The Caissede dépôt et placement du Québec on 12 July announced that it is providing CAD150m in financing to support ContourGlobal Mirror 2 S.à.r.l. to acquire a portfolio of concentrated solar energy assets in Spain. ContourGlobal is a growth platform focused on the acquisition and development of energy assets supported by long-term contracts in several regions. In February 2018, ContourGlobal reached an agreement to acquire concentrated solar energy assets from Acciona, a Spanish group which provides development and management of infrastructure assets and renewable energies. The portfolio includes five centres, which began activities in south-western Spain between 2009 and 2012.In the past two years, the Caisse has participated in several investments related to solar energy. It has offered USD50.4m in financing to Sunrun, a leader in the residential solar energy sector in the United States, and has acquired a large minority stake in Azure, one of the largest solar energy companies in India. It has also announced plans to create the largest rooftop solar panel project in New York, in Stuyvesant Town-Peter Cooper Village.
Le hedge fund suisse GAM a chuté ce matin et perdait encore 8,7% à 12h30 à la Bourse de Zurich, après l’annonce d’un avertissement sur résultat. Le groupe a annoncé qu’il devrait inscrire dans ses comptes une dépréciation de 59 millions de francs suisses (50,5 millions d’euros) liée à des fonds de Cantab Capital Partners rachetés en 2016. Il devrait également réduire de 30 millions de francs le complément de prix prévu au moment de l’acquisition.
Les exportations chinoises ont augmenté de 11,3% sur un an le mois dernier, une progression nettement supérieure aux attentes, et le surplus commercial chinois avec les Etats-Unis a atteint un record, montrent les données publiées ce vendredi par les douanes chinoises. Les importations chinoises ont augmenté de 14,1% sur la même période, en ralentissement par rapport à mai. La balance commerciale chinoise affiche ainsi un excédent de 41,61 milliards de dollars (36,04 milliards d’euros) en juin, après 24,92 milliards en mai.
Après un premier semestre «extrêmement contrasté» par rapport aux six premiers mois de l’an dernier, Carmignac se prépare désormais à une phase de ralentissement de la croissance économique. «Le point haut de la croissance est passé, on n’a pas encore atteint le pic d’inflation et on est déjà dans un environnement où on veut être un petit peu plus liquide», a déclaré hier Frédéric Leroux, responsable de l'équipe «Cross Asset» de Carmignac, lors d’une présentation à la presse. Côté actions, la société de gestion mise avant tout sur des valeurs conjuguant une forte rentabilité sur capitaux investis, une faible volatilité et un endettement bas. Un profil qui reste répandu notamment dans le secteur des hautes technologies, sur lequel Carmignac reste surpondéré.
Afin d'accompagner son développement dans la gestion privée, la société de gestion Amplegest a annoncé, ce 13 juillet, le recrutement de Jean-François Dulcire (photo) en tant que gérant privé. Il sera rattaché à Alexandre Neuvy, associé directeur de la gestion privée.
SGG Group, société spécialisée dans les services aux investisseurs, vient de réaliser l'acquisition d'Augentius, fournisseur mondial de solutions d'investissement alternatif pour les communautés du capital-investissement et de l'immobilier. Avec cette acquisition, les actifs sous gestion de SGG Group dépassent les 400 milliards de dollars.
Après un premier semestre «extrêmement contrasté» par rapport aux six premiers mois de l’an dernier, Carmignac se prépare désormais à une phase de ralentissement de la croissance économique. «Le point haut de la croissance est passé, on n’a pas encore atteint le pic d’inflation et on est déjà dans un environnement où on veut être un petit peu plus liquide», a déclaré ce matin Frédéric Leroux, responsable de l'équipe «Cross Asset» de Carmignac, lors d’une présentation à la presse.
Les actifs sous gestion du gestionnaire d’actifs suisse Partners Group se sont accrus au premier semestre de 8% pour s'établir à 67,1 milliards d’euros à fin juin 2018 contre 61,9 milliards d’euros au 31 décembre 2017, selon un communiqué publié ce matin. Les encours sont investis à environ 50% dans le private equity (34 milliards d’euros), 20% en dette privée (13 milliards d’euros), 17% en immobilier privé (12 milliards d’euros) et 13% en infrastructures (9 milliards d’euros). Entre janvier et juin, Partners Group a investi quelque 7,7 milliards de dollars pour le compte de ses clients dans toutes les catégories de placements sur les marchés privés, précise un communiqué. Parallèlement, les engagements de la clientèle ont atteint 6,2 milliards d’euros au premier semestre, en recul de 10% par rapport aux six premiers mois de 2017. Partners Group maintient toutefois sa prévision d’une demande de la clientèle comprise entre 11 et 14 milliards d’euros sur l’ensemble de l’année.
