communiqué de presse. Ce changement « marque une étape supplémentaire importante pour BMO GAM dans le cadre de son expansion dans la région Europe, Moyen-Orient et Asie (…) suite à l’acquisition de F&C AM ». Depuis 2014, BMO a ouvert deux bureaux à Paris, un bureau à Munich et des bureaux à Milan, Stockholm, Madrid et Genève, rappelle BMO.
Le gestionnaire immobilier japonais Nomura Real Estats Holdings a annoncé, hier, la signature d’un accord portant sur un investissement stratégique dans Lothbury Investment Management Group (LIM), un gestionnaire d’actifs immobiliers britannique. Selon les termes de cet accord, Nomura Real Estate va acquérir une participation majoritaire de 75% au capital de LIM, le solde restant détenu par l’équipe de direction de LIM. Cette opération permet à Nomura Real Estate « de renforcer sa présence à l’international après des investissements au Vietnam, en Thaïlande, en Chine et aux Philippines ». Il s’agit surtout de la première acquisition réalisée par la société nippone en dehors de l’Asie. LIM affiche 2,1 milliards de livres d’actifs sous gestion répartis à travers une large gamme de portefeuilles immobiliers, dont le fonds phare Lothbury Property Trust. La société britannique compte plus de 110 clients, incluant des fonds de pension d’entreprises et du secteur public, des compagnies d’assurances, des organisations caritatives, des banques privées et autres clients institutionnels. A l’issue de l’opération, la société continuera d’opérer sous le nom Lothbury et la marque LIM, sous la direction de Simon Radford, son directeur général. De même, « l’équipe dirigeante de LIM restera responsable des opérations quotidiennes de l’activité et conservera une totalité autonomie sur ses stratégies d’investissement », indique Nomura Real Estate dans un communiqué. L’opération, dont les détails financiers n’ont pas été divulgués, devrait être finalisée d’ici la fin de l’année 2018.
Navnoor Kang, responsable du fixed income du New York State Common Retirement Fund jusqu’à début 2016, accusé d’avoir accepté des faveurs de la part de commerciaux de sociétés de Wall Street, a été condamné à 21 mois de prison jeudi, rapporte le Wall Street Journal. L’intéressé avait plaidé coupable de fraude en novembre. Les procureurs affirmaient que des commerciaux avaient gratifié Navnoor Kang de prostituées, de cocaïne, de weekends et d’une montre de luxe en échange de l’obtention de davantage d’affaires pour leurs sociétés de courtage. Navnoor Kang s’est excusé pour ses erreurs.
Morningstar s’apprête à lancer aux Etats-Unis une gamme de neuf fonds maison, rapporte le Financial Times. Le service de portefeuilles gérés du groupe, qui permet aux conseillers financiers d’externaliser les décisions d’investissement à Morningstar, a déjà 44 milliards de dollars d’actifs, principalement gérés par des gérants externes. Au lieu de sélectionner des fonds externes, Morningstar va désormais s’appuyer sur ses fonds maison. Ces fonds seront toutefois conseillés par des gérants externes, dont ceux qu’il note. Ses neuf fonds (deux fonds actions, quatre obligataires, deux multi-classes d’actifs et un alternatif) ne seront pas vendus directement aux investisseurs mais à son réseau de 8.000 conseillers financiers. Sous réserve d’obtenir l’accord des clients, Morningstar va transférer 4 à 5 milliards de dollars dans les fonds dans une première phase de transition.
