Toute l’actualité économique de la zone euro (PMI, inflation, croissance, chômage, confiance des ménages, dépenses) et de ses principaux membres (Allemagne, Espagne, France, Italie).
La production industrielle italienne a augmenté de 7,7% en août par rapport au mois précédent, selon les données Istat publiées vendredi. C’est un quatrième gain mensuel consécutif depuis la fin du confinement, et une surprise par rapport aux prévisionnistes qui anticipaient quatre fois moins après l’augmentation de 7% en juillet.
L’inflation en zone euro (IPCH) est tombée en septembre à son plus bas niveau depuis avril 2016, les prix à la consommation ayant reculé de -0,3% sur un an le mois dernier (après -0,2% en août), selon l’estimation «flash» publiée vendredi par Eurostat.
L’activité du secteur privé en zone euro a calé en septembre avec le retour en contraction des services, pénalisés par de nouvelles mesures de restriction prises par les gouvernements face à la propagation des cas de contamination au Covid-19, montrent les résultats préliminaires des enquêtes d’IHS Markit auprès des directeurs d’achat (PMI). L’indice PMI composite «flash», qui combine l’activité manufacturière et celle des services, est tombé à 50,1 en septembre (au-dessus du seuil de 50 séparant la contraction de la croissance), après 51,7 en août, et l’indice PMI services a chuté à 47,6, contre 50,5 en août, tandis que l’indice PMI manufacturier s’est maintenu à 51,9, après 51,7. En France, l’activité du secteur privé a touché un creux de quatre mois en septembre avec un ralentissement marqué des services, dont l’indice PMI «flash» chute à 47,5, après 51,5 en août.
L’activité du secteur privé en zone euro a calé en septembre avec le retour en contraction des services, pénalisés par de nouvelles mesures de restriction prises par les gouvernements face à la propagation des cas de contamination au covid-19, montrent les résultats préliminaires des enquêtes d’IHS Markit auprès des directeurs d’achat (PMI).
Le rendement du BTP 10 ans italien a chuté mardi matin, de près de 7 points de base à 0,87%, en profitant de résultats des élections très rassurants pour le gouvernement de coalition en place. En premier lieu, les Italiens ont voté très largement en faveur du référendum sur une réduction de 945 à 600 du nombre de parlementaires dans les deux chambres : cette réforme soutenue par le Mouvement 5-Etoiles (M5S) a été approuvée par près de 70% des électeurs, ce dont s’est réjoui le ministre des Affaires étrangères, Luigi Di Maio. Petit bémol, selon Tecneitalia, les électeurs de centre-gauche du Parti démocrate (PD) auraient plutôt voté non, à 55%.
Le Haut Conseil de stabilité financière (HCSF), qui s’est tenu jeudi sous la présidence de Bruno Le Maire, a invité l’ensemble des acteurs privés à finaliser «dans les plus brefs délais» leurs préparatifs en vue de l’achèvement de la période de transition, et alors que les négociations entre l’Union européenne (UE) et le Royaume-Uni sur un accord pour l’après-Brexitavancent peu.
Le PIB français se contractera de 9% cette année, a estimé l’Insee mardi, confirmant sa dernière estimation en date. Le troisième trimestre devrait noter le rebond associé au déconfinement, avec une croissance à deux chiffres (+17% prévu à ce stade). L’Insee entrevoit aussi une stabilisation de l’emploi salarié, même si le taux de chômage risque d’augmenter sensiblement. «Plus de 700.000 emplois salariés ont été perdus au premier semestre 2020. Soit un recul de l’emploi de -2,3% en glissement annuel au deuxième trimestre (contre -18,9% pour le glissement annuel du PIB).» Eurostat a également révisé mardi le PIB de la zone euro, de -11,8% par rapport aux trois mois précédents (au lieu de -12,1%) et de -14,7% (au lieu de -15%) sur un an.
Le PIB français devrait bien se contracter de 9% cette année, estime l’Insee dans son point de conjoncture publié mardi, confirmant sa dernière estimation en date. «Le recul du PIB au deuxième trimestre a été moins marqué qu’anticipé initialement, mais l’incertitude sanitaire tend à croître de nouveau et nous conduit à tempérer le rythme prévu pour la poursuite de la reprise», indique l’institut.