Le groupe suisse Vontobel a annoncé, ce 11 juillet, le lancement d’une plateforme en ligne dédiée aux placements privés et aux prêts. Baptisée Cosmofunding, elle permet également la titrisation de solutions de financement sur mesure et vise à améliorer l’accès aux investisseurs institutionnels pour les collectivités publiques et les PME. Ce nouvel outil sera officiellement mis en ligne le 3 septembre 2018. Dans le cadre de ce lancement, Vontobel a décidé de collaborer avec l’agence de notation suisse fedafin AG. « Le marché du financement privé et public a considérablement évolué ces dernières années, observe Vontobel. Le secteur public opte de plus en plus pour des solutions de financement à court terme et à moindre coût de la part des investisseurs institutionnels qui recherchent, quant à eux, des opportunités en matière d’investissements alternatifs du fait de l’environnement de taux d’intérêt bas. Cette situation constitue le moteur de la croissance du segment des placements privés. »Grâce à cette nouvelle plateforme, les investisseurs institutionnels auront accès à des projets de financements attractifs d’organismes publics tels que les villes et les municipalités auparavant absents des marchés financiers, ajoute le groupe suisse. Par ailleurs, « le secteur public – mais aussi les entreprises de taille moyenne – peuvent toucher un cercle plus large d’investisseurs professionnels, leur permettant d’obtenir des financements adaptés à leurs besoins, en volume, durée et forme de financement ». Les prêts accordés via la plateforme Cosmofunding sont garantis par l’agence de notation fedafin qui, outre plus de 320 entreprises, couvre actuellement 2.200 communes et cantons suisse, « ce qui correspond à une couverture du marché de 95% », précise Adrian Oberlin, directeur général de fedafin, cité dans un communiqué.
Le Fonds vert de la Ville de Paris, qui financera des entreprises contribuant à la transition écologique à partir de la fin de l’année, a levé 100 millions d’euros, a annoncé mardi 10 juillet la maire de la capital, Anne Hidalgo, rapporte l’AFP. « 100 millions d’euros ont été levés, on va aller jusqu’à 200 millions d’euros, et, bien sûr, ce fonds va gérer de façon totalement indépendante l’investissement », a développé devant la presse Anne Hidalgo aux côtés de Stéphane Villecroze, directeur général de Demeter, le fonds d’investissement en charge du projet.« Les premiers investissements, qui vont arriver probablement dès la fin de l’année », financeront des entreprises innovantes dans des domaines comme « le bâtiment, la mobilité, l’énergie, la qualité de l’air ou l’économie circulaire », a détaillé Stéphane Villecroze. Ce dernier a expliqué que les investisseurs privés, majoritaires dans ce fonds, sont entre autres « Aviva et Pro BTP, qui sont les plus importants en taille, mais aussi des investisseurs institutionnels, des industriels, des family offices ». La Ville de Paris et « le groupe Caisse des Dépôts-BPI France » sont minoritaires dans ce fonds voué à financer « une vingtaine d’entreprises » majoritairement françaises, d’après Stéphane Villecroze, à hauteur de « 5 à 15 millions d’euros » chacune.Le Fonds vert de Paris avait été créé en juillet 2017 après la signature d’un partenariat entre la Ville de Paris et la Caisse des Dépôts. Demeter avait été sélectionnée par la mairie en janvier.
WeSave, spécialisé dans l’épargne salariale, étend ses services de gestion de patrimoine à l’immobilier en lançant WeSave Immo, une plateforme dématérialisée de conseil et d’investissement dans des SPCI. Cette nouvelle offre « permettra aux particuliers d’être guidés dans le choix de la SPCI qui leur convient le mieux et de souscrire dès 5.000 euros », explique WeSave dans un communiqué.En plus de conseils, cette plateforme en ligne, déployée à travers un partenariat avec Arkéa Immobilier Conseil, donnera aux particuliers un accès à des SPCI issues de diverses sociétés de gestion, explique WeSave. Pour Jonathan Herscovici, co-fondateur et président de la société, « cette nouvelle plateforme vise à démocratiser l’investissement dans l’immobilier ».
