Toute l’actualité économique de la zone euro (PMI, inflation, croissance, chômage, confiance des ménages, dépenses) et de ses principaux membres (Allemagne, Espagne, France, Italie).
Les commandes à l’industrie allemande ont augmenté de +0,5% en septembre selon les données publiées jeudi par l’Office fédéral de la statistique, soit une progression moins forte que les +2% prévus par les économistes (notamment de Reuters), ce qui réduisait les espoirs d’une reprise solide de la première économie de la zone euro au troisième trimestre malgré la hausse de +4,9% (révisée) en août.
La Commission européenne (CE) a publié jeudi des prévisions un peu moins pessimistes que prévues, avec une contraction de -7,8% de l'économie de la zone euro en 2020, avant un rebond de +4,2% en 2021, au lieu de -8,7% en 2020 et +6,1% en 2021 selon ses précédentes prévisions publiées en juillet.
L’activité industrielle a rebondi en octobre dans la zone euro, principalement grâce à l’Allemagne, selon les indices IHS Markit auprès des directeurs d’achats du secteur manufacturier. L’indice PMI manufacturier a grimpé à 54,8 en octobre, son plus haut niveau depuis juillet 2018, après 53,7 en septembre. Notamment tiré par sa composante production (58,4 après 57,1 en septembre), les carnets de commande ayant augmenté à des niveaux assez exceptionnels, au-delà de tout qui avait été observé en 25 ans outre-Rhin. En Allemagne, l’indice PMI manufacturier a donc progressé à 58,2 en octobre, plus haut niveau depuis février 2018, après 56,4 en septembre. En France, il a atteint 51,3 en octobre, après 51,2 en septembre.
L’activité industrielle a rebondi en octobre dans la zone euro, principalement grâce à l’Allemagne, selon les indices IHS Markit auprès des directeurs d’achats du secteur manufacturier. L’indice PMI manufacturier a grimpé à 54,8 en octobre, son plus haut niveau depuis juillet 2018, après 53,7 en septembre. Notamment tiré par sa composante production (58,4 après 57,1 en septembre), les carnets de commande ayant augmenté à des niveaux assez exceptionnels, au-delà de tout qui avait été observé en 25 ans outre-Rhin.
Le gouvernement espagnol a annoncé mardi son intention d’augmenter notamment l’impôt sur les sociétés (IS) pour les plus grandes entreprises et l’impôt sur le revenu des ménages les plus aisés, ainsi que la fiscalité des plus-values au-delà de 200.000 euros. L’objectif : financer de nouvelles dépenses de protection sociale et d’infrastructures dans le cadre du budget 2021. Parallèlement, les crédits alloués aux investissements dans les infrastructures devraient doubler et les traitements des fonctionnaires comme les retraites augmenter de 0,9%, de quoi doper un peu l’inflation l’an prochain.
Les entreprises de la zone euro ont continué à emprunter massivement auprès des banques en septembre, sans doute en prévision de la deuxième vague de la pandémie de coronavirus et de nouvelles restrictions dommageables pour l'économie, montrent des données publiées mardi par la Banque centrale européenne (BCE). Les prêts aux entreprises non-financières dans les 19 pays de la zone euro ont enregistré une croissance de +7,1% sur un an en septembre, comme chaque mois depuis juin. Les prêts aux ménages ont accéléré légèrement en septembre avec une croissance de +3,1%, après +3,0% en août. La croissance de la mesure M3 de la masse monétaire en circulation a accéléré également, à 10,4% après 9,5% en août.
Le gouvernement espagnol a annoncé mardi son intention d’augmenter notamment l’impôt sur les sociétés (IS) pour les plus grandes entreprises et l’impôt sur le revenu des ménages les plus aisés, ainsi que la fiscalité des plus-values au-delà de 200.000 euros. L’objectif : financer de nouvelles dépenses de protection sociale et d’infrastructures dans le cadre du budget 2021. «Ce budget ne peut pas être retardé. Ce budget est essentiel pour la modernisation et la reprise de notre économie», a dit le président du gouvernement socialiste, Pedro Sanchez, lors d’une allocution télévisée.
Les entreprises de la zone euro ont continué à emprunter massivement auprès des banques au mois de septembre, sans doute en prévision de la deuxième vague de la pandémie de coronavirus et de nouvelles restrictions dommageables pour l'économie, montrent des données publiées mardi par la Banque centrale européenne (BCE).
Les indices PMI sont la première jauge des effets des nouvelles mesures de restrictions prises par la plupart des pays européens ces derniers jours pour contrer la deuxième vague de la pandémie de coronavirus. Cet indicateur a été publié vendredi comme prévu en baisse, montrant que l’activité du secteur privé de la zone euro est retombée en territoire de contraction en octobre.