A l’image des marchés financiers, Carmignac a connu un début d’année 2018 particulièrement chahuté. A l’issue du premier semestre, la société de gestion a en effet subi une décollecte nette de près de 900 millions d’euros (896 millions d’euros précisément), a-t-elle indiqué à NewsManagers. Sur le seul deuxième trimestre, « nous avons connu une légère décollecte nette de 100 millions d’euros », a précisé hier Didier Saint-Georges, « managing director » et membre du comité d’investissement de Carmignac, lors d’une rencontre avec la presse. Pour autant, « nos actifs sous gestion sont restés stables à 55 milliards d’euros à fin juin, au même niveau qu’il y a trois mois », a-t-il ajouté. Si les fonds actions globaux ont connu un beau parcours en termes de performances, notamment le fonds thématique sur les matières premières, a expliqué Didier Saint-Georges, à l’inverse, la gamme dédiée aux marchés émergents « n’a pu éviter le contexte de tensions commerciales au niveau international ni l’accident de parcours de l’Argentine ». « Le premier semestre a été extrêmement contrasté par rapport à 2017, avec une volatilité qui est remontée et des marchés actions qui ont clairement changé de tendances, a résumé Didier Saint-Georges. De même, sur les marchés obligataires, nous ne sommes pas du tout dans le même environnement. Nous assistons à un vrai changement de régime des marchés. »Pour Frédéric Leroux, responsable de l’équipe « Cross Asset » de Carmignac, « la thématique de ce trimestre, c’est la collision ou du moins la rencontre entre trois cycles : le cycle politique, le cycle de liquidité et le cycle économique ». D’un point de vue politique, « nous sommes dans une ambiance un tout petit peu délétère » sous l’impulsion principalement de Donald Trump, a-t-il estimé, tout en soulignant les nouveaux questionnements actuels sur la construction de l’Union européenne sur fond de montée en puissance des candidats anti-systèmes. « L’Europe est très affaiblie face à une Amérique très conquérante », a jugé Frédéric Leroux.Sur le terrain des liquidités, Frédéric Leroux a évoqué un « changement de régime majeur », caractérisé par une raréfaction de la liquidité « qui affecte déjà les maillons faibles de l’économie mondiale », selon lui. A cela s’ajoute, sur le plan économique « une sorte de convergence vers un ralentissement généralisé de la croissance économique », a avancé Frédéric Leroux. Pour l’instant, toutefois, « les mesures prises par Donald Trump semblent avoir repoussé ce ralentissement économique aux Etats-Unis, a-t-il noté. Mais la consommation américaine pourrait décevoir à l’avenir alors que le pouvoir des ménages est déjà érodé par la hausse des cours du pétrole. » A en croire le dirigeant, « le point haut de la croissance est passé, on n’a pas encore atteint le pic d’inflation et on est déjà dans un environnement où on veut être un petit peu plus liquide », a résumé Frédéric Leroux. Dans un tel contexte, Carmignac cible, côté actions, des investissements sur des valeurs de qualité, indépendantes du cycle, à l’image des valeurs technologiques. Pourtant, la société a récemment procédé à « une réduction tactique de notre surpondération à la technologie via des prises de bénéfices », n’a-t-elle pas caché. A titre d’exemple, Carmignac a ainsi réduit ses positions ou vendus des titres comme Netflix ou Amazon pour acheter de nouvelles valeurs de qualité au profil rendement/risque plus attractif comme Booking.com ou Spotify. A l’inverse, « toutes les valeurs cycliques et endettées, on n’en veut pas », a affirmé sans ambages Frédéric Leroux. A ce titre, la société de gestion a pris des positions vendeuses sur un panier de valeurs cycliques et/ou endettées. Par ailleurs, l’équipe de gestion actions, dirigée par David Older, reste optimiste sur le secteur pétrolier et a donc maintenu son exposition sur les valeurs pétrolières. « Nous nous concentrons surtout les valeurs intervenant dans le domaine du gaz de schiste aux Etats-Unis », a précisé David Older. « La gestion active est importante actuellement car le marché est étroit, a jugé Frédéric Leroux. La hausse du marché actions dépend d’un nombre restreint de valeurs, de secteurs et de pays. Dans ce contexte, ce sont les stratégies long/short qui permettent de s’en sortir. »Sur le segment obligataire, Carmignac est actuellement acheteur de dette d’Etat américaine mais se montre beaucoup plus prudent sur les titres d’Etats européens. « Le différentiel de taux entre