Et de trois… iM Global Partner, la société d’investissement cofondée par Philippe Couvrecelle et jusqu’ici connue sous le nom d’iM Square, a pris une participation de 15,5 % dans Sirios Capital Management, après avoir investi dans Polen Capital et Dolan McEniry Capital Management. Comme prévu (voir NewsManagers du 16 mars) Eurazeo est monté pour l’occasion au capital d’iM Global Partner, de 42,5 % précédemment à 53 %, pour l’aider à financer l’opération. La participation d’Amundi a été de fait diluée (de 42,5 % à 26 %), le groupe souhaitant aujourd’hui davantage se concentrer sur l’intégration de Pioneer. La Maison Dassault, en revanche, a suivi et souscrit à l’augmentation de capital et détient aujourd’hui 15 % du capital.Pour cette troisième acquisition, iM Global Partner a encore choisi une société de gestion américaine, « le vivier des sociétés de gestion aux Etats-Unis étant plus vaste et leurs attentes correspondant davantage aux nôtres », selon Philippe Couvrecelle. Le nom de cette société gérant 2,3 milliards de dollars n’est pas totalement inconnue en Europe car son fonds long/short est présent sur la plate-forme Gaia de Schroders. La société de gestion est surtout du coup intéressée par la nouvelle plate-forme de distribution américaine d’iM Global Partner, plus que par son dispositif européen.Basée à Boston, Sirios n’a en effet pas d’équipe commerciale. La plate-forme américaine d’iM Global Partners va donc l’aider à référencer ses trois stratégies (long/short, long only et alternative liquid) sur les plates-formes wholesale pour les clients hauts de gamme. L’équipe américaine a été montée à partir de mars avec le recrutement de Jeffrey Seeley. Elle a obtenu depuis le statut d’« advisor » et cherche à devenir « broker dealer ». L’équipe, installée à Philadelphie, compte aujourd’hui trois professionnels (Paul Eisenmann, vp, sales director, et Katharine Edmunds, US administration en plus de Jeffrey Seeley) qui devraient être rejoints prochainement par deux autres personnes. Avec cette nouvelle opération, iM Global Partner progresse dans la constitution d’un portefeuille d’au minimum 5 à 7 sociétés de gestion. Philippe Couvrecelle prévoit de faire encore une ou deux acquisitions avant la fin de l’année et une à trois l’an prochain. A la question de savoir si une société européenne fera partie des heureux élus, Philippe Couvrecelle répond qu’il ne se désintéresse nullement de notre continent, mais qu’il y trouve moins d’opportunités. « En Europe, les associés des sociétés de gestion sont peu intéressés par la vente d’une participation minoritaire en vue de se développer. En général, ils veulent céder la majorité et prendre du recul », explique-t-il. « Nous avons des discussions avec des sociétés européennes, mais aucune ne devrait aboutir à un résultat à court terme », poursuit-il.En attendant, iM Global Partner affiche un encours au prorata des participations de 7 milliards de dollars environ. La somme des encours totaux gérés par les trois sociétés s’élève à près de 30 milliards.
Inter Invest Immobilier, filiale du groupe Inter Invest spécialisée dans la structuration d’opérations immobilières patrimoniales « premium », a annoncé, hier, les arrivées d’Hervé Franc et François Momon au sein de ses équipes. Leur recrutement doit permettre « de poursuivre le développement de la filiale immobilière du groupe après deux premiers programmes réalisés en démembrement de propriété sur Bordeaux et Nantes », selon un communiqué.Hervé Franc est nommé directeur du développement. A ce titre, il est chargé d’entretenir et développer des relations à long terme avec les promoteurs partenaires de la société en leur proposant les différentes solutions du groupe adaptées à leur besoin. Précédemment, il a occupé pendant plus de 7 ans le poste de responsable du développement chez iSelection (Groupe Nexity) des régions Ile-de-France, Hauts de France, Normandie et Grand Est.Pour sa part, François Momon est nommé directeur de la structuration. Il aura pour mission de structurer les opérations immobilières haut de gamme avec les promoteurs partenaires de la société et de veiller à leur suivi afin de proposer des investissements « premium » aux clients investisseurs du groupe Inter Invest. L’intéressé dispose d’une longue expérience en maîtrise d’ouvrage et développement pour le compte d’ESH (Polylogis, Vilogia) puis en assistance à maîtrise d’ouvrage auprès de promoteurs et de bailleurs sociaux. Précédemment, il occupait le poste de responsable nue-propriété & vente en bloc chez Izimmo.
