Toute l’actualité économique de la zone euro (PMI, inflation, croissance, chômage, confiance des ménages, dépenses) et de ses principaux membres (Allemagne, Espagne, France, Italie).
La confiance des investisseurs de la zone euro s’est redressée en avril à un niveau de -0,3, contre -2,2 en mars, son plus haut niveau depuis novembre, et nettement supérieur au consensus Reuters de -2,1, selon l’enquête mensuelle Sentix. Le sous-indice des anticipations s’est amélioré pour le troisième mois consécutif, pour atteindre -4,3, son plus haut depuis mai 2018. La situation économique dans la zone euro reste fragile, indique ainsi Sentix, mais l’amélioration des anticipations freine le rythme de dégradation.
La confiance des investisseurs de la zone euro s’est redressée en avril à un niveau de -0,3, contre -2,2 en mars, son plus haut niveau depuis novembre, et nettement supérieur aux attentes du consensus Reuters de -2,1, selon l’enquête mensuelle Sentix menée auprès de 936 investisseurs entre le 4 et le 8 avril, publiée ce matin. Le sous-indice des anticipations s’est amélioré pour le troisième mois consécutif, pour atteindre -4,3, son plus haut niveau depuis mai 2018, alors que celui de la situation actuelle affiche au contraire son huitième mois consécutif de baisse à 3,8, au plus bas depuis février 2015. La situation économique dans la zone euro reste fragile, indique ainsi Sentix, mais l’amélioration des anticipations freine le rythme de dégradation.
Le rendement des obligations d’Etat grecques à 10 ans chutaient de 9 points de base (pb) ce matin pour revenir à un niveau de 3,5% qui n’avait pas aussi faible depuis novembre 2005, et qui ne se situe plus qu’à 100 pb du rendement italien. Ce recul intervient après l’approbation par les ministres des Finances de la zone euro du déblocage de près d’un milliard d’euros d’aides à la Grèce dans le cadre du programme de suivi du plan d’aide international qui était suspendu au respect par Athènes de ses engagements en matière de réformes, notamment sur les créances douteuses des banques.
La gouvernance du futur budget de la zone euro est à l’ordre du jour de l’Eurogroupe, tandis que l’Ecofin se penchera sur les chantiers prioritaires pour la prochaine Commission.
Le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, et le président de la Bundesbank, Jens Weidmann, tous deux pressentis pour prendre la présidence de la Banque centrale européenne (BCE) cet automne, ont lancé mercredi un appel commun pour des réformes pour renforcer la zone euro en cas de crise financière. Ils appellent les dirigeants de l’Union européenne à créer une véritable Union des marchés de capitaux, censée favoriser l’investissement et l’absorption d'éventuels chocs économiques et financiers.
Les entreprises industrielles ont connu en mars leur plus mauvais mois depuis près de six ans. L’indice PMI IHS Markit des directeurs d’achats dans l’industrie a subi sa huitième contraction d’affilée, ressortant à 47,5 en mars contre 47,6 en estimation flash et 49,3 en février, au plus bas depuis avril 2013. Le sous-indice de la production manufacturière est tombé à 47,2 contre 49,4, au plus bas depuis avril 2013 aussi. Depuis deux mois, cet indice est sous 50, qui délimite croissance et contraction. Le sous-indice de la production à venir a reculé à 55,5 contre 56,7 en février, au plus bas depuis décembre 2012; de ce fait, les entreprises industrielles ont à peine embauché le mois dernier.
L’inflation de la zone euro a diminué à 1,4% en mars, selon Eurostat, malgré l’accélération de la hausse des prix de l'énergie à 5,3% sur un an. L’inflation sous-jacente hors prix de l'énergie et prix des produits alimentaires non conditionnés, a aussi ralenti à 1%, après 1,2% en février. Cette mesure de l’inflation est celle prise en compte par la BCE pour sa politique monétaire. Le taux de chômage de la zone euro est inchangé à un niveau de 7,8% en février.
Les entreprises industrielles ont connu en mars leur plus mauvais mois depuis près de six ans et les indicateurs avancés ne signalent pas d’amélioration à venir en zone euro. L’indice PMI IHS Markit des directeurs d’achats dans l’industrie a subi sa huitième contraction d’affilée, ressortant à 47,5 en mars contre 47,6 en estimation flash et 49,3 en février, au plus bas depuis avril 2013.
L’inflation de la zone euro a diminué à 1,4% au mois de mars, selon les chiffres publiés ce matin par Eurostat, alors que le consensus anticipait une inflation inchangée par rapport à février, à 1,5%, malgré l’accélération de la hausse des prix de l'énergie à 5,3% sur un en, après 3,6% en février. L’inflation sous-jacente hors prix de l'énergie et prix des produits alimentaires non conditionnés, a également ralenti à 1%, après 1,2% en février. Cette mesure de l’inflation est celle prise en compte par la BCE lorsqu’elle doit prendre des décisions de politique monétaire. Les marchés attendaient un taux d’inflation inchangé. Une mesure encore plus resserrée, qui exclut également les prix des alcools et du tabac et qui est suivie de près par les économistes, donne une inflation encore plus basse, de 0,8% en mars, contre 1% en février et 0,9% attendu.