Etats-Unis et Allemagne a atteint un point historique, ce qui constitue de bons points d’entrée », a ainsi estimé Rose Ouahba, responsable de l’équipe obligataire chez Carmignac. Elle a également mis en avant l’attrait des obligations indexées sur l’inflation aux Etats-Unis, avançant que « dans une fin de cycle, l’inflation atteint toujours son pic après la croissance ». Sur le marché européen, la prudence est de rigueur alors « que les marchés ont réintroduit le risque de sortie d’un pays de la zone euro », en premier lieu l’Italie. Carmignac entend donc rester à l’écart de la dette italienne qui devrait rester volatile jusqu’à la présentation du budget 2019. En outre, « plus la Banque centrale européenne va se retirer du marché, plus l’évolution des taux d’intérêt va dépendre des fondamentaux des pays, a expliqué Rose Ouahba. La volatilité sur les obligations de certains pays comme l’Italie pourrait donc augmenter. »
Dans le cadre de son opération de réorganisation de l’ensemble du groupe Société Générale, la banque française est actuellement en réflexion sur la manière de renforcer les synergies entre ses expertises de gestion privée, et notamment entre les équipes de la Société Générale Private Banking (SGPB) et Lyxor AM, rapporte Distrib Invest. Une réflexion, annoncée en interne il y a quelques jours, et qui pourrait prendre une forme plus concrète dans les semaines à venir..."Nous voulons une organisation plus horizontale et tournée vers les clients avec un axe régional renforcé», avait affirmé la Société Générale dans le cadre de son plan de réorganisation d’avril 2017. Ce plan s’appuyait notamment sur la création de 17 « business units » et 10 « service units », directement rattachées à la direction générale. C’est précisément au sein d’une de ces business unit, la business unit «Asset and Wealth Management» que les équipes de la SGPB et de Lyxor AM ont été réunies sous la direction de Jean-François Mazaud, qui avait alors été nommé, en plus de sa casquette de directeur de SGPB, président du conseil de surveillance de Lyxor AM.Pour le moment, la Société Générale réfléchit à des moyens de mettre en commun les expertises des différentes équipes de gestion pour renforcer l’offre au niveau de la gestion privée notamment. «Nous sommes en train de regarder les synergies possibles dans les gestions au sein de la business unit «Asset and Wealth Management», précise une porte parole de Lyxor AM. Nous voulons mutualiser nos expertises de gestion dans un cadre d’architecture ouverte qui est commun aux deux entités». Or, le groupe compte dans ses rangs la société de gestion SG 29 Haussmann adossée à SGPB et spécialisée dans la gestion privée en architecture ouverte.Interrogée sur la forme précise que prendra cette mutualisation, la porte parole n’a pas souhaitée rentrer dans les détails... pour l’instant !
Le monde du private equity s’enrichit d’un nouvel acteur. Baptisée Momentum Invest, la société agréée il y a neuf mois, a annoncé hier avoir levé son premier FCPI pour un montant total de 101,2 millions d’euros. Elle est née de l’association de l’entrepreneur Pierre le Tanneur (ancien dirigeant d’Eau Ecarlate-Spotless ayant réussi 5 LBOs) et de trois professionnels du capital-investissement Alain Cochenet (ex-Pechel), Tristan Parisot (ex-European Capital, 3i) et Arthur Bureau. Le closing final devrait atteindre un montant proche de 110 millions d’euros dès l’été 2018, légèrement au-dessus de l’objectif initial de 100 millions d’euros. Momentum Invest investira dans des PME françaises rentables à fort potentiel, opérant dans les secteurs les plus attractifs du marché des services et réalisant entre 10 et 100 millions d’euros de CA. Le fonds interviendra dans le cadre d‘opérations de capital-développement et transmission en tant qu’actionnaire majoritaire ou minoritaire avec des tickets d’investissement compris entre 3 et 12 millions d’euros. Près de 30% des fonds proviennent d’investisseurs privés et 70% d’une dizaine d’investisseurs institutionnels dont des mutuelles, des caisses de retraites, une banque française et des acteurs de référence du private equity comme le Fonds Européen d’Investissement (FEI) et Bpifrance.Un premier investissement a déjà été réalisé dans le groupe de fitness « Moving / Fitness Park », leader français du segment low cost avec près de 500.000 membres et 170 salles. Le groupe prévoit de doubler son chiffre d’affaires et ses profits entre 2016 et 2018, rappelle le communiqué.