BlackRock Real Assets, filiale du groupe BlackRock dédiée aux actifs réels, a annoncé, ce 11 juillet, avoir levé 1,5 milliard de dollars de capitaux lors du premier « closing » de son Global Energy & Power Infrastructure Fund III (GEPIF III). Ce véhicule se concentre sur des investissements dans les secteurs de l’énergie et des infrastructures énergétiques, principalement dans les pays développés. Le GEPIF III a attiré des investisseurs institutionnels de premier provenant d’Amérique du Nord, du Moyen-Orient, d’Europe et d’Asie. « Ce premier closing constitue une étape importante pour le fonds et pour BlackRock Alternative Investors, qui offre aux clients des expertises d’investissements alternatives complètes allant des actifs réels à des solutions de crédit privé, de capital-investissement et de hedge funds », indique le gestionnaire d’actifs américain dans un communiqué. BlackRock voit toutefois beaucoup plus grand. La société de gestion prévoit en effet de lever 3,5 milliards de dollars pour investir dans des infrastructures énergétiques, ce qui devrait constituer son plus important fonds d’investissement alternatif, a ainsi déclaré à Reuters un dirigeant du plus grand gestionnaire d’actifs au monde. Mark Florian, responsable mondial de l’équipe « Global Energy & Power Infrastructure », a en effet expliqué que la demande de nouvelles infrastructures augmente à mesure que les pays du monde passent du charbon et du nucléaire au gaz naturel et aux énergies renouvelables. Selon lui, les grandes entreprises de services publics et les sociétés énergétiques mondiales externalisent la gestion et le développement des infrastructures, créant ainsi une opportunité pour les sociétés d’investissement comme la sienne qui veulent fournir des capitaux. « Les besoins ne font que grossir », a reconnu Mark Florian à Reuters.
Jupiter Asset Management continue à subir des rachats sur son fonds phare Dynamic Bond, la stratégie ayant perdu 1,7 milliard d’actifs depuis le début de l’année, rapporte Financial News. Selon des données de Morningstar, le véhicule d’investissement, l’un des principaux fonds obligataires en Europe, a vu ses encours chuter de 9,1 milliards de livres fin janvier à 7,5 milliards fin mai. La décollecte semble s’être accélérée ces derniers mois. Le fonds, libellé en euros, a perdu 2,6 % sur les six premiers mois de 2018.
J.P. Morgan Asset Management serait sur le point de céder son activité de gestion de fonds en Inde à la société de capital-investissement Apollo Global Management (Apollo), rapporte Asia Asset Management qui reprend une information parue dans PERE, une publication en ligne spécialisée dans les actifs alternatifs. Apollo prendrait ainsi le contrôle de JPMorgan India Property Fund et JPMorgan India Property Fund II, qui totalisent 360 millions de dollars et 155 millions de dollars d’encours respectivement. Ces fonds ciblent les investisseurs institutionnels et les particuliers très fortunés. « L’opération pourrait être officiellement bouclée cet été », selon des sources anonymes citées par PERE.
