Toute l’actualité économique de la zone euro (PMI, inflation, croissance, chômage, confiance des ménages, dépenses) et de ses principaux membres (Allemagne, Espagne, France, Italie).
A l’issue d’une réunion nocturne avec ses deux vice-présidents du Conseil, Matteo Salvini et Luigi Di Maio, le chef du gouvernement Giuseppe Conte a déclaré mardi que les trois hommes rencontreraient le ministre de l’Economie Giovanni Tria « pour élaborer une stratégie à adopter dans les discussions avec l’Europe afin d'éviter une procédure d’infraction pour le pays et d’oeuvrer ensemble à la mise au point du budget ». Giuseppe Conte avait menacé à plusieurs reprises de démissionner si les deux vice-présidents ne s’accordaient pas pour trouver un compromis susceptible de régler le contentieux avec la Commission européenne.
La production industrielle et les exportations de l’Allemagne ont reculé plus que prévu en avril, soulignant la vulnérabilité de la première économie de la zone euro face aux tensions commerciales. Selon les données de l’Office fédéral de la statistique publiées vendredi, la production industrielle a plongé de 1,9% sur un mois, là où les économistes interrogés par Reuters visaient un recul beaucoup moins marqué de 0,4%. Il s’agit du plus fort repli observé depuis août 2015. Les exportations de l’Allemagne ont reculé quant à elles de 3,7% en avril, contre -0,9% anticipé par le consensus, là aussi leur plus fort repli depuis août 2015.
La croissance du produit intérieur brut (PIB) a accéléré, à 0,4% sur les trois premiers mois de l’année par rapport au trimestre précédent, tirée par les dépenses des ménages, l’investissement et le commerce, a confirmé jeudi Eurostat. Sur un an, elle atteint 1,2%, conformément aux précédentes estimations. Au quatrième trimestre 2018, elle avait atteint 0,2% par rapport au troisième et 1,2% en glissement annuel. Parallèlement, Eurostat a annoncé que l’emploi dans la zone euro avait progressé de 0,3% au premier trimestre par rapport au trimestre précédent et de 1,3% sur un an.
L'économie de la zone euro a accéléré lors du premier trimestre, a confirmé jeudi Eurostat, tirée par les dépenses des ménages, l’investissement et le commerce. La croissance du produit intérieur brut (PIB) est ainsi ressortie à 0,4% sur les trois premiers mois de l’année par rapport au trimestre précédent. Sur un an, elle atteint 1,2%, conformément aux précédentes estimations. Au quatrième trimestre 2018, elle avait atteint 0,2% par rapport au troisième et 1,2% en glissement annuel.
L’inflation en zone euro a ralenti à 1,2% en mai selon Eurostat, contre 1,7% en avril, alors que les économistes projetaient une décélération moins nette, à un taux de 1,3%, en dépit des efforts déployés par la Banque centrale européenne (BCE) pour stimuler les prix. Les données montrent que la hausse des prix des produits alimentaires non conditionnés a diminué de moitié en mai, par rapport à avril, à 0,4% en annuel, tandis que celle des prix de l'énergie a ralenti à 3,8% contre 5,3% en avril.
L’activité du secteur manufacturier s’est contractée pour le quatrième mois d’affilée en mai, selon les résultats définitifs des enquêtes IHS Markit. L’indice PMI est ressorti à 47,7 contre 47,9 en avril. Le sous-indice de la production manufacturière, qui entre dans le calcul de l’indice PMI composite attendu mercredi, est également ressorti à 48,9, contre 48,0 en avril, en dessous du niveau de 50 qui distingue croissance et contraction. L’indice des nouvelles commandes se maintient sous ce seuil depuis huit mois, à 46,6 en mai contre 45,8 en avril.
L’activité du secteur manufacturier s’est contractée pour le quatrième mois d’affilée en mai selon les résultats définitifs des enquêtes IHS Markit. L’indice PMI est ressorti à 47,7 contre 47,9 en avril. Le sous-indice de la production manufacturière, qui entre dans le calcul de l’indice PMI composite attendu mercredi, est également ressorti à 48,9, contre 48,0 en avril, en dessous du niveau de 50 qui distingue croissance et contraction.
Les rendements des emprunts d’Etat italiens grimpent ce mardi pour la deuxième journée consécutive avec le retour des tensions entre Rome et Bruxelles autour du budget de la péninsule. La Commission européenne pourrait imposer une amende de 3 milliards d’euros à l’Italie pour non respect des règles communautaires en matière d’endettement et de déficit budgétaire structurel, a expliqué le vice-président du Conseil, Matteo Salvini. Le chef de la Ligue (extrême droite), arrivée largement en tête aux élections européennes de dimanche, a ajouté qu’il promettait d’utiliser « toute (son) énergie » pour lutter contre ce qu’il a qualifié de règles budgétaires européennes dépassées.