Neuberger Berman a obtenu « d’excellents scores » lors du dernier rapport d’évaluation des Principes pour l’Investissement Responsable (PRI) des Nations Unies sur les efforts d’intégration des critères Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance (ESG) sur l’année 2017, annonce un communiqué. La société de gestion a amélioré son classement annuel sur l’ensemble des catégories et a obtenu la note la plus élevée, A+, pour son approche globale en termes de stratégie ESG et de gouvernance. De plus, la société est notée A+ pour son intégration ESG sur les classes d’actifs actions obligataire et private equity. Neuberger Berman est notée au-dessus de la moyenne de référence dans toutes les catégories. Neuberger Berman est signataire des PRI depuis 2012.
Afin d’accompagner son développement dans la gestion privée, la société de gestion Amplegest a annoncé, ce 13 juillet, le recrutement de Jean-François Dulcire en tant que gérant privé. Il sera rattaché à Alexandre Neuvy, associé directeur de la gestion privée.Jean-François Dulcire, 55 ans, a précédemment travaillé chez Tocqueville Finance (2006-2018) où il assumait la fonction de co-directeur de la gestion privée après avoir occupé les postes de directeur adjoint et de gérant privé. Il a débuté sa carrière en 1987 au sein de la banque privée Neuflize (groupe ABN Amro) en qualité de fondé de pouvoir clientèle privée, avant de rejoindre en 1994 B*Capital, entreprise d’investissement du groupe BNP Paribas pour occuper le poste de directeur adjoint et gérant privé jusqu’en 2006.
Diego Franzin, le responsable de la plateforme mondiale actions chez Amundi, va quitter la société de gestion au début du mois d’août, a appris InvestmentEurope. Diego Franzin, qui souhaite poursuivre de nouvelles opportunités, avait rejoint Amundi à la suite de l’acquisition de Pioneer Investments en juin 2017. Il était devenu le responsable mondial des actions après le départ de Romain Boscher pour Fidelity International. Basé à Dublin, Diego Franzin souhaite désormais retourner à Milan en Italie. Son successeur sera nommé le moment venu, a indiqué Amundi à InvestmentEurope.
Deutsche Bank Financial Advisors vient de recruter 10 conseillers financiers, rapporte Bluerating. Six d’entre eux vont renforcer l’équipe lombarde : Lucio D’Auria, Alessandra Incerto, Ivan Caspani, Irene Maria Ceppi, Pietro Battista Donida Maglio et Luigi Cella. Trois concernent le Piémont : Roberto Camisotti, Davide Signorin et Andrea Giuseppe Piombo. Enfin, en Ligurie, Claudio Boero arrive de Sanpaolo Invest.
Paolo Molesini a été nommé président de Sanpaolo Invest, le réseau de conseillers financiers de Fideuram - Intesa Sanpaolo Private Banking, rapporte Bluerating. Il succède à Matteo Colafrancesco qui est parti en mai.
Au premier semestre, la société de gestion italienne Azimut a enregistré des souscriptions nettes de 2,4 milliards d’euros. Sur le seul mois de juin, la collecte est ressortie à 241 millions d’euros. A fin juin, les encours administrés s’élèvent à 51,6 milliards d’euros, dont 40,7 milliards sous gestion. « La collecte de juin a été tirée par les activités à l’étranger, et en particulier par des flux venant du Brésil », commente Sergio Albarelli, CEO du groupe.
Peugeot Frères Industrie, filiale d’Etablissements Peugeot Frères, a annoncé ce 12 juillet l’acquisition de la majorité du capital de monbento. Les actions ont été acquises auprès des dirigeants de l’entreprise et du fonds d’investissement Newfund. Avec cet investissement, Peugeot Frères Industrie diversifie ses activités dans l’univers Table & Cuisine, où le groupe est déjà présent avec sa société Peugeot Saveurs. Fondée en 2009, monbento est une entreprise française basée à Clermont-Ferrand. Elle est spécialisée dans le design et la distribution des accessoires de repas nomade (boîtes repas, contenants isothermes, gourdes, accessoires), avec une focalisation sur l’usage et le design. Présente dans 70 pays, monbento réalise déjà en ligne 40% de son chiffre d’affaires de 6,5 millions d’euros. La France, la Chine et l’Allemagne sont ses principaux marchés. Emilie Creuzieux et Fabien Marret, ses fondateurs, resteront aux commandes de monbento, qui conservera son identité tout en poursuivant son développement grâce à cet investissement. Cette acquisition permettra des coopérations ciblées avec une autre filiale du groupe familial Peugeot, Peugeot Saveurs SNC, qui conçoit, fabrique et distribue dans plus de 90 pays les instruments du goût (moulins à poivre et à sel, à café, accessoires d’œnologie, épices, couteaux et plats de cuisson).
