P { margin-bottom: 0.08in; } Old Mutual Global Innvestors (Old Mutual GI) has recruited Michael Sullivan from Investec Asset Management as fixed income specialist, Fundweb reports. Sullivan will be responsible for product promotion and investment views for fixed income at the asset management firm. The team, led by Steward Cowley and Christine Johnson, manages about GBP2bn in assets. Before joining Old Mutual GI, Sullivan worked for 20 years as a fixed income product specialist and portfolio manager.
Dans une nouvelle publication intitulée “Improved Risk Reporting with Factor-Based Diversification Measures”, Edhec-Risk Institute encourage les investisseurs institutionnels à mieux apprécier le degré de diversification de leurs portefeuilles. Cette recherche a été menée avec le soutien de Caceis dans le cadre de la chaire d’Edhec-Risk Institute intitulée “New Frontiers in Risk Assessment and Performance Reporting.” Cette étude a été menée sur les 1.000 fonds de pension américains les plus importants, au 30 septembre 2002, 30 septembre 2007 et 30 septembre 2012. Avant la crise financière, les portefeuilles des fonds de pension souffraient d’une diversification insuffisante, avec une concentration sur un nombre réduit de catégories et classes d’actifs. Depuis la crise de 2007, on peut observer une réelle tendance de diversification des investissements, mais cela ne signifie pas pour autant que cette diversification soit efficace. Cette recherche présente de nouveaux indicateurs de diversification basés sur le concept d’allocation de facteurs de risques plutôt que sur celui d’allocation d’actifs. Les auteurs souhaitent déterminer le rapport entre l’apparence de diversification (le nombre effectif de classes ou de constituants, ou « effective number of constituents » (ENC)) et la réalité de la diversification (le nombre effectif de paris ou « effective number of bets » (ENB)), qui mesure le nombre réel de paris risqués indépendants pris par les investisseurs. L’ENB permet une analyse plus fine de l’évaluation du rapport risques/performance. Investir dans de nombreuses classes ou catégories d’actifs sans tenir compte de la corrélation des risques peut en effet se révéler contre-productif, dans un premier temps au niveau de la diversification et dans un second temps sur le plan de la performance.
La Reserve bank of Australia (RBA) a décidé mardi le maintien de son principal taux d’intérêt à 2,5% pour le huitième mois d’affilée, estimant que ses baisses de taux passées produisent leurs effets sur l'économie. Les 20 analystes interrogés par Reuters anticipaient un statu quo. En Inde, la banque centrale a également décidé de laisser son taux directeur inchangé à 8%, comme l’attendait le consensus des économistes.
La France n’a pas à ce jour demandé de nouveau délai pour ramener son déficit budgétaire sous la barre de 3% du PIB et doit respecter la date de 2015 pour y parvenir, ont déclaré mardi de hauts responsables de la zone euro. «La France est consciente de ses engagements, elle a déjà obtenu du temps et doit fournir davantage d’efforts», a indiqué Jeroen Dijsselbloem, le président de l’Eurogroupe. «Il est important que la France procède aux ajustements structurels nécessaires», a estimé de son côté Olli Rehn, le commissaire aux Affaires économiques et monétaires. Lundi soir, François Hollande a déclaré vouloir obtenir une nouvelle fois l’indulgence de la Commission européenne sur la réduction de ses déficits publics, après avoir déjà obtenu un délai de grâce de deux ans. En 2013, le déficit français s’est élevé à 4,3% du produit intérieur brut au lieu de l’objectif de 4,1% fixé par le gouvernement.
Gazprom a annoncé une augmentation du tarif de ses livraisons de gaz à l’Ukraine au deuxième trimestre, de 268,5 dollars les 1.000 mètres cubes à 385,5 dollars. Cette décision du groupe russe met fin au rabais accordé à l’Ukraine avant la chute du président pro-russe Viktor Ianoukovitch, destitué en février après trois mois de contestation dans les rues de Kiev, et sanctionne le nouveau régime soutenu par l’occident. Alexei Miller, directeur général de Gazprom, a précisé que les factures de gaz impayées de l’Ukraine s'élevaient à 1,7 milliard de dollars à la date du 1er avril.
La présidente de la Réserve fédérale a annoncé lundi que l’engagement de la banque centrale à soutenir l'économie américaine, notamment un marché de l’emploi qui reste poussif, continuerait à s’imposer pour quelque temps. Elle a ajouté que l'économie américaine restait «largement en-deçà» des objectifs de la Fed de plein emploi et d’une inflation stabilisée à 2%.