Le climat des affaires en France s’est dégradé en octobre avec le rebond de l'épidémie de Covid-19, selon les données publiées jeudi par l’Insee. L’indicateur synthétique du climat a perdu 2 points en octobre, à 90, retrouvant son niveau d’août, «bien inférieur à sa moyenne de long terme (100), a souligné l’Insee. Le recul est marqué dans les services, en particulier dans l’hébergement-restauration, secteur affecté par le renforcement des mesures d’endiguement sanitaire. Le repli est plus modéré dans l’industrie. Dans le commerce de détail, le climat des affaires est stable. Les perspectives d’activité déclarées par les chefs d’entreprises du bâtiment se stabilisent également», a ajouté l’institut.
L’inflation dans la zone euro est restée négative en septembre, au plus bas depuis quatre ans comme en août, a confirmé vendredi Eurostat en affichant des prix à la consommation dans les 19 pays en hausse de +0,1% d’un mois sur l’autre et en baisse de -0,3% par rapport à septembre 2019, après un recul de -0,2% en août. L’alimentation, l’alcool et les tabacs ont apporté une contribution positive à l'évolution de l’indice de +0,34 point de pourcentage, et les services à hauteur de +0,24 point mais la chute de -8,2% sur un an des prix de l'énergie a soustrait -0,81 point à l'évolution globale.
La reprise économique montre des signes d’essoufflement en Allemagne, où l’impact de la crise sanitaire est plus lourd que prévu, selon les projections économiques publiées mercredi. Les experts d’instituts comme l’IfW s’attendent à ce que le PIB allemand recule de -5,4% en 2020 (au lieu -4,2% dans les projections d’avril), et se reprenne de +4,7% en 2021 (au lieu 5,8%), puis de +2,7% en 2022. L’Allemagne, comme ses voisins européens, est confrontée à une résurgence épidémique entraînant de nouvelles mesures de restriction. Restauration et tourisme, événementiel et transports resteront les secteurs les plus touchés encore longtemps.
La progression de la production industrielle de la zone euro a fortement ralenti en août, chiffrée à +0,7% d’un mois sur l’autre après +5,0% (révisé) en juillet. Sur un an, la production industrielle affiche un repli de -7,2%, principalement d’une chute de la production des biens d'équipement (-1,6% sur un mois, -13,2% sur un an), amortie en partie par une production plus élevée de biens de consommation durables (+6,8% sur un mois, +4,3% sur un an), selon les données Eurostat. Les chiffres par pays montrent que la production industrielle a baissé de -11,2% en Allemagne par rapport à août 2019, et de -7,3% en France. A l’opposé, un bilan d’un an sur l’autre donne une progression de +2,1 pour le Portugal et une stabilisation à -0,3% pour l’Italie.
La reprise économique montre des signes d’essoufflement en Allemagne, où l’impact de la crise sanitaire est plus lourd que prévu, selon les projections économiques publiées mercredi. Dans leur rapport d’automne, les experts d’instituts comme l’IfW ont corrigé à la baisse d’un peu plus d’un point de pourcentage leur prévisions pour l’année en cours ainsi que pour l’année prochaine : ils s’attendent à ce que le PIB allemand recule de -5,4% en 2020 (au lieu -4,2% dans les projections d’avril), et se reprenne de +4,7% en 2021 (au lieu 5,8%), puis de +2,7% en 2022.
La progression de la production industrielle de la zone euro a fortement ralenti en août, chiffrée à +0,7% d’un mois sur l’autre après +5,0% (révisé) en juillet. Sur un an, la production industrielle affiche un repli de -7,2%, un chiffre conforme aux attentes en raison principalement d’une chute de la production des biens d'équipement (-1,6% sur un mois, -13,2% sur un an), amortie en partie par une production plus élevée de biens de consommation durables (+6,8% sur un mois, +4,3% sur un an), selon les données publiées mercredi par Eurostat.
L’Italie a réussi mardi son émission (par enchères) d’une nouvelle référence de BTP à 3 ans avec, pour la première fois, un coupon à 0%. Le Trésor a ainsi pu lever 3,75 milliards d’euros lors d’une offre sursouscrite 1,4 fois : même si la demande est légèrement inférieure à celle de la dernière émission à 3 ans, ce résultat montre un solide attachement des investisseurs à la dette italienne, même quand elle n’offre pas de rendement ou peu – le rendement final est ici le plus bas jamais enregistré avec -0,14%, loin des +2,4% atteints mi-mars en pleine crise du coronavirus. Les prix des obligations italiennes à 3 ans ont chuté juste après l’émission sur le marché secondaire, les rendements remontant d’environ 2 points de base (pb) de -0,25% à -0,23% environ.