Le ministre de l’Economie italien a déclaré lundi au quotidien QN qu’un document fixant le cadre budgétaire «indique clairement la volonté de l’Italie de respecter ses engagements en matière de déficit et de dette publics». Giovanni Tria a également estimé que la dette publique reste soutenable, et que les niveaux de spreads sont excessifs comparés à ceux d’autres pays et aux fondamentaux de l'économie italienne. Ces déclarations font écho à celles du vice-président du Conseil italien Luigi Di Maio (Mouvement 5 Etoiles, M5S), qui appelait en même temps à ce que les dépenses d’infrastructures ne soient pas prises en compte dans le calcul du déficit budgétaire selon les règles communautaires.
Le ministre de l’Economie italien a déclaré lundi matin au quotidien QN qu’un document fixant le cadre budgétaire « indique clairement la volonté de l’Italie de respecter ses engagements en matière de déficit et de dette publics ». Giovanni Tria a également estimé que la dette publique reste soutenable, et que les niveaux de spreads sont excessifs comparés à ceux d’autres pays et aux fondamentaux de l'économie italienne. « Cela dit, ses mouvements sont déterminés par la confiance des investisseurs (...) nous devons regagner cette confiance. »
La Commission européenne a une nouvelle fois abaissé ses prévisions de croissance pour la zone euro en 2019 et 2020. L’exécutif européen table désormais sur une hausse du produit intérieur brut (PIB) de 1,2% en 2019, et 1,5% en 2020, pour l’ensemble des 19 pays ayant adopté la monnaie unique, après 1,9% en 2018. Le 7 février dernier, la Commission avait déjà fortement revu ses attentes à la baisse, ne prévoyant plus qu’une croissance de 1,3% en 2019 et 1,6% en 2020 pour la zone euro.
L’activité du secteur manufacturier s’est contractée pour le troisième mois consécutif en avril dans la zone euro, affectée par l’affaiblissement de la demande mondiale, les tensions commerciales et les inquiétudes autour du Brexit, selon les enquêtes IHS Markit. L’indice PMI du secteur est ressorti à 47,9 en avril. Il remonte légèrement après son plus bas de six ans de 47,5 en mars, mais reste sous le niveau de 50 qui délimite contraction et croissance. Le sous-indice de la production manufacturière, qui entre dans le calcul de l’indice PMI composite publié lundi prochain, est remonté à 48,0 contre 47,2 tout en restant lui aussi sous la barre de 50.
L’activité du secteur manufacturier s’est contractée pour le troisième mois consécutif en avril dans la zone euro, affectée par l’affaiblissement de la demande mondiale, les tensions commerciales et les inquiétudes autour du Brexit, selon les résultats définitifs des enquêtes IHS Markit auprès des directeurs d’achat. L’indice PMI du secteur est ressorti à 47,9 en avril après avoir été estimé à 47,8. Il remonte légèrement après son plus bas de six ans de 47,5 en mars, mais reste sous le niveau de 50 qui délimite contraction et croissance. Le sous-indice de la production manufacturière, qui entre dans le calcul de l’indice PMI composite publié lundi prochain, est remonté à 48,0 contre 47,2 tout en restant lui aussi sous la barre de 50.
L’Istat, l’institut national de la statistique italien, a révisé mardi la croissance du produit intérieur brut (PIB) du pays en 2017 à 1,7%, contre 1,6% initialement, et confirmé celle à 0,9% pour 2018. Si le niveau de déficit public est resté inchangé, à 2,4% et 2,1% du PIB pour 2017 et 2018, la Banque d’Italie a parallèlement revu en légère hausse les ratios d’endettement du pays, à 132,2% du PIB en 2018, contre 132,1% annoncé auparavant, et à 131,4% pour 2017, contre 131,3%. Reuters estime que Rome devrait revoir sa prévision de déficit pour 2020 autour de 2,1%, du fait de la révision à la baisse des prévisions de croissance.
L’Istat, l’institut national de la statistique italien, a révisé ce matin la croissance du produit intérieur brut (PIB) du pays en 2017 à 1,7%, contre 1,6% annoncé initialement, et confirmé celle à 0,9% pour 2018, suite à la réintégration dans les chiffres de plusieurs organismes publics qui en étaient auparavant exclus. Si le niveau de déficit public est resté inchangé, à 2,4% et 2,1% du PIB pour 2017 et 2018, la Banque d’Italie a parallèlement revu en légère hausse les ratios d’endettement du pays, à 132,2% du PIB en 2018, contre 132,1% annoncé auparavant, et à 131,4% pour 2017, contre 131,3%.