Dans le cadre d’un appel d’offres pour des mandats de gestion active actions, le Fonds de réserve pour les retraites (FRR) a choisi Fidelity Gestion, Montanaro AM, Standard Life Investments et Threadneedle AM pour le lot 1 («actions de petites capitalisations européennes») ainsi que CM-CIC AM, CPR AM, Generali Investments Europe, Oddo AM et Sycomore AM pour le lot 2 («actions de petites et moyennes capitalisations françaises»). Les mandats seront attribués pour une durée de 4 ans reconductible une fois pour un an. Le montant des encours pourrait s’élever à 500 millions d’euros pour le lot 1 et 300 millions pour le lot 2.
Le président de la République François Hollande a nommé hier Manuel Valls au poste de Premier ministre en remplacement de Jean-Marc Ayrault pour ouvrir une «nouvelle étape», au lendemain de la défaite de la majorité au scrutin municipal. Dans une déclaration télédiffusée à 20 heures, le chef de l’Etat a annoncé un «pacte de solidarité» qui complètera le «pacte de responsabilité» destiné à relancer la croissance. Ce nouveau pacte visant à davantage de justice sociale devrait conduire à «une réduction des impôts des Français» d’ici à 2017 et à une baisse des cotisations salariales. François Hollande a par ailleurs estimé que l’Union européenne doit prendre en compte la contribution de la France à la compétitivité et à la croissance dans le respect de ses engagements, ce qui pourrait laisser entendre qu’il demandera un nouveau délai pour ramener le déficit public sous la barre des 3% du PIB.
A l’issue de neuf mois de travail, un groupe d’experts a remis hier à la Commission européenne un rapport final qui se révèle favorable à la création d’un fonds européen d’amortissement chargé de mutualiser la dette des pays membres au-delà d’un certain seuil, ainsi qu’à la mise en place d’eurobills pour des maturités inférieures à deux ans, sous réserves d’un examen approfondi des risques encourus.
La Banque européenne d’investissement (BEI), le Groupe BPCE et les Caisses régionales de Crédit Agricole ainsi que Crédit Agricole Leasing & Factoring annoncent qu’ils engagent 250 millions d’euros en faveur du développement de la biomasse et de la valorisation des déchets en France. L’accord de financement a été signé ce vendredi 21 mars 2014 à Paris par MM. Philippe de Fontaine Vive, Vice-Président de la BEI, Roland Charbonnel, Directeur des Emissions et de la Communication Financière du groupe BPCE, Xavier Malherbet, Directeur des Marchés et des Offres du Pôle Caisses régionales de Crédit Agricole S.A en présence de M. Sébastien Chapelet, Directeur Général des services du SYndicat Mixte d’Elimination et de VAlorisation des Déchets (SYMEVAD) et M. Bernard Duparay, Président du SMET71. Cet accord de financement est d’importance décisive pour le développement des énergies renouvelables en France : il permettra de valoriser la biomasse d’origine forestière, agricole ou l’utilisation de déchets ménagers et assimilés pour la production d'électricité, du biogaz et de chaleur en France. Seront ainsi financés, sur l’ensemble des territoires, de nouvelles installations de cogénération à la biomasse, notamment des chaudières à production de chaleur seule et des installations de production combinée de chaleur et d'électricité, ainsi que des installations de traitement de déchets ménagers et assimilés produisant du biogaz et de l'électricité. Cet accord permettra également de soutenir les travaux de rénovation et d’extension des réseaux de chauffage urbain, dans un double objectif de performance et d’efficacité énergétique. Les habitants en seront les premiers bénéficiaires. Dans le cadre de cet accord, deux projets ont d’ores et déjà été identifiés pour recevoir un financement en 2014 : il s’agit de l’opération « Tri-méthanisation compostage » du SMET 71 et l’opération « Valorisation Matière Energie » du SYMEVAD. Le soutien apporté au projet du SMET 71 permettra de réaliser une unité de tri-méthanisation compostage qui traitera environ 73 000 tonnes de déchets par an produits dans le bassin Est du Département de Saône-et-Loire. L’opération « Valorisation Matière Energie » sera quant à elle axée sur la réalisation d’unité de traitement de déchets ménagers résiduels d’une capacité totale de 100 000 t/an, générés dans les agglomérations de Hénin-Carvin, d’Osartis et de Douaisis. Cette signature qui témoigne de la forte mobilisation de la BEI sur le secteur clef de la biomasse et de la cogénération en France s’inscrit dans la droite ligne de la Stratégie 2020 de l’Union européenne dont l’objectif est de développer une énergie sûre, compétitive et durable, laquelle contribue également aux objectifs européens de croissance durable et de création d’emploi. La BEI a consacré en 2013, 19 milliards d’euros soit 26 % de l’ensemble de ses prêts pour l’action en faveur du climat, à l’appui de solutions plus économes en ressources et résistant mieux aux changements climatiques. La France figure parmi les premiers pays bénéficiaires de cet effort avec un peu plus d'1 milliard de financements nouveaux dans ce domaine en 2013. Un effort qui se poursuit activement en 2014.
