Toute l’actualité économique de la zone euro (PMI, inflation, croissance, chômage, confiance des ménages, dépenses) et de ses principaux membres (Allemagne, Espagne, France, Italie).
L'économie de la zone euro croît conformément à la trajectoire anticipée en juin par la Banque centrale européenne (BCE), et le programme d’achats d’obligations mis en place pour faire face à l’urgence de la pandémie (PEPP) fonctionne comme prévu, a déclaré mercredi Peter Kazimir, le gouverneur de la banque centrale slovaque présent au Conseil de l’institution. «J’ai déjà dit dans le passé qu’une fois atteinte une réponse budgétaire appropriée, nous ne serions évidemment pas tenus d’utiliser la totalité de l’enveloppe du PEPP (1.350 milliards d’euros)», a-t-il ajouté.
L'économie allemande a connu une contraction de -9,7% au deuxième trimestre, d’après les chiffres de Destatis. Sur un an, le repli du PIB sur la période avril-juin s’affiche à -11,3%. Les dépenses de consommation ont chuté de -10,9%, les investissements en capital de -19,6% et les exportations de -20,3% (données ajustées des variations saisonnières), précise l’office fédéral de la statistique. Les dépenses publiques ont augmenté de +1,5% en raison des mesures mises en oeuvre par le gouvernement face à la crise sanitaire. Connu d’ordinaire pour sa grande rigueur, l’Etat allemand s’est autorisé un déficit budgétaire de 51,6 milliards d’euros sur le premier semestre. L’indice climat des affaires calculé par l’institut Ifo est remonté à 92,6 en août, contre 90,4 (révisé) en juillet.
L'économie allemande a connu une contraction sans précédent, de -9,7% au deuxième trimestre, d’après les chiffres détaillés mardi par Destatis. Ce recul du PIB, nettement plus marqué que pendant la crise financière mondiale de 2007-2009, est un peu moins mauvais qu’en première estimation (-10,1%). Sur un an, le repli du PIB sur la période avril-juin s’affiche à -11,3% (contre 11,7% en première estimation).
Morningstar a annoncé le 17 août avoir été reconnu comme administrateur d’indice de référence non-européen au sens de l’article 32 de la régulation européenne sur les indices (BMR). Concrètement, les groupes financiers européens peuvent désormais utiliser les benchmarks fournis par Morningstar pour leurs produits destinés à l’Union Européenne, comme les ETF. L’administrateur d’indice devra respecter le cadre du BMR et les obligations qu’il impose, notamment sur la gouvernance et les données utilisées dans le calcul des benchmarks. La valeur des actifs liés aux indices Morningstar représentait fin juin 62 milliards de dollars. 23 fournisseurs d’indices de pays tiers sont habilités à fournir leurs indices en Europe, contre 89 administrateurs d’indices européens.
L’activité économique dans la zone euro a renoué avec la croissance en juillet, selon les résultats préliminaires des enquêtes IHS Markit auprès des directeurs d’achat. L’indice PMI composite (industrie + services) a grimpé à 54,8, après 48,5 en juin, repassant la barre de 50 qui sépare la contraction de la croissance de l’activité. Le rebond est particulièrement marqué pour les services (55,1 après 48,3 en juin), mais aussi pour le secteur manufacturier (51,1 après 47,4). L’industrie allemande est sortie de la contraction pour la première fois depuis dix-neuf mois (PMI à 50,0 après 45,2 en juin), portant l’indice composite à 55,5. La France dépasse toutes les attentes avec des PMI de 57,8 dans les services et de 52,6 dans l’industrie (composite à 57,6).
Les prix à la consommation en zone euro ont légèrement progressé en juin (+0,3%), mais une mesure ajustée des composants les plus volatils montre une inflation moindre, a indiqué vendredi Eurostat. L’inflation dans les 19 pays a augmenté de +0,3% en rythme annuel, contre une hausse de +0,1% en mai, très loin de l’objectif de la Banque centrale européenne (BCE) d’un taux proche mais inférieur à +2%. Les prix de l’alimentaire, de l’alcool et du tabac ont augmenté de +3,2% en rythme annuel, ceux des services de +1,2%, ce qui a contrebalancé le repli de -9,3% dans l'énergie. Hors énergie et denrées alimentaires non transformées, l’inflation «core» ressort à +1,1% en rythme annuel, contre +1,2% en mai.
La production industrielle a rebondi de +42,1% en mai sur un mois en Italie, après avoir connu une forte baisse pendant les mois de confinement débutés le 9 mars avec l'épidémie de coronavirus, a indiqué vendredi l’Istat. C’est presque 2 fois plus que ne l’avaient prévu les économistes en mai, lorsque l’assouplissement des restrictions sur les virus a permis à l’activité de reprendre.