Lazard Asset Management (Lazard AM° prépare le lancement d’un fonds international de matières premières qui investira en priorité dans des contrats de futures et dans des actions, croit savoir le site spécialisé Investment Week. Le Lazard Global Commodities Fund, susceptible de fournir une protection contre l’inflation et la remontée des taux, sera géré par l'équipe matières premières dirigée par le gérant de portefeuille Terence Brennan, entouré des gérants Michael Bernadiner, Eduardo Gonzalez et Caroline Abramo. Le fonds aura pour indice de référence le Bloomberg Commodity Total Return Index. L'équipe investira dans des contrats de futures pour répliquer cet indice. Toutefois, si l’indice n’offre pas de rendements intéressants, l'équipe pourra allouer 50% du portefeuille au maximum à des actions dédiées aux matières premières. La stratégie comprend actuellement 77% de matières premières, 21% d’actions et 2% de cash, selon Investment Week. L’indice compte actuellement 22 matières premières, aucune d’entre elles ne pouvant dépasser 15% de l’ensemble. Ces matières premières sont distribuées dans cinq groupes : agriculture, bétail, métaux industriels, métaux précieux et énergie.
State Street Global Advisors (SSGA), la division de gestion d’actifs de State Street Corporation, a annoncé ce 12 juillet des changements dans l’indice de référence des fonds SPDR MSCI USA Value UCITS ETF [USVL VN] et SPDR MSCI Europe Value UCITS ETF [EVAL LN]. À partir du 11 juillet, ces deux fonds indiciels cotés auront respectivement pour indice de référence le MSCI USA Value Exposure Select Index et le MSCI Europe Value Exposure Select Index, précise un communiqué.Ce changement aura pour effet de réduire le nombre de titres dans chaque ETF, qui passera de plus d’un millier à 125 positions par indice au total, avec pour résultat une exposition de plus grande conviction sur le segment « value ». Les indices, conçus pour englober tous les secteurs d’activité avec une exposition à l’émetteur plafonnée à 5 %, visent les sociétés « value » sans privilégier outre mesure un secteur, ou un titre particulier. «La performance de l’indice MSCI Value Exposure Select Index remet en cause la perception selon laquelle les investissements axés sur la valeur ne sont plus une option valable», commente Ludovic Djebali, directeur SPDR ETF France, cité dans le communiqué. «Selon une opinion largement partagée sur le marché, de nombreuses stratégies axées sur la valeur auraient sous-performé, mais la recherche démontre que l’exposition très élevée au segment « value » qu’offre l’indice MSCI Value Exposure Select Index a permis d’obtenir des rendements supérieurs à l’indice MSCI USA au cours des dix dernières années.""Nous pensons qu’une bonne stratégie sectorielle doit apporter une exposition accrue aux facteurs ciblés tout en modérant les expositions non ciblées. Les fonds « value » reflètent désormais les dernières réflexions sur l’investissement axé sur la valeur, et intègrent une forte exposition « value » associée à un filtre de qualité permettant d’éviter le piège inhérent à ce segment. La modification de l’indice pour ces fonds répond à une demande des clients qui souhaitent plus fortement accentuer leur orientation value», ajoute Ludovic Djebali.
Au premier semestre, le fonds de pension suédois AP4 a vu ses encours monter à 367 milliards de couronnes suédoises, soit 35,5 milliards d’euros. Le fonds a dégagé un rendement de 3,8 % après coûts, ce qui a représenté 13,7 milliards de couronnes. Paralèllement, un montant net de 3,3 milliards de couronnes a été payé au système des retraites.