La recherche de rendement n’est pas toujours synonyme avec placement en actions, surtout chez les institutionnels, comme les mutuelles, qui ont tendance à s’intéresser davantage aux obligations convertibles. Ce fut notamment le cas de la MACSF. Marcel Kahn, directeur général de la MACSF explique pourquoi dans le numéro d’Option Finance n°1261. « Nous détenions l’an dernier 15% d’obligations convertibles, une classe d’actifs intéressante pour jouer la reprises des marchés actions tout en assurant une certaine protection contre les phases de corrections, assure-t-il. Aujourd’hui, nous n’en possédons plus que 11% car nous avons désormais plus de difficultés à trouver des papiers à des conditions satisfaisantes. »
Selon le journal allemand, qui se réfère à une recommandation de la Troïka (Commission européenne, Banque centrale européenne, Fonds monétaire international) présentée ce mardi aux ministres des Finances de la zone euro, la Grèce recevra d’ici l’été de nouveaux crédits à hauteur de 11,8 milliards d’euros au total. Le fonds de sauvetage devrait fournir à Athènes 8,3 milliards d’euros, dont 6,3 milliards d’euros débloqués au mois d’avril et deux tranches supplémentaires d’un milliard d’euros chacune versées en juin et en juillet. Le reste de l’aide, soit 3,5 milliards d’euros, proviendrait du FMI et serait mis à la disposition du pays au mois de mai.
Dans un entretien au journal australien, le PDG de BlackRock Larry Fink table sur un gain d’environ 8% des actions américaines cette année, grâce à une politique monétaire toujours accommodante de la Réserve fédérale. Il ajoute que les investisseurs devront néanmoins s’habituer à une volatilité plus élevée des marchés de capitaux mondiaux.
Primonial a annoncé lundi la nomination de Stéphane Vidal, 41 ans, en tant que directeur général du groupe de gestion de patrimoine indépendant à compter du 31 mars 2014. Stéphane Vidal était depuis 2012 directeur général délégué, en charge du développement. Primonial, où le Crédit Mutuel Arkéa prévoit de prendre une participation minoritaire, «poursuivra sa politique de développement organique et de croissance externe, dans le cadre du plan stratégique 2018», précise un communiqué.
La présidente de la Réserve fédérale Janet Yellen a annoncé lundi que l’engagement de la banque centrale à soutenir l'économie américaine, notamment un marché de l’emploi qui reste poussif, continuerait à s’imposer pour quelque temps. «Je pense que cet engagement exceptionnel s’impose et s’imposera pour quelque temps et je crois que ce point de vue est largement partagé par mes collègues de la Fed», a-t-elle dit à la National Interagency Community Reinvestment Conference de Chicago. La présidente de la Fed a ajouté que l'économie américaine restait «largement en-deçà» des objectifs de la Fed de plein emploi et d’une inflation stabilisée à 2%.
From 31 March 2014, in addition to passive ETFs that track the prices and returns of underlying indices, it will also be possible to list and trade active ETFs on SIX Swiss Exchange. With active ETFs, the composition of the fund is optimized on an ongoing basis. As the first issuer, Swiss & Global Asset Management is offering eleven active ETFs for trading on SIX Swiss Exchange. It has been possible to trade passive ETFs on SIX Swiss Exchange for more than 10 years now. At present, it is possible to trade 923 passive ETFs on SIX Swiss Exchange. In 2013, ETF trading turnover on SIX Swiss Exchange reached CHF 90,728 million. This represents a market share of around 15% in Europe. Now «it is also possible to list and trade active ETFs on SIX Swiss Exchange in the standard for collective investment schemes. A portfolio manager uses an active ETF to actively optimize the composition of the fund on an ongoing basis by buying or selling selected equities or other securities. This allows the portfolio manager to respond immediately to market trends and utilize opportunities to generate a profit. In each case, he aims to outperform the benchmark», according to a press release. To make it easier to distinguish between ETFs, SIX Swiss Exchange on its website differentiates clearly between actively and passively managed ETFs. Moreover, the core data of each ETF specify whether the product is actively or passively managed. In addition, it is possible to search for and select products by their mode of management.