«Nous pourrions avoir un gros problème. Le risque d’une crise serait inévitable si aucune solution n'était trouvée au cours de la semaine prochaine», a prévenu jeudi dans une interview à La Repubblica, le vice-ministre des Transports italien Giancarlo Cancelleri (Mouvement 5 Etoiles, M5S), à propos du dossier Atlantia, dont la filiale Autostrade per l’Italia est impliquée dans l’effondrement du pont Morandi de Gênes en 2018.
La levée progressive des mesures de confinement a permis aux consommateurs de retourner dans les magasins et s’est traduite par une forte reprise des ventes au détail en zone euro en mai, de +17,8% par rapport à avril, selon les estimations Eurostat. La reprise est loin d'être complète avec des ventes en baisse de -5,1% par rapport à mai 2019 : le rebond des ventes en mai a partiellement compensé les baisses record enregistrées au cours des deux mois précédents de -12,1% en avril et de -10,6% en mars. Les ventes dans l’habillement, secteur le plus touché durant la pandémie, ont enregistré une hausse de +147% en mai par rapport à avril, mais accusent une chute de -50,5% sur un an.
La levée progressive des mesures de confinement a permis aux consommateurs de retourner dans les magasins et s’est traduite par une forte reprise des ventes au détail en zone euro en mai, de +17,8% par rapport à avril, selon les estimations publiées lundi par Eurostat. Ce chiffre, encore qu’attendu par les économistes (+15% pour ceux interrogés par Reuters), représente la hausse la plus soutenue enregistrée depuis 1999, année durant laquelle a débuté la série étudiée par l’Office statistique de l’Union européenne.
La contraction de l’activité du secteur des services dans la zone euro s’est nettement atténuée en juin grâce à la levée partielle des mesures de confinement dans la plupart des pays, selon IHS Markit. L’indice PMI sectoriel est remonté à 48,3 en juin, après 30,5 en mai, et l’indice PMI composite (services + industrie) est remonté à 48,5 en juin, se rapprochant du seuil de 50 qui sépare contraction et expansion de l’activité. En Allemagne, le PMI services s’est redressé à 47,3 en juin, mais le PMI composite reste inférieur au seuil de 50. En France, les services ont renoué avec la croissance avec un indice PMI sectoriel remonté à 50,7 en juin, après 31,1 en mai, tandis que l’indice PMI composite ressort à 51,7 en juin, après 32,1 en mai.
La contraction de l’activité du secteur des services dans la zone euro s’est nettement atténuée en juin grâce à la levée partielle des mesures de confinement dans la plupart des pays, montrent les résultats définitifs d’IHS Markit. L’indice PMI sectoriel est remonté à 48,3 en juin, après 30,5 en mai, dépassant nettement la première estimation de 47,3, tandis que l’indice PMI composite (services + industrie) est remonté à 48,5 en juin, après 31,9 en mai (et 47,5 en estimation «flash»), se rapprochant du seuil de 50 qui sépare contraction et expansion de l’activité. «L’amélioration du climat des affaires nourrit l’espoir de voir le PIB renouer avec la croissance au troisième trimestre», commente Chris Williamson, économiste en chef d’IHS Markit, même si la demande recule encore, et les entreprises continuent à réduire leurs effectifs, pour le quatrième mois d’affilée.
Le taux de chômage a atteint 7,8% en mai en Italie, contre 6,6% révisé à la hausse le mois précédent, alors que quelque 84.000 emplois ont été perdus, a rapporté jeudi le bureau national des statistiques Istat. Le pourcentage monte à 23,5% chez les jeunes. Seules les personnes recherchant activement un emploi comptent pour le taux de chômage, alors que le taux d’emploi global, l’un des plus bas de la zone euro, est tombé à 57,6% en mai, un plus bas depuis décembre 2016. Le taux de chômage avait chuté au cours des deux mois de mars et avril, les gens ayant cessé de chercher du travail avec les mesures de confinement et fermetures d’entreprises. La hausse de mai reflète la fin progressive du blocage et le retour des Italiens sur le marché du travail, donc également des recherches d’emplois.
Le taux de chômage a atteint 7,8% en mai en Italie, contre 6,6% révisé à la hausse le mois précédent, alors que quelque 84.000 emplois ont été perdus, a rapporté jeudi le bureau national des statistiques Istat. Le pourcentage monte à 23,5% chez les jeunes. Seules les personnes recherchant activement un emploi comptent pour le taux de chômage, alors que le taux d’emploi global, l’un des plus bas de la zone euro, est tombé à 57,6% en mai, un plus bas depuis décembre 2016.