La plateforme d’investissement immobilier BrickVest a annoncé, ce 11 juillet, le lancement de Harvest Investments 6 (HV6), un nouveau fonds d’investissement alternatif basé sur une stratégie de rendement pour le marché immobilier de bureaux au Royaume-Uni. HV6 est le dernier-né de la gamme des fonds AIF mono-stratégie de BrickVest et il se focalise sur un modèle de revenus stables distribués aux investisseurs du fonds.Concrètement, ce véhicule permet aux membres de BrickVest d’accéder au « Royal Liver Building » de Liverpool avant sa mise sur le marché officielle. Considéré comme un symbole de la ville de Liverpool, le « Royal Liver Building » est, depuis 2004, l’un des trois bâtiments du Pier Head désignés comme « les trois grâces (« The Three Graces ») classés au patrimoine mondial de l’Unesco. Le bâtiment est actuellement estimé à plus de 60 millions d’euros. « Le ‘Royal Liver Building a été sélectionné en tant qu’actif en réponse à la demande croissante des investisseurs pour des stratégies de rendement », indique BrickVest dans un communiqué.Cette nouvelle stratégie a été développé en partenariat avec Corestate Capital Groupe, le spécialiste allemand de l’asset management, coté à la Bourse de Francfort et affichant 22 milliards d’euros d’actifs sous gestion. Il s’agit de la deuxième collaboration entre les deux sociétés, après la sortie d’investissement réussie du fonds HV1, qui avait réalisé en juin 2017 un retour sur investissement de 31% en moins de 18 mois.
Le gestionnaire d’actifs allemand DWS a nommé Andreas Marnett à compter du 1er juin « director » et sélectionneur de fonds au sein de sa division multi classes d’actifs, rapporte InvestmentEurope. Cette nomination intervient dans le cadre du transfert de l’activité de gestion de Sal. Oppenheim à l’activité de gestion d’actifs du groupe Deutsche Bank. Dans le cadre de ses nouvelles fonctions, Andreas Marnett est rattaché à Rene Penzler, co-directeur du pôle « Multi Strategy ». Andreas Marnett arrive en provenance de la banque Sal. Oppenheim où il a occupé le poste de responsable de la recherche pour les fonds pendant près de 10 ans.
UBS Fondscenter, la plateforme de distribution B2B du groupe UBS, renforce son équipe de distribution dédiée au marché européen avec le recrutement, avec effet immédiat, de Marco Bernhard. Basé à Francfort, l’intéressé aura en charge le développement et la fidélisation de la clientèle (banques, assureurs, sociétés de gestion) en Allemagne, Autriche, Luxembourg, et en Europe du Nord.Marco Bernhard travaillait précédemment à la Deutsche Börse dans le secteur des indices, avec pour mission la distribution de licences d’exploitation en Allemagne, Autriche et en Europe du Nord. Il a commencé sa carrière à la Deutsche Bank dans le secteur de la banque privée.Ce recrutement illustre la volonté d’UBS Fondscenter de développer ses activités en Europe, parallèlement aux efforts engagés en Asie où la plateforme a récemment ouvert des bureaux à Hong Kong et Singapour. UBS Fondscenter permet à plus de 400 sociétés de gestion de proposer quelque 62.000 fonds dans le monde entier.
La boutique d’investissement Seasonax Capital propose, en partenariat avec Hansainvest, un fonds d’actions dont la stratégie d’investissement est subordonnée aux tendances saisonnières, rapporte le site spécialisé Fondsprofessionell. Le fonds Seasonax Market Neutral investit dans une sélection d’actions internationales en fonction de modèles saisonniers et cycliques. Parmi les facteurs saisonniers pris en compte figurent notamment les périodes de récolte, la météo, le sentiment des investisseurs à certaines périodes de l’année ou encore les résultats financiers trimestriels ou annuels. La stratégie peut aussi prendre en compte des tendances très traditionnelles comme la hausse des cours de Bourse en fin d’année."Chaque secteur d’activité affiche des tendances saisonnières propres qui se basent sur des facteurs d’influence stables avec des modèles prévisibles à répétition, qui, selon les études statistiques, réalisent des bénéfices élevés», explique Dimitri Speck, managing partner de Seasonax Capital.