ING Investment Management va lancer en avril deux fonds qui donneront aux investisseurs britanniques et européens un accès plus large à ses stratégies de dette, rapporte Investment Week. L’un d’eux sera un fonds d’obligations d’entreprises asiatiques à haut rendement qui répliquera un fonds dédié aux investisseurs japonais. Il sera géré par Joep Huntjens, responsable de la dette asiatique d’ING IM. La société est aussi en train de créer une version européenne de son fonds d’ABS basé aux Pays-Bas. Ce produit répondra aux exigences de la directive AIFM et sera géré par Calvin Davies et Annemieke Coldeweijer. Il aura un apport de capitaux de 250 millions d’euros provenant du fonds néerlandais.
AMP Capital a levé 450 millions de dollars supplémentaires permettant de boucler son second fonds infrastructure, le AMP Capital Infrastructure Debt Fund II, qui totalise 750 millions de dollars d’engagements, révèle Asia Asset Management.Depuis son lancement en août 2013, ce véhicule a attiré quelque 40 investisseurs institutionnels au Japon, en Corée du Sud, à Hong Kong, au Royaume-Uni, en Suisse et aux Etats-Unis. L’assureur China Life, va sa filiale basée à Hong Kong, est l’un des investisseurs qui a participé à la dernière levée de fonds, précise le site d’information asiatique. « Nous sommes en bonne voie pour atteindre notre objectif de 1 milliard de dollars », a avancé Anthony Fasso, directeur général en charge de l’international et responsable des clients mondiaux chez AMP Capital Investors.
Le groupe bancaire italien Intesa Sanpaolo a annoncé vendredi, dans le cadre de son plan stratégique 2014-2017, l’intégration de Fideuram Asset Management Ireland au sein de sa société de gestion d’actifs Eurizon Capital. Cela va donner naissance à « l’un des principaux asset managers bancaires en Europe avec une présence en Europe centrale et orientale et en Chine », indique l’établissement, qui ajoute que cela pourra permettre de nouer des partenariats avec des sociétés internationales de gestion d’actifs de premier plan.Intesa Sanpaolo table sur des encours de 295 milliards d’euros pour son pôle gestion d’actifs en 2017, contre 221 milliards d’euros en 2013, et un degré de pénétration des fonds auprès de la clientèle de 25 %, contre 17 %. Par ailleurs, Intesa Sanpaolo a annoncé la fusion d’Intesa Sanpaolo Private Banking, de Fideuram Investimenti et de Banca Fideuram afin de « créer l’une des principales entités de private banking en Europe et être prêts à croître à l’étranger notamment par le biais de partenariats ». L’ensemble représente, à fin 2013, 5.700 banquiers privés et 164 milliards d’euros d’encours.
Anima Holding, la maison mère de la société de gestion italienne Anima Sgr, a fait savoir qu’elle avait obtenu jeudi de la part du régulateur boursier italien, Consob, l’approbation du prospectus d’informations relatif à son introduction en Bourse, ainsi que le feu vert de la Bourse de Milan, rapporte Bluerating. L’offre globale concerne un maximum de 164.892.260 actions ordinaires de la société, correspondant à 55 % du capital social. Les titres sont mis en vente par les actionnaires Banca Monte dei Paschi di Siena (PMS), Banca Popolare di Milano (BPM), Lauro Quarantadue et Prima Holding 2. MPS et BPM resteront actionnaires de la société après l’introduction en Bourse, avec 9,9 % et 14,72 %, tandis que Lauro 42 aura une participation de 8 %. L’offre publique et le placement aux institutionnels des actions débuteront le 31 mars et s’achèveront le 10 avril.
Industrial & Commercial Bank of China (ICBC), la principale banque chinoise, songe à faire une offre de 2 milliards d’euros sur la société de gestion Pioneer, actuelle filiale d’UniCredit, affirme The Sunday Times. La banque chinoise cherche à acquérir une société de gestion européenne, selon des sources de la City. Elle aurait envisagé de racheter Ignis, filiale de Phoenix, vendue la semaine dernière à Standard Life.
La première banque chinoise ICBC, qui souhaite acquérir un gestionnaire d’actifs en Europe, envisage de lancer un offre de 2 milliards d’euros sur Pioneer, la filiale de gestion d’actifs d’UniCredit, selon le Sunday Times qui cite des sources financières londoniennes. Pioneer dispose de 174 milliards d’euros sous gestion.