L’agence de notation a annoncé jeudi avoir ramené sa prévision de croissance pour la zone euro en 2019 à 1,1%, contre 1,6% auparavant; Elle explique que le passage à vide observé fin 2018 et début 2019 est déjà terminé, et que la croissance devrait retrouver son rythme tendanciel au second semestre de cette année et remonter à 1,4% en 2020 et en 2021. S&P ne table que sur 0,5% de hausse du PIB en Allemagne et 0,1% en Italie, mais sur 1,4% en France. L’agence souligne que la baisse du taux de chômage en zone euro, qui favorise la hausse des salaires, et la faiblesse de l’inflation, qu’elle voit ralentir à 1,3% en 2019, devrait favoriser l’amélioration du pouvoir d’achat. Le ton plus accommodant de la Banque centrale européenne (BCE), qui ne devrait relever ses taux directeurs qu’en 2020, devrait prolonger la faiblesse de l’euro.
L’indice du sentiment économique dans la zone euro a reculé à 105,5 après 106,2 en mars, alors que le consensus Reuters prévoyait en moyenne un indice à 105,9, selon l’enquête mensuelle de la Commission européenne publiée jeudi. Parallèlement, l’indice du climat des affaires, est revenu à 0,53, après 0,69 en février, alors que le consensus le donnait à 0,66. L’indice du climat des affaires dans l’industrie est tombé à -1,7, après -0,4, et celui des services à 11,3, après 12,1. L’enquête montre aussi un recul des anticipations des consommateurs sur l'évolution de l’inflation comme sur les anticipations des industries concernant leurs prix de vente.
L’agence de notation a annoncé ce matin avoir ramené sa prévision de croissance pour la zone euro cette année à 1,1%, contre 1,6% auparavant, tout en expliquant que le passage à vide observé fin 2018 et début 2019 était déjà terminé, et que la croissance devrait retrouver son rythme tendanciel au second semestre de cette année et remonter à 1,4% en 2020 et en 2021. «Le ralentissement de la demande extérieure et les facteurs domestiques exceptionnels commencent à se dissiper», estime ainsi S&P Global Ratings.
L’indice du sentiment économique dans la zone euro a reculé à 105,5 après 106,2 en mars alors que les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne un indice à 105,9, selon l’enquête mensuelle de la Commission européenne publiée jeudi matin. Parallèlement, l’indice du climat des affaires, est revenu à 0,53, après 0,69 en février, alors que le consensus le donnait à 0,66. L’indice du climat des affaires dans l’industrie est tombé à -1,7, après -0,4, et celui des services à 11,3, après 12,1.
Le léger rebond de l’indice de l’institut Ifo mesurant le climat des affaires à 99,6 au mois de mars, contre 98,7 en février, montre une première amélioration du moral des chefs d’entreprise allemands en sept mois, selon les chiffres publiés lundi. Le consensus Reuters anticipait un indice stable à 98,5, l’estimation la plus haute étant de 99,5. Le sous-indice sur la situation actuelle est légèrement remonté à 103,8, contre 103,6 en février. Les données meilleures que prévu de l’enquête Ifo ont fait monter l’euro et les rendements obligataires en Europe, celui du Bund allemand revenant brièvement en territoire positif.
Le léger rebond de l’indice de l’institut Ifo mesurant le climat des affaires à 99,6 au mois de mars, contre 98,7 en février, montre une première amélioration du moral des chefs d’entreprise allemands en sept mois, selon les chiffres publiés ce matin. Les économistes interrogés par Reuters anticipaient en moyenne un indice stable à 98,5, l’estimation la plus haute étant de 99,5. Le sous-indice sur la situation actuelle est légèrement remonté à 103,8, contre 103,6 en février, tandis que celui des anticipations ressort à 95,6, contre 94.
Le moment est venu pour la zone euro de renforcer son union monétaire et de développer le rôle international de l’euro mais il reste des divergences à surmonter, a déclaré vendredi Klaus Regling, directeur général du Mécanisme européen de stabilité (MES). Concernant le projet de budget pour la zone euro, Klaus Regling a dit qu'«il y a de bonnes raisons de parler également d’un instrument budgétaire de stabilisation macroéconomique dans ce contexte» même si les Etats membres sont «bien loin d’avoir établi un consensus à ce sujet». L’Eurogroupe travaille actuellement sur un budget de la zone euro destiné uniquement à soutenir la croissance, la compétitivité et la convergence.
Le rendement du Bund allemand à 10 ans a symboliquement basculé ce matin en territoire négatif pour la première fois depuis octobre 2016, à la suite de la publication d’indices d’activité PMI en zone euro inquiétants. Il est tombé à -0,013% en fin de matinée. Le rendement allemand avait atteint un pic de 0,76% en février 2018. Ce mouvement de détente est généralisé au sein de l’ensemble des rendements de la zone euro avec une stabilité des spreads entre les différents pays, à l’exception de celui des obligations d’Etat italiennes (BTP), qui se tendait de 4 points de base (pb) ce matin, pour remonter à un niveau de 2,48%.
Le comité des «sages» du gouvernement allemand a annoncé mardi avoir ramené à 0,8% sa prévision de croissance pour cette année. En novembre, il prévoyait pour 2019 une croissance de 1,5% de la première économie d’Europe, mais la croissance a nettement ralenti, en partie à cause des difficultés des secteurs de la chimie et de l’automobile, une escalade du protectionnisme pourrait précipiter l’Allemagne dans la récession, sans compter les risques liés au Brexit. Toutefois, pour l’un des conseillers, Christoph Schmidt, «une récession n’est pas prévue pour l’instant grâce à la solidité de l'économie intérieure». Pour 2020, la prévision de croissance du comité est de 1,7%.
Le comité des conseillers économiques du gouvernement allemand a annoncé mardi avoir ramené à 0,8% sa prévision de croissance pour cette année et averti que les risques liés au projet de sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, aux conflits commerciaux et au ralentissement en Chine restaient élevés.