Les bilans des 30 plus grandes entreprises suisses ont continué de s’améliorer au regard du degré de couverture de leurs caisses de pension l’an dernier, rapporte L’Agefi suisse. La Suisse est ainsi bien classée en comparaison internationale. Le taux de couverture moyen – c’est-à-dire le rapport entre les actifs de fonds de pension et les engagements de retraite – des 30 plus grandes entreprises de la Bourse suisse (SLI) s’est amélioré en 2017, passant de 80% à 85%, a indiqué mercredi la société de conseil Willis Towers Watson. En faisant abstraction des engagements non couverts, le taux de couverture a progressé de 86% à 91%.Ces valeurs élevés s’expliquent par le fait que presque toutes les entreprises du SLI établissent leur bilan selon les normes comptables internationales IFRS et US-GAAP. Les régimes de prévoyance à prestations définies dans et hors de Suisse doivent ainsi être pris en compte pour calculer la situation en terme de couverture. L’amélioration constatée se base sur un recul des engagements de prévoyance de 3,6 milliards de francs ou 1,7%, alors que les actifs gérés ont dans le même temps augmenté de 0,9 milliard ou 0,4% grâce au développement dynamique des marchés financiers, selon Stephan Wildner, responsable du secteur des retraites chez Willis Towers Watson. Les entreprises helvétiques se situent ainsi bien placées en comparaison internationale. Elles se trouvent au niveau des entreprises américaines, dont le taux de couverture est passé de 82% à 87%, selon le Willis Towers Watson Pension 100 Index 2017. Les entreprises du DAX allemand ont pour leur part enregistré une hausse de 63% à 68%. Le taux de couverture ont globalement connu en 2017 une courbe ascendante dans le monde.
Les investisseurs ont retiré environ 580 millions de dollars du fonds Janus Henderson Global Unconstrained Bond, le fonds obligataire géré par Bill Gross, au cours du premier semestre de cette année, rapporte Bloomberg. Au cours du mois de juin, le fonds a même enregistré un quatrième mois consécutif de décollecte nette. Ces sorties nettes ont fait chuter les encours du fonds à 1,48 milliard de dollars, selon les estimations de Bloomberg. Depuis le début de l’année, le fonds a perdu 6,3%.
Le Conseil d’administration de Crédit Agricole CIB a annoncé que Jean-Yves Hocher, directeur général de Crédit Agricole CIB et directeur général adjoint de Crédit Agricole S.A, avait fait valoir ses droits à la retraite d’ici la fin de l’année. Son successeur a été nommé, il s’agit de Jacques Ripoll qui rejoindra Crédit Agricole S.A. le 3 septembre et prendra ses nouvelles responsabilités lors du départ de Jean-Yves Hocher d’ici la fin de l’année. Il aura en charge le pôle Grandes Clientèles, constitué de la banque de financement et d’investissement, de la gestion de fortune (Indosuez Wealth Group) et des services aux institutionnels et aux entreprises (Caceis).Jacques Ripoll qui, après une grande partie de sa carrière à la Société Générale, a dirigé ces dernières années la BFI de Santander, a pour mission de poursuivre dans la voie tracée par son prédécesseur, celle d’un développement prudent au service du financement de l’économie, explique un communiqué.Le Conseil d’administration a également validé la nomination de deux nouveaux directeurs généraux adjoints : Jean-François Balaÿ, actuellement responsable des risques et du contrôle permanent et Isabelle Girolami, actuellement responsable des marchés de capitaux.
Guggenheim Partners va acquérir Millstein & Co., une société de conseil dirigée par le banquier spécialiste des restructurations Jim Millstein, rapporte le Wall Street Journal, citant des sources proches du dossier. Jim Millstein va devenir co-président de l’activité titres de Guggenheim avec Alan Schwartz.
La Commission européenne a publié la liste des 35 membres du Groupe technique d’experts sur la Finance Durable. Sélectionnés parmi 185 candidats, ils travailleront à la mise en œuvre concrète de son plan d’action sur la finance durable de juillet 2018 à l’été 2019. Mirova, affilié de Natixis Investment Managers dédié à l’investissement responsable, figure parmi les 35 membres retenus, représenté par Manuel Coeslier, gérant de portefeuille actions et gérant du fonds Carbon Neutral, a annoncé hier le groupe Natixis.Le Groupe technique d’experts sur la finance durable a pour mission d’élaborer le référentiel d’activités économiques bénéfiques pour l’environnement ou taxonomie ; de créer un standard de qualité pour les obligations vertes (« green bonds ») européens ; de définir des indices bas-carbone pour évaluer la performance financière des stratégies d’investissement favorables au climat ; et, enfin de définir des indicateurs de transparence pour les informations relatives au climat. La