Axa Investment Managers (Axa IM) a décidé de liquider son fonds Axa WF Global Equity Income, ayant estimé que cette stratégie n’était plus économiquement viable, a appris Citywire Selector. Lancé en 2011, ce fonds était domicilié au Luxembourg et supervisé par William Howard et Gideon Smith. Selon des données de Lipper IM, le fonds affichait 17 millions de dollars d’encours au moment où la société a décidé de le fermer à la fin du mois de juin. Il avait atteint 25,4 millions de dollars d’encours en avril 2013.
La Liechtensteinsteinische Landesbank (LLB) a enregistré au premier semestre une collecte nette de 1,1 milliard de francs suisses, soit plus du double du montant affiché sur l’ensemble de l’année 2017, selon un communiqué publié ce 12 juillet. Les actifs sous gestion s'élevaient fin juin à 50,5 milliards de francs, indique le communiqué préliminaire à la présentation détaillée des résultats semestriels, programmée pour le deuxième quinzaine d’août.Si l’activité commerciale du premier semestre est jugée satisfaisante, les résultats financiers sont plutôt décevants. Le produit d’exploitation a reculé de 3% à 184 millions de francs environ et le bénéfice net devrait chuter d’environ 24% à 46 millions de francs, prévoit la banque.
As part of an operation to reorganise the entire Société Générale group, the French bank is currently considering ways to strengthen synergies between its private management expertise areas, particularly between teams at Société Générale Private Banking (SGPB) and Lyxor AM. These considerations were announced internally a few days ago, and may take concrete form in the coming weeks.“We want a more horizontal organisation, oriented to clients with a stronger regional emphasis,” Société Générale stated as part of its reorganization plan in April 2017. This plan had been based largely on the creation of 17 busienss units and 10 service units, which report directly to the general management. It is within one of these business units, the Asset and Wealth Management business unit. That SGPB and Lyxor Am teams have united under the leadership of Jean-François Mazaud, who was appointed at that time as chairman of the supervisory board at Lyxor AM, in addition to his role as direcor of SGPB.For now, Société Générale is considering ways to pool expertise between the various management teams, to strengthen offerings in private management in particular. “We are in the process of looking at possible synergies in management within the asset and wealth management business unit,” a spokesperson for Lyxor AM says. “We want to pool our management expertise within open architecture which is common to the two entities.” The group currently has the SG29 Haussmann asset management firm as a part of SGPB, specialised in private management and open architecture.When asked about the precise form that the pooling might take, the spokesperson did not wish to discuss details for now.
@page { margin: 0.79in }p { margin-bottom: 0.1in; line-height: 115% }Theworld of private equity is gaining a new player. Momentum Invest, afirm licensed nine months ago, yesterday announced that it hascreated its first FCPI fund, with a total of EUR101.2m. The fund wasborn out of a cooperation between the entrepreneur Pierre le Tanneur(former director of Eau Ecarlate-Spotless, who has conducted fivesuccessful LBOs) and three venture capital professionals, AlainCochenet (ex-Pechel), Tristan Parisot (ex-European Capital, 3i) andArthur Bureau. The final closing is expected to total nearly EUR110mby summer 2018, slightly over the initial objective of EUR100m.MomentumInvest will invest in profitable French SMEs with strong potential,operating in the most attractive setors of the services market, withEUR10m to EUR100m in capital. The fund will operate as part ofcapital development and transmission operations as a majority orminority shareholder, with total investments of EUR2m to EUR12m.Nearly30% of funds come from private investors, and 70% from 10institutional investors, including mutuals, pension funds, a Frenchbank and players in the private equity industry such as the FondsEuropéen d’Investissement (FEI) and Bpifrance.Aninitial investment has already been made in the fitness group “Moving/ Fitness Park,” a French leader in the low-cost segment, withnearly 500,000 members, and 170 locations. The group is aiming todouble its earnings and profits between 2016 and 2018, a statementsays.
A robo-adviser based in Singapore, Bambu, has raised USD3m with the support of Franklin Templeton, Octava, a Singapore family office, and Mamoru Taniya, a Japanese fintech investor. Bambu is a B2B fintech which provides robo-advising technologies.The robo-adviser, created two years ago, has more than 30 employees, nearly all of whom are based in Singapore, has also opened offices in Hong Kong, Kuala Lumpur and London. Bambu now has 17 major clients who are expected to launch activities by the end of this year, with an objective of 1 million end users of the platform by 2019.