BNP Paribas Investment Partners (BNPP IP) a nommé trois professionnels à Londres pour sa ligne métier institutionnels.Marc Fleury devient responsable commercial pour le segment « corporate & endowments », des fonctions qui couvrent l’Europe et le Moyen-Orient. L’intéressé, qui travaille chez BNP Paribas depuis 2007, dirigeait jusqu’ici l’équipe commerciale de Theam.Anne Dille-Weibel est nommée responsable commerciale pour le segment assurances. Elle dirigeait précédemment l’activité commerciale de BNPP IP liée aux banques et compagnies d’assurances en France depuis 2007 ; et ces deux dernières années, elle était responsable de la coordination des ventes aux compagnies d’assurances dans le monde.Enfin, pour compléter cette équipe, BNPP IP a recruté Katherine Simons en tant que responsable des appels d’offres à l’échelle mondiale. Elle s’occupait entre autres de cette activité chez GAM, Franklin Templeton et Old Mutual Global Investors depuis 2000.
Sérieux coup de froid pour Kleinwort Benson Wealth Management. La banque privée, filiale de Kleinwort Benson Group détenu par le groupe RHJ International, a en effet accusé une perte nette de 16,8 millions d’euros en 2013 après un bénéfice de 1,1 million d’euros en 2012. Cette lourde perte est «imputable à un contexte de faibles taux d’intérêt et de resserrement des écarts de crédit, à notre gestion prudente du bilan ainsi qu’à notre programme d’investissement dans le recrutement de banquiers et l’amélioration des infrastructures systèmes», a indiqué RHJ International dans un communiqué. Seule bonne nouvelle pour Kleinwort Benson Wealth Management, le total des actifs sous gestion provenant de ses activités de dépôts, d’investissements discrétionnaires et de conseils en placements a augmenté de 14 % en 2013 pour atteindre 5,9 milliards de livres (7,1 milliards d’euros) contre 5,2 milliards de livres en 2012 (6,4 milliards d’euros). Plus de la moitié de cette croissance est à mettre au crédit d’une collecte nette qui s’élève à 399 millions de livres en 2013, tandis que l’effet de marché positif a apporté 321 millions de livres supplémentaires aux actifs sous gestion. Pour sa part, Kleinwort Benson Investors (KBI), filiale du groupe Kleinwort Benson dédiée à la gestion d’actifs à destination des investisseurs institutionnels, a réalisé «une très bonne performance en 2013», soutenue notamment par «la hausse substantielle des ventes nettes en Amérique du Nord et en Europe», s’est enorgueillit RHJ International. L’an dernier, KBI a ainsi dégagé un résultat net de 2 millions d’euros, contre 0,2 million en 2012. Ses actifs sous gestion ont progressé de 49 % par rapport à 2012 pour atteindre 5,4 milliards d’euros grâce principalement à 1,4 milliard d’euros d’entrées nettes de capitaux (+350 % par rapport à 2012). A l’occasion de la publication de ces résultats, RHJ International a annoncé la finalisation de l’acquisition de la banque privée allemande BHF pour un montant de 340 millions d’euros. Cette opération permet au groupe Kleinwort Benson de faire un sacré bond en avant sur le marché européen de la banque privée et de la gestion d’actifs. Dans la banque privée, ce rapprochement se traduira en effet par une hausse de 270 % des actifs sous gestion, passant de 7,1 milliards d’euros à 26,3 milliards d’euros, et une progression du revenu total de 125 %, à 147,9 millions d’euros contre 65,8 millions d’euros. De même, dans la gestion d’actifs, les encours seront multipliés par 4, passant de 5,4 milliards à 22 milliards d’euros, tandis que les revenus vont tripler pour atteindre plus de 47 millions d’euros (contre 15,6 millions d’euros).Cette acquisition conduit à une recomposition de l’actionnariat du Kleinwort Benson Group (KBG). La participation de RHJ International descend ainsi de 100 % à 65,78 %. En parallèle, l’investisseur chinois Fosun devient le deuxième actionnaire de KBG, s’emparant de 19,18 % du capital après un investissement de 98,5 millions d’euros. AQTON, le véhicule d’investissement de l’entrepreneur allemand Stefan Quandt possède, pour sa part, 12,4 % de KBG en l’échange d’un apport en numéraire de 63,7 millions d’euros. Enfin, Windmere et Collins Trust, entités liées à Timothy Collins, détiennent désormais une participation de 2,65 % du fait d’un investissement en numéraire de 13,6 millions d’euros.