fin des travaux est prévue le 30 juin 2019.Par ailleurs, preuve de son engagement dans la finance durable, le groupe Natixis a annoncé la création du « Green Weighting Factor », un mécanisme interne d’allocation du capital visant à favoriser les financements les plus vertueux pour l’environnement et le climat. Cet indicateur s’appliquera aux encours pondérés des opérations de financement. « Le Green Weighting Factor conduit à un ajustement favorable de ces risques pondérés pour les transactions ayant un impact positif sur le climat et l’environnement, et à l’inverse un ajustement défavorable pour ceux ayant un impact négatif, précise Natixis dans un communiqué. Ce mécanisme innovant renforce l’alignement des financements de Natixis sur les objectifs de l’Accord de Paris. »Quatre secteurs pilotes ont été identifiés pour tester le Green Weighting Factor, à savoir l’automobile, l’immobilier, l’électrique, le minier. Pour chaque secteur, Natixis a défini des critères permettant de classer chaque financement selon son impact environnemental et climatique. « Cette méthodologie sera ouverte et évolutive, elle intégrera notamment les critères de la classification européenne – ou taxonomie – au fur et à mesure des avancées du groupe d’experts désignés par la Commission européenne », indique Natixis. De fait, à en croire le groupe français, l’exercice de taxonomie sur quatre secteurs pilotes a abouti à un outil opérationnel aujourd’hui prêt à être testé sur 31% du portefeuille de financements concernés de Natixis.Le Green Weighting Factor sera mis en œuvre d’ici la fin de l’année 2018 et s’appliquera progressivement aux nouveaux financements d’actifs, de projets et Corporate octroyés par Natixis dans ses secteurs d’activités et dans le monde entier.
Natixis Investment Managers (Natixis IM) se renforce sur le marché américain. Le gestionnaire d’actifs a en effet annoncé, hier, l’acquisition d’une participation minoritaire dans la société de gestion américaine WCM Investment Management (WCM). Selon les termes de l’accord, Natixis IM va acquérir 24,9 % du capital de cette société américaine. La transaction, dont le montant n’a pas été dévoilé, devrait être finalisée d’ici la fin de l’année 2018.Affichant 29 milliards de dollars d’actifs sous gestion à fin mai 2018, WCM, détenue par ses collaborateurs-actionnaires, est spécialisée dans les fonds actions à faible rotation et à forte génération d’alpha, gérés selon une approche « growth » internationale. Les stratégies de WCM ciblent en particulier les sociétés disposant d’un avantage concurrentiel établi, soutenu par une forte culture d’entreprise. « L’intégration de WCM à la plateforme mondiale multi-affiliés de Natixis Investment Managers permettra aux investisseurs d’accéder aux expertises d’une société de gestion à fort conviction, adepte d’une gestion extrêmement active et dotée d’une culture et d’une stratégie d’investissement propres », souligne le groupe français dans un communiqué.A l’issue de l’opération, WCM conservera son indépendance et son autonomie de gestion, sa philosophie et sa culture, tout en bénéficiant d’un partenaire international solide, précise Natixis IM. De fait, Paul Black et Kurt Winrich demeureront tous les deux directeurs généraux (CEO) et « aucun changement ne sera apporté à la direction et aux équipes d’investissement », assure Natixis IM. Cette dernière précise, par ailleurs, que l’impact de la transaction sur le ratio de fonds propres CET1 de Natixis est estimé à -15 points de base (pb).Cette alliance capitalistique s’accompagne d’un accord de distribution exclusif à long terme. De fait, Natixis IM devient le distributeur externe exclusif de WMC. « Ce partenariat de long terme permettra à Natixis Investment Managers de mettre les stratégies d’investissement de WCM à disposition des investisseurs internationaux et à WCM de continuer à se développer et à créer des opportunités pour ses clients et ses collaborateurs », indique Natixis IM. « Notre prise de participation dans WCM témoigne de notre volonté d’intégrer à notre plateforme multi-affiliés des gérants adoptant une gestion très active et de forte conviction, afin d’offrir à nos clients un éventail d’opportunités d’investissement sans égal, a déclaré Jean Raby, directeur général de Natixis IM, cité dans un communiqué. Son track-record et sa stratégie d’investissement reconnus en font un excellent partenaire et constituent un apport stratégique à notre offre mondiale. »
UBP a lancé un nouveau fonds obligataire, a appris Citywire Selector. Le UBAM - High Grade Euro Income est exposé au marché « investment grade » en euros. Il est géré par l’équipe obligataire à rendement absolu du groupe suisse, dirigée par Christel Rendu de Lint et Philippe Gräub.