Les commandes à l’industrie allemande ont ralenti en ne progressant que de 2,8% en juillet, après le bond de 28,8% (révisé) en juin, selon l’Office fédéral des statistiques. Un ralentissement supérieur à ce qui était prévu, et qui atténue l’espoir d’une très forte reprise de l’Allemagne au troisième trimestre. D’autant que les indicateurs de sentiment (PMI manufacturier et climat des affaires ifo) se sont moins améliorés que dans les services à cause d’une reprise mondiale inégale et ralentie, rappelle Stefan Schilbe, chef économiste Allemagne de HSBC. En attendant, les commandes extérieures ont progressé de 14,4% en juillet, alors que celles sur le marché national ont reculé de 10,2%.
Les commandes à l’industrie allemande ont ralenti en ne progressant que de 2,8% en juillet, après le bond de 28,8% (révisé) en juin, selon les données publiées vendredi par l’Office fédéral des statistiques. Un ralentissement supérieur à ce qui était prévu, notamment par les consensus qui anticipaient une augmentation de 5%, et qui atténue l’espoir d’une très forte reprise de la première économie européenne au troisième trimestre. D’autant que les indicateurs de sentiment (PMI manufacturier et climat des affaires ifo) se sont moins améliorés que dans les services à cause d’une reprise mondiale inégale et ralentie, rappelle Stefan Schilbe, chef économiste Allemagne de HSBC.
Le rebond de l’activité économique en zone euro s’est atténué en août, le secteur des services revenant presque à l’arrêt, selon les résultats définitifs des enquêtes d’IHS Markit auprès des directeurs d’achats. L’indice PMI composite, qui rassemble services et industrie, est retombé à 51,9 en août après 54,9 en juillet, à cause de l’indice PMI des services qui recule à 50,5 après 54,7 – mieux que l’estimation «flash» à 50,1 qui était toute proche du seuil séparant contraction et croissance. En Allemagne, l’indice PMI services a reculé à 52,5 en août après 55,6 en juillet. En France, l’indice PMI services a reculé à 51,5 en août après 57,3 en juillet.
Sur les 100 milliards d'euros du plan dévoilé hier par Jean Castex, les deux tiers iront à l'amélioration de la compétitivité et aux secteurs «d'avenir».
Le rebond de l’activité économique en zone euro s’est atténué en août, le secteur des services revenant pratiquement à l’arrêt, selon les résultats définitifs des enquêtes d’IHS Markit auprès des directeurs d’achats.
L’activité du secteur manufacturier s’est reprise en août en zone euro mais pas de manière uniforme, selon les indices PMI définitifs calculés par IHS Markit. Pour l’ensemble de la région, il ressort à 51,7 en août, après 51,8 juillet. Le sous-indice mesurant l'évolution de la production, qui rentre dans le calcul de l’indice PMI composite attendu jeudi, est monté à 55,6, après 55,3 en juillet, soit un plus haut depuis avril 2018. Le sous-indice de l’emploi, à 44,2 en août après 42,9, reste toutefois inférieur à 50, ce qui traduit une diminution des effectifs.
Les prix à la consommation dans la zone euro ont enregistré en août leur première baisse en rythme annuel depuis plus de quatre ans, selon la première estimation publiée mardi par Eurostat d’un taux d’inflation qui ressort à -0,2% sur un an, après +0,4% en juillet. Les prix en zone euro n’avaient pas enregistré d'évolution négative depuis mai 2016. Le recul s’explique principalement par la chute des prix de l'énergie qui affichent, pour août, une chute de -7,8% sur un an après -8,4% en juillet. Les prix des produits non-industriels ont eux aussi baissé, de -0,1%, après +1,6% en juillet.
L'économie de la zone euro croît conformément à la trajectoire anticipée en juin par la Banque centrale européenne (BCE), et le programme d’achats d’obligations mis en place pour faire face à l’urgence de la pandémie (PEPP) fonctionne comme prévu, a déclaré mercredi Peter Kazimir, le gouverneur de la banque centrale slovaque, présent au Conseil de l’institution. «J’ai déjà dit dans le passé qu’une fois atteinte une réponse budgétaire appropriée, nous ne serions évidemment pas tenus d’utiliser la totalité de l’enveloppe du PEPP (1.350 milliards d’euros)», a-t-il ajouté.
Jean Castex a confirmé la baisse des impôts de production ainsi que l'extension du chômage partiel. L'Allemagne aussi planche sur sa rallonge budgétaire.