@page { margin: 0.79in }p { margin-bottom: 0.1in; line-height: 115% }Infirst half, the Italian asset management firm Azimut has posted netsubscriptions of EUR2.4bn. In the month of June alone, inflowstotalled EUR241m. As of the end of June, assets under administratinototalled EUR51.6bn, with EUR40.7bn in assets under management.“Inflows in June were driven by activities abroad, and particularlyby inflows from Brazil,” says Serrgio Albarelli, CEO of the group.
@page { margin: 0.79in }p { margin-bottom: 0.1in; line-height: 115% }DeutscheBank Financial Advisors has recruited 10 financial advisers,Bluerating reports. Six of these will join the team in Lombardia:Lucio D’Auria, Alessandra Incerto, IvanCaspani, Irene Maria Ceppi, Pietro Battista Donida Maglioand Luigi Cella. Threewill be stationed in Piedmont:Roberto Camisotti, Davide Signorin andAndrea Giuseppe Piombo. Finally, inLiguria, Claudio Boero joins from Sanpaolo Invest.
@page { margin: 0.79in }p { margin-bottom: 0.1in; line-height: 115% }BMOGlobal Asset Management has announced that all of its products stillbearing the F&C brand name will be rebranded as BMO. “Theoperation will involve the adoption of the BMO name for all openfunds and all product names in Europe, including the directdistribution channel,” a press statement says.Thechange “marks a major additional step for BMO GAM as part of itsexpansion in the Europe, Middle East and Asia region … followingthe acquisition of F&C AM.”Sinnce2014, BMO has opened two offices in Paris, one office in Munich, andoffices in Milan, Stockholm, Madrid and Geneva, BMO states.
@page { margin: 0.79in }p { margin-bottom: 0.1in; line-height: 115% }PaoloMolesini has been appointed as chairman of Sanpaolo Invest, a networkof financial advisers from Fideuram – Intesa Sanpaolo PrivateBanking, Bluerating reports. He succeeds Matteo Colafrancesco, wholeft the firm in May.
@page { margin: 0.79in }p { margin-bottom: 0.1in; line-height: 115% }Infirst half, the Swedish pension fund AP4 has seen an increase in itsassts to SEK367bn, or EUR35.5bn. The fund has earned returns of 3.8%,after costs, which is equivalent to SEK13.7bn. Meanwhile, a net totalof SEK3.3bn has been paid out by the pension system.
The Fonds de réserve pour les retraites (FFRR) on 26 June 2018 launched a restricted request for proposals to select investment service providers, to provide financial management of responsible active management mandates, investing in US equities, according to a statement dated 11 July.The tender will be made up of three separate lots:- Lot 1 is for active (value style) management for up to four management mandates, which will implement exposure to equities.- Lot 2 is for active (growth style) management for up to four management mandates which will implement exposure to equities.- Lot 3 is for active management of up to four management mandates which will implement exposure to US small cap equities, listed for trading on organised stock markets in the United States.These three lots are for responsible active management in which candidates take managemnt of ESG challenges into account in management, in particular integrating an exclusionary policy (prohibited weapons, tobacco, and coal), and the voting and engagement policy of the FRR. Candidates must also produce quantitative and qualitative reporting which take into account actions taken in this area.The tender will be awarded for a period of four years, with possible renewal for a period of one year.Interested asset management firm have until Friday, 10 August at 12:00, Paris time, to respond to the FRR within the conditions specified by the consultation document.
The Caisse des Dépôts (CDC) and its German counterpart KfW on 11 July announced that they have signed a draft agreement to continue and consolidate their partnership. «The two instituitons have shared approached to promote investment in projects of shared interest, whether these be in the areas of energy and environmental transition, or digital transition, or others,” the CDC has said in a statement.The two establishments, which share a representative office in Brussels, are also developing shared approaches in research. They are alo continuing to coordinate within the European long-term investment association (ELTI) to promote long-term investment